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AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:46
par Ilan Luvuhu
Alors que le vote anticipé pour les législatives débutera ce soir à 20 heures, l'AIF propose d'aider les électeurs en leur proposant une interview menée de façon identique face aux 7 têtes de liste qui ont toutes répondu à noter invitation.
Pour être strictement impartiaux, nous avons posé les 8 mêmes questions à tous les candidats et nous retranscrivons fidèlement les dires des candidats. L'ordre de diffusion des interviews a été tiré au sort en présence des hauts fonctionnaires de la Commission Electorale.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:49
par Ilan Luvuhu
Pour l'Union Patriotique Frôceuse, monsieur Arthur Carapin, représentant parlementaire :
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Reprenons par le début. Vous parlez, et à juste titre, de récession. Mais quelles en sont les causes ? L'inaction de la gauche. La gauche n'a aujourd'hui aucune légitimité pour parler d'économie lorsque l'on voit son bilan.
L'Union des Patriotes Frôceux porte des mesures économiques responsables pour répondre aux problèmes actuels. Nous devons avant tout sauvegarder l'emploi frôceux. Celui-ci est menacé par la concurrence étrangère qui envoie ses produits sur notre sol. Vous devez comprendre que ces pays ont comme volonté de détruire notre tissu industriel et productif afin que demain nous n'ayons plus aucun autre choix que de tout leur acheter et donc perdre notre indépendance économique. Pour sauver nos emplois, l'UPF propose de créer une contribution sociale sur les importations égale à 10% de la valeur des marchandises importées, ce qui conduira à ce que ces produits soient plus chers. Nous entendons également imposer aux produits étrangers rentrant en Frôce de respecter les mêmes normes sociales et sanitaires que les produits Frôceux, sans quoi ils ne pourront plus entrer chez nous. Vous voyez ces mesures sont les mesures courageuses dont nous avons sans faute besoin aujourd'hui. Elles permettront de sauvegarder notre tissu industriel, qui bénéficiera également d'apport d'argent par la mise en place d'une souscription nationale.
Lutter contre la récessions c'est aussi rendre aux Frôceux leur pouvoir d'achat en baissant les impôts, c'est aussi récompenser les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices en Fr^ce, via une fiscalité avantageuse. Vous voyez, c'est çà être responsable, combattre la récession sans créer un déficit public, sans augmenter les dépenses.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Écoutez, nous sommes le parti qui lutte contre les tabous en politique. Concernant le port d'armes, certains partis politiques prônent une certaine liberté, d'autres refusent ce point. L'UPF propose qu'un débat national sur la légitime défense soit lancé, sans a priori, et que bien sûr, dans ce débat, cette question soit posée. C'est aux Frôceux de se prononcer directement sur un sujet de ce genre de question sociétale, ne faisons pas comme les socialistes français qui tentent d'imposer un changement de mœurs sans l'avis de la Nation.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
Tout ce qui participe au rayonnement de la Frôce est une bonne chose. Maintenant, c'est sûr, ce genre de Jeux, avec une majorité politique de gauche, ce n'est pas du tout une bonne idée. L'illustration est leur création, le CNS, coquille vide mais coûteuse.
Accueillir ces jeux peut conduire à dynamiser notre tourisme, le secteur des BTP, etc. Il faudra pour cela que l'ensemble des contrats soient obtenus par des sociétés Frôceuses, comme le prévoit tèrs clairement le programme de l'UPF, si c’est pour que des entreprises chinoises ou polonaises viennent, non merci. Si la Frôce les accueillent, en dépensant donc de l'argent public, ceci doit bénéficier aux Frôceux.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Sans l'ombre d'une hésitation oui. Nous sommes enfin sortis de la psychose post-Japon, où après l'accident nucléaire, causé je le rappelle non pas par les centrales, mais par la nature et le tsunami, certains responsables Frôceux ont voulu y mettre fin. Soyons sérieux. Le nucléaire, c'est une énergie propre, sans Co2, le seul problème sont ses déchets que nous savons bien mieux traiter. C'est une énergie pas chère, donc bénéfique pour notre économie. Enfin, c'est une énergie que l'on sait produire, garantissant notre indépendance énergétique, et dont on peut modifier la quantité d'électricité produite, évitant des problèmes en hiver ou en été, avec les pics de consommation que l'on peut connaître.
Car ceux qui vous disent qu'il fat sortir du nucléaire, j'attends d’entendre leurs propositions : les énergies dites renouvelables, qui sont incertaines, ou le charbon ? Soyons sérieux !
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Vous savez, le TSCP est l'archétype de texte voulu par la gauche pour se donner bonne conscience. Quel est le bilan diplomatique du PSD et du RSE ? Nul. Notre pays, grand, bien situé, est inaudible d'u point de vue diplomatique. Alors pour se donner bonne conscience, le RSE soutenu par le PSD nous a produit ce texte, plein de bonnes intentions, comme si la politique se faisait avec des roses sans épines ! Personnellement je pense que nombre de pays le signeront, car cela ne coûte rien permet de faire une bonne publicité à peu de frais et donne bonne conscience. Vous savez, c'est un peu comme quand la Libye de Khadafi dirigeait la commission Droits de l'Homme de l'ONU.
Cet affichage est tout ce que je déteste en politique. Aucune action, que de la communication, ile st temps de relever la Frôce à l'international, nous nous y attellerons.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Vous posez une excellente question. Vous voyez, depuis des années, on joue avec nos enfants. Nous avons connu en peu d'années énormément de textes se contredisant, oubliant les traductions concrètes sur le terrain pour les équipes pédagogiques et pour nos enfants. Le BNES tel qu'il est actuellement n'est pas du tout adapté aux besoins du pays. La question repose sur le sens, le but de l'école. Oui, elle doit former les citoyens de demain, mais ceci est incomplet. Elle doit aussi, et surtout, former les adultes, travailleurs de demain. Non pas pour créer des bras pour les patrons comme le dirait la gauche, mais pour permettre à nos enfants demain de trouver un emploi, de s'insérer socialement. Voilà pourquoi l'UPF propose clairement une revalorisation des filières technologiques et manuelles et nous voulons encourager les équipes pédagogiques des collèges à faire intervenir des acteurs du monde de l’entreprise. L'école doit être le lieu du réel et non le lien de l'idéologie comme l'atteste le BNES actuel.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Dès la création de l'UPF, nous avons été clair, nous sommes pour abroger cette loi immonde. Notre pays est devenu avec cette loi la maison close des pays voisins qui ont l'intelligence de ne pas aller aussi loin que nous. L'UPF propose d'abroger cette loi, et d'interdire la prostitution. Comment pouvons-nous accepter cette décadence généralisée ? Ceci atteste d'un état d'esprit généralisé de permission, de laisser-aller, de fin de toute morale, au détriment, encore une fois nos enfants.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Un Frôceux est un Frôceux. La Frôce ne vendra jamais ses citoyens. Si un de nos citoyens commet un méfait à l'étranger, il peut effectuer sa peine en Frôce s'il est condamnée par un pays ami qui applique la réciprocité. Mais pas d’extradition.
Concernant les étrangers, je le dis clairement, s'ils commettent des actes répréhensibles à l'étranger, ils pourront être extrader. La Frôce doit protéger ses enfants, pas les personnes s'y protégeant après des méfaits, sauf s'ils sont bien sûr réfugiés.
Enfin, puisque l'on parle d'extradition, l'UPF fera voter une loi pour les étrangers délinquants que nous subissions : nous les renverrons dans leurs pays, sans hésitation. Quand on est accueilli en Frôce, on respecte ce pays !
