Assemblée Nationale

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Isabella Nerio
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Re: Assemblée Nationale

Message par Isabella Nerio »

Nouvelle demande :
Récupération d'un siège de représentant parlementaire
de Mays Madarjeen » 21 Fév 2011, 23:44

Bonjour,

Après ma nomination au poste de Premier ministre, j'ai été privé de mon poste de représentant parlementaire. Malgré ce qu'en dit monsieur Lacroix, toujours zélé lorsqu'il s'agit de bafouer les droits de ses opposants, je n'ai jamais déposé de démission pour que le remplacement ait lieu, et je souhaiterais pouvoir maintenant récupérer le siège auquel les citoyens m'ont élu.

En effet, j'estime qu'à partir du moment où j'étais nommé à un poste incompatible avec la charge de représentant parlementaire, j'étais automatiquement privé de ces fonctions-là. Ainsi, une démission n'était pas nécessaire, puisque la vacance du poste était déjà effective.
Néanmoins, ayant désormais quitté l'Hôtel Belley, ma situation n'est plus incompatible avec mes fonctions parlementaires passées, et je dois logiquement être dans la possibilité de récupérer mon siège.

Après relecture du règlement de l'Assemblée Nationale, j'ai surtout constaté qu'aucun article ne traite d'une situation comme la mienne.

L'article 303 traite des représentants parlementaires destitués. Une destitution est une procédure de sanction qui s'applique à certains cas très précis, mais certainement par à une incompatibilité, qui ne constitue en aucun cas un délit ou une faute vis-à-vis du règlement, ne serait-ce notamment car la charge de Premier ministre n'est pas susceptible d'acceptation ou de refus, celle-ci étant immédiatement acquise lors de la nomination par le président de la République.
Si l'on considérait que nommer quelqu'un au poste de Premier ministre suffisait à le destituer de son siège de représentant parlementaire, alors ce système pourrait être facilement perverti en ce qu'un président de la République pourrait nommer tous ses opposants au poste de Premier ministre les uns après les autres, dans le but de tous les priver de leur représentation au parlement, ce qui aurait pour effet de violer la Constitution elle-même, en ce qu'elle affirme en son préambule l'attachement du peuple frôceux à la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

L'article 304 traite des représentants parlementaires désireux de quitter leurs fonctions, devant donc présenter leur démission. Contrairement à ce qu'avance monsieur Lacroix, je ne suis pas visé par cet article, car non seulement je ne corresponds pas à la définition d'un représentant parlementaire "désirant quitter ses fonctions", mais également parce que je n'ai pas présenté ma démission, estimant celle-ci inutile et inadaptée à la situation.
La démission est un acte précis, volontaire et définitif, on ne peut la considérer comme implicite dû à l'acceptation d'un autre poste, ou comme obligatoire, quelle que soit la situation, car la liberté des citoyens empêche à qui que ce soit de pousser une personne à la démission. De même, ma situation ne présente pas le caractère définitif de la démission, puisque le poste de Premier ministre est on ne peut plus provisoire.

L'article 305 traite de l'absence temporaire d'un représentant parlementaire. Je ne pense pas que cela puisse s'appliquer à mon cas, puisque même si je ne pouvais pas assurer mes fonctions parlementaires, je n'étais pas absent pour autant. Ne serait-ce que physiquement, mon mandat m'obligeait à me rendre régulièrement à l'Assemblée Nationale, donc invoquer une absence m'aurait semblé fallacieux.
Néanmoins, si la Cour estime qu'une absence peut se caractériser par d'autres termes que l'absence purement physique, monsieur Lacroix a eu tort de procéder tel qu'il a fait, en décalant les députés de la liste, et a également tort de me refuser le droit de récupérer mon siège.

Enfin, l'article 306 traite du remplacement définitif, que j'ai expliqué ci-dessus réfuter, en ce que le poste de Premier ministre n'est pas définitif, mais temporaire, et que j'avais dès le départ l'intention de récupérer mon siège dans l'éventualité où je quitterais l'Hôtel Belley.

