[Ministère] Réactions aux communiqués de presse

[Vincent Valbonesi]

Je ne botte pas en touche, par principe, je ne discute pas avec des sionistes, nuance. Je n'ai pas plus de temps à perdre que vous.

[Vincent Valbonesi]

Je vous rappelle que je n’ai jamais été poursuivi par qui ce soit pour quoi que ce soit. Par conséquent, je ne vous permet en aucun de dire ici devant le peuple de Frôce que j’ai tenu des propos pour le moins troublant envers les juifs. Je n’ai que peu d’estime pour les colons israéliens, comme plus de 150 pays dans le monde depuis bientôt plus de 50 ans M. Marshall. Je n’ai jamais soutenu le Hamas qui est pour moi une organisation terroriste mais à la différence de vous et de votre père, je sais ouvrir les yeux et faire la part des choses. De tout ce que vous dites depuis le début ici, cela ne va que dans un sens : pro sioniste. Relisez-vous si vous avez du mal à me croire. Il serait quand même incroyable qu’une énorme majorité du monde possède un avis qui n’a aucun rapport avec votre réalité.

[George Montgomery]

Suite à votre annonce de six rafales frôceux au Mali, j’ai une question : le ministre des Affaires est aussi ministre de la Défense ? Parce qu’il me semble, sauf erreur de ma part, que je n’ai lu nulle part que le ministre de la Défense avait décidé cela ? Jusqu’à preuve du contraire, les Affaires étrangères n’ont aucune prorogative sur la Défense. Qu’en est-il de M. Pastor ?

[Arthur Le Guen]

Monsieur Montgomery,

Je me suis entretenu avec Monsieur Pastor pour l'envoie des rafales, il m'a dit que les avions étaient prêt à partir. Les autorités militaires frôceuses m'ont confirmés dès lundi que tout était prêt et que toutes les vérifications ont bien été menées concernant la viabilité des appareils envoyés.

L'envoie de ces avions a été abordé et validé en conseil des ministres en ce début de semaine.

Je vous le confirme, les Affaires étrangères n’ont aucune prorogative sur la Défense, mais c'est moi qui est négocié cette aide logistique en tant que ministre des Affaires étrangères, le dernier communiqué n'est là que pour entériner la situation désormais officielle.

[Philippe Pastorin]

Question tout à fait neutre :

Pourquoi la Frôce soutient-elle la France dans la guerre au Mali ? Certes, le terrorisme salafiste est un mal puissant qui gangrène à la fois le potentiel dynamisme économique de cette partie du monde, mais qui met aussi en danger le patrimoine de l'humanité.
Cependant nous ne sommes pas sans savoir les avantages économiques indéniables que la France possède au Mali. Reprendre la main et sécuriser l'accès aux ressources en uranium reste l'un des moteurs de l'action française, peut-être même avant le principe de défense démocratique (sinon, pourquoi n'y aurait-il pas autant de fronts dans le monde, qu'il peut y avoir de dictatures ?)
Alors ma question est simple ... Quel est notre intérêt à nous, frôceux, pour soutenir la France dans cette démarche. S'annoncer comme vassal de la France ?

[Arthur Le Guen]

Monsieur Pastorin,

Tout d'abord, je tiens à préciser que la Frôce n'est pas et ne sera jamais le "vassal" de qui que ce soit. La Frôce n'est pas, dans le cas présent, le vassal de la France. Nous sommes son allié, l'un de ses alliés. Et nous avons en commun une mission de taille, il s'agit de la lutte contre le terrorisme islamique.
Nous combattons l'islamisme radical, la terreur, l'instauration généralisée de la charia, la violence, l'aliénation et la barbarie. Je ne peux imaginer une seule seconde qu'un homme comme vous, qui se dit humaniste, ne se préoccupe guère du sort des maliens.
Ce front qui s'est ouvert au mali est devenu le premier front dans la guerre contre Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ces terroristes menacent non seulement la stabilité de la région, sa population mais également notre civilisation, notre pays.
Nous apportons notre aide logistique modeste à la France en réaction au danger mortel du terrorisme. Et nous ne sommes pas le seuls : le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Etats-Unis, le Canada, etc. en ont fait autant. Cela ne fait pas de ces pays des pays vassaux de la France, vous en conviendrez. Simplement, nous aussi, nous apportons notre contribution dans cette lutte nécessaire contre le terrorisme.

