Présidentielles - Débats Education
- Ciaran McKenna
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Présidentielles - Débats Education
C'est ici que se tiendront les débats à propos des points "Education" des programmes respectifs. Nous rappelons que ces débats sont ouverts à tous et ne seront pas notés pour cette première expérience. Ils serviront à définir plus précisément les notations et les règles pour les prochaines échéances. Merci donc à tous de jouer le jeu.
- Asuka Finacci
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Re: Présidentielles - Débats Education
Je vous livre les points concernant l'éducation de mon programme présidentiel rédigé par l'ensemble de l'Union de la Gauche Républicaine :
- Scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans : Il nous parait important que l'éducation assure sa mission auprès des mineurs jusqu'au bout, l'objectif d'une scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans à l'horizon 2014 va en ce sens, il est toutefois possible d'offrir des exceptions à ceux qui disposeraient d'un CDD longue durée ou d'un CDI à partir de 16 ans, ce point devra être discuté par le futur ministre en cas de victoire.
- Organisation de la scolarité générale en cycles de 3 ans jusqu'à 18 ans, diplômes à passer à 12, 15 et 18 ans : Ce point permet d'éviter un trop grand écart d'âge au sein d'un même établissement et a été soumis au parlement par le Gouvernement actuel, nous espérons pouvoir le retirer du programme assez vite.
- Le diplôme à passer à 12 ans aura une simple valeur d'entrainement et se voudra simple. : Je pense que les élèves de cet âge ne sont pas assez murs pour préparer un examen couperet, mais qu'attiser leur sens de la fierté et de la compétition tout en offrant une préparation pour l'avenir serait un effet bénéfique non négligeable d'un examen d'entrainement.
- Le diplôme à passer à 15 ans conditionnera l'accès au dernier cycle de scolarité générale et se voudra d'un niveau abordable par la majorité des élèves. : Sur ce point-ci, nous sommes proches du projet gouvernemental, il ne faut pas laisser entrer n'importe qui au lycée au nom de la pression des parents, que chacun sache être raisonnable dans ses ambitions est la clé de la lutte contre l'échec scolaire.
- Le diplôme à passer à 18 ans permettra l'accès le plus simple aux études universitaires et se voudra relativement sélectif avec droit à la double correction. : La double correction permet d'éviter de briser des trajectoires sur une erreur d'appréciation ou une marque d'incompétence grave d'un correcteur, cette proposition est là dans un véritable souci de justice.
- Interdiction des sanctions arbitraires. : Il me parait clairement de bon ton de ne pas habituer les jeunes à l'injustice alors que la justice est l'un des trois piliers de la République. Les valeurs doivent être transmises dès le plus jeune âge.
- Limitation du nombre d'heures de cours par jour à 7, avec possibilité de dérogation à 8 pour les options facultatives. : La limitation est nécessaire pour éviter la surenchère menant à l'épuisement des élèves, il est à noter qu'il est possible que soient menées en parallèle des expériences du type "cours le matin, sport l'après-midi' qui pourraient modifier radicalement ce point en cas de succès notable.
- Limitation du nombre d'heure de cours par semaine à 28, avec possibilité de dérogation à 34 pour les élèves suivant deux options faculatives. : Même chose que le point précédent.
- Interdiction de la tenue de cours le samedi et le dimanche jusqu'à 12 ans. : Il nous parait important que les élèves puissent profiter pleinement de leur week-end, si l'efficacité de la scolarité est un souci permanent pour nous, l'épanouissement des jeunes ne doit en aucun cas en pâtir et le profit de cette période de fin de semaine permet d'obtenir un vrai temps de repos entre deux semaines de cours.
- Interdiction de la tenue de cours le samedi après-midi et le dimanche dans tous les cycles de scolarité générale. : Même chose que pour le point précédent
- Interdiction de la tenue de cours obligatoires le samedi matin dans tous les cycles de scolarité générale. : Même chose que pour le point précédent
- Refus catégorique du financement du privé : Ce point divise, beaucoup souhaitent l'interdiction pure et simple du privé y compris au sein de l'UGR, il est vrai que l'école de la République doit par principe être la seule à bénéficier des fonds de la République, mais je crois à titre personnel qu'il vaut mieux se contenter de ne pas financer les établissements par souci de liberté.