Ainsi, en l'absence d'article traitant précisément de la présente situation, il convient d'adopter la solution la plus logique face à un cas inédit. Pour cela, je vous propose de vous appuyer sur notre Constitution, qui impose le respect de la démocratie et des droits de l'homme, et voudrait alors que l'on se tourne vers la procédure qui serait la plus respectueuse pour le suffrage des citoyens lors de l'élection législative, et pour les droits des représentants eux-mêmes élus, qui ne sauraient être privés de leur poste sur la base d'un simple vide juridique.

J'espère que la Cour, gardienne de notre démocratie et de nos libertés, saura apprécier mes divers arguments, et apportera au droit frôceux une jurisprudence gravant dans le marbre juridique les principes de cohérence et d'intelligence.

Les textes applicables :
Code électoral :
Article 222 : La charge de député est incompatible avec celle de Premier ministre.

RI de l’AN

TITRE III - DES DÉPUTÉS


Article 301
Tout représentant parlementaire absent du forum de façon imprévue pour une durée supérieure à 8 jours pourra être destitué par le Président de l'Assemblée Nationale de façon spontanée ou sur demande d'un citoyen, si le Président de l'Assemblée Nationale refuse de prononcer la destitution suite à une demande citoyenne alors que l'absence est dûment constatée dans un délai de 96 heures, il pourra être destitué de son poste par décision de la Cour Suprême, prise à la majorité simple.

Article 302
Du fait de leur statut de représentant du peuple Frôceux, les représentants parlementaires ont un devoir de présence et d'activité au sein de l'Assemblée Nationale. Ainsi, un représentant parlementaire ayant manqué plus de 70 % des votes tenus durant une période de deux semaines alors qu'il était en poste et n'ayant pas prévenu de son absence en zone publique, pourra être démis de ses fonctions par le président de l'Assemblée Nationale de façon spontanée ou sur demande d'un citoyen, si le Président de l'Assemblée Nationale refuse de prononcer la destitution suite à une demande citoyenne alors que l'absence est dûment constatée dans un délai de 96 heures, il pourra être destitué de son poste par décision de la Cour Suprême, prise à la majorité simple.

Article 303
Un représentant parlementaire destitué sera remplacé par la personne suivant son nom sur les listes présentées lors des dernières élections législatives, à condition qu'elle soit éligible à la charge de représentant parlementaire. S'il n'y a plus de citoyen éligible sur ladite liste la tête de liste de la liste concernée ou à défaut le membre actif le mieux placé sur la liste en question pourra nommer en remplacement un citoyen éligible à la fonction de représentant parlementaire.

Article 304
Tout représentant parlementaire désirant quitter ses fonctions doit présenter sa démission, par écrit, dans le bureau du Président de l'Assemblée Nationale. Le député sera alors remplacé par la personne suivant son nom sur les listes présentées lors des dernières élections législatives, à condition qu'elle soit éligible à la fonction de représentant parlementaire. S'il n'y a plus de citoyen éligible sur ladite liste la tête de liste de la liste concernée ou à défaut le membre actif le mieux placé sur la liste en question pourra nommer en remplacement un citoyen éligible à la fonction de représentant parlementaire.

Article 305
Les représentants parlementaires, en cas d'absence temporaire peuvent céder temporairement leur place à un autre citoyen, à condition que celui-ci ne soit pas sous le coup d'une sanction d'inéligibilité ou de privation de droits civiques.

Article 306
Dans le cadre d'un remplacement définitif, chaque membre de la liste qui était moins bien placé que le démissionnaire ou le destitué remonte d'un rang et reprend le nombre de députés destiné à sa nouvelle place.
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Christian Valmont
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Re: Assemblée Nationale

Message par Christian Valmont »

Merci pour les Articles Isabella, moi de mon coté je suis allé lire la constitution.