[Philippe Pastorin]

Monsieur Le Guen,

L'intention est louable ! Mais je renouvelle ma crainte. Soit, vous ne dites pas la vérité, et nos intérêts sont autrement différents que de vouloir affranchir la population de l'emprise du terrorisme, au Mali. Vous me garantissez que ce n'est pas le cas : je vous crois sur parole !
Dans ce cas, la seconde solution me semble se préciser : la Frôce fait preuve d'une politique diplomatique naïve, et se laisse pleinement berner par des enjeux pseudo-humanistes, qui au final sont surtout des enjeux économiques favorables à la France.
J'espère sincèrement me tromper. Mais si c'est bien le terrorisme islamiste que vous visez, alors pourquoi ne pas prendre part à d'autres combats, autrement moins rémunérateur pour nos alliés, témoignant ainsi de notre réelle volonté d'affranchir le monde de ce fléau ?

[Arthur Le Guen]

Lutter contre le terrorisme n'est pour moi pas une "politique diplomatique naïve". Nous ne nous battons pas pour les intérêts de la France mais bel et bien pour la liberté. Nous combattons l'islamisme radical, la pratique barbare de la charia et l'expansion de son modèle privatif de liberté à travers le monde là où il se trouve et surtout là où il y a consensus international pour intervenir.
Demain est un autre jour et je ne peux vous prédire à l'avance quelles seront nos autres missions à l'étranger mais je peux vous certifier que la Frôce se tiendra toujours au coté de la défense de la démocratie et de la liberté dans le monde.

Enfin, il serait sage de prendre un peu de recul et de constater que la Frôce n'apporte dans cette opération qu'une aide logistique plus que modeste. Il n'y a donc pas de crainte à avoir sur quoique ce soit.

[Philippe Pastorin]

Merci, M. Le Guen.

J'entends finalement votre message, et vous remercie de votre conseil s'agissant de prendre un peu de recul. J'imagine en effet que combattre "l'islamisme radical, la pratique barbare de la charia, et l'expansion de son modèle privatif de liberté" grâce à "une aide logistique plus que modeste", ce n'est effectivement pas une politique diplomatique naïve. Mais j'ai peur que cela puisse se résumer à une simple petite flatterie à destination de nos alliés français, afin qu'ils se sachent soutenus. Il ne me semble en tous cas pas que ce soient là les moyens les plus efficaces que la Frôce pourrait déployer pour s'opposer à "la violence, l'aliénation et la barbarie".
En humaniste, le sort des maliens me préoccupe plus que vous ne le suggériez auparavant. A dire vrai, ce qui me préoccupe, c'est même le sort de tous les citoyens du monde qui sont opprimés. Et j'ai conscience que la Frôce n'a pas la capacité d'être présente sur tous les terrains innombrables où s'exprime la cruauté, la brutalité et l'inhumanité. Il est hors de question que je blâme qui que ce soit pour cette raison. En revanche, je maintiens, malgré tout le recul que je peux prendre, que je trouve curieux d'être sur ce terrain uniquement pour la forme, de votre aveu même.

[Arthur Le Guen]

Monsieur Pastorin, Monsieur Pastorin ...

La Frôce a proposé son aide à la France. J'ai donc rencontré le Président français en début de semaine dernière, je lui ai renouvelé notre offre et il m'a clairement répondu qu'une aide logistique, que l'envoie de 6 avions rafales sur le front serait suffisant. Je m'y suis donc plié.
Si la France avait eu davantage besoin d'aide, la Frôce y aurait répondu favorablement.

Enfin, croyez sincèrement que s'il le faut, la Frôce mobilisera bien plus de force que cela dans la guerre contre le terrorisme. J'espère que quand ce sera le cas, j'aurai votre indéfectible soutien, car vous semblez prêt à intervenir sur tous les fronts.