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:52
par Ilan Luvuhu
Pour l'Alternative Démocrate Libertarienne, monsieur Valentino Borgia, représentant parlementaire :
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
L'ADL a imaginé un programme économique très complet. Nous avons pour but d'ôter le cocon qui enveloppe notre économie et qui veut faire croire qu'il nous protège. En réalité, il nous bride et est dévastateur en terme d'emploi.
La récession c'est le résultat de la politique du consensus mou de tous les centres qui se sont succédés au pouvoir.
Tout d'abord, nous souhaitons permettre à tous les salariés de profiter d'un salaire plein. Finies les charges sociales, aussi bien pour le salarié que pour l'employeur. Nous avons comme conviction que le prélèvement obligatoire de l'Etat est confiscatoire dans le sens où il pénalise le quotidien de nombreux frôceux qui travaillent pour toucher cet argent.
Nous avons également prévu un grand plan pour l'emploi. Nous misons sur ce plan pour redonner des couleurs à l'économie du pays. Il est aberrant de se battre pour sauvegarder de soit disant droits sociaux alors que ce sont ces mêmes droits qui, alors qu'en théorie sont peut être bénéfiques, détruisent l'emploi.
Avec 9 % de chômeurs, il est plus qu'urgent d'appliquer des solutions efficaces. D'où notre volonté de permettre aux salariés de privilégier l'intérim, tout en renforçant la collaboration sur la durée dans ces contrats. L'employeur pourra ainsi convoquer un intérimaire lorsque l'activité s'accroît, tandis que l'intérimaire sera assuré pendant 18 mois d'être prioritairement embauché par la même entreprise. Cela résout le problème de la précarité du statut intérimaire.
D'un autre côté, il faut pouvoir adapter les salaires aussi bien de la direction que de la masse salariale si l'activité est en baisse. Et dans un soucis de justice, il faut que lorsque l'activité reprend, les salariés, plus sollicités, soient justement rétribués.
La récession ne se résorbera que si l'ensemble de la société active se mobilise.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Oui nous souhaitons une loi. Cette loi prévoira qu'un individu puisse se doter d'une arme à certaines conditions. Premièrement, une seule arme par foyer, deuxièmement, une arme obligatoirement conservée dans un coffre fort, troisièmement une arme non automatique.
De plus, nous mettrons en place des examens d'ordre physique, psychologique et de compétences avant de donner l'autorisation du port d'armes. Avoir un casier judiciaire vierge ne suffira pas. Enfin, nous demanderons la tenue d'un examen tous les deux ans assurant un suivi complet des porteurs d'armes.
Avec cela, nous sommes certains de sécuriser nos quartiers et nous déchargerons la police de ces missions locales et elle pourra être encore plus performante sur d'autres théâtres d'opération.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
Plus que jamais. La tenue de ces jeux donnera une bonne image du pays dans un premier temps. C'est primordial, cela peut favoriser le développement d'accords culturels et économiques avec des partenaires méditerranéens qui ne connaissent peut être pas suffisamment notre pays.
Deuxièmement, notre économie a besoin d'un grand événement tel que celui ci. L'arrivée massif de touristes et la promotion de notre pays en parallèle sont des éléments indispensables à la reprise de la croissance.
Nous croyons en l'effet booster d'un tel événement chez nous.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Nous ne posons pas la question en ces termes. Pour nous, le nucléaire est une énergie du présent. Nous avons une certaine indépendance énergétique grâce au nucléaire. Nous avons la responsabilité en tant qu'hommes politiques de savoir si nous devons amorcer la transition énergétique et de quelle manière.
A l'ADL nous croyons qu'en période de crise, la transition énergétique à tout rompre est un luxe que nous ne pouvons pas nous payer. Les Frôceux ne comprendraient pas qu'on leur impose des tarifs plus élevés.
Le marché n'est pas prêt d'ailleurs. Les tarifs sont prohibitifs et vouloir supprimer le nucléaire serait dévastateur pour le porte monnaie des Frôceux.
Nous en avons bien conscience.
Nous utiliserons donc le nucléaire, non pas par idéologie mais parce que c'est l'énergie qui nous permet de limiter les tarifs de l'énergie et c'est ce que nous demandent les Frôceux.
Ensuite, pour l'avenir et lorsque le contexte économique y sera plus favorable, je reste persuadé que certaines entreprises choisiront d'elles-mêmes d'explorer le secteur d'une énergie différente, plus "propre" et tout aussi performante, et qui permettra à chacun, exploitants comme consommateurs, d'y retrouver son compte.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Je vais être honnête avec vous, je n'étais pas au courant que la Finlande avait rejoint le dispositif. Il me semblait que pour le moment seuls la France, La Hollande et le Royaume-Uni étaient présents en tant que membres gouvernementaux, outre les USA évidemment.
Nous n'avons aucun souhait à formuler pour la participation d'un pays, plutôt que d'un autre. Nous estimons à l'ADL que si les échanges internationaux sur des sujets aussi vastes et sérieux que ceux traités par le TSCP peuvent être largement bénéfiques à tous, il faut en revanche se méfier que se soit bien les entreprises de ce forum qui mènent la danse et non les gouvernements. On a trop vu par le passé des projets de collaboration privés qui, dès que le succès pointait son nez, ont été aussi vite récupérés par des politiques pour leur propre compte. Pour nous le TSCP doit rester orienté par le privé et non par les gouvernements qui ne doivent avoir qu'un rôle de consultant. Donc je n'ai pas vraiment de réponse à apporter à votre question.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Le BNES me semble aujourd'hui plus adapté que le baccalauréat français ou qu'un diplôme mono-filière comme cela est le cas dans certains pays. Tout simplement parce qu'il répond mieux aux exigences de la diversité moderne, qu'elle éducative ou plus tard du travail. Le BNES offre la chance à des adolescents qui savent suffisamment tôt la branche générale dans laquelle ils aimeraient poursuivre leurs études, ou même travailler plus tard, de se spécialiser en partie. Le baccalauréat français n'offre qu'un faux-semblant de spécialisation.
Le BNES est donc plus adapté mais est-il pour autant le mieux adapté ? Je ne pense pas. Le projet de l'ADL est simple au niveau éducation. La privatisation graduelle de tous les établissements publics d'enseignement. Pour le coup, la privatisation entraînera automatiquement une diversité des diplômes et, à fortiori, une spécialisation des établissements qui sera encore plus poussée qu'avec le BNES actuel. C'est aujourd'hui ce que recherchent nos entreprises. Elles ont besoin de certaines compétences spécifiques chez nos jeunes, et non d'un amas de compétences générales au milieu desquels certaines compétences leur étant utiles sont noyées. Le problème du chômage de notre jeunesse vient en partie de la. Nos entreprises ne peuvent se permettre de payer un jeune sans expérience qui a fait8 ou 9 ans d'études au "prix du marché" alors que seulement une infime partie de ses compétences lui seront utiles au final.
La spécialisation et la diversité viendront naturellement avec une vraie liberté d'enseignement. Voila ce qui est réellement adapté aux réalités modernes.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
La position de l'ADL sur le sujet est très claire. Nous soutenons pleinement la loi Marie-Madeleine. Nous tenons cependant à intensifier davantage la lutte contre les criminels de la prostitution. La loi est claire, juste et permet depuis sa rédaction et sa promulgation une liberté retrouvée pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses du sexe.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Nous pensons à l'ADL qu'aucun individu quel qu'il soit ne doit être transporté contre son gré.
