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Un peu plus décontracté que d’habitude, Christian rejoignit la scène sous les applaudissements du public…- Bonsoir Casarastra…
Bonsoir à tous, mesdemoiselles, mesdames et messieurs…
Bonsoir à vous mes amis…
C’est un réel plaisir de prendre la parole devant vous ce soir…
Un réel plaisir de voir que malgré l’indifférence des autres partis, malgré ce que certains appellent un manque flagrant d’opposition qui pourrait démotiver, vous êtes toujours aussi nombreux à venir nous soutenir, et nous encourager à chaque fois.
- Mes amis, mes amis, Je vais vous dire un secret…
Ce n’est pas pour l’opposition que je suis ici ce soir, non…c’est pour vous…
Pour vous montrer que malgré une accalmie inquiétante des hommes et femmes politiques de notre pays depuis quelques temps, il y en a encore qui pensent à vous et qui feront tout pour répondre à vos attentes…
- Merci les amis, merci, merci pour tout…
- Ce soir, je suis ici pour vous parler de sport, le sport qui fait partie intégrante de la politique d’un pays et qui ne doit pas être oublié…
Le sport constitue un facteur très important dans le développement du pays, il constitue un élément important d’éducation de la jeunesse, il est source d’acquisition de bonne santé et de préparation à la vie.
Comment me direz-vous ? Tout simplement parce que la pratique du sport permet d’acquérir un certain nombre d’aptitudes et de conduites qui aident le jeune à s’insérer harmonieusement dans la société, par l’acception volontaire de règles préétablies et du principe de respect de l’autre, de l’adversaire, l’esprit de compétition, d’équipe et de fair-play…
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons lui accorder une place de choix dans le système éducatif mais aussi sanitaire de notre pays.
Cela passe par une valorisation des disciplines sportives, notamment auprès des écoles, la pratique sportive des jeunes gagne à être mise en relation avec le parcours scolaire, pour tous les élèves et dans tous les établissements, nous devons donc soutenir l’éducation sportive dans les écoles et aider à sa pratique.
Cette valorisation des disciplines sportives doit aussi se faire dans les quartiers par la construction d'infrastructures sur l'ensemble du territoire et par une valorisation des centres de jeunesse.
Le plaisir est de loin la première motivation évoquée par tous les jeunes pour pratiquer un sport en dehors de l'école…mais si le plaisir et les rencontres avec les amis restent la première motivation quel que soit l'âge, la santé devient une des motivations importantes pour s’y mettre.
Les différentes études l’ont prouvé, et les sportifs se disent majoritairement en bonne santé.
Ils ont un rythme alimentaire plus régulier et une meilleure qualité de sommeil, et l’on ne peut oublier les effets positifs du sport dans la lutte contre le stress et la maladie, dans la lutte contre l’obésité, et pour reprendre ce que tout le monde dit mais que tout le monde a tendance à oublier « un esprit saint dans un corps sain. »
- La pratique du sport est donc bénéfique sur le plan social et sanitaire, mais aussi dans la lutte contre la délinquance, dans la lutte contre l'exclusion, la pratique du sport aide à la cohésion sociale et l'amélioration du cadre de vie, voilà pourquoi, il nous faut tout faire pour y faciliter l’accès.
Un accès pour tous, que ce soit aux jeunes, aux adultes ou handicapés.
Ces derniers ne doivent pas être mis de coté, leurs accès à des activités physiques et sportives est une nécessité, avec une prise en compte des spécificités liées aux différentes formes d'handicaps.
- Mes amis, Nous sommes conscients que ces objectifs nécessitent le développement d’emplois qualifiées et nous allons les développer, ce qui constituera en plus de cela une alternative contre le manque d’emploi puisque grâce à l’initiation, à l’apprentissage des pratiques sportives, aux partenariats avec les différentes fédérations sportives, les jeunes peuvent devenir animateurs, entraîneurs, sportifs professionnels…
Et dans cette optique, nous nous engageons à mettre en place les avantages fiscaux pour la découverte de nouveaux talents au sein des fédérations sportives, combien de jeunes talents sont cachés un peu partout dans le territoire sans qu’on ne puisse les détecter ? il est temps de leur donner leur chance.
