[GALA] Réception des invités

[Christian Valmont]

Christian prit la clé que lui donna Louis, et sourit quand il lui parla de sa façon d'occuper John, malheureusement, très vite les invités se succédèrent, et il n'eut pas le temps de lui répondre.
Après lui avoir présenté le président Russe, Christian vit arriver Laura, même s’il était certain que l’histoire de Louis avec elle n’était qu’un coup monté pour faire taire quelques rumeurs qui commençaient à gêner, Christian dut reconnaitre qu’il avait bien su choisir, d’ailleurs les choses auraient été autrement, Christian aurait sans doute tout fait pour la lui piquer…
Quoi qu’il en soit, si Louis semblait gêné de la voir parler aussi ouvertement à Christian, Christian lui sourit, mais voyant son ami à la limite de l’effondrement, il se dit que c’était sans doute l’occasion ou jamais de le remercier de ce qu’il venait de lui dire juste avant.

Je suis certain que vous avez prévu tout dans les moindres détails, mais malheureusement, je crains qu’il ne vous faille reporter vos projets, il est vrai que nous avons beaucoup d’affaires à régler, et quoi de mieux que de profiter de la visite de quelques homologues étrangers pour le faire.

Qui a dit qu’on ne devait pas mélanger plaisir et travail.

[Isabella Nerio]

Isa n’avait même pas eu le temps de répondre à Louis…….elle était sidérée…. Comment avait il pu croire qu’elle venait en couple avec John… c’était un ami, c’est tout… elle n’avait pas envie de partager sa chambre avec lui et encore moins son lit…même s’il était très mignon et même si son peu d’assurance le rendait touchant… il fallait absolument qu’elle parle au majordome… elle lui couru après

- Excusez-moi Monsieur, je vous prie de noter que je ne suis pas en couple avec Monsieur Wilson, il faudrait donc que vous me trouviez une autre chambre pour la nuit, c’est un de mes amis, pas mon amant…

Le majordome prit note de ce qu’elle venait de lui dire et confirma que tout serait fait pour la satisfaire…il lui promis de revenir la voir pour lui indiquer l’emplacement de sa nouvelle chambre.

Ouf ! Elle venait de se tirer d’un mauvais pas…

Elle aperçut une connaissance et engagea la conversation…

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Laura fit la moue et soupira. Louis-Damien ne cacha pas sa satisfaction mais sa fiancée ne le remarqua pas. Il surenchérit :

- D'autant plus que c'est un rendez-vous très important et qui malheureusement risque de m'occuper pendant quelques jours, le temps de mettre au clair, de rédiger, de faire signer, toutes les procédures en somme.

Le Président garda un court silence avant de changer de sujet.

- Peut-être que tu veux rentrer à l'intérieur, Laura ? Il fait un peu frais.

- Oh non, je reste avec toi, au pire si j'ai froid, je te poussa dans le premier placard à balai venu et nous faisons l'amour comme des sauvages pour nous réchauffer.

Louis-Damien avala difficilement sa salive... et il eut l'air définitivement contrit lorsque la jeune femme profita du fait que nul ne la voyait pour poser une main sur les fesses du Président. Ce dernier fit mine de vouloir parler à un majordome et s'éloigna. Laura se tourna alors vers Chris :

- Vous êtes célibataire ? J'ai pensé que vu que vous êtes bons amis et plutôt pas mal dans votre genre, on pourrait se prévoir une séance à tous les trois, histoire de vivre quelque chose de nouveau et d'élargir nos expériences. Je n'en ai pas encore parlé à Loulou, mais je suis sûr qu'il n'est pas contre. Entre nous, il joue l'effarouché mais même s'il se débine à chaque fois que je le titille, il y a des choses, qui vous les hommes, vous trahissent, surtout une en particulier.

Elle baissa les yeux avec un sourire amusé et l'oeil pétillant...

[Christian Valmont]

Pauvre Louis, il n’aurait pas pu tomber sur pire que Laura, elle était médecin mais pas très futée, fallait être aveugle pour ne pas voir que le président cherchait tous les prétextes du monde pour ne pas se retrouver seul avec elle.
Sa proposition le fit rire, Louis serait d’accord ? Il préférerait se jeter du haut d’un pont plutôt que d’accepter ce genre de proposition.
Amusé Christian se dit que si Laura lui parlait aussi ouvertement, alors il pouvait bien faire de même.