La liberté de l'individu commence par son droit à circuler librement sur tout le globe.
Bien sûr, il y a des cas qui demandent intervention de l'Etat.
Ainsi, je le dis, si une requête nous arrive droit d'un pays voisin demandant l'extradition d'un citoyen frôceux, nous serons opposés par principe à cette demande. Car en général ces demandes sont motivés par des requêtes de justice et donc aucun jugement n'a été prononcé. Le citoyen en question est supposé innocent.
Or, nous n'avons aucune raison d'extrader un innocent.
Par contre, si une décision de justice a été rendu et qu'il a été prouvé qu'il était coupable, alors nous entrerons en contact avec le gouvernement dont dépend la justice ayant formulée la requête et nous demanderons notamment pour un citoyen frôceux qu'il puisse exécuter sa peine dans son pays.
Pour le cas d'un étranger, c'est la même chose. Nous n'allons pas livrer à n'importe qui, même à son gouvernement d'origine, un individu venu chercher peut être un asile, un refuge en Frôce et surtout pas si aucune décision de justice n'a été rendue.
Par contre, s'il s'agit d'un criminel condamné, et en fuite, alors bien sûr, nous accepterons la demande d'extradition.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:54
par Ilan Luvuhu
Pour le Rassemblement Socialiste et Ecologiste, monsieur Thomas Rolland, ministre d'état et ancien Premier ministre,
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Bonjour à vous, je vous remercie de m’accorder cette interview qui j’espère sera aussi enrichissante autant à vous qu’à moi. Votre première question fait rentrer d’une certaine manière dans le vif du sujet, mais je vais y répondre de manière synthétique.
Je pense que la meilleur manière d’introduire la réponse est déjà d’expliquer aux Frôceux ce qu’on entend par récession. C’est du jargon d’économiste qui dit enfaite une chose assez simple : nous créons moins de richesse que l’année dernière ; ce n’est donc pas de l’endettement comme Arthur Le Gwen a voulu le faire entendre, ou de la perte d’argent, ça signifie une période de freinage de l’économie, de ralentissement. Nous créons moins de richesse, les machines tournent moins, on a donc moins besoin de main d’œuvre, ce qui explique les derniers chiffres du chômage. Mais qui dit chômage, dit moins de revenue, donc moins de pouvoir d’achat, donc moins de demande, donc moins de richesse à produire, enfin, vous voyez où je veux en venir : c’est une situation qui ne va pas en s’arrangeant si on ne fait rien. Mais là encore, que faire ?
Alors, il y a plusieurs solutions possibles, et nous sommes plusieurs partis à ces élections à en présenter. Je vais vous expliquer en quoi la solution que nous défendons au Rassemblement Socialiste et Ecologiste est la meilleur, pour cela regardons ce qui est mis sur la table à l’ensemble du peuple.
Il y a ceux, comme à l’Alliance Démocratique Libertarienne qui propose une solution libéral. C’est à oublier deux chose : l’une c’est que la crise que le monde connait depuis 2007, c’est une crise de l’économie libéral. Depuis les années quatre-vingt, sous l’impulsion du modèle idéologique à la Thatcher et la Reagan, nous avons libéraliser c’est-à-dire qu’on a abandonner à l’économie tout ce qui pouvait lui venir en aide de la part du politique, mais nous avons aussi détruit tout garde-fou pouvant protéger l’économie d’elle-même. Je me demande donc comment la solution pourrait venir du libéralisme, alors que c’est le libéralisme qui est non seulement en crise mais qui nous a aussi conduit à ce que nous connaissons depuis 2007 ; et puis j’ai envie de dire que, jusqu’au mois dernier, notre pays se défendait plutôt bien, nous n’étions pas dans la situation de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal, et cela grâce à des politiques menées par des gouvernements de gauche. La deuxième chose que je voulais dire au sujet de l’ADL, c’est que leur libéralisme en temps de crise vise à nous y laisser moisir, car qu’est-ce qu’une récession ? Je reviens à cette question pour y apporter un nouvel élément de définition : c’est une situation de vulnérabilité partagée par tous, il est donc normal que l’Etat face quelque chose, car cela touche le Peuple et que l‘Etat est une certaine incarnation du Peuple. Mais vous savez ce que propose monsieur Borgia face à la précarité, face au chômage, face aux risques d’existence ? Rien qui puisse y apporter une solution, et là, je suis encore gentil : c’est pas qu’il n’a pas de solutions vouées à l’échec, non, c’est qu’il n’y a rien, et ce rien c’est son libéralisme, comme au RDF. Regardez leur programme : suppression du salaire minimal. C’est absurde et néfaste, mais c’est leur solution face au chômage. Laissez-moi développer cette idée, vous voulez bien : imaginons, vous et moi sommes en concurrence car nous sommes tout les deux susceptibles d’être embauché pour le même travail dans la même entreprise. Nous avons des diplômes équivalents, nous savons qu’il y a beaucoup de chômage et donc beaucoup d’autre personnes encore susceptible de satisfaire la demande du DRH, donc, avec ce principe de suppression du salaire minimal, d’après vous, comment on va se départager ? Moi je vais vous le dire : c’est à celui qui acceptera le salaire le plus bas qu’ira l’emplois, et nous serions comme obliger de procéder ainsi, car je le rappel, il y a encore beaucoup de personnes au chômage. J’accepte donc un salaire de misère, je suis embauché, d’après vous, que se passe-t-il ensuite ? Mes collègues aussi, seront forcé de se mettre au niveau : si moi j’accepte une telle offre, la direction se dira « mais pourquoi pas eux non plus ? ». Voyez comment le principe de cette proposition est mauvaise : user de la misère, paupériser le peuple, rendre cela acceptable pour baisser le chômage. Une incarnation moderne de l’exploitation, c’est cela que propose l’ADL et monsieur Borgia aux Frôceux. Ce n’est pas la solution, et en plus le problème, c’est qu’il y en a un sacré nombre comme cela comme proposition à droite !
Et là, vous allez me demander, comme tout les Frôceux sont en droit de se demander si moi qui arrive avec ses gros sabots, j’ai la solution ; et la question se pose d‘autant plus que j‘étais au gouvernement, il faut donc que je réponde de cela. Primo, certes j‘étais au gouvernement, mais en minorité, et donc dans un rapport de force difficile avec les sociaux-démocrates aux commandes, ce n‘est pas donc mon programme qui fut appliqué, mais celui d‘un accord commun ne s‘accordant que très peu du point de vue de l‘économie. Secundo, si selon moi on est rentré en récession c’est pas par la faute d’un gouvernement de gauche, mais c’est parce que la politique menée n’était pas assez à gauche. C’est d’une politique de gauche dont ce pays à besoin, et cela n’est possible que parce que le Rassemblement Socialiste et Ecologiste a un programme économique de gauche, pas social-démocrate, c’est-à-dire d’une gauche couarde, mais d’une gauche forte. Je vais vous l’exposer selon trois grands axes : selon moi il faut une intervention de l’Etat, mais la plus efficace possible, une intervention qui agisse sur tout les fronts. Il faut une intervention étatique sous le mode défensif, offensif, correctif. Retenez bien ces axes et voyez-en l’articulation.
