Mr de la Tour donne encore dans les attaques personnelles pour éluder les énormes carences de ce qu'il ose tenir pour "programme".
Vous osez dire que les peuples ne payent pas la facture de la crise? Mais dans quel monde vivez vous Mr De la Tour? Votre tour d'ivoire doit être bien grande pour ne pas constater que ceux qui ont payé le prix fort de cette crise du capitalisme ont été les chômeurs, les salariés, les précaires, les jeunes, bref tous ceux qui déjà vulnérables, ce sont fait enfoncé la tête sous l'eau.
Vous vantez des plans de sauvetages qui ont encore aggravés les choses, et n'ont fait que sauver les banquiers et les spéculateurs. Pendant que l'on ne compte plus le chômage et la précarité qui explose, les grandes entreprises mondiales et les banques annoncent des bénéfices encore plus élevé qu'avant la crise.
Et c'est bien cela qui est remis en cause, l'incapacité du capitalisme à se moraliser car il en est totalement dénué.
Il serait profondément dangereux qu'une personne aussi déconnectée des réalités des frôceux arrive à la présidence. Voilà pourquoi j'apporte tout mon soutient à Mme Finacci pour ce deuxième tour.
Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Je vous ai juste demander de m'expliquer votre histoire d'ateliers nationaux...Yevgueni Makhno a écrit :Argent ? Pourquoi faire ? Stoppez dont les remarques sur la personne, concentrez vous sur votre programme et le notre, pour dire l'UGR n'a pour le moment pas reçu grand nombre de critiques...
- Yevgueni Makhno
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Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Excusez moi, je vous avais oublié, ne m'en voulez pas.Sam Meade a écrit :Je vous ai juste demander de m'expliquer votre histoire d'ateliers nationaux...Yevgueni Makhno a écrit :Argent ? Pourquoi faire ? Stoppez dont les remarques sur la personne, concentrez vous sur votre programme et le notre, pour dire l'UGR n'a pour le moment pas reçu grand nombre de critiques...
Alors, pour vous citer:
C'est coûteux oui. Le but n'est pas de concurrencer le privé, mais de ne pas briser le lien social et de ne pas faire des mal-intégrés des exclus. Il est là le danger du chômage (outre le fait qu'un chômeur ne rapporte rien à l'Etat): il exclu de la vie sociale. On ne peut pas se le permettre, car il y a un risque démographique ensuite, ainsi que plusieurs autres (les chômeurs se suicident en moyenne plus que les actifs occupés).Enfin, je veux simplement revenir sur un point qui me parait aberrant, c'est l'idée d'ateliers nationaux. Cela serait d'une part coûteux et d'une seconde part l'Etat n'aurait jamais les moyens de concurrencer le privé. Créer des ateliers nationaux seraient un bagne pour nos chômeurs, rétribués au minimums et je pense qu'il s'agit là d'une mesure consistant à jeter l'argent des contribuables par les fenêtres. Au lieu d'investir dans telles usines à gaz, en effet nationaliser la misère ne fait pas disparaitre la misère au contraire elle peut même la généraliser, la candidature de Charles de la Tour propose d'ouvrir à la concurrence le marché de l'assurance chômage afin d'offrir aux chômeurs la meilleure allocation possible. De plus, je tiens à signaler que ces "ateliers nationaux" ne règlent pas grand chose car beaucoup de chômeurs sont qualifiés pour des métiers du secteur tertiaire.
Ensuite, non, il ne s'agit pas nationaliser la misère, et même si c'était le cas, ce serait mieux que de la laisser crouler. Car les chômeurs sont une force inoccupée. Il faut simplement leur donner un emploi. Rappelez vous vos classiques: ce sont les chômeurs qui offrent un travail, spécifique à chacun d'entres eux, et ce sont les entreprises qui cherchent des gens avec leurs spécificités. L'offre vient des actifs inoccupés, pas des entreprises. Lorsque le chômage est pressent, l'Etat doit s'en occuper. Car l'Etat est impersonnel (sauf pour les fascistes), il peut se charger du chômage par une relance en continue.
Ainsi, que le chômeur soit un ancien employé du primaire, secondaire, ou tertiaire, il sera ouvrier agricole, directeur des ressources humaines, ébéniste dans les ateliers nationaux. En plus de ça, je suis sur qu'on peut faire naitre des vocations aux personnes. Voir un cadre sup tout plaquer pour devenir ébéniste, c'est magnifique.
Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Je suis d'accord: le chômage exclu. Mais je crois que l'Etat n'a pas pour vocation d'offrir des boulots et d'occuper les gens durant leur période de chômage. Nous devons permettre aux gens de retrouver du travail au plus vite, alors pensons plutôt à faire tout ce que nous pouvons pour qu'ils se fassent de nouveau engager dans une entreprise. Certes, ce sont eux qui détiennent la force de travail mais dans la conjoncture actuelle vous ne pouvez nier que ce sont les entreprises qui offrent des jobs, sauf peut-être en période de plein-emploi où les personnes viennent se proposer aux entreprises. Pour débloquer le marché du travail, nous devons mettre en oeuvre une politique donnons aux entreprises les moyens de créer des emplois, et donc de réduire le chômage pour ainsi entrer dans le cercle vertueux de la croissance. Votre système est intéressant dans le cadre d'un super-Etat et qu'il n'y ait pas la crainte du déficit public.
