[Débat] Traité Maison de la Coopération Vietnam/Frôce

[Angelina Fernandez]

Mesdames et Messieurs,

J'ai l'honneur d'ouvrir ce débat public concernant le traité créant la Maison de la Coopération entre le Vietnam et la Frôce pour les deux prochains jours. Le Ministère des Affaires Étrangères reste disponible pour d'éventuelles questions et requêtes.

Merci de votre attention.

Traité visant à créer la Maison de la Coopération entre le Vietnam et la Frôce

Article 1 :
Le présent traité est conclu entre la République socialiste du Viêt Nam, ci-dessous dénommée le Vietnam et la République de Frôce, ci-dessous dénommée Frôce.

Article 2 :
Il est créé une Maison de la Coopération entre Taïwan et la Frôce à Aspen, en Frôce financée par le Vietnam.

Article 3 :
Il est créé une Maison de la Coopération entre Taïwan et la Frôce à Hanoï, au Vietnam financée par la Frôce.

Article 4 :
Ces deux Maisons ont pour missions d'aider aux relations économiques entre les deux pays en :
- Aidant au développement du réseau d'acheteurs et vendeurs entre le Vietnam et la Frôce
- Recherchant des opportunités et des débouchés pour les entreprises
- Mitant en relation avec un réseau de prestataire local (Conseil juridique, Conseil Fiscal, Ressources Humaines, etc...)
- Conseillant sur la démarche d'export

Article 5 :
Ces deux Maisons ont pour missions d'aider à améliorer les relations humaines entre les deux pays :
- Mettant à disposition des salles de réunions et de conférences
- Aidant les échages culturelles, éducatifs et technologiques

Article 6 :
Pour entrer en appliquer en application, le présent traité doit être validé selon les règles législatives en vigueur au Vietnam et en Frôce.

Article 7 :
Le présent traité peut être dénoncé par une des deux nations selon la procédure législative régulière.

Fait à Tapei, le 20 Avril 2013,

Phạm Bình Minh, Ministre des Affaires Étrangères de la République socialiste du Viêt Nam
Nguyễn Tấn Dũng, Premier Ministre de la République socialiste du Viêt Nam
Trương Tấn Sang, Président de la République socialiste du Viêt Nam

Angelina Fernandez, Ministre des Affaires Étrangères de la République Frôceuse
Abigail Tomas, Premier ministre de la République Frôceuse
Vincent Valbonesi, Président de la République Frôceuse

[Charles de la Tour]

Madame le Ministre,

Les Frôceux ont quelque chose à se mettre sous la dent en matière de diplomatie et de relations entre notre pays et le reste du monde. Aujourd'hui, je souhaiterais vous poser une question large, à la suite de la lecture de l'ensemble des traités que vous proposez. Je me demandais pourquoi multiplier ces traités ? Chaque pays aura son traité, nous aurons donc plus de 190 traités entre la Frôce et les autres pays du monde. Pourquoi ne pas avoir mis en place un grande traité de relation asiatico-frôceuse, notamment en prenant en compte les diverses associations de pays qui existent : ainsi, nous aurions pu avoir un traité Frôce/ASEAN qui regroupe en un seul texte toute les idées que vous souhaitez mettre en place.
Enfin, j'aurai souhaité savoir pour certains pays ont des relations de personnes et économiques avec la Frôce, pendant que d'autres ont des relations uniquement économiques ou des relations uniquement humaines ? Pourquoi certains pays, comme la Chine, ne sont pas l'objet de traité comme le Vietnam ou Taïwan ?

Je vous remercie de vos réponses

[Angelina Fernandez]

Monsieur De la Tour,

Tous les pays du monde n'ont pas les mêmes spécificités ni la même histoire, nous ne pouvons donc pas faire un traité global. Cette tournée fût l’occasion pour la Frôce de s'ouvrir à d'autres marchés en développement ou riche comme le Japon ou Taïwan. En ce qui concerne la Chine, elle était plus frileuse que d'autres pays. La diplomatie ne peut pas rapprocher la Frôce de tous les pays du monde en un claquement de doigts, c'est un travail long, difficile qui est basé sur le travail de nos prédécesseurs, l'histoire du monde et la géopolitique mondiale actuelle.

