[ARCHIVE] Le Bar des Amis

[Isabella Nerio]

Allez John demain c'est toi qui doit fêter ta nomination à la Vice Présidence

[John Wilson]

A une seul condition que l'on m'offre une boite d'Imodium histoire de me refaire les intestins afin de pouvoir refaire la fête avec vous.

parce que la c'est...

[Christian Valmont]

A la nouvelle présidente de l'assemblée



John sinon, qu'est ce que tu as comme maladie ?

[John Wilson]

Une maladie rare des intestins pour lequel les médecins n'ont pas encore trouver de remède.

[Sébastien Capell]

Félicitations à isabella et à John

[Christian Valmont]

Christian en mode énervé (mais pas encore salaud)

Louis et un conseiller pour les affaires économiques ? et un conseiller pour les affaires juridiques ? et un conseiller pour les relations étrangères ? et, et, et...?
Faut les nommer aussi, puis profites-en pour virer les ministres et le Premier ministre également, ils ne sont d'aucune aide eux, ils ne savent pas conseiller

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien resta silencieux. Il estimait ne pas avoir à se justifier et de toute façon, Christian s'énerverait même s'il tentait de s'expliquer. Autant le laisser s'agiter dans son coin, quand il serait lassé, il s'arrêterait.

[Christian Valmont]

Christian en mode en colère ET salaud :

Jérémy c'est trompé de cible, c'est Hélène la prostituée et Louis celui qui paie pour coucher avec elle...
7500 Pz par mois ? elle te coûte cher dis donc, même plus cher que Laura...

[Isabella Nerio]

Bon comme c'est un peu le Café du commerce ici... je trouve moi aussi qu'une "Conseillère" du Président payée au même niveau qu'un Secrétaire d'Etat... j'espère qu'elle sera de bon conseil sinon ça va coincer, si c'est uniquement un poste créé fictivement pour la petite amie du Président... bon on verra si elle mérite son salaire par la pertinence de ses conseils...

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien arqua un sourcil. Ce n'était pas l'envie qui le démangeait d'imprimer son poing sur le visage de Chris pour ses propos. Il serra la main droite faisant craquer ses phalanges dans un mouvement de crispation. Son Premier Ministre dépassait les limites. Il savait ce que ressentait Louis-Damien pour Hélène et il savait l'impact qu'allaient avoir ses mots sur lui. Qu'espérait-il ? Que Lacroix se décrédibilise et rentre dans ce jeu ? Certainement pas, ça lui passait par dessus la tête. Malgré tout, quelque chose venait de se produire... Chris venait de le blesser et même s'il voulait tout faire pour le masquer et tourner la page, il ne le pouvait pas. C'était trop difficile. Droit comme "i" majuscule, il le toisa de ses yeux bleus, où semblait percer une lueur d'incompréhension puis la voix sèche et suffisamment audible pour qu'il entende parfaitement ce qu'il allait dire, il déclara :

- Venant de ta part, je n'aurais jamais pensé entendre une chose aussi pathétique. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un de mon entourage tomber à un tel niveau. Mais qu'importe. Tu ferais peut-être mieux d'arrêter de boire et d'aller te coucher. Demain matin, huit heures, première réunion gouvernementale et ministérielle. Il faut bien que tu vales les 15 000 pluzins que le contribuable te paie au mois, n'est-ce pas ? Pas de retard, nous avons du travail.

Il foudroya Isabella du regard et ajouta :

- C'est valable également pour les Ministres.

Très tendu, un silence pesant s'installa, qu'il ne brisa pas. Il posa la coupe de champagne qu'il n'avait pas encore bue et sans autre forme de procès, il fit signe à Cyprien qu'il était temps de partir. Le garde du corps s'exécuta et le conduisit à sa voiture. Lacroix passa devant Christian sans lui adresser le moindre regard, pas plus qu'aux autres personnes présentes. Peut-être commettait-il une erreur en venant au Mouvement Libéral... au moins à Anthelme, sa solitude lui évitait la désobligeance de personnes qu'il pensait plus intelligentes que la moyenne, ou en tout cas, plus empathique. Il monta dans sa voiture et s'engouffra dedans sans regarder vers l'arrière, l'estomac noué par ce qu'avait dit celui qui était sensé être son meilleur ami...