Un domaine comme celui du Sport, aussi important au regard de ces multiples fonctions et bienfaits ne pouvait nous laisser indifférents, et dans notre programme, celui du candidat Louis-Damien Lacroix de Beaufoy nous allons tout faire pour lui donner la place qu'il mérite.
Alors Votez Pour Louis-Damien Lacroix de Beaucoup.
Merci encore et bonne soirée...
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Louis-Damien fait son entrée sur la scène en saluant la foule et après avoir serré la main de Christian avec une accolade, il s'approcha du micro :Chers compatriotes, bonsoir.
Le sujet que je suis venu aborder avec vous, ce soir, est un sujet d'ambition, nécessaire à l'avenir de la Frôce et dans une autre mesure, non moindre, à l'avenir du monde. Car bien souvent, quand on parle de santé, on résume grossièrement au nombre d'hôpitaux, aux épidémies plus ou moins communes, comme la grippe, le SIDA ou encore le paludisme. On oublie souvent de préciser qu'au delà de la mise en place d'une politique publique et solide, la vraie réponse ne se place pas à l'échelle nationale, mais bien à l'échelle internationale. Il est nécessaire de planifier et d'orchestrer une politique de santé mondiale, afin de prévenir les maladies, de mettre en collaboration et en commun les recherches pour pouvoir progresser dans le domaine. Ce n'est que conjointement que nous parviendrons à trouver une réponse aux problèmes pandémiques et aux difficultés de traitement thérapeutique. Le Mouvement Libéral est conscient de cet enjeu, et dans notre programme présidentiel, nous proposons une participation active de la Frôce, au sein de l'Organisation Mondiale de la Santé. L'OMS est indispensable, elle seule permet d'apporter une réponse commune à des menaces épidémiques. On a vu l'efficacité de cet organisme sur la question de la grippe A, on voit l'importance de son action en Afrique, avec une lutte active contre le SIDA ou le paludisme. Et sans cette lutte la situation là-bas serait catastrophique. La réponse nationale ne doit donc pas être isolée mais doit compléter localement la réponse de l'OMS. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où chacun, en tout cas la grande majorité des êtres humains, sont libres d'aller où bon leur semble. Cette mobilité est un acquis que l'on ne peut remettre en question, elle fait partie de ces droits fondamentaux intouchables. Mais le monde et la Frôce doivent aujourd'hui s'y adapter et apporter des solutions. En tant que Représentant de la Frôce devant l'ONU et la communauté internationale, je ferais en sorte que notre pays participe, à la manière d'un catalyseur à l'engagement de mesures pour une santé publique mondiale. C'est une des places, un des lieux où nous devons être, sans plus tarder.
Le public applaudit avec entrain.
Mais pour autant, l'Etat doit continuer sa démarche de contrôle et de lutte au niveau national. Pourquoi ? Parce que nous sommes les premiers acteurs de santé à pouvoir le faire. Il faudra donc que le public et le privé, se serrent les coudes pour parvenir à une complémentarité à une sorte de relation fusionnelle, où l'un et l'autre savent se substituer en cas de manque et apportent toujours un plus à la santé publique. La collaboration rime obligatoirement avec la communication. Si la catastrophe a pu être évitée de peu, lors de l'épidémie de grippe A, c'est bien parce qu'il y eu une large campagne de communication dans les différents pays. Je suis rendu dans l'hopital de St Frôçois, pendant mon premier mandat, et lors de ma visite, j'ai retenu une phrase qui m'a profondément marqué : "en parler, c'est lutter, c'est se battre pour gagner". Ces mots ont été dits par une personne atteinte d'un cancer en phase terminale. Il n'y avait pas d'espoir pour elle, elle le savait. Mais son courage et sa volonté de vivre ne pouvaient s'y résoudre. J'ai pris ses propos avec sagesse et une certaine admiration. Parce que cette simple phrase résume tout le combat de milliers de personnes. En parler, c'est se donner les moyens de gagner. Bien trop souvent, les affections terribles que nous pouvons tous êtres amenés à contractées sont passées sous silence. C'est une sorte de tabou général, un non-dit, qui ne fait que ruiner les espoirs et les chances de survie. Soyons sincères, posons un exemple précis. Vous pensez vraiment que rester tapi dans le noir, mort de peur est la meilleure solution ? Et si vous décidiez d'affronter cette peur, si vous tendiez le doigt, pour le poser sur l'interrupteur, afin d'allumer la lumière ? Afin de poser un nom, un visage sur ce qui vous terrifie et vous ronge de l'intérieur ? Et si au final, vous acceptiez par ce simple geste anodin, de vous rassurer, de reprendre vos moyens et le contrôle de vous-même ? Si vous clamiez haut et fort "j'ai le SIDA", 'j'ai le cancer","j'ai la maladie d'Alzheimer", si vous preniez les choses en main pour dire "je suis malade, j'en parle, je me soigne maintenant" ?