Le président entre en fonction après avoir prêté serment.
Les députés trois jours après la fin des scrutins.

Article 222 : La charge de député est incompatible avec celle de Premier ministre.
Quand on dit Charges c'est que la personne est entrée en fonction.

Donc la question qui est posée c'est : est-ce que le gouvernement entre en fonction avant ou après le vote de confiance ?

Article 44. - Un vote de confiance est obligatoire avant l’entrée en fonction des Ministres. Il devra avoir lieu dans les trois jours suivant la nomination du Gouvernement. Le Premier Ministre devra mettre en place un discours de politique générale qui sera suivi immédiatement par le vote des représentants parlementaires.
Le Premier ministre est à la tête du pouvoir exécutif composé de l'ensemble des ministres qui entrent en fonction après le vote de confiance.Et d'après l'article 46 de la Constitution lorsque l'Assemblée Nationale désapprouve le discours de politique générale du gouvernement, le Premier ministre est automatiquement destitué.
Pour moi, l'article 46 est un article complémentaire de l'article 44, de ce fait le Gouvernement n'entre en fonction qu'après le vote de confiance.

De ce fait je pense qu'on peut autoriser les remplacements le temps du vote pour les Premiers Ministres.
Si la confiance est accordée, et que le Premier Ministre entre en fonction donc ce cas, nous serions dans un cumul illégal et le Premier Ministre perdra de facto sa charge de député.
Si la Confiance n'est pas accordée, le Premier Ministre reprendra ses fonctions de Représentant Parlementaire.
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Re: Assemblée Nationale

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

Article 15. – Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sauf que le Premier Ministre perd son droit de siéger du moment qu'il est nommé au Gouvernement.
Article 46. - Lorsque l’Assemblée Nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre est automatiquement destitué et le Président de la République doit en nommer un nouveau sous 48 heures.


L'article 46 précise que le Premier Ministre est destitué, c'est donc que son mandat est effectif à l'instant de la désapprobation par l'AN. Et que donc il assume une charge incompatible avec celle de Représentant Parlementaire.

Par ailleurs :
Article 16. – Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
Le décret de nomination du Gouvernement est contresigné par le PM qui prend pleinement son rôle puisqu'il propose les membres du Gouvernement au Président de la République. C'est donc qu'il assume pleinement ses fonctions même si le vote de confiance n'est pas terminé. J'ajoute également que la Constitution fait une distinction entre le Gouvernement et le Premier Ministre.

Outre cela, si la décision de considérer que le Premier Ministre n'entre pas en fonction avant le vote de confiance, on rend inconstitutionels :
- les décrets de nomination du Gouvernement, puisque le Premier Ministre doit le contresigner,
- la dissolution de l'Assemblée Nationale avant le vote de confiance,
- le droit pour le Premier Ministre de se présenter devant l'AN et de faire un discours de politique générale, puisque toute légitimité lui est ôté.

Ainsi, la Constitution laisse entendre que le Premier Ministre entre en fonction dès qu'il est nommé, de façon officieuse, mais qu'il ne peut agir officiellement qu'une fois la confiance accordée. En conséquence, dès l'instant où le Premier Ministre signe un décret, cela implique qu'il soit entré en fonction et donc que sa charge est incompatible avec celle de Représentant Parlementaire, qu'il gagne la confiance ou pas.

Question subsidiaire : si on autorise ce remplacement, qu'on m'explique pourquoi Yevgueni n'a pas récupéré son poste de facto ? C'est donc que la procédure en elle-même n'est pas si logique que ça.