Je rappel quelque peu la situation : nous sommes en récession avec une grande partie de notre population active au chômage, et en plus, et cela les Frôceux ne sont pas sans le savoir, nous vivons sous le risque d’une menace extérieur s’incarnant par des plans sociaux, autre euphémisme pour dire qu’on va licencier des travailleurs (et pas forcement parce qu’ils font du mauvais boulot, ou parce que l’entreprise dépose le bilan). Il faut donc créer de la croissance, lutter contre le chômage et lutter contre la paupérisation du Peuple tout en ne perdant pas du vue que ce n’est pas au peuple de Frôce de payer la crise. Allons-y :
Pour agir contre le chômage et pour l’emplois, le RSE compte mettre un coup d’accélérateur sur l’innovation. En effet, si vous regardez la Chine, la raison pour laquelle elle constitue une menace tient en un mot : salaire. Or, on va pas demander aux Frôceux de se mettre au même niveau que la Chine sur ce plan (ce que propose Borgia d’ailleurs), cependant, est-ce la seule variable à notre disposition ? On a bien une main d’œuvre manuelle et intellectuelle de qualité dans ce pays, pourquoi la solution ne viendra pas des Frôceux ? Première chose à prendre en compte. Mais si ça ne tenait qu’à cela, ma fois, la sortie de crise irait toute seule, or ce n’est pas le cas, le contexte économique est trop morose pour que cela soit si simple : la perte de vitesse de l’économie n’incite pas aux banques d’émettre des empreints, il n’y a pas assez de demande à anticiper pour faire tourner les machines, bref, l’impulsion nécessaire à ce que le moteur économique redémarre de lui-même ne peut venir de l’économie seul. Il lui faut une impulsion extérieur. D’où peut-elle venir ? De l’Etat. Deuxième chose à prendre en compte. Maintenant la troisième. Regardez ce qui se passe chez nos voisins Frôceux : il subisse une crise industrielle, leurs hauts fourneaux ferment, comme dans la sidérurgie, la réparation navale et j’en passe. Que font-ils ? Une fiscalité moins lourde pour les entreprises. Mais, ça fait plus de vingt ans qu’on fait ça, et ça n’apporte aucun résultat conséquent. Pour qu’il y ait croissance, il faut donner au contenu de la croissance un nouveau visage. Cela passe par l’innovation, et de là viendra pour une bonne partie la sortie de crise :
Nous vivons dans une époque d’innovation technologique, traçons notre autonomie économique à partir de ce sillon. Je vais prendre un exemple pour illustrer comment de manière concrète nous allons agir : prenons le cas de ce que j’appel l’écologie politique et populaire c’est-à-dire par le peuple et pour le peuple. Je suis l’Etat, et je remarque qu’il y a de l’investissement à faire pour développer des éoliennes bons marchés et qui iraient dans nos HLM, qu’est-ce que je fais ? Je vous commande à vous, scientifique, de développer cette idée pour ensuite faire un prototype et déposer le brevet, ensuite, je demande à des PME ou des TPE d’en produire et là que se passe-t-il ? On remplie les bons de commandes des entreprises, on embauche, on fait travailler à temps plein les salariés, et comme on est les premiers sur ce marché, on est les premiers à vendre et exporter, et ça ne peut que marcher car cela réduirait la facture des ménages. Ca c’est un exemple concret, c’est aussi un pari, mais pas de croissance durable sur le long terme sans innovation. Mais ça c’est sur le long terme, car il faut un certain temps pour passer de l’idée au brevet, que faire pendant ce temps ? On peut faire des plans de relances par des politiques de grands travaux : on fait, comme j’ai décrété cette semaine, la construction d’hôpitaux, ce qui mobilise autant les architectes que les ouvriers, mais on peut aussi construire des lignes ferroviaires en Provence par exemple, on développe le transport en Fret, on fait un plan de reforestation,… Tout ce qui pour l’économie peut être vecteur d’activité, l’Etat doit y contribuer. Voilà pour le plan offensif, mais comment lutter contre la concurrence des pays extérieurs ?
Pour comprendre le sens historique de notre époque, il faut avoir conscience du rapport de force qui s’entretien entre l’économie et le politique. Ce rapport existe et a existé : regardez le cas aux Etats-Unis de Roosevelt, et plus près de nous, pour ne citer qu’un exemple concret, en Angleterre, avant l’ère impérial de Thatcher, le taux d’imposition pour les riches allaient jusqu’à près de 80%. Ce ne sont que des exemples concrets, mais que retenir de substantiel dans ces exemples ? Que le politique a pu avoir autorité sur les dérives économiques par son pouvoir de loi. Il faut à la Frôce un arsenal de loi, c’est-à-dire légiférer sur ce que nous acceptons ou non de la mondialisation.
Le problème de l’Union Européenne tient en ceci qu’ils ont supprimé toute barrière douanière, ces pays subissent donc la concurrence de certains pays qui ne font aucun cas de la concurrence libre et non faussé. Il n’y a qu’à encore regarder le cas de la Chine qui tire les salaires vers le bas (dumping social) comme le taux de change de sa monnaie (dumping monétaire). Si les autres le font, usons de notre pouvoir. Nous avons une banque de Frôce, gardons-en le contrôle pour fluctuer la valeur de notre monnaie et augmenter nos exportations, et taxons les produits étrangers qui ne respectent pas les normes environnementales, sociales, et humaines, pour faire préférer aux Frôceux des produits Frôceux avec la création d'une Certification Production Frôceuse sur les produits nationaux, assurant au consommateur la meilleure qualité et la production au moins à 80% en Frôce du produit sur lesquels en plus, on pourrait moduler le taux de TVA. C’est un moyen défensif comme celui d'un plan d'aide national pour les PME avec création d'un prêt d'état à taux zéro permettant leur financement.
Mais là on le veut vraiment légiférer, c’est sur la menace de Plan Social d’Entreprise. J’ai un ami en France qui travail comme ouvrier dans une usine de crème glacée, qui va subir un PSE, mais par chance ils ont un repreneur, enfin ils l’espéraient, car vous savez ce qu’a dit le patron ? Il a refusé l’offre de reprise… Il ne veut pas vendre pour ensuite subir la concurrence du repreneur. Il veut le beure et l’argent du beure. Il faut donc légiférer sur les PSE et faciliter les possibilités de reprises, notamment par les salariées pour qu’ils se constituent en SCOP.
Vous voyez un peu notre logique au RSE ? Faire produire et légiférer, mais nous voulons aussi réguler, car on refuse en tant que représentant du peuple que celui-ci paye pour une crise dont il n’est pas responsable. Je parlais des impôts pour les plus riches tout à l’heure, voyez comme cette idée n’est pas surréaliste : ça a déjà existé, on peut recommencer en augmentant le nombre de tranches. Mais là, autre chose se pose contre nous : l’exil fiscal ou la titrisation de l’argent (c’est un processus qui vise a mettre son argent en bourse) car ce qui est financier n’est pas taxé. Nous, le RSE ont va pas négocier : on va établir la taxe Tobin et changer la fiscalité en introduisant la nationalité plus fortement comme critère fiscal : tout exilé fiscal devra déclarer ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger et si c'est inférieur à ce qu'il aurait dû payer, il devra payer la différence. Mais si nous allons prélever plus au riches, on va moins le faire pour les classes populaire : baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ; mise en place d'un mécanisme d'urgence de contrôle des prix sur les produits de première nécessité en cas de situation exceptionnelle ; Législation sur la possibilité de gel par l'Etat des augmentations en gaz et électricité, tout ce qui peut permettre au ménage d’avoir plus de pouvoir d’achat pour relancer la consommation.