Vous voulez savoir la vérité Laura ? Ce ne sera pas quelque chose de nouveau me concernant, quoi que, ce qui est différent c’est que ce n’était qu’avec des femmes, et plus de deux, donc pour élargir mes expériences proposez moi autre chose, sinon, je pense que vous pouvez vous concentrer uniquement sur Louis pour l’instant, vous semblez avoir du mal avec lui malgré votre air assuré.

Il sourit, voyant Louis revenir.

Il y a des personnes que je dois aller saluer, si vous voulez bien m’excuser.

Serrant quelques mains, saluant quelques invités plus chaleureusement, il se dirigea en suite vers Isabella…et John.

Tu es magnifique, resplendissante…

Puis voyant l’homme à ses cotés s’approcher, il lui dit.

John !…Bonsoir…

Puis reposa son regard sur Isabella, on dirait qu'elle avait mis cette robe juste pour le provoquer.

[Hélène Le Menn]

Hélène venait d'arriver avec Julien Nattin au Palais au moment où Louis-Damien sortait sur le perron... Hélène le fixa si intensément qu'elle n'entendit pas l'un des gardes républicains lui demander de s'écarter car elle empêchait une voiture d'entrer dans la cour d'Anthelme... Elle accompagna Julien en direction du Président pour le saluer.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien aurait espéré que Christian reste mais il partait déjà, il le suivit du regard. Il semblait nouer le dialogue avec Isabella, tant mieux. La voiture de l'Armorique arrivait déjà, et Quentin Saunier, le Président Armoricain en sortit sous l'intensification et l'affairement des journalistes. Sourire de convenance pour Lacroix qui s'avança vers lui, Laura à ses côtés. Les deux chefs de l'état se serrèrent la main.

- Monsieur Saunier, je suis heureux et honoré de vous accueillir. Votre déplacement ici marque immanquablement un moment fort et historique. Je vous présente ma fiancée, Laura.

- Enchanté, Mademoiselle... et future Madame.

Il fit un baisemain et Louis-Damien reprit :

- Mais votre voyage a du être long et vous êtes probablement fatigué, laissez-moi vous faire accompagner jusqu'à votre chambre, je vous ai réservé l'une des plus belles du Palais, avec vue sur les jardins et les fontaines.

Saunier acquiesça et il suivit le majordome qui s'était approché de lui. Louis-Damien le regarda partir, avec une certaine méfiance au fond de lui. Il n'ignorait pas que le projet de base militaire était toujours d'actualité mais il avait placé ses pions et ce bras de fer était maîtrisé, pas totalement gagné, cependant... il fallait laisser le temps au temps. Philippe arriva alors et trouble ses pensées personnelles :

- Monsieur le Président, Mademoiselle Nerio m'a informé que Monsieur John Wilson et elle n'étaient pas en couple...

- Oh ! Je me suis mépris, j'irais m'excuser auprès d'eux...

- C'est que... Mademoiselle Nerio souhaite une nouvelle chambre à part.

- Certainement pas, allons !

Il s'approcha d'Isabella, John et Christian et déclara, l'air confus :

- Isabella, je vous prie de m'excuser, je ne savais pas que John et vous n'étiez pas en couple et qu'il ne se passait rien entre vous deux. Je me suis mépris sévèrement. J'ai ouï dire que vous souhaitiez obtenir une nouvelle chambre, mais je m'y refuse, par pure galanterie. Nous allons trouver une chambre à John, vous gardez donc l'actuelle. Je suis persuadé que John est d'accord avec ce principe, les femmes sont reines, n'est-ce pas ? Alors c'est entendu !

Il eut un sourire éclatant et s'excusa lorsque Laura lui tira le bras en aparté, doucement et dit :

- On dirait que la poufiasse se fait remarquer, elle gêne la délégation suisse !

- De quoi tu...

Louis-Damien regarda en drection du convoi suisse et il vit...

- Hélène !

Comme magnétisé par elle, il avança sous le regard noir de Laura. Quand elle fut à son niveau, il ne sut quoi dire, ni quoi faire et il lui serra la main, comme à Julien.

- Hélène... je... vous êtes très... euh... très... élégante... Bienvenue à Anthelme... je vous attendais... enfin... vous étiez sur la piste... hum... la liste... comment vas... allez-vous... la route a été bonne ?

Il la dévorait du regard, elle était splendide. Laura qui était en retrait, passa son bras autour de la taille du Président et d'une voix mielleuse, elle dit :

- Mon Loulou, allons, fais donc les présentations...