Pour moi il y a un vide législatif sur la question et transformer une élection législative en loterie au poste de PM (si tu perds, pas grave, tu redeviens RP, si tu gagnes, tu deviens PM, t'es gagnant à chaque coup), c'est probablement la pire décision que pourrait prendre la Cour Suprême. Non seulement car elle va rendre caduque tout décret de nomination du Gouvernement, qui pourra être librement contesté puisque la signature du Premier Ministre est non-valable, mais qui va provoquer une crise institutionnelle sans précédent. En l'état, je pense que l'on doit partir sur l'hypothèse que la continuité de l'Etat implique au Premier Ministre d'être en fonction officieusement pour remplir ses devoirs constitutionnels et que l'entrée en fonction officielle implique les autres membres du Gouvernement qu'il a nommé et le confirme dans sa nomination officielle.
Et EVIDEMMENT, la CS doit demander vivement un éclaircissement des législateurs ou du futur Gouvernement sur la question, en urgence pour garantir l'équilibre constitutionnel.
Louis-Damien Lacroix de Beaufoy,
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Christian Valmont
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Re: Assemblée Nationale

Message par Christian Valmont »

La CS a toujours accepté de procéder à certaines nominations :
- Comme le président par intérim de l'AN
- Ou la nomination des maires par le ministre.
Tant que c'est indispensable à la continuité des institutions, et là il s'agit d’éviter une vacance totale du pouvoir exécutif.

D’ailleurs en faisant des recherches, j'ai constaté une chose, si on suit ton raisonnement, les ordonnances d’Asuka doivent être annulées celles que contresignées par un ministre pas en fonction. Mais les tiennes aussi parce que non contresignées du tout.
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Re: Assemblée Nationale

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

Christian Valmont a écrit :La CS a toujours accepté de procéder à certaines nominations :
- Comme le président par intérim de l'AN
Définie par l'article 35 de la Constitution de façon explicite.
- Ou la nomination des maires par le ministre.
Défini par le code des régions.
Tant que c'est indispensable à la continuité des institutions, et là il s'agit d’éviter une vacance totale du pouvoir exécutif.
Le Premier Ministre entre en fonction à l'instant où il est nommé. Le vote de confiance étant un vote de confirmation/opposition par rapport à cette nomination, à la nomination des ministres et au discours de politique générale. Effectivement, c'est bien dans le but d'éviter la vacance du pouvoir.
D’ailleurs en faisant des recherches, j'ai constaté une chose, si on suit ton raisonnement, les ordonnances d’Asuka doivent être annulées celles que contresignées par un ministre pas en fonction.
D'où l'importance de ne pas dire qu'un Ministre doit attendre la fin du vote de confiance pour entrer en fonction. Il entre en fonction à nomination de façon officielle et est conforté ou mis à la porte par l'AN.
Mais les tiennes aussi parce que non contresignées du tout.
On sort du débat.
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Christian Valmont
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Re: Assemblée Nationale

Message par Christian Valmont »

Le code des régions dit que le ministre qui n'a pas encore eu la confiance peut nommer un maire ? non
La constitution dit qu'un Président par intérim peut nommer pour des postes vacants ? non
Tout cela a été cautionné par la CS depuis des mois parce qu'elle y voit une continuité des institutions publiques.
Donc si le Premier Ministre nomme un Gouvernement alors qu'il n'a pas la confiance, c'est aussi pour la même raison, ne pas bloquer les institutions.

Et non on ne sort pas du débat parce que si on annule une ordonnance on annule toutes celles qui sont nulles.
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Re: Assemblée Nationale

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

Je n'ai pas parlé d'annuler les ordonnances. C'est toi qui a parlé de ça, moi j'ai dit que ça ne fait pas partie du débat.

Tu as mal compris ce que j'ai essayé d'expliquer. Mais tu fais bien de parler de tout ça car ça conforte encore plus l'argumentaire que j'ai eu.
La jurisprudence par rapport aux autres institutions montre que la CS a considéré que le mandat de personnes "intérimaires" (je trouve pas d'autre mot) les autorisait à occuper la fonction pleinement. En conséquence, s'il en a été ainsi pour l'AN, pour la nomination des Maires ou pour les ordonnances, nous sommes d'accord que revenir en arrière génèrerait une crise politique. Sauf que c'est ce qu'il va arriver, si on considère que le Premier Ministre n'entre en fonction qu'après le vote de confiance. Nous ouvrirons la boîte de Pandore.
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Isabella Nerio
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Re: Assemblée Nationale

Message par Isabella Nerio »

Il y a un vide juridique effectivement...bon voilà mon avis :


Mays a été élu RP : début du mandat le 16.02 à 00h
Nommé PM le 16.02 à 08.49
Code électoral :
Article 222 : La charge de député est incompatible avec celle de Premier ministre.
Les articles du RI de l’AN sont inapplicables au cas de l’espèce. L'art 44 de la constitution parle des Ministres pas du PM pour la prise de fonction.