Les acclamations du public viennent couvrir sa voix et il doit parler un peu plus fort pour se faire entendre.
Saviez-vous que pour de nombreuses maladies, plus le diagnostic est effectué tôt, plus vous avez de chances de guérir ? Peut-être que pour certains c'est une évidence mais malheureusement, pour la majorité des frôceux, ça ne l'est pas. Non pas par inculture, ou par manque d'intelligence, non, plutôt par manque d'information et c'est là que l'Etat a son rôle à jouer. En informant la population, par le biais de campagnes pédagogiques, il peut résoudre ce problème de désinformation, briser ces tabous stupides qui coutent la vie à beaucoup de personnes. Nous avons murement réfléchi à cette question et avant l'action, les campagnes de prévention et d'informations doivent être le fer de lance de l'action du Gouvernement. Nous proposons diverses campagnes dans de nombreux domaines, dans celui des maladies sexuellement transmissible, tout d'abord. Il n'y a pas de honte à en parler et mettre des vies en danger pour une question morale me semble dangereux et obsolète. Nous avons tous le droit à une vie sexuelle, mais nous ne devons pas oublier que nous décidons de la façon dont nous allons la gérer. Pour cela, il faut que nous puissions communiquer sur le sujet. Il faut que si je dise : fellation, sodomie, coït, pénétration, sperme ou encore cunnilingus, les esprits soient prêts à recevoir l'information et sachent que ces pratiques ne les concernent qu'à eux, sans oublier l'essentiel : se protéger. Ce n'est pas en faisant preuve de langue de bois, de mutisme, en ignorant que ces pratiques existent et en ne les nommant pas pour se donner l'illusion qu'elles ne sont qu'imaginaires, que nous parviendrons à résoudre les problèmes qui s'y rapportent. Je ne sais pas si vous vous imaginez, ce soir, que pour pouvoir prononcer ces mots devant tant de monde, j'ai du faire plusieurs répétitions et prendre sur moi...
Il y eut des rires dans la salle et des acclamations d'encouragement, Louis-Damien poursuivit avec un sourire :
Merci. La contraception est donc capitale pour les rapports sexuels. C'est ce message qu'il faut faire passer "sortez couverts", "protégez-vous", parce que si vous ne le faites pas, voilà ce que vous risquez : le SIDA, la syphillis, l'herpès génital, les hépatites, la gonorhée ou encore le papillomavirus. Oui, je les nommes explicitement, voilà les ennemis. En posant une étiquette dessus, je ne fais que les cibler. Maintenant que nous savons de quoi il s'agit il faut les combattre. C'est exactement le même principe pour d'autres maladies : la boulimie, l'anorexie, le tabagisme, la toxicomanie, l'alcoolisme... à chacune, il faut poser un nom, il faut informer sur les symptômes, les conséquences, les façons connues de se soigner, de prévenir surtout ces affections. Mais prévenir ne suffit pas forcément. Beaucoup d'entre vous auront probablement beau connaître le mal à abattre, ils n''auront pas la force de lutter, dépassés ou tout simplement sonnés par la nouvelle. C'est un sentiment humain, qui mérite que l'on s'y attarde. C'est pour cela que nous envisageons la mise en place de cellules d'aide. Des centres de soutien psychologique sont parfois nécessaires. Et là encore, aucune honte ne doit nous plonger dans la solitude, dans l'isolement. Il n'y rien de pitoyable ou de scandaleux à avoir une baisse de moral, à craquer. L'essentiel est de trouver une oreille attentive, à qui parler, pour être motivé, rassuré, soutenu. C'est la création d'un lien social entre un malade et une société, parce que nous avons passé l'âge de pierre. Parce l'époque où l'on tuait les hommes et femmes malades n'est qu'un vestige du passé. Parce que les malades ne sont pas des pestiférés, qu'ils ont besoin d'humanité, d'aide de leurs semblables.