Voilà les grands axes qui consistent en notre politique de relance, qui n’est pas le choix de l’austérité-absurdité.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Si nouveaux texte il doit y avoir, ce ne sera jamais sur le port d’arme élargie à tout les citoyen, et cela pour trois choses : la première c’est que l’utilisation d’une arme demande de l’expérience, ce n’est un joué en plastique, et je préfère voir une arme de défense dans les mains de nos forces de l’ordres entrainées et formées que dans les mains de mon voisin aussi prudent soit-il. Deuxièmement, c’est qu’une telle loi cache un autre intérêt qui n’est pas celui de la libre défense, mais de mettre au chômage nos policiers, soi-disant parce qu’il coûterait trop cher à l’Etat. La sécurité est quelque chose d’important, de vital, et remarquez tout de même que cette attitude méprisante vient de la droite… La gauche que je représente a de meilleur principe de sécurité que la droite. Troisièmement, il y a un problème d’ordre pratique à avoir une telle législation de cow-boy : imaginons, je choisis le port d’arme, et j’achète une arme, j’ai un moyen de défense, mais vous, vous choisissez de refuser le port d’arme, ce serait votre droit, mais dès lors, il y a une inégalité face à l’insécurité. Comment en tant que politique accepter quelque chose d’inégalitaire par rapport à la défense de la vie vulnérable ? Surtout quand c’est pas de l’ordre d’un choix : vous voyez vous, une mamie de 90 ans, pistolet dans le sac, se défendre ? Moi non plus, et c’est ça qu’on veut comme étant la solution face à l’insécurité ?
Si donc législation il y a, c’est pas là-dessus que je me dirigerais, je préfère la solution républicaine prudente et net des forces de l’ordre. A ceci près que j’interdirai le TASER, là aussi par principe de précaution, car sur le papier, cette arme est censé paralyser quelqu’un, sur le papier ce n’est pas une arme de mort. Cependant dans les faits, elle a déjà causé la mort de personnes jeunes et / ou cardiaque. Or, comment en intervention policière distinguer le cardiaque du non-cardiaque ? C’est pas marqué sur le front ! Du coup, même quelqu’un d’expérimenter peut agir, contre son gré, d’une manière dangereuse, non par imprudence, mais par manque de critère de discernement. C’est donc pour éviter des erreurs que j’entends interdire l’utilisation du TASER.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
On rejoint les propos qu’on a tenue lors de la première question. Je pense que oui, c’est très bénéfique : le cas aujourd’hui est celui d’une perte de pouvoir d’achat et de chômage. Si nous organisons les jeux méditerranéens, il y aura un afflux de tourismes avec ces vacanciers venues pour en profiter : vous faites marcher le commerce, le petit artisanat, la restauration, la consommation en générale car de fait, la population augmente. Là vous embaucher des saisonniers par exemple dans l‘agro-alimentaire. Mais c’est aussi une bonne occasion pour rénover ou agrandir nos complexes sportifs et par la même culturels. Là on donne du travail aux personnes des BTP.
Voilà un autre exemple d’une vraie politique de relance offensive, qu’on pourrait encore plus développer et dont on pourrait mieux en profiter si on facilite les conditions d’échanges de monnaies si par exemple, qu’on ait des dollars, des euros, etc. l’échange soit fait gratuitement par la Banque de Frôce, ou si on laissait les touristes payer dans leur monnaie nationale. Il y a un enjeux de croissance et d’emplois, de dynamisme dans ces jeux méditerranéens.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Mon bouleau à moi, c’est de permettre aux gens de garder leur emplois s’ils en ont un, et aussi de permettre aux gens aux chômage d’en trouver. Personne ne doit être laissé sur le carreau. Nous n’avons pas beaucoup de centrale nucléaire, c’est vrai et c’est normal, nous ne sommes pas la France, et on ne pourrait pas en faire plus, on en a pas l’utilité, ni même l’espace. Il faut donc pour la croissance, quelque chose de plus stimulant et là on va encore rejoindre nos propos sur l’écologie politique : il faut engager la transition écologique, c’est-à-dire, investir dans l’énergie propre car c’est un domaine rentable où, si on le fait vite et bien par une vrai politique étatique d’investissement, on peut avoir le monopole sur beaucoup de pan de ce marché.
En même temps, il faut pas oublier qu’on a des personnes de qualifiés dans ces centrales nucléaires, et des personnes presque à l’âge de la retraite. Ce serait donc trop précipité de fermer et faire démanteler les centrales comme ça, de manière brut et spontané. Au contraire, il faut garantir leurs emplois tout en réalisant la transition énergétique, c’est-à-dire avoir une énergie propre capable de la même efficacité que l’offre électrique du nucléaire.
Il faut agir de manière prudente : que le nucléaire soit une énergie d’avenir ou non, peut importe, ce qu’il faut c’est assurer l’avenir des Frôceux dans le travail et l’investissement. Cependant, une chose est sûr : nous nationaliserons le secteur de l'énergie comme celui de l’eau, car aujourd’hui les prix sont trop élevés et qu’il est immoral et injustifié de vouloir faire du profit sur quelque chose de plus en plus rare sur notre planète. Vous voyez, on s’y retrouve : offensive, défensive, corrective. Tout se tient ainsi. C’est une mécanique bien rodée qu’il nous faut.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Principalement les grandes et petites puissances européennes comme la Turquie, la Suisse… C’est un enjeux important et une initiative à laquelle nous sommes attaché au RSE parce qu’elle fut lancer par l’initiative de Madame Gasparini. Mais juste pour le rappeler aux Frôceux : le TSCP, pour reprendre les dires d’un de mes camarade vise la paix mondiale en établissant un groupement solidaire des nations neutres face à l’impérialisme américain et à la très dangereuse attitude de l’axe russo-chinois.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Quand ce projet fut discuté, bien avant que je ne sois ministre de l’Education, de la Santé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, j’étais déjà assez sceptique.
La jeunesse a le sentiment d'avoir une surcharge d'instruction, cependant laissez moi vous dire ce qui semble pour moi être un mauvais paradigme. Vous voulez régler un problème qualitatif (celui du ressenti des élèves) par une solution quantitative (augmentation ou baisse des heures, augmentation du nombre de filière…). Le savoir est une chose difficile et il faut savoir l'affronter de face pour en admirer sa pleine profondeur. A un problème qualitatif, il faut une solution qualitative qui sans pour autant allège le travail et la positivité de son côté négatif. Le savoir a un mouvement double : en même tant que l'être-à-éduquer doit avoir en lui un désir d'apprendre (et surement que l'absence de ce désir conduit à un sentiment de surcharge), ce même savoir doit pouvoir être en adéquation avec l'élève, non en étant plus simple, mais en étant plus clair. Cette clarté est rendu par son médiateur : l'enseignant. Il me semble plus adéquat de régler ce problème qualitatif par le biais de son médiateur, l'enseignant, son autorité, sa pédagogie, sa formation. Il ne s'agit pas forcement d'instruire quelque chose à quelqu'un mais aussi de former quelqu'un à quelque chose, il faut toujours avoir cela en tête.
En plus, il y a un problème pratique : si vous spécialiser trop, et cela dès un âge encore éloigné de la maturité ou même de la nécessité de réfléchir vraiment à son avenir, vous rendez, par la spécialisation, la réorientation plus délicate du faite de la distance qui sépare en terme de similitude une filière d’une autre.
