[FRANCOIS II] Prise d'otage au Soudan

[Léon Boniface]

S'il y a représailles, il faudrait envisager de contacter les français et de voir du côté de leur base à Djibouti. Cette base est bien située d'un point de vue stratégique par rapport au Soudan et à la Somalie.

[Thomas François]

JS Boremanne, pouvez-vous lancer les première discussions avec les ravisseurs ? (avec les MJ)

[Jean-Sébastien Boremanne]

D'accord.

[Jean-Sébastien Boremanne]

Les ravisseurs sont d'accord pour négocier. Mais, par le biais d'intermédiaires. Je pense que nous pourrions nous tourner vers le Kenya, l'Ouganda ou l'Ethiopie. Ces 3 pays participent à la force multinationale en Somalie, ils connaissent donc très bien le terrain. Il faut bien évidemment associer les autorités de Mogadiscio à cette opération. Tout cela en lien avec avec nos diplomates sur le terrain et bien sûr nos services de renseignement. Je pense que d'ailleurs nous devrions envoyer une équipe de nos forces spéciales sur le terrain. Nous devons également demander le soutien de la France via sa base de Djibouti.

Il faut verrouiller la communication sur ces opérations, rien ne doit filtrer dans les médias.

[Luca Pappa]

Je donne mon feu vert à l'envoie d'une unité spéciale de la Défense.

[Thomas François]

Restons très prudent tout de même

[Jean-Sébastien Boremanne]

Justement, mettre une équipe des forces spéciales en alerte sur la base de Djibouti, est une mesure de prudence. Au cas où les négociations échoueraient, nos forces seront prêtes à intervenir. La carotte c'est les négociations. Le bâton, l'équipe des forces spéciales. Sauf que le bâton, on le montre pas tout de suite. Si les négociations réussissent, nous devrions malgré tout lancer une attaque contre les Shebabs. Histoire de leurs montrer qu'il ne faut pas nous énerver.

Une chose me surprend, m'inquiète même ... la rançon est bien faible pour une famille de 4 personnes. Pour mémoire, 2,4 millions de pluzins ont été versés à Boko Haram pour la famille Moulin, il faut également y rajouter la libération de plusieurs prisonniers islamistes par le Cameroun. A mon avis, les négociations vont être longues.

[Jean-Sébastien Boremanne]

Les ravisseurs sont d'accords pour que l'Ethiopie serve d'intermédiaire.

[Luca Pappa]

Oui, c'st exactement cela.

[Luca Pappa]

Quelqu'un a fuité dans la presse... Je propose de réagir sous un certain angle officiellement. Celui de dire que oui, il y a bien des troupes frôçeuses qui collabore avec la France, comme cela est le cas depuis longtemps et comme c'est le cas dans des conflits africains comme l'opération Frôçeuse auprès des français au Mali.