Elle fit mine d'être curieuse puis posa les yeux sur Hélène, un regard assassin et meurtrier, du genre "toi pas touche à mon mec ou je te couic...". La voix teintée d'une plainte de mépris, elle dit :

- Oh mais je vous reconnais ! Vous êtes la fille qui insulte ce pauvre Loulou de tous les noms. Je vois qu'encore une fois, vous vous êtes fait remarquer, c'est plus fort que vous.

Louis-Damien pâlit mais Laura, pernicieuse jusqu'au bout, se serra contre lui de façon très expressive. Le Président était désormais devenu rouge et il resta sans voix... incapable de prononcer un mot, paralysé par la terreur, celle de perdre Hélène...

[John Wilson]

John était resté a coter d'isabelle, il ne se sentait vraiment pas très à l'aise dans ce lieu qu'il trouvait grandiose et surtout parmi toute ces personnalités.
Mais il y a une chose pour laquelle il était fier, c'était la robe d'isa, il avait passé des heures et des heures à lui la confectionner et était assez satisfait du résultat.
Cette robe lui allait à merveille. C'est alors qu'un serviteur passa par la, et il prit au vol une flûte de champagne. Puis il regarda la clef de chambre et demanda à Isabelle :

- Au faite, c'est normal qu'il n'ai qu'une seul chambre pour nous deux ? Il ne semble pas que nous soyons aussi intime au dernière nouvelle ?

C'est alors, qu'il vit arrivé Christian qui le salua assez froidement et répondit entre deux gorgée :

- Bonsoir Christian.

Puis il remarqua que Christian était pétrifier devant la beauté de Isa. John lança alors la conversation :

- Elle est réussie n'est pas ? J'ai passer des heures à lui confectionner cette robe, je lui devais bien ça.

[Hélène Le Menn]

Hélène vit Louis avec cette pouffiasse de Laura, cette gourdasse, arriver vers elle. Au moment de sa soi-disant attaque puérile, digne d'une collégienne, Hélène lui rendit son regard et contre-attaqua :

Vous, vous faites remarquer par votre intelligence ! Je me demande ce que fait Mr le Président avec une pouffiasse qui se fait culbuter par tout le gratin politique du pays... Et votre diplôme de médecin, vous l'avez car vous avez sucer le doyen de votre université ? Je pensais que vous auriez du goût pour être avec Mr le Président ! Mais non, tout est bon dans le cochon comme on dit !
Hélène était virulente ce soir au point qu'elle était elle-même surprise de sa vulgarité et s'empressa de rajouter :
Désolé d'avoir été aussi crue mais je ne pense pas moins ce que je viens de dire !

Puis, elle s'adressa enfin à Loulou !
Bonsoir, Monsieur ! Effectivement, avec un sportif du gabarit de Julien, la route a été courte avec son "petit" bolide, une fameuse Aston Martin DB9 ! Il s'emmerde pas le socialo ! (rires)

[Christian Valmont]

Réussie ? …ah oui, la robe, oui c’est vrai, mais je pense qu’elle n’aurait pas été aussi belle sur une autre femme.

Répondit-il à John mais toujours en regardant Isabella, et à cet instant Louis arriva, et ce qu’il dit fit sourire Christian, ils n’étaient pas en couple…intéressant…il ne put cependant pas s’empêcher de suivre la scène qui se jouait sous leurs yeux, Louis, Hélène et Laura, si affrontement devait avoir lieu, il serait du coté de Laura…puis reporta son attention sur Isabella et maintenant qu’il savait que John et elle n’étaient pas en couple il dit à ce dernier.

Très bon travail John, je suis certain que vous n’aurez aucun mal à trouver une entreprise qui acceptera de vous prendre.

puis s’adressant à Isabella il dit

La soirée s’annonce passionnante…

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Laura n'en démordit pas et avant que Louis-Damien ne puisse reprendre le contrôle de la situation, elle ajouta, le ton cassant :

- Un gabarit vous dîtes ? Si c'était le cas, il ne s'afficherait pas à un gala présidentiel avec une traînée de votre espèce, fausse et vulgaire. Vous sortez, vous vous croyez où ? Dans une porcherie peut-être ? Vous êtes dans un Palais Présidentiel ici, au cas où vos crétins de parents consanguins et dégénérés ne vous auraient pas appris à lire ! Ici, les cageots vulgaires des bidonvilles, on les jète dans le tout à l'égout, pauvre connasse. Vous n'avez rien à faire ici, nous ne sommes pas sur un trottoir de racoleuse, alors débarassez le plancher !

Elle la poussa d'une main pour la chasser. Louis-Damien était tétanisé, il n'arrivait pas à croire ce qu'il voyait et le temps qu'il réagisse...