Je vous avoue, je préfère le tronc commun d’un point de vue philosophique et pratique, car pour l’anecdote, savez-vous d’où vient le terme même « université » ? Du moyen-âge, plus précisément du XIIème siècle, « floraison » du moyen-âge. ; époque notamment où l’université a été créé. Mais là où ça devient significatif, c’est que l’université n’y désigne pas qu’un certains lieu mais aussi une certaine conception du savoir : on parlait d’universitas rerum, ce qui se rapporte non à une discipline mais aux choses : on parlait « d’université des choses » où le savoir était uni, il ne constituait pas un divers, mais une unité du divers, un univers. On doit retourner vers cette conception là, bien plus belle, plus profonde et riche pour nos enfants. Et cela notamment en développant un peu plus tôt la philosophie, l’éducation civique et les arts.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Je suis fondamentalement opposé à tout ce qui relève du commerce des corps, et en tant que féministe de la vieille garde, la prostitution me révulse au plus au point. Je ne peux accepter que la prostitution puisse encore être accepté à notre époque et aucune excuse ne me fera changer d’avis. Les femmes ne sont pas des objets, elles n’ont pas de valeurs marchandes et la beauté féminine est inestimable. Un point c’est tout, j’abrogerai cette loi dès le premier jour si le RSE obtient la majorité des sièges à l’assemblé nationale. C’est un principe morale, je suis fidèle à mes principes. De plus, au niveau pratique, la prostitution, notamment étudiante répond d’un malaise social, et d’une misère, je préfère travailler contre cela que de laisser des filles se faire tabasser par des macros.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Il faut deux choses : mettre en place une loi encadrant l’extradition, avec mise en place d’une condition de réciprocité de l’infraction dans le droit des deux pays et de non utilisation de la peine de mort, mais aussi, pour les cas particuliers, juridiquement difficile et compliqué, il faut permettre à la justice frôceuse de juger un acte commis à l’étranger et répréhensible par le droit frôceux sur dénonciation des autorités du pays en question ou des représentants de la victime si l’extradition est impossible ou si elle n’est pas requise par le pays où l’acte a eu lieu.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:57
par Ilan Luvuhu
Pour le Centre Humaniste, monsieur François Askalovitch, ancien Président de la République :
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Le Centre Humaniste a établi son programme économique en trois aspects fondamentaux qui sont la relance de l'activité productive une politique de l'offre, l'incitation à de nouveaux débouchés et puis une modification dans le monde du travail. Ces éléments sont indispensables à une reprise à long terme de la croissance frôceuse.
Premièrement, encourageons la création d'entreprise et l'innovation. Nous devons abaisser les charges fiscales qui pèsent sur nos entreprises. L'impôt sur les sociétés sera baissé au profit des plus petites. Nous pensons aussi à l'ajout de tranche pour que cet impôt soit davantage juste. Il n'a pas à freiner l'envie de créer une affaire, au contraire. De plus, nous devons protéger la production sur notre sol, en adoptant une TVA anti-délocalisation. Le made in Frôce se doit d'être communiqué aux consommateurs et être favorisé. C'est cette production qui apporte des emplois et des richesses. Par ailleurs, la liste pour l'humanisme frôceux croit en l'esprit d'innovation. Là, l'Etat a un rôle primordial en donnant un coup de pouce au budget de la recherche pour avoir des laboratoires à la pointe de la technologies. C'est la seule solution pour être compétitif au niveau international. Le futur de notre économie passe par nos universités, il est important d'augmenter les budgets de la recherche et de l'éducation, d'autant que nos écoles doivent former des hommes et des femmes qui pourront s'adapter aux attentes du marché du travail.
A propos des débouchés, le marché intérieur va être boosté par l'instauration d'une période de soldes dans nos commerces. Cela permettra aux consommateurs de trouver des produits à petits prix et aux vendeurs d'écouler leur stock. Cela stimule la consommation, ce qui est bénéfique pour l'ensemble de l'économie. Ensuite, il faut voir un peu plus loin que le marché frôceux. J'ai l'ambition de voir nos firmes exporter. Notre situation géographique est idéale pour atteindre cet objectif. Nous pouvons à la fois exporter sur le continent européen et le continent africain. Des partenariats devront être passés avec ces pays pour relancer notre commerce extérieur.
Enfin, le monde du travail doit s'adapter aux nouvelles réalités. Nous faisons le pari de la flexisécurité scandinave, c'est-à-dire se débarrasser de la rigidité du marché du travail en échange de protection pour les salariés. Par exemple, le contrat de travail sera remodelé et moins figé pour que l'entreprise puisse gérer ses salariés en fonction de ses commandes. De l'autre côté, les salariés auront des indemnités chômage plus importante et des dispositifs efficaces de formation seront mis en place. En plus, nous souhaitons remettre au coeur de l'entreprise le dialogue entre les salariés et les dirigeants.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Nous voyons trop souvent les ravages d'une législation trop libérale en la matière notamment aux Etats-Unis où les fusillades s'enchaînent. Je pense que les citoyens frôceux n'ont pas à posséder des armes, c'est un des piliers de notre sécurité à tous. Seuls les forces de l'ordre ont le droit d'utiliser la violence physique légitime, on ne se fait pas justice soit même. Par contre, nous sommes ouverts à un permis de chasse extrêmement encadré qui permettrait l'acquisition de certaines armes. Ce permis serait accessibles aux personnes ayant passés une séries d'examens techniques et psychologiques afin de garantir la plus grande sécurité.
Mais cela ne règle malheureusement pas le trafic d'armes par lequel s'approvisionnent des mafias. Ce marché noir des armes, venant généralement d'ex Yougoslavie où la quantité d'armes a explosé avec le conflit dans les années 1990, doit être combattu à l'échelle internationale. Là, il ne s'agit plus d'un sujet uniquement frôceux. Nous devons bien plus nous attarder sur ce phénomène plutôt que nos chasseurs qui chassent tranquillement dans nos campagnes.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
Je pense que la Frôce doit être candidate à l'organisation d'évènements sportifs majeurs. D'une part en termes d'image puisque ces compétitions offrent une visibilité internationale à notre pays. D'autre part, c'est toujours un atout économique.
En effet, si l'organisation est bien pensée, on ne peut tirer que des bénéfices de cet évènement. Nous devons éviter de tomber dans les mêmes méandres que certains pays comme la Grèce lors des JO 2004 qui en paye encore aujourd'hui la mauvaise gestion. Il est important de mettre en place des dispositifs pour construire des infrastructures à moindre coût. Les partenariats public-privé seraient de rigueur, nous devons par ailleurs légiférer là-dessus pour encadrer cette pratique et éviter de gâcher l'argent publique. De plus, ces constructions doivent être pensées à long terme, au-delà de la compétition. Ces installations peuvent être par exemple démontées en partie à la suite de l'évènement où être réutilisées dans un autre cadre. Bref, ne pas se retrouver avec ce qu'on appelle des éléphants blancs qui ne servent pas et qui coûtent à l'Etat.
Je crois que cela permettra aussi une rénovation de certaines zones urbaines, la création de route et puis la modernisation de nos transports. Tout cela est bénéfique à l'économie mais aussi à la population. Il faut prendre cela en compte. Une grande compétition est donc importante par delà l'aspect sportif, même si l'Etat doit mettre la main à la poche. Le dogme libéral de la dépense publique doit être dépassé quand c'est nécessaire, et ce n'est pas un adepte des déficits qui parle.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Le fameux débat du nucléaire. Je pense être du côté des pragmatique sur ce sujet.