- Financement prioritaire des établissements en retard de résultats : Dans le souci d'égalité entre les citoyens, nous pensons que chacun doit avoir les mêmes chances, en règle générale un établissement en retard de résultats est placé dans un contexte peu favorable, il est un devoir de corriger le tir en hissant le niveau par le haut en donnant à ces établissements les moyens de rattraper leur retard.
- Définition des programmes par un organisme indépendant composé pour deux tiers de professeurs frôceux et pour un tiers de professeurs étrangers francophones. : L'invitation de professeurs étrangers francophones me parait être une chose particulièrement intéressante pour les matières de sciences humaines, tous les frôceux ne disposent pas forcément d'un recul parfait sur la dictature, alors qu'un point de vue externe nous permettra d'établir des programmes mieux équilibrés.
- Application du système LMD dans les études supérieures : Dans un souci de reconnaissance internationale de nos diplômes, il est important de s'aligner sur ce qui fait actuellement figure de norme. Nous ne devons pas pénaliser les jeunes diplômés frôceux sur la base de conceptions archaïques.
- Droit limité à la cessation d'activité à des fins contestataires dans le dernier cycle général (15-18 ans) : A l'heure actuelle les proviseurs ont le pouvoir de décider de la légitimité ou non d'une cessation d'activité, ce qui favorise des blocages "préventifs" de la part d'élèves qui craignent la sanction, le blocage étant une pratique illégale, ce droit encadré pourrait être une opportunité de prévention face à une activité illégale.
- Droit élargi à la cessation d'activité à des fins contestataires dans le cursus supérieur : Ce point va dans le même sens que le précédent.
- Favoriser l'apprentissage des fondamentaux tels que l'orthographe et le calcul mental, tout le long de la scolarité. : Nous voyons souvent des élèves en première année à l'université commettre nombre de fautes d'orthographe fort déplaisantes ou ne plus savoir faire un calcul basique à force de trop se fier à leur calculatrice dernière génération. L'orthographe et le calcul mental sont pourtant d'utilité reconnue dans la vie quotidienne, leur promotion nous parait être une mission pour l'enseignement de ce pays.
- Séparation des cours d'instruction civique des cours d'histoire-géographie. : A l'heure actuelle, les cours d'instruction civique sont trop souvent tronqués pour laisser place à l'histoire ou à la géographie, pourtant le civisme se doit d'être enseigné proprement, le seul moyen d'éviter ce gaspillage est donc d'assurer une vraie séparation entre ces cours.
- Expérimentation d'heures de cours en groupe non-mixte. : Ce point est litigieux et c'est bien pour ceci que je ne propose qu'une expérimentation, il a été reconnu que les qualités intrinsèques des filles et des garçons sont totalement différentes, dans un but d'optimiser leur capacité d'apprentissage, il peut être intéressant de tester l'exploitation de ces qualités propres sur quelques heures par semaine, en restant sur un modèle d'épanouissement et d'ouverture d'esprit sur le restant de la semaine.
- Mise en place d'une épreuve de dictée et de calcul mental à tous les examens nationaux : Ce point est proposé pour offrir une base forte à la promotion de ces deux fondamentaux, comme expliqué plus tôt.
- Reconnaissance des syndicats étudiants et lycéens : Dans un souci de développement de l'esprit démocratique à l'approche de l'accession au droit de vote, ces organismes doivent être reconnus à part entière comme des acteurs de fonctionnement démocratique des lieux d'études.
- Gratuité de l'enseignement par correspondance pour les élèves totalement ou partiellement invalides : Parfois les structures pour handicapés sont insuffisantes, ou l'enfant handicapé peut avoir des difficultés trop importantes au déplacement, il nous parait donc important d'offrir un enseignement de qualité à ces enfants déjà trop défavorisés.
- Apprentissage de la philosophie tout le long du lycée pour les filières à vocation littéraire, sur les deux dernières années pour les autres filières : La philosophie ne doit pas être compactée sur un an, cela provoque des volumes de cours demandant un niveau de réflexion peu commun conséquents et laisse bien peu de temps pour cerner toutes le subtilités, l'objectif serait donc un étalement plus long pour alléger les taux horaires et permettre une meilleure perception des subtilités de cette matière si particulière.
- Division des sessions d'examen pour alléger le calendrier : On voit trop souvent des candidats perdre leurs moyens sur l'examen le plus important du diplôme, pour éviter la concentration excessive sur une seule épreuve, il faudrait les "éclater", mais ce serait surcharger le calendrier, la solution que nous proposons serait donc de diviser ces sessions pour permettre l'éclatement que je préconise plus tôt. Je pense que l'effet bénéfique sur le stress et la justesse des résultats sera vite perçu.