Ces chômeurs, il faut les rémunérer en fonction de leur activité dans vos ateliers nationaux (ce qui est plus élevé que la simple allocation chômage), où trouver cet argent ? Vos produits seront plus chers que le privé, vous ne pourrez donc compter sur des bénéfices. En augmentant les charges sur les sociétés ? Cela aurait pour effet de faire encore plus de chômeurs et donc plus de "travailleurs nationaux" a payer, donc davantage de charges... C'est un cercle vicieux. Ou alors, à terme vous souhaitez que tout le monde travail dans des ateliers nationaux.
Ces chômeurs, il faut les rémunérer en fonction de leur activité dans vos ateliers nationaux (ce qui est plus élevé que la simple allocation chômage), où trouver cet argent ? Vos produits seront plus chers que le privé, vous ne pourrez donc compter sur des bénéfices. En augmentant les charges sur les sociétés ? Cela aurait pour effet de faire encore plus de chômeurs et donc plus de "travailleurs nationaux" a payer, donc davantage de charges... C'est un cercle vicieux. Ou alors, à terme vous souhaitez que tout le monde travail dans des ateliers nationaux.
Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
M. Meade je vous arrête de suite. La clé de la croissance ce n'est ni l'offre, ni la demande mais le progrès technique. Au risque de me répéter encore une fois, si vous voulez de la croissance, vous devez promouvoir la recherche et développement. Et cela pase par des efforts publics en aval (les investissements de R&D eux-même) mais aussi en amont (éducation, formation des travailleurs, infrastructures, subventions). La quête de la croissance légitime totalement l'intervention de l'acteur public. Donc, de fait, votre vision "offriste" n'a pas de pertinence économique (au même titre que celle uniquement basée sur la demande, je vous l'accorde).
Ensuite, je tiens à pointer une limite profonde dans votre propos. Ça tombe sur vous, mais ça pourrait tomber sur beaucoup d'autres tous partis confondus : le chômage n'exclut que dans le cadre d'une Société productiviste. C'est parce que l'emploi est devenu à ce point l'essence même de notre Société, que le chômage est une telle horreur sociale. Rompre avec le productivisme, c'est rompre avec un système d'insiders-outsiders.
Ensuite, je tiens à pointer une limite profonde dans votre propos. Ça tombe sur vous, mais ça pourrait tomber sur beaucoup d'autres tous partis confondus : le chômage n'exclut que dans le cadre d'une Société productiviste. C'est parce que l'emploi est devenu à ce point l'essence même de notre Société, que le chômage est une telle horreur sociale. Rompre avec le productivisme, c'est rompre avec un système d'insiders-outsiders.
Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Vous ne me parlez pas d'un Etat à l'opposé de mes conviction, M.Callet. Un Etat qui promeut la recherche, le progrès et l'innovation, c'est totalement sur ma longueur d'onde. Je crois que l'Etat a pour fonction d'inciter le privé à prendre ces domaines à bras le corps, d'ailleurs voyez que votre "amont" n'est pas si éloigné de mes préoccupation je défends l'éducation publique, elle est importante jusqu'au bac. Les subventions, quant à elles, sont, dans la mesure du raisonnable, intéressante pour encourager les initiatives.
Sinon, évidement le chômage est néfaste dans une société productiviste, dans une autre société c'est peut-être génial mais je ne souhaite pas rompre avec ce système financier qui a permis les évolutions du monde des 100, 200, voire plus, dernières années. Dans la Frôce que je souhaite voir apparaître il n'y a pas d'insiders ou outsiders, il n'y a que des individus qui ont la possibilité de réussir et d'apporter à la collectivité justement en inventant, innovant, participant ou finançant.
Sinon, évidement le chômage est néfaste dans une société productiviste, dans une autre société c'est peut-être génial mais je ne souhaite pas rompre avec ce système financier qui a permis les évolutions du monde des 100, 200, voire plus, dernières années. Dans la Frôce que je souhaite voir apparaître il n'y a pas d'insiders ou outsiders, il n'y a que des individus qui ont la possibilité de réussir et d'apporter à la collectivité justement en inventant, innovant, participant ou finançant.
- Yevgueni Makhno
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Re: Présidentielles - Débats Travail, Social & Santé
Même List a dit qu'il fallait subventionner massivement les nouvelles entreprises pour les protéger. Schumpeter a dit que l'Etat devait subventionner toutes les recherches et développement des entrepreneurs afin qu'ils conservent leur monopole temporaire grâce aux innovations.
Donc l'Etat n'a pas accompagnateur, il doit diriger ses propres investissements pour protéger son économie.
Donc l'Etat n'a pas accompagnateur, il doit diriger ses propres investissements pour protéger son économie.