Notre économie, notre population et nos vies ont besoin d'énergie pour fonctionner, jusque là nous sommes d'accord. Et le fait est que le nucléaire présente aujourd'hui la chance d'être une énergie peu chère et en plus qu'elle assure notre indépendance énergétique. Même si je n'aime pas exactement le concept puisque les ressources appartiennent davantage à la terre qu'à un pays, enfin nous résonnons de cette manière à l'heure actuelle, force est de constater qu'il est mieux d'un point de vue économique que l'on produise de l'énergie sur notre territoire (oui, l'uranium peut être extrait dans un pays étranger mais sinon le reste du processus se déroule chez nous). On ne peut pas faire l'impasse sur cette vision du sujet.
Cependant, sans pour autant être dans l'excès sectaire de certains groupuscules écologiques, il est clairement nécessaire de faire le choix en priorité des énergies vertes. Le nucléaire a l'inconvénient de produire des déchets et je ne vous apprends pas qu'une catastrophe peut toujours survenir. Oui, en tant que terrien je préfère que mon électricité vienne de mon petite ruisseau plutôt que d'une centrale nucléaire. Il est donc important de mettre en avant la production d'énergie renouvelables favorisant notre indépendance énergétique mais aussi l'environnement. La création d'éoliennes, de barrages et des panneaux photovoltaïques doit être intensifiée.
Pour vous répondre, je crois que le nucléaire est une énergie d'avenir puisqu'il concentre tout un tas d'avancés scientifiques qui font progresser notre économie et notre recherche. C'est pourquoi je ne peux prendre la décision d'abandonner totalement cette énergie. Mais, nous sommes conscients des risques environnementaux, la recherche doit donc se concentrer sur la réduction de ceux-ci et d'autre part, le pays doit être doter de moyens de production d'énergie propre. Bref, baisser la part du nucléaire dans notre production énergétique tout en cherchant un nucléaire propre.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Je suis partisan de ce traité qui va dans le sens de la diplomatie et d'un monde pacifié. Il est donc légitimement ouvert à l'ensemble des pays qui sont prêts à le respecter et bien sûr font preuves de leur bonne volonté en matière de dialogue pour régler les différends internationaux. Inutile de vous dire que le Centre Humaniste n'est pas favorable à l'entrée de dictatures prêtent à mettre le monde à feu et sang à la moindre chose. Les membres de ce traité doivent être exemplaire. Il me parait intéressant de faire signer dans un premier temps nos voisins, pour plus de sécurité autour de nous.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Evidement que le Centre Humaniste est en faveur d'une réforme permettant à nos enfants de trouver du travail et s'épanouir à la sortie de leurs études. Je pense que le nombre de séries générales doit être revu à la baisse pour se rapprocher d'un véritable diplôme général. En effet, la spécialisation s'effectuera dans les études supérieures et non au sein d'un lycée général. On le voit, il n'y a rien de professionnalisant dans ces séries alors vouloir catégoriser rapidement les élèves, ce n'est pas une solution.
L'important est développer surtout l'aspect professionnel du secondaire en favorisant l'alternance. Il n'y a qu'ainsi que nous pourrons rapidement former les jeunes à leur futur emploi. Cependant, je suis d'accord pour que les séries générales continues d'être présentes mais ne faisons pas une certaine hiérarchie entre diplômes généraux et diplômes professionnels.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Le Centre Humaniste souhaite modifier cette loi. Sur le fond, nous pensons qu'il s'agit d'une avancée que de reconnaître le phénomène de la prostitution et même d'essayer de l'encadrer. C'est un fait social que l'on ne peut éradiquer, même si je ne suis pas friand de cette activité, c'est une réalité. Il faut donc adapter la législation à notre société. Je salue donc l'initiative de Monsieur Gayet, si je ne m'abuse, qui allait dans le bon sens. Ce qui me gêne dedans reste la gestion de maisons closes par l'Etat. Cette mesure ne passe pas pour un mouvement comme le nôtre. Selon nous, l'Etat n'a pas à endosser ce rôle, ce n'est pas dans les valeurs de celui-ci. Je pourrai vous dire la même chose lorsque j'entends parler de la production par l'Etat de marijuana, ce n'est pas une solution. Nous sommes donc en faveur d'une privatisation encadrée de cette activité qui n'est pas comme n'importe quelle autre. Le commerce du sexe n'est pas un commerce banal, le corps n'est pour nous pas une marchandise et ce service reste différent des autres.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
L'extradition doit être l'objet de procédure partagée entre deux pays. La réciprocité est la règle. Je suis donc pour que nous extradions n'importe quelle personne demandée par pays ayant signé un accord de réciprocité avec la Frôce. Evidement, nous signerons ces partenariats seulement avec des pays démocratiques qui respecteront les valeurs que les frôceux partagent. La Frôce n'a pas à entraver le processus judiciaire de pays amis.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 00:59
par Ilan Luvuhu
Pour le Rassemblement pour une Droite Forte, monsieur Arthur Le Guen, président du RDF :
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Nous comptons lutter contre la récession qui frappe notre pays et en sortir en faisant tout ce que le gouvenrement socialiste sortant n'a pas fait, c'est à dire davantage de flexibilité pour nos entreprises, un accompagnement de nos artisans et de nos petits entrepreneurs, une TVA qui pèse sur les importations, un soutien massif à l'innovation. L'emploi, dont dépend l'intégration sociale, le pouvoir d'achat et la croissance économique, doit être érigé en grande cause nationale. Des mesures concrètes doivent être mises en œuvre pour encourager les embauches et le retour à l'emploi. Et cela passe par l'exonération de tout emploi supplémentaire créé dans les TPE-PME, une libéralisation du marché du travail et une réforme de notre système de formation professionnelle.
Notre est en train de prendre la mauvaise direction. Les chiffres, ceux de L'Institut national de la statistique et des études économiques frôceux, parle à notre place. Ils sont catastrophiques. Une récession de 4 % ; une production industrielle qui chute de 5,7 % ; le chômage qui augmente de 1,5 %, ce qui fait que nous atteignons désormais le seuil symbolique des 9 % de chômeurs ; et les jeunes ne sont pas épargnés non plus : 7,9 % des jeunes sont sans emploi. Les trois principales agences de notation financière Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's qui ont toutes les trois abaissées la perspective à court terme de la Frôce de "stable" à "négative".
C'est ce que l'on peut appeler, sans paraître trop sévère, un bilan déplorable.
Les frôceux sont conscients que ce lamentable bilan est le fruit de la politique du gouvernement socialiste actuel composé par le PSD et le RSE. Les années Vossen resteront dans l'Histoire de ce pays comme un désastre pour l’économie frôceuse. Les frôceux ont conscience que reconduire la gauche et son allié de l'extrême-gauche au pouvoir serait cataclysmique et engendrait des conséquences dévastatrices pour nous tous, y compris pour nos enfants. Cela signifierait une augmentation toujours plus considérable du nombre de pauvres et d’assistés, une stagnation économique (dans le meilleur des cas), une baisse généralisée du niveau de vie, la destruction de milliers de petites et moyennes entreprises.
Chacun doit se dire que si à l'heure actuelle, nous ressentons déjà les premiers symptômes, les indicateurs étant dès présent dans le rouge, nous pouvons nous attendre à des lendemains difficiles et ce pays sera malade si les mêmes sont reconduits dans leur fonction. Si dans les années à venir, les mêmes politiques sont appliquées, ce sera la faillite assuré, une crise de la dette, des impôts, des taxes et des charges toujours plus élevés. Nous en arriverons à un point où le pays sera dans un état d'asphyxie généralisée. L'heure est grave.
Concrètement, le changement que le RDF souhaite que l'Etat se retire de notre dos et qu'il enlève les mains de nos poches. C'est une image, mais elle veut tout dire.
