Déclaration de candidature de Vincent Valbonesi
Posté : 10 févr. 2013, 18:45
Déclaration de candidature à l'élection présidentielle de Vincent ValbonesiA l’origine, le discours de Vincent Valbonesi devait être organisé à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Casarastra, mais devant le nombre impressionnant de réservation, il fut décidé d’organiser le discours de l’ancien Premier ministre au zénith de la ville qui pouvait accueillir 6 000 personnes. A quelques minutes du discours, la salle était pleine et attendait le maire. Ce dernier jouissait encore d’une popularité exceptionnelle chez ses anciens sympathisants et militants, mais aussi et surtout chez ses administrés à Casarastra et dans toute la Catalogne.
Le premier rang était très bien fourni en personnalités politiques de tous horizons :
- Mme Abigail Tomas, ministre de la Santé et des Affaires sociales, Représentante parlementaire
- M. Gavroche Finacci, président de la Commission électorale, ancien Premier ministre
- M. Sébastien Capell, président du Conseil national du patronat frôceux, ancien président de la République, ancien Premier ministre
- Mme Morgane Adélie, ancien Premier ministre
Et pleins d'autres personnalités frôceuses, européennes, méditerranéennes et internationales du monde associatif, de la culture, du sport et des affaires.
La preuve de la volonté de rassemblement de Vincent Valbonesi était totale. Les caméras de télévisions, notamment celles des chaînes d’information en continue, étaient positionnées dans la droite ligne du pupitre. La rumeur montait de plus en plus dans les rangs du public. Avec quelques minutes de retard sur le planning, il fit son apparition sur la scène du zénith. Il attendit quelques minutes que le silence se fasse et entama son discours.
« Mesdames et messieurs,
Mes chers amis,
Je vous remercie d’être venu aussi nombreux en ce jour d’une si rare solennité à Casarastra, notre ville que aimons tant et avec passion. J’ai tenu à ce que ce moment soit un moment unique de partage entre un homme et un peuple. Depuis le début de mon parcours politique, je n’ai eu de cesse de mettre en avant la légitimité avec laquelle le peuple de Frôce m’a témoigné de sa confiance à de nombreuses reprises. C’est avant tout parce que je n’ai jamais eu le sentiment de trahir votre confiance que je peux aujourd’hui poursuivre mon action au service de la Frôce.
Applaudissements du public.
Si je suis là aujourd’hui, une nouvelle fois devant vous, c’est pour solliciter à nouveau votre confiance. Après des semaines de réflexion, après avoir consulté nombre de mes proches et collaborateurs, après avoir pris le pouls de l’état de la Nation, j’ai décidé de me porter candidat à la présidence de la République pour vous, pour l’unité, pour le rassemblement, pour la Frôce.
Le public se lève comme un seul homme et acclame Vincent pendant de longs instants.
Il y a des heures et des évènements qui ont marqués l’histoire de notre pays. Je souhaite participer aux futures et je l’espère, nombreuses, grandes heures de notre République en mettant à l’honneur cette fonction qui a trop longtemps souffert de l’inaction de quelques-uns de ses membres. Cette situation, soyons honnête, c’est nettement améliorée, notamment depuis l’exercice du mandat par Asuka Finacci qui a redonné toute la grandeur de la fonction plus symbolique que politique. Il vous faut un homme de confiance, je pense être digne de cette confiance aujourd’hui.
Applaudissements du public.
C’est en homme de rassemblement que je vous présente ma candidature. Je ne souhaite pas être le candidat d’un parti ou d’une coalition. J’ai suffisamment d’expérience pour connaitre le poids des partis et des oppressions miliciennes de certains caciques. Aujourd’hui, c’est en homme libre que je vous parle. Et c’est parce que je suis redevenu un homme totalement libre depuis mon retrait de la vie politique partisane que j’estime être en mesure de correspondre aux attentes d’une telle fonction. Mon passé politique, je ne l’oublie pas. Chacun connait mon parcours, chacun connait mes affinités politiques, chacun connait mes adversaires politiques. J’en appelle au rassemblement des forces républicaines pour m’apporter leur soutien dans cette élection qui n’est pas une élection comme une autre. Elle n’est en aucun cas le lieu le plus propice aux divisions partisanes, aux luttes intestines. Je suis aujourd’hui le candidat de toutes et de tous, quel que soit vos convictions. Il s’agit ici de redorer un lustre qui a trop souffert de l’inaction. Il s’agit ici de donner à la Frôce un président qui rassemble, qui prône la tolérance et le respect. Qui vante au sein même de nos frontières, en Europe, sur les rives de la Méditerranée comme partout dans le monde les valeurs de la République. Je souhaite être le porteur de ce nouvel espoir.
Applaudissements du public qui entame des « Vincent Président ! Vincent Président ! ».
La Frôce est à l’aube d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. A l’aube d’une nouvelle ère politique avec un Gouvernement ancré véritablement dans le plus pur libéralisme qui fait office de grande première dans son histoire politique récente. Les frôceux n’ont finalement pas eu une grande habitude de connaitre de fortes poussées réformistes, leur mécontentement est compréhensible. Pour avoir l’expérience d’un ancien Premier ministre, je sais à quel point il est indispensable de prendre le temps d’écouter, d’expliquer et d’amender. Je sais aussi qu’il est parfois nécessaire de reconnaitre un tort, une erreur que l’on a pu commettre dans l’exercice des plus hautes fonctions. Le peuple de Frôce peut comprendre une erreur, il peut pardonner une faute, mais il ne tolère plus aujourd’hui la violence et le mensonge.
Des spectateurs acquiescent de la tête aux propos de Vincent tout en applaudissant.
Vous connaissez maintenant l’engagement qui est le miens. Il ne nous reste plus qu’à convaincre, convaincre qu’une nouvelle voie est possible. Nous allons mener une campagne exceptionnelle, à travers tout le pays pour l’emporter et redonner à la Frôce des valeurs auxquelles nous tenons tous : le rassemblement, l’unité, la tolérance et le respect !
Vive la République,
Vive la Frôce ! »
A la fin de sa déclaration, il se positionna aux côtés du pupitre et l’hymne national raisonna dans l’enceinte du zénith. Le public, debout, entonna lui aussi l’hymne national dans une rare ferveur populaire. C’était les premières heures de la campagne présidentielle du candidat à la présidence de la République, Vincent Valbonesi.