Ce programme ne comprend rien sur l'uniforme car le parti est bien trop divisé à ce sujet, mais comme nous sommes dans une campagne présidentielle, je tiens à exprimer mon opinion personnelle. Je pense très fermement que l'uniforme n'est qu'un cache misère hypocrite et liberticide qui n'atteindra jamais ses objectifs mais qui montrera bien vite l'étendue de ses effets pervers.
On parle d'une égalité retrouvée entre élèves, je suis sceptique, les différences peuvent se jouer sur d'autres éléments, comme la coiffure, les bijoux, les objets personnels, la qualité du matériel scolaire et ainsi de suite. L'imagination des élèves est bien plus forte que certains ne veulent le croire, par exemple au Japon les lycéennes vont jusqu'à jouer sur la hauteur de leurs chaussettes pour se distinguer des autres, et n'oublions pas que sitôt l'établissement quitté les vêtements classiques referont leur apparition, brisant toute vertu d'égalité qu'il pourrait rester.
N'oublions pas l'aspect pratique, en cas de conditions de froid ou de chaleur extrême des altérations devront être apportées aux uniformes, annihilant l'effet égalisant, et l'idée d'uniforme d'été/uniforme d'hiver pour éviter ces altérations me fait sourire, on ne s'habille pas de la même façon par + 12 ° que par + 40 ° ni par + 9 ° et - 15 °. Il faudrait alors faire un nombre importants de variations, ce qui coûterait très cher à l'Etat et tournerait au casse tête pour les parents.
- Scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans : Il nous parait important que l'éducation assure sa mission auprès des mineurs jusqu'au bout, l'objectif d'une scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans à l'horizon 2014 va en ce sens, il est toutefois possible d'offrir des exceptions à ceux qui disposeraient d'un CDD longue durée ou d'un CDI à partir de 16 ans, ce point devra être discuté par le futur ministre en cas de victoire.
- Organisation de la scolarité générale en cycles de 3 ans jusqu'à 18 ans, diplômes à passer à 12, 15 et 18 ans : Ce point permet d'éviter un trop grand écart d'âge au sein d'un même établissement et a été soumis au parlement par le Gouvernement actuel, nous espérons pouvoir le retirer du programme assez vite.
- Le diplôme à passer à 12 ans aura une simple valeur d'entrainement et se voudra simple. : Je pense que les élèves de cet âge ne sont pas assez murs pour préparer un examen couperet, mais qu'attiser leur sens de la fierté et de la compétition tout en offrant une préparation pour l'avenir serait un effet bénéfique non négligeable d'un examen d'entrainement.
- Le diplôme à passer à 15 ans conditionnera l'accès au dernier cycle de scolarité générale et se voudra d'un niveau abordable par la majorité des élèves. : Sur ce point-ci, nous sommes proches du projet gouvernemental, il ne faut pas laisser entrer n'importe qui au lycée au nom de la pression des parents, que chacun sache être raisonnable dans ses ambitions est la clé de la lutte contre l'échec scolaire.
- Le diplôme à passer à 18 ans permettra l'accès le plus simple aux études universitaires et se voudra relativement sélectif avec droit à la double correction. : La double correction permet d'éviter de briser des trajectoires sur une erreur d'appréciation ou une marque d'incompétence grave d'un correcteur, cette proposition est là dans un véritable souci de justice.
- Interdiction des sanctions arbitraires. : Il me parait clairement de bon ton de ne pas habituer les jeunes à l'injustice alors que la justice est l'un des trois piliers de la République. Les valeurs doivent être transmises dès le plus jeune âge.
- Limitation du nombre d'heures de cours par jour à 7, avec possibilité de dérogation à 8 pour les options facultatives. : La limitation est nécessaire pour éviter la surenchère menant à l'épuisement des élèves, il est à noter qu'il est possible que soient menées en parallèle des expériences du type "cours le matin, sport l'après-midi' qui pourraient modifier radicalement ce point en cas de succès notable.
- Limitation du nombre d'heure de cours par semaine à 28, avec possibilité de dérogation à 34 pour les élèves suivant deux options faculatives. : Même chose que le point précédent.
