J'ai quelques contacts au sein du Nouveau Parti Socialiste et du RSLP. Et il semblerait effectivement, comme le disent les journalistes et comme tu sembles l'imaginer Eric, que la coalition actuelle est fragile.
Certaines personnes ne supportent pas l'arrogance de Charles de la Tour et le décret du Premier ministre ne semble pas faire l'unanimité. D'où ma réaction en coupant l'herbe sous le pied d'une éventuelle Ordonnance en indiquant l'illégalité de l'acte pris.
Par ailleurs, pour avoir fréquenté Marc de St-Imberb avant l'élection présidentielle, je sais que lui comme Vincent Valbonesi ou Sébastien Cappel sont mêlés à une affaire de corruption sur le contrat d'armement liant Kent&Dereck et le Royaume d'Arabie Saoudite, il me l'a confié lorsqu'on avait pris un verre au bar Piemonte.
De fait, la commission d'enquête en cours va certainement conclure sur sa responsabilité et malgré toute l'affection que je porte au président actuel, il ne pourra pas nier ses responsabilités... Je n'ai personnellement aucun intérêt à ce qu'il soit destitué mais les révélations qui vont être indubitablement faîtes ne me laissent d'autre choix que d'envisager la suite à notre intérêt.
Si l'on anticipe un peu tout ce qui risque de se passer et sur le fondement de l'article 11 de la Constitution... :
Article 11. -
En cas de manquement de gravité extrême à la Loi ou à la Constitution, un quart des députés au minimum peut lancer une procédure d'empêchement contre le Président. La Cour Suprême doit valider l'empêchement à l'unanimité des votants sur une période de 48 heures pour que celui-ci soit effectif.
...on pourrait envisager que l'Assemblée Nationale, choquée par les révélations de la Commission d'enquête, décide d'engager une procédure d'empêchement pour destituer le président de la République. Alors le président de l'Assemblée nationale serait chargé de l'intérim à la tête de l'Etat et une nouvelle élection présidentielle devrait être organisée. J'envisage d'y prendre part.
Et cette fois-ci, hors de question de retirer ma candidature.
Nous allons certainement soutenir la candidature d'André à la présidence de l'AN. Si tu es élu par chance, tu seras chargé d'organiser la prochaine élection présidentielle. Mais si Anne Lore Zahara (qui fait partie de la majorité) est élue présidente de l'AN, alors elle sera probablement présidente de la République par intérim. Pareil, elle va organiser la présidentielle.
Mes amis, il semblerait donc que tout ne soit pas perdu. D'autant plus que cette élection au suffrage universel déterminera le vainqueur en fonction de la qualité de la campagne menée par chaque candidat.
Si je suis élu, j'envisage de dissoudre l'Assemblée nationale actuelle et donner une chance à une droite UDR/ADL de constituer une majorité si cette coalition s'investit efficacement pendant la campagne qui suivrait la dissolution.
Je vous fait confiance pour garder ces informations secrètes pour vous.
André, Eric et Mike, qu'en pensez-vous?