Une ovation commença dans la salle. Lacroix la laissa passer puis poursuivit :
Souvenez-vous, pour ceux qui étaient là, il y a maintenant trois mois, j'avais raconté une histoire personnelle, en défendant un point qui me tient à coeur : la légalisation des drogues douces. Je vous avais dit que bien souvent dans nos sociétés modernes, nous pensions que par la force de la répression, sans réflexion derrière, nous allions réussir à changer les choses et à éradiquer tous les maux. C'est faux, la situation actuelle le prouve bien. La peine de mort n'a jamais fait disparaître le crime, l'interdiction de voler n'a jamais fait disparaître le vol, l'interdiction de consommer de la drogue n'a jamais fait mourir les réseaux illicites de trafiquants. La question à se poser est la suivante : faut-il continuer dans cette voie-là, alors qu'on sait qu'elle ne règle rien et qu'elle n'en donne que l'illusion ? La réponse, lorsque l'on prend la peine d'y réfléchir et d'avoir la volonté de vraiment la trouver est non, bien sûr. Je vous avais parlé d'une personne est assez proche qui m'avait raconté qu'elle avait un problème grave avec la drogue, dure, avec la cocaïne plus précisément. Elle était parfaitement lucide, ayant pris sa "dose" quelques dizaines d'heures plus tôt et n'étant pas encore en situation de manque. Elle s'est mise à me parler de comment tout cela avait commencé. A l'origine de sa malheureuse histoire, un défi lancé entre jeunes : "Toi t'es pas cap de fumer ce joint". Ce défi paraît innocent, alors qu'il ne l'est pas. On sait tous plus ou moins, la légère propension de nos jeunes pour la désobéissance et le goût du risque. Cela fait partie de leur personnalité du moment et des règlements n'ont jamais suffi à les arrêter dans leurs actes. Peut-on le leur reprocher lorsque certaines personnes, plus âgées font également de même ? Le désir d'indépendance, d'appartenance à un groupe se fait parfois plus fort que la raison. C'est ce que m'a dit ma connaissance, elle a relevé le défi par amusement, par volonté de "s'affirmer", de ne pas être out, exclue d'une sorte de groupe sociétaire. Sauf qu'à mesure qu'elle s'intégrait dans ce groupe de "hippies" nouvelle génération, elle a peu à peu ressenti que cette envie de fumer de l'herbe était plus pressante. Elle a donc voulu s'en procurer.
Il marqua une pause avant d'ajouter, sérieux et la voix grave.
Quand on l'entend décrire les réseaux, on a le sentiment qu'il s'agit de quelque chose d'utile... à tort. Elle m'a expliqué innocemment que son fournisseur lui donnait sa dose, faite "maison". En réalité, elle a subi la même expérience que d'autres jeunes, devenus légèrement dépendants qui ont souhaité satisfaire leur manque auprès de personnes qu'ils estimaient dignes de confiance. Mais ces dealeurs, ces profiteurs, ils ne leur donnaient pas du cannabis pur, bien au contraire ! Ils le coupaient avec quelque chose d'autre, ils y rajoutaient des substances addictives, qui allaient fidéliser leurs clients. Et à mesure que la dépendance s'installait chez eux, ils leur proposaient de tenter autre chose, de plus fort... héroïne, entre autres. Ma connaissance s'est retrouvée prise dans une spirale, qu'elle ne pouvait plus contrôler. Il lui fallait sa poudre, son rail... sa quantité de drogue pour la journée. Elle s'est faite licencier, a basculé dans l'alcoolisme et depuis, elle survit comme elle le peut, de façon peu légale et secrète car c'était la première fois que je la revoyais après deux longues années. Elle m'a dit à la fin de son récit quelque chose que je ne peux pas oublier et qui était : "Je suis au fond, et il n'y a personne pour m'aider. Si je dénonce, on me tue à ma sortie de prison, si je ne dénonce pas, je me tue moi-même. Il n'y a aucune issue.". J'ai trouvé triste cette vision des choses mais le pire ce que j'ai aussi trouvé illogique qu'une victime comme elle soit sanctionnable pour avoir consommé de la drogue. Est-ce vraiment en enfermant quelqu'un en prison qu'on le sort de cette spirale ? Pas du tout. D'ailleurs, la plupart des personnes dépendantes ne parviennent pas à franchir le cap pour arrêter et se faire désintoxiquer. La cause est simple, dans un état qui ne les comprend pas et qui les juge, sans même essayer de savoir qu'est-ce qui les a fait tomber, pourquoi devraient-ils tenter d'y vivre ? Ils n'ont aucune main tendue, ni aucune aide. Fort de cette vérité, nous avons réfléchi au Mouvement Libéral à un moyen de changer cette situation. Parce qu'il est vraiment temps que cela change !
