[Débat] Loi sur la Formation des enseignants

[Humbert de Valladières]

PROJET DE LOI SUR LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

Titre 1 – De la sélection

Article 1.1 – Les candidats aux postes d’enseignements doivent être titulaires d’une licence.
Article 1.2 – Tout lauréat au concours de sélection est admis à l’Ecole Normale d’Enseignement de Frôce (ENEF).

Titre 2 – Des études

Article 2.1 – La scolarité à l’ENEF est de deux années.
Article 2.2 – La scolarité à l’ENEF se compose de trois parties comme suit :
Article 2.2.1 – Les deux premiers semestres sont consacrés à des études disciplinaires ;
Article 2.2.2 – Le troisième semestre est consacré à une alternance à part égale entre études disciplinaire et stage en milieu scolaire selon un rythme bimensuel ;
Article 2.2.3 – Le quatrième semestre est consacré à un stage en milieu scolaire, à mi-temps.

Titre 3 – De la période de stage

Article 3.1 – Le quatrième semestre est sanctionné par le concours de l’agrégation d’enseignement.
Article 3.2 – L’agrégation d’enseignement évalue les compétences disciplinaires de chaque candidat, à l’écrit et à l’oral.
Article 3.3 – Le lauréat au concours final de sortie de l’ENEF se voit délivrer l’agrégation d’enseignement.
Article 3.4 – L’agrégé d’enseignement est affecté dans un établissement pour une durée d’une année scolaire, en qualité de stagiaire d’enseignement.
Article 3.5 – Le stagiaire d’enseignement est encadré par un professeur référent, volontaire, ainsi que par le chef d’établissement.
Article 3.6 – Le stagiaire d'enseignement est noté sur une échelle de vingt points par le professeur référent et par le chef d’établissement. Tous deux sont tenus de joindre un rapport justifiant la notation.

Titre 4 – De la titularisation

Article 4.1 – Tout stagiaire d’enseignement ayant une note moyenne supérieur à treize points sur vingt est déclaré titulaire.
Article 4.2 – Durant trois ans, le titulaire est affecté à un poste fixe et ne peut en changer, sans motif de sanction.

Le débat est ouvert pour une durée de 8 jours

[Charles de la Tour]

En lisant ce projet de loi, deux idées me viennent en tête : soit le secrétaire d'Etat est sérieux, soit il se moque du monde. J'opte personnellement pour la deuxième idée, à savoir qu'il se moque du monde et plus particulièrement du monde enseignant.

Je vous pose donc une question : quel est l'objectif de cette loi ? Suite à la réponse à cette question, je détaillerais mon argumentaire sur ce que je pense de ce projet, qui est loin d'être complet. On doit uniquement avoir 5% de la loi

[Christian Valmont]

Ecrivez les 95% alors au lieu de critiquer.

[Charles de la Tour]

Savez-vous lire ? J'ai posé une question au secrétaire d'Etat avant, elle va déboucher sur un argumentaire encore plus conséquent

[Vincent Valbonesi]

Ecrivez les 95% alors au lieu de critiquer.

Voyons Christian, n'en demande pas trop !

[Christian Valmont]

Je sais lire, mais là je vous entends surtout, puisque vous n'avez rien écrit, quoi qu'il en soit, si vous pensez qu'il manque 95 %, je ne pense pas que la réponse de Monsieur de Valladières va changer quoi que ce soit.

[Charles de la Tour]

Pour une fois que Monsieur Valbonesi sort une phrase intelligente je ne vais pas me priver de la ressortir, pour montrer qu'au lieu d'attaquer les gens, il faudrait balayer devant sa porte et faire ce que l'on demande aux autres de faire : "Désormais, je vous prie d'intervenir ici si c'est dans le cadre du projet de loi, et non de faits annexes."

[Vincent Valbonesi]

Vous n'êtes pas Ministre Monsieur de la Tour, vous n'avez donc pas grand chose à me dire. Nous savons tous qu'après votre humiliation électorale qui se prépare pour ce week end, vous redeviendrez le grand Charles en fuite que nous avons tous connus dans ses grandes heures. Au contraire de vous, moi je ne fuis pas, je reste et j'affronte l'opposition, je ne me targue pas d'être reconnu comme le plus grand opportuniste de notre Seconde République.

[Humbert de Valladières]

Monsieur de la Tour, je vais vous répondre.
Je suis tout à fait sérieux dans la présentation de ce projet de loi. Comme nous l'avons promis dans notre campagne législative, la formation des enseignants est en grande partie basée sur des stages en milieu scolaire, afin que chaque enseignant puisse acquérir des bases solides avant de se retrouver seul devant plusieurs classes à temps plein. Ce projet de loi résulte d'une volonté de pragmatisme, les enseignants devant acquérir de solides connaissances disciplinaires, d'alternance, entre culture disciplinaire et stage pratique, et de fierté, celle de la formation de ceux qui éduquent et instruisent les citoyens de demain.
Maintenant, si vous êtes ici pour me critiquer personnellement, vous pouvez retourner au ML méditer votre mauvaise rancœur à l'égard du PRF.

[Charles de la Tour]

Je critique surtout un projet qui ne dit strictement rien sur la formation des enseignants. Vous nous parlez d'examens écrits et oraux, c'est une bonne idée mais comment se déroule-t-il ? Quand se passe-t-il si la personne est admissible à l'écrit mais n'a pas obtenu l'oral : des rattrages sont-ils possibles ?
Vous évoquez également des études disciplinaires, mais ces études concernent uniquement l'enseignement de "matière" ou est-ce que cela prend également en compte des enseignants pédagogiques, qui permettent aux élèves de "s'entrainer" sur des cas particuliers. Vous proposez que l'élève-enseignant fasse des stages à part égale avec l'enseignement en ENEF : mais c'est veut dire quoi à part égal ? 5h chacun, 8h chacun, 20h chacun ? De même, comment se structure cet enseignement, que prend-il en compte : est-ce que les matières enseignées en collège/lycée sont celles qui seront présentées et proposées au cours de la formation ou bien vous pensez qu'il faut une culture plus générale d'une matière précise, pour ensuite enseigner sur un programme particulier régit par le probable comité d'experts pour l'élaboration des programmes ?

Enfin, je vous poserais la question : quid des enseignants en école maternelle, primaire et élémentaire ? Ont-ils le même statut que l'enseignant en collège/lycée ou bien sa formation varie étant donné qu'il a un apprentissage plus varié que ces collègues ?

Toutes ces interrogations me font penser que Monsieur le Secrétaire d'Etat se moque des enseignants, de leur formation, et de l'Education nationale ? Je considère donc que ce projet n'a rien de sérieux car s'il est approuvé, il y aura des manquements graves dans la formation enseignante.

Monsieur Valbonesi, je ne suis surement pas ministre, mais je préfère largement ne pas l'être que de cautionner de tels agissements de votre part. Enfin, rassurez vous, je serai toujours présent en Frôce que ce soit en cas de victoire ou en cas de défaite. Je ne suis pas comme le PRF qui n'a pas fait campagnes (dans les débats je veux dire) parce qu'ils sont surs d'eux, surs de leur nombre de militants. Le MLD a eu l'honnêteté de faire campagne