- Interdiction de la tenue de cours le samedi et le dimanche jusqu'à 12 ans. : Il nous parait important que les élèves puissent profiter pleinement de leur week-end, si l'efficacité de la scolarité est un souci permanent pour nous, l'épanouissement des jeunes ne doit en aucun cas en pâtir et le profit de cette période de fin de semaine permet d'obtenir un vrai temps de repos entre deux semaines de cours.
- Interdiction de la tenue de cours le samedi après-midi et le dimanche dans tous les cycles de scolarité générale. : Même chose que pour le point précédent
- Interdiction de la tenue de cours obligatoires le samedi matin dans tous les cycles de scolarité générale. : Même chose que pour le point précédent
- Refus catégorique du financement du privé : Ce point divise, beaucoup souhaitent l'interdiction pure et simple du privé y compris au sein de l'UGR, il est vrai que l'école de la République doit par principe être la seule à bénéficier des fonds de la République, mais je crois à titre personnel qu'il vaut mieux se contenter de ne pas financer les établissements par souci de liberté.
- Financement prioritaire des établissements en retard de résultats : Dans le souci d'égalité entre les citoyens, nous pensons que chacun doit avoir les mêmes chances, en règle générale un établissement en retard de résultats est placé dans un contexte peu favorable, il est un devoir de corriger le tir en hissant le niveau par le haut en donnant à ces établissements les moyens de rattraper leur retard.
- Définition des programmes par un organisme indépendant composé pour deux tiers de professeurs frôceux et pour un tiers de professeurs étrangers francophones. : L'invitation de professeurs étrangers francophones me parait être une chose particulièrement intéressante pour les matières de sciences humaines, tous les frôceux ne disposent pas forcément d'un recul parfait sur la dictature, alors qu'un point de vue externe nous permettra d'établir des programmes mieux équilibrés.
- Application du système LMD dans les études supérieures : Dans un souci de reconnaissance internationale de nos diplômes, il est important de s'aligner sur ce qui fait actuellement figure de norme. Nous ne devons pas pénaliser les jeunes diplômés frôceux sur la base de conceptions archaïques.
- Droit limité à la cessation d'activité à des fins contestataires dans le dernier cycle général (15-18 ans) : A l'heure actuelle les proviseurs ont le pouvoir de décider de la légitimité ou non d'une cessation d'activité, ce qui favorise des blocages "préventifs" de la part d'élèves qui craignent la sanction, le blocage étant une pratique illégale, ce droit encadré pourrait être une opportunité de prévention face à une activité illégale.
- Droit élargi à la cessation d'activité à des fins contestataires dans le cursus supérieur : Ce point va dans le même sens que le précédent.
- Favoriser l'apprentissage des fondamentaux tels que l'orthographe et le calcul mental, tout le long de la scolarité. : Nous voyons souvent des élèves en première année à l'université commettre nombre de fautes d'orthographe fort déplaisantes ou ne plus savoir faire un calcul basique à force de trop se fier à leur calculatrice dernière génération. L'orthographe et le calcul mental sont pourtant d'utilité reconnue dans la vie quotidienne, leur promotion nous parait être une mission pour l'enseignement de ce pays.
- Séparation des cours d'instruction civique des cours d'histoire-géographie. : A l'heure actuelle, les cours d'instruction civique sont trop souvent tronqués pour laisser place à l'histoire ou à la géographie, pourtant le civisme se doit d'être enseigné proprement, le seul moyen d'éviter ce gaspillage est donc d'assurer une vraie séparation entre ces cours.
- Expérimentation d'heures de cours en groupe non-mixte. : Ce point est litigieux et c'est bien pour ceci que je ne propose qu'une expérimentation, il a été reconnu que les qualités intrinsèques des filles et des garçons sont totalement différentes, dans un but d'optimiser leur capacité d'apprentissage, il peut être intéressant de tester l'exploitation de ces qualités propres sur quelques heures par semaine, en restant sur un modèle d'épanouissement et d'ouverture d'esprit sur le restant de la semaine.
- Mise en place d'une épreuve de dictée et de calcul mental à tous les examens nationaux : Ce point est proposé pour offrir une base forte à la promotion de ces deux fondamentaux, comme expliqué plus tôt.
- Reconnaissance des syndicats étudiants et lycéens : Dans un souci de développement de l'esprit démocratique à l'approche de l'accession au droit de vote, ces organismes doivent être reconnus à part entière comme des acteurs de fonctionnement démocratique des lieux d'études.