Cette tournée fût une première étape qui en appel d'autres.

Cordialement,
Angelina Fernandez
Ministre des Affaires Étrangères

[Charles de la Tour]

Concrètement, que font apporter ces projets de traités à la Frôce ?

[Angelina Fernandez]

Monsieur de la Tour,

Ces traités ont pour but de développer nos relations internationales et surtout de faciliter les échanges avec ces pays asiatiques qui sont des pays émergents et industrialisés. L'avenir du monde est, aujourd'hui, en Asie.

Cordialement,
Ministre des Affaires Étrangères
Angelina Fernandez

[Charles de la Tour]

Madame le Ministre,

Si l'Asie est l'avenir du monde, pourquoi devons-nous continuer à défendre nos entreprises sur le territoire Frôceux ? Autant prôner la délocalisation et le tout asiatique dans le monde ? Je ne pense pas, concrètement, que ces traités, comme ceux proposé par votre prédécesseur, auront vraiment un intérêt diplomatique pour notre pays. La situation au Mali, en Centrafrique, en Syrie et en Corée du Nord sont, à mon sens, prioritaire, par rapport à ces traités

[Angelina Fernandez]

Monsieur de la Tour,

Nous sommes dans un monde qui tend vers la globalisation. Nous avons face à ce phénomène deux possibilités : soit on reste centrer sur nous même et on prends du retard comme vous le proposez, soit nous continuons de nous ouvrir et nous tentons de tirer notre épingle du jeu mondial comme je tente de le faire par mon action.

Vous prenez l'exemple des délocalisations, alors que je tente de développer la coopération, les échanges universitaires et la création de partenariat économique. Au Ministère des Affaires Étrangères, nous essayons d'attirer les points positifs.

En ceux qui concerne les sources de tensions mondiales, j'ai déjà abordé ces sujets-ci lors de nos précédents échanges.

Cordialement,
Angelina Fernandez
Ministre des Affaires Étrangères

[George Montgomery]

Ce qui se passe en Centrafrique ne regarde pas la Frôce. Par contre, que le ministre des affaires étrangères frôceux se déplace au Japon pour négocier un assouplissement du régimes des visas pour ses compatriotes, ça c'est du concret, ça c'est du réel pour chacun d'entre nous. Je ne vois pas en quoi l'action de la ministre ne répond pas aux priorités nationales : elle est frôceuse, pas un fonctionnaire de l'ONU et encore moins en charge de la politique de l'UE, elle s'occupe des intérêts de la Frôce, elle a été nommé pour ça et elle est payée pour ça.

[Charles de la Tour]

Ce qui se passe en Centrafrique ne regarde pas la Frôce. Par contre, que le ministre des affaires étrangères frôceux se déplace au Japon pour négocier un assouplissement du régimes des visas pour ses compatriotes, ça c'est du concret, ça c'est du réel pour chacun d'entre nous. Je ne vois pas en quoi l'action de la ministre ne répond pas aux priorités nationales : elle est frôceuse, pas un fonctionnaire de l'ONU et encore moins en charge de la politique de l'UE, elle s'occupe des intérêts de la Frôce, elle a été nommé pour ça et elle est payée pour ça.

Laissons donc la situation s'empirer en Syrie puisque la ministre n'est pas fonctionnaire de l'UE ou de l'ONU. Laissons donc la situation s'empirer au Mali puisque la ministre n'est pas fonctionnaire de l'UE ou de l'ONU. Laissons donc la situation s'empirer en Asie et plus particulièrement en Corée du Nord puisque la ministre n'est pas fonctionnaire de l'UE ou de l'ONU. Vous n'avez aucune vision des relations internationales, excepté dans le giron d'instances internationales qui n'ont pas toujours fait le poids face à des situations inextricables.