Quelques applaudissements dans la foule ne l'empêchèrent pas de poursuivre :
Soyons clairs, nos ennemis ne sont pas les personnes dépendantes mais bien les réseaux qui abusent d'elles et qui les plument, en leur abîmant la santé au passage. C'est à eux que nous devons livrer une guerre sans merci. Comment ? En les devançant, tout simplement. Il faut se montrer stratégique et prendre le mal à la racine. En pratique, cela veut dire légaliser les drogues douces dont l'effet d'addiction est limité sur les personnes. En faisant cela, nous autorisons les potentiels consommateurs à acheter ces produits sans être sanctionnés. Et donc, par lien de cause à effet nous coupons net l'emprise des réseaux illégaux. Les substances sont proposées après contrôle de toxicité, après vérification, à un prix bien moins inférieur que celui édicté par ces escrocs. Meilleur prix, moins d'effets néfastes sur la santé, transparence, et surtout plus grande protection de la population. Car en parallèle nous proposons aussi une grande campagne constante d'information sur les dangers de la drogue, douce ou dure, comme sur le tabac ou sur l'abus d'alcool. Ces campagnes donneront les informations nécessaires en cas de problème, la façon dont on peut se sortir de cette spirale. Et puis, cette légalisation est aussi le fruit d'un respect des droits de chacun à faire ce qu'il juge bon pour sa personne dans le cercle privé. Si vous voulez fumer une cigarette, vous en avez le droit, si vous voulez fumer du cannabis vous en aurez le droit mais vous ne pourrez pas ignorer les dangers que cela comporte et si vous désirez arrêter, des gens seront là pour vous y aider. Dans les pays où cela a été fait, notamment scandinaves, les chiffres ont montré une baisse notable de la consommation et de l'addiction mais surtout, un recul important des réseaux de trafiquants. Le trafic est à combattre, où qu'il soit, que ça soit des produits addictifs ou sur des personnes, avec le proxénétisme plus particulièrement. Et pour cela, il faut avoir l'intelligence de considérer les problèmes avec rigueur plutôt que par la précipitation.
Vous comprenez maintenant que respecter le droit à la vie et à la consommation privée n'est pas incompatible avec une lutte active contre les vrais problèmes de fond. L'Etat ne se place plus en bourreau, il tend sa main à des personnes qui à un moment vont la saisir. Il s'agit de tirer ces personnes vers le haut et de ne plus les enfoncer pour qu'elles boivent la tasse. C'est le rôle de tout capitaine de navire, que de secourir ses naufragés. C'est le rôle d'un Gouvernement et de députés courageux que de ne pas laisser s'éteindre la petite lueur d'espoir que ces victimes-là ont dans le regard. J'ai fait la promesse à ma connaissance de ne pas la laisser tomber si je suis élu à la Présidence de la République et si vous choisissez d'accorder votre confiance à nos députés pour leur donner la majorité aux prochaines législatives. Mais cette promesse, je ne la fais pas que pour elle, je la fais pour toutes celles et ceux qui sont dans une situation similaire. Le Mouvement Libéral pense à vous, il ne vous oublie pas et vous épaulera.
Vive la République, vive la Frôce !
Bonsoir.
Et avant de quitter la scène, Christian et Louis-Damien chantèrent l'hymne national avec le public.
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