- Gratuité de l'enseignement par correspondance pour les élèves totalement ou partiellement invalides : Parfois les structures pour handicapés sont insuffisantes, ou l'enfant handicapé peut avoir des difficultés trop importantes au déplacement, il nous parait donc important d'offrir un enseignement de qualité à ces enfants déjà trop défavorisés.
- Apprentissage de la philosophie tout le long du lycée pour les filières à vocation littéraire, sur les deux dernières années pour les autres filières : La philosophie ne doit pas être compactée sur un an, cela provoque des volumes de cours demandant un niveau de réflexion peu commun conséquents et laisse bien peu de temps pour cerner toutes le subtilités, l'objectif serait donc un étalement plus long pour alléger les taux horaires et permettre une meilleure perception des subtilités de cette matière si particulière.
- Division des sessions d'examen pour alléger le calendrier : On voit trop souvent des candidats perdre leurs moyens sur l'examen le plus important du diplôme, pour éviter la concentration excessive sur une seule épreuve, il faudrait les "éclater", mais ce serait surcharger le calendrier, la solution que nous proposons serait donc de diviser ces sessions pour permettre l'éclatement que je préconise plus tôt. Je pense que l'effet bénéfique sur le stress et la justesse des résultats sera vite perçu.
Ce programme ne comprend rien sur l'uniforme car le parti est bien trop divisé à ce sujet, mais comme nous sommes dans une campagne présidentielle, je tiens à exprimer mon opinion personnelle. Je pense très fermement que l'uniforme n'est qu'un cache misère hypocrite et liberticide qui n'atteindra jamais ses objectifs mais qui montrera bien vite l'étendue de ses effets pervers.
On parle d'une égalité retrouvée entre élèves, je suis sceptique, les différences peuvent se jouer sur d'autres éléments, comme la coiffure, les bijoux, les objets personnels, la qualité du matériel scolaire et ainsi de suite. L'imagination des élèves est bien plus forte que certains ne veulent le croire, par exemple au Japon les lycéennes vont jusqu'à jouer sur la hauteur de leurs chaussettes pour se distinguer des autres, et n'oublions pas que sitôt l'établissement quitté les vêtements classiques referont leur apparition, brisant toute vertu d'égalité qu'il pourrait rester.
N'oublions pas l'aspect pratique, en cas de conditions de froid ou de chaleur extrême des altérations devront être apportées aux uniformes, annihilant l'effet égalisant, et l'idée d'uniforme d'été/uniforme d'hiver pour éviter ces altérations me fait sourire, on ne s'habille pas de la même façon par + 12 ° que par + 40 ° ni par + 9 ° et - 15 °. Il faudrait alors faire un nombre importants de variations, ce qui coûterait très cher à l'Etat et tournerait au casse tête pour les parents.
Asuka Finacci AsatoPrésident de la Cour SuprêmeAncien Président de la RépubliqueAncien Premier ministre
- Mays Madarjeen
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Re: Présidentielles - Débats Education

• Quota d’inscription dans les filières de l’Enseignement supérieur réévalué chaque année en fonction de leur taux de chômage respectif à la sortie
• Autonomie progressive accordée aux Universités
• Augmentation significative de la partie pratique dans le cursus de formation des professeurs
• Mise en place des « Equivalences Expérience » pour les projets réalisés dans le cadre de l’enseignement supérieurs, afin de pouvoir les valoriser lors de la recherche d’emploi
• Remise à jour des livres d’histoire-géographie suite aux censures réalisées lors de la Dictature
et ajout de cette période historique au programme du Baccalauréat
• Fixation d’un seuil de 10 ans d’expérience pour l’affectation des professeurs dans les Zones d’Education Prioritaire, incluant une prime.
Re: Présidentielles - Débats Education
EDUCATION - CULTURE - JEUNESSE
• Elaboration du code de l'éducation de la république frôceuse mettant en place l'ensemble des règles en matière d'éducation (diplômes, paiement de l'école, système scolaire, école obligatoire à définir, programmes scolaires, répartitions horaires...) • Elaboration d'un système universitaire.
• Mise en place d'une loi sur le statut et la formation des enseignants.
• Abolition du pouvoir de censure de l'Etat sur les programmes scolaires afin de ne laisser qu'un pouvoir d'encadrement.
• Ouverture d'une réflexion sur un système boursier notamment pour les étudiants.