Donc Mays de facto semble avoir perdu son mandat de RP dès sa nomination de PM du fait de l’incompatibilité des deux fonctions.

L’esprit du texte est bien de dire : Une personne ne peut occuper les fonctions de RP et PM en même temps.

Si on s’en tient là, Mays a perdu son poste et a été remplacé (par INério qui a d’ailleurs voté deux fois en tant que RP en remplacement de Mays).

Le législateur n’a pas précisé si l’incompatibilité naissait :

- dès la nomination
- si le PM nommé obtenait la confiance.

Car en l’occurrence Mays n’a jamais pu exercer ses fonctions de PM puisqu’il n’a pas obtenu la confiance. Le fait qu'il signe la proposition de gouvernement peut-il être assimilé à l'exercice de la fonction de PM ?

Deux solutions à mon avis :

- soit on fait jurisprudence en interprétant l’art 222 du code électoral :
La charge de PM n’est acquise que si la personne nommée à ce poste obtient la confiance de l’AN et est donc en mesure de l’exercer.
A défaut de l’obtention de la confiance de l’AN la personne nommée PM retrouve de facto sa charge de Représentant parlementaire qui a pu être transmise à un remplaçant jusqu'à l'issue du vote.


- soit on applique la loi stricto sensu :
En application de l’article 222 la charge de PM étant incompatible avec celle de député, le PM perd cette charge de facto dès sa nomination.
Il est demandé au législateur de préciser si l’incompatibilité des charges prend effet dès la nomination du PM ou dès l’obtention de la confiance de l’AN.
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Re: Assemblée Nationale

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

Tu as tout parfaitement résumé Isabella, merci. ^^
- soit on applique la loi stricto sensu :
En application de l’article 222 la charge de PM étant incompatible avec celle de député, le PM perd cette charge de facto dès sa nomination.
Il est demandé au législateur de préciser si l’incompatibilité des charges prend effet dès la nomination du PM ou dès l’obtention de la confiance de l’AN.
On a toujours appliqué la loi stricto sensu jusqu'à présent, et cette décision me parait la meilleure à prendre pour garantir la stabilité républicaine, comme je l'ai expliqué précédemment.
J'ajoute que je ne soutiens pas cette proposition parce qu'il s'agit de Mays, ou d'un membre du PRF. J'essaie au mieux de voir quelle solution m'apparait comme la moins pire et la seconde d'Isabella rentre dans ce cadre. (Je le précise, parce qu'on a tendance à croire que si j'ai fait remarquer à Mays qu'il devait annoncer sa démission, c'était parce qu'il était PRF, ce qui est faux, et je n'ai d'ailleurs jamais parlé de son étiquette sur ce sujet là).
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Christian Valmont
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Re: Assemblée Nationale

Message par Christian Valmont »

Très bien, on applique strictement la loi.

[Mode énervant : >>> "On a toujours appliqué la loi stricto sensu jusqu'à présent" et non pas toujours et de ce fait, vous n'y verrez donc aucun d'objection à ce que je demande l'annulation de toutes les ordonnances faites jusqu'ici et ce qui en a résulté, élections, nominations...mais aussi les nominations faites par des ministres pas en fonction et les décisions prises par ceux qui ont été nommés...
En fait on va annuler tout ce qui été fait sur la Frôce depuis le début puisqu'on doit appliquer la loi strictement ^^]
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