Il n'y a pas besoin d'être fonctionnaire des Nations Unies ou en charge de la politique de l'Union Européenne pour s'intéresser à certaines situations dans les pays du monde. Mais, puisque la ministre n'est pas fonctionnaire de l'ONU, pourquoi a-t-elle évoqué avec le secrétaire général des Nations Unies des "grands dossiers actuels comme la Syrie, la Centrafrique et les tensions en Corée" (communiqué du 18 avril 2013). Que l'on soit de telles ou telles institutions, de tels ou tels pays, rien n'empêche de vouloir venir en aide à des pays en difficultés. Je pense pas que la condamnation d'un coup d'Etat ou l'aide aux populations ne soient réservés aux Nations Unies et à l'Union Européenne. Sinon quoi, pourquoi avoir un ministère des Affaires Etrangères.

Monsieur de la Tour,

Nous sommes dans un monde qui tend vers la globalisation. Nous avons face à ce phénomène deux possibilités : soit on reste centrer sur nous même et on prends du retard comme vous le proposez, soit nous continuons de nous ouvrir et nous tentons de tirer notre épingle du jeu mondial comme je tente de le faire par mon action.

Vous prenez l'exemple des délocalisations, alors que je tente de développer la coopération, les échanges universitaires et la création de partenariat économique. Au Ministère des Affaires Étrangères, nous essayons d'attirer les points positifs.

En ceux qui concerne les sources de tensions mondiales, j'ai déjà abordé ces sujets-ci lors de nos précédents échanges.

Cordialement,
Angelina Fernandez
Ministre des Affaires Étrangères

Madame le Ministre Fernandez,

Je préfère personnellement que l'on utilise le terme de "mondialisation". Mais ceci n'est qu'un détail. Nous pouvons accepter d'être dans un monde ouvert, nous n'en avons pas vraiment en ce moment, et depuis quelques années. Cependant, ce ne signifie pas que nous devons sans cesse suivre le mouvement et développé une politique économique et internationale propre. Ce n'est pas en nous ouvrant sans cesse que nous serons meilleurs. Il y a des idées très intéressantes comme pour les échanges universitaires et la facilitation des échanges humains. Tout ceci ne peut être que bénéfique pour notre pays et pour le pays partenaire.

Cependant, nous ne pouvons pas nier que le développement d'échanges économiques permanents et vos propos affirmant que l'Asie est l'avenir du monde peut être inquiétant, notamment quand on voit les nombreuses délocalisations qui existent dans le monde. Pouvez-vous certifier que le développement de ces relations économiques poussées n'entraîneront pas nombre de délocalisation dans des pays où la main d'oeuvre est moins chère.

[George Montgomery]

Les Etats-Unis, première puissance mondiale, n’arrivent à rien en Syrie et en Corée et vous pensez, sincèrement, que notre pauvre ministre des affaires étrangères Fernandez arrivera à solutionner l’un ou l’autre de ces conflits ? Soit vous êtes dans un moment de démence soit dans un moment de nostalgie d’une époque où l’Europe colonisait la totalité des pays du sud. Je vous rappelle qu’il existe aujourd’hui un droit international qui se complète année après année et qui impose de nouvelles règles en la matière. Par conséquent, le dialogue et la patience s’imposent d’eux-mêmes. La Frôce n’a pas à s’immiscer dans ce qu’il se passe en Corée pour la simple et bonne raison que ni vous ni moi n’accepterions que la Corée du Sud ou du Nord ne vienne s’occuper des affaires internes à la Frôce.

La non-ingérence, ça existe. La Syrie est aux syriens, pas aux européens, pas aux américains et pas aux chinois. Par conséquent, ce n’est pas à nous, occidentaux qui n’ont jamais mis les pieds en Syrie de gérer politiquement l’avenir de cette formidable Nation. Les syriens connaissent un désaccord entre eux, ils connaissent les affres de la guerre civile, c’est à la guerre de décider qui l’emportera.

La Frôce n’a rien à dire. Qu’elle livre des armes si elle le souhaite mais nous n’avons pas à imposer quoi que ce soit à ce pays.