• Mise en place d'un système de bourse universitaires basé sur des critières sociaux. Ce système pourrait être étendu à l'avant université.
• Statut des enseignants définis avec leur droits/devoirs, leur salaires, leurs conditions de travail.
• Mise en place de journées du patrimoine.
• Suppression du monopole des "kiosquiers" pour la distribution de la presse écrite, autorisation de vente dans des restaurants, des boulangeries, des stations services.
• Valorisation des langues régionales.
• Réhabilitation et recensement des musées nationaux.
• Ouverture d'une réflexion autour de la lutte contre le piratage et des moyens pour en combattre les causes.
• Soutien financier et fiscal à l'innovation artistique.
• Favorisation des voyages pour les jeunes, en Frôce ou à l'étrange dans un cadre scolaire ou culturel.
• Autorisation pour les jeunes de passer et d'obtenir leur permis de conduire dès l'âge de 16 ans afin de favoriser leur indépendance.
• Ouverture dans chaque ville de centres de jeunesse, permettant activités culturelles, débats et entraide scolaire.
• Mise en place de modules éducatifs d'accompagnement afin de mieux orienter les jeunes vers une profession.
• Permettre le droit de grève aux lycéens sous certaines conditions.
- Charles de la Tour
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Re: Présidentielles - Débats Education
Madame Finacci, vous proposez l'expérimentation des cours uniquement le matin dans une partie de votre programme. Mais vous n'évoquez pas la structure même du programme des élèves qui devront faire cette expérimentation parce que si je le comprends bien, vous souhaitez essayer dans certains établissements scolaires au départ pour voir si cela fonctionne. Or, je me demande vraiment si les élèves qui auront connus cette expérimentation auront le même contenu pédagogique que des élèves qui n'auront pas connu cette expérimentation pendant un ou deux ans. Donc comment comptez-vous faire pour que tout le monde ait le même programme (parce qu'actuellement, il est encore régie par notre Etat) tout en mettant en place des rythmes totalement différent d'un établissement à un autre
Maître du Jeu
- Asuka Finacci
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Re: Présidentielles - Débats Education
Ce genre d'expérimentation conduisant à des changements de structure assez importants, il est évident qu'elle doit se baser sur des années non primordiales (ce qui exclut le lycée et la dernière année de collège), où les élèves ont tout de même un certain niveau, l'expérience devrait à mon sens se focaliser sur les deux premières années de collège avant d'envisager d'étendre cette mesure.
Si mon programme est mis en application le nombre d'heures maximal pour les élèves non concernés par cette expérimentation sera de 28, alors que les élèves concernés par l'expérimentation travailleront 25 heures (du lundi au vendredi de 8 h à 13 h 15 avec une pause d'un quart d'heure par exemple), si l'on exclut les heures d'EPS qui n'ont plus de signification avec ce nouveau modèle, on peut dire que le compte est bon.
Cependant au vu du rythme assez particulier et serré du matin, cette expérimentation reposera sur un double volontariat, à la fois celui de l'établissement pour des raisons d'organisation (pas facile pour tous de préparer un emploi du temps sans trous) et celui de l'élève étant donné qu'il devient quasiment impossible de choisir une option et qu'il faudra beaucoup de motivation dans la matinée qui sera assez longue.
Si mon programme est mis en application le nombre d'heures maximal pour les élèves non concernés par cette expérimentation sera de 28, alors que les élèves concernés par l'expérimentation travailleront 25 heures (du lundi au vendredi de 8 h à 13 h 15 avec une pause d'un quart d'heure par exemple), si l'on exclut les heures d'EPS qui n'ont plus de signification avec ce nouveau modèle, on peut dire que le compte est bon.
Cependant au vu du rythme assez particulier et serré du matin, cette expérimentation reposera sur un double volontariat, à la fois celui de l'établissement pour des raisons d'organisation (pas facile pour tous de préparer un emploi du temps sans trous) et celui de l'élève étant donné qu'il devient quasiment impossible de choisir une option et qu'il faudra beaucoup de motivation dans la matinée qui sera assez longue.
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- Asuka Finacci
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Re: Présidentielles - Débats Education
Je suis sceptique sur les bénéfices réels, la société de consommation fera son apparition dès la sortie de l'école, et que dire des aléas climatiques que j'ai évoqué précédemment ?- Port de l'uniforme à l'école, pour une plus grande égalité et un frein à la société de consommation dès l'enfance.
Pourriez vous détailler ce point ?- Assurer des rythmes scolaires adaptés au rythme de l'enfant.
Ne craignez-vous pas une pression excessive sur des élèves de 12 ans n'ayant aucune expérience en la matière avec un examen "couperet" ? Un bon élève peut complètement se manquer.• Examen d’entrée en classe de sixième pour valider les acquis en lecture, écriture et calcul.
Si l'autonomie c'est la soumission aux lobbys financiers et un déséquilibre trop fort entre universités, cette idée est à enterrer, nous devons privilégier l'égalité tirée par le haut plutôt que l'édification de l'élitisme, peu de personnes ont un potentiel exceptionnel, la rupture trop forte de l'égalité risque de laisser tous les autres de côté.• Autonomie progressive accordée aux Universités
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- Charles de la Tour
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Re: Présidentielles - Débats Education
L'école doit être identique pour tous. L'école ne doit pas être une succession d'examen de connaissance pour savoir si oui ou non il est en capacité d'entrer dans tel établissement. Il n'y a pas de meilleurs moyens pour augmenter les inégalités scolaires, les inégalités fassent à l'échec parce qu'arrêtons de nous voiler la face : les élèves des quartiers difficiles ont un parcours scolaire beaucoup plus difficiles que les autres. Ils risquent donc d'échouer, pour la plupart à cet examen d'entrée, 1 fois, 2 fois, 3 fois ! Et ne pourrons jamais accéder aux collèges alors que vous pronez l'école obligatoire jusqu'à 16 ans si je me souviens bien de votre projet de loi ?
Si je comprends bien, échouer à cet examen d'entrée oblige l'élève à rester en EM3 (?) jusqu'à ce qu'il est enfin l'autorisation. Il faudrait surtout mettre en place un contrôle des connaissances en début de collège pour savoir où en est l'élève, et non pas lui mettre une pression, ce qui est fait avec ce que vous proposez.
Et je ne parlerais pas de la plus grande partie des candidats qui n'envisagent même plus de rédiger un code de l'éducation, qui est pourtant le pillier de toutes lois futures sur l'enseignement scolaire
Si je comprends bien, échouer à cet examen d'entrée oblige l'élève à rester en EM3 (?) jusqu'à ce qu'il est enfin l'autorisation. Il faudrait surtout mettre en place un contrôle des connaissances en début de collège pour savoir où en est l'élève, et non pas lui mettre une pression, ce qui est fait avec ce que vous proposez.
Et je ne parlerais pas de la plus grande partie des candidats qui n'envisagent même plus de rédiger un code de l'éducation, qui est pourtant le pillier de toutes lois futures sur l'enseignement scolaire
Maître du Jeu
- Asuka Finacci
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Re: Présidentielles - Débats Education
L'examen d'entrée au collège après l'EE3 (HRP/équivalent de la 6e\HRP) comporte des exceptions possibles dans la version de Mr Kelamann (faire la première année de collège en deux ans) comme dans le compromis que je propose en amendement à l'Assemblée Nationale (permettre au Conseil de classe de passer outre un échec), même si ma pensée de base était de faire de cet examen un simple entrainement pour la suite qui s'annonce plus ardue.
L'examen d'entrée au lycée général n'est obligatoire que pour les filières générales, ce n'est pas un déshonneur ni une mort sociale ou professionnelle que d'entrer dans une autre filière qui a ses qualités spécifiques, ça me fait bien plus mal de voir des parents pousser leurs enfants qui n'ont pas le niveau requis vers le général pour qu'ils échouent dès la première année.
Et concernant le Code de l'Education, mon approche est de faire les lois cadres avant de les combiner, ce travail est très long et certains points doivent être clarifiés rapidement, d'ailleurs nous en savons bien peu sur le contenu envisagé par le MLD.
L'examen d'entrée au lycée général n'est obligatoire que pour les filières générales, ce n'est pas un déshonneur ni une mort sociale ou professionnelle que d'entrer dans une autre filière qui a ses qualités spécifiques, ça me fait bien plus mal de voir des parents pousser leurs enfants qui n'ont pas le niveau requis vers le général pour qu'ils échouent dès la première année.
Et concernant le Code de l'Education, mon approche est de faire les lois cadres avant de les combiner, ce travail est très long et certains points doivent être clarifiés rapidement, d'ailleurs nous en savons bien peu sur le contenu envisagé par le MLD.
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