Nous souhaitons encourager l'investissement, la réussite, l'innovation, la création d'emploi, la prise de risque et la création de richesse.
Nous souhaitons que chacun puisse réussir dans la vie. Nous ne souhaitons pas que les riches soient plus riches, mais qu'il y ait plus de riches. Que la classe moyenne soit tirée vers le haut, que les riches ne soient pas traqués et volés parce que riches, que les classes les plus défavorisées ait la possibilité de s'en sortir en bénéficiant des possibilités offertes par l'Etat pour réussir leur vie.
C'est la raison pour laquelle nous proposons une série d'allègements fiscaux également pour les familles de Frôce.
Je ne vais pas y revenir en détail, tout est dans notre programme : des crédits d'impôt pour aidants familiaux, pour l'achat d'une première habitation, pour la condition physique des enfants, pour les activités artistiques des enfants, etc.
En alliant baisse des impôts et libération de l'économie, nous ne comptons pas seulement lutter contre la récession dans laquelle le gouvernement socialiste sortant nous a mis, mais bel et bien relancer l'activité, la croissance et l'emploi.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Ce n'est un surprise pour personne, le Rassemblement pour une Droite Forte est en faveur du droit au port d'arme. Oui, nous croyons en l'autodéfense et pensons que chaque citoyen frôceux y a droit. Nous proposons d'assouplir la réglementation sur la vente et le port d'armes de manière à pouvoir autoriser tous citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques d'en posséder librement de manière à pouvoir se défendre et défendre sa famille. Pour cela, les citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques devront obtenir un Permis de Possession-Acquisition (PPA) afin de pouvoir se procurer une ou plusieurs arme(s) et devront avoir réussi le Cours frôceux de sécurité dans le maniement des armes à feu. De plus, une enquête devra être effectuée par la police pour chaque demandeur afin de contrôler leurs antécédents judiciaires et personnels. Enfin, un délai minimal de trois mois sera requis avant de pouvoir obtenir ce permis. Nous sommes très loin des caricatures faite par certains, qu'ils soient de gauche d'extrême-gauche ou autre.
Nous partons toujours du principe qu'en face des citoyens honnêtes, il y a ceux qui ne respectent pas la loi. Or, ces derniers sont déjà armés. En Frôce, comme dans tous les pays du monde interdisant le port d'arme, posséder une arme à feu n'est en rien difficile si l'on fait déjà partie des réseaux criminels. Seuls les honnêtes citoyens ont aujourd'hui toutes les peines du monde à se protéger par eux-mêmes. En désarmant les honnêtes citoyens, vous les privez de leur droit d'autodéfense.
Les gens à gauche et de manière plus général les opposants à au droit de port d'arme pour se défendre, ne comprendront jamais que ce n'est pas les armes le problème, mais les gens.
Vouloir empêcher des tragédies de se produire est logique et primordial. Mais ce n'est pas en désarmant toute la population ou en empêchant la vente des armes que l'on évitera certain drame de se produire.
L'interdiction du port d'arme en France n'a pas empêché Mohamed Merah chez nos voisins français de tuer de jeunes enfants juifs dans leur école et d'assassiner des militaires français dans leurs rues.
La Norvège, qui n'accorde pas le droit à ses concitoyens de posséder des armes pour se défendre, n'a pas été épargnée non plus avec la boucherie d'Anders Behring Breivik. Ce dernier a fait 77 morts.
Les opposants au droit du port d'arme à feu semblent avoir des œillères. Chaque tuerie vise des gens faibles et non armés. La solution est donc simple : accorder le droit à l'autodéfense en assouplissant la réglementation sur la vente et le port d'armes, tout en s'assurant que ce droit soit encadré.
Beaucoup de gens sont mal informé sur le sujet et par certains hommes politiques, qui refuse de voir le contrôle des frôceux leur échapper, propagent toujours plus de caricatures grotesques.
Certains refusent de comprendre que le RDF est ferme dans l'encadrement de ce droit. Car ceux souhaiteront posséder une arme devront, je le répète, avoir plus de 21 ans, un casier judiciaire vierge et ne pas avoir d'antécédents psychiatriques afin d'en posséder librement de manière à pouvoir se défendre et défendre sa famille.
Il n'y a pas à craindre la mesure que le RDF avance sur le port d'arme puisque ce dernier ne pourra être appliqué en Frôce qu'avec des contrôles stricts tout comme c'est le cas au Canada.
Nous pensons que tout ceci est nécessaire dans le cadre d'une légalisation de la détention et du port d'arme en Frôce.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
Oui et non. L'organisation de tels jeux sont pour la plupart du temps une aubaine pour l'économie locale et nationale. Les retombées économiques d'un tel évènement sont souvent importantes. Mais il faut rester prudent sur la somme à débourser pour accueillir de tels jeux. Parfois, les retours sur investissement ne sont pas à la hauteur des dépenses publiques engagées. Les Jeux olympiques d’Athènes sont souvent cités en contre-exemple économique. S’ils ne sont pas, bien sûr, la cause principale de la crise grecque, ils ont contribué au marasme économique de ce pays père des Jeux. Si les JO d’Athènes ont coûté, je crois, 9 milliards d'euro, la Grèce n’a pas récolté les fruits de ces investissements. L'année des JO, les touristes ont fui la Grèce, et pour cause : Athènes était devenu un gigantesque chantier. Dans les trois mois qui suivirent les Jeux d’Athènes, près de 70 000 emplois furent détruits, notamment dans le bâtiment. Les emplois créés pour faire sortir de terre ces Jeux, à savoir les guides, les agents de sécurité, etc. ne durent pas dans le temps.
Il faut donc rester méfiant en cette période de trouble économique.
Mais j'ai également d'autres exemples qui cette fois, pèsent en faveur de l'organisation de tels évènements. Celui de Londres par exemple, où le village olympique a été installé à Stratford, quartier alors perçu comme très pauvre. Cela à permis la rénovation de certains quartiers. De son côté, Pékin en a profité pour améliorer ses infrastructures de transports.
Au final, certaines villes s’en sortent mieux que d’autres et ces jeux ne sont pas rentables à tous les coups. C'est d’ailleurs pour cette raison que Rome, candidate pour 2020, a retiré sa candidature.
Donc, je pense que cela se discute.
Une chose est sûre, ce ne sera pas une priorité si nous sommes au gouvernement.
D'autres chantiers bien plus importants nous attendent.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Ce n'est pas à moi d'y répondre. Le Rassemblement pour une Droite Forte souhaite une libération et une décentralisation du marché de l'énergie. C'est au secteur privé que revient la gestion de ce domaine.
Mais nous aurons quand même comme objectif d'inciter la production de l'énergie avec les ressources fossiles parallèlement aux énergies renouvelables. L'objectif étant de s'assurer la prospérité économique tout en permettant le développement harmonieux des nouvelles technologies.
C'est la raison pour laquelle nous mettrons en place un objectif national de manière à ce que la Frôce devienne indépendante en matière d'énergie dans les années à venir. L'indépendance énergétique signifierai beaucoup pour la Frôce. Nous pourrions produire toute l'énergie dont nous avons besoin et cesser d'être dépendant du pétrole des pays du Moyen-Orient. Pour y arriver, nous proposerons de mettre dans un premier temps en place un inventaire précis de l'énergie que nous possédons. Nous autoriserons une étude sur terre et sous la mer pour déterminer ce que nous avons en matière d'énergie et où elles se trouvent. Enfin, nous faciliterons grandement la réglementation autour de l'extraction de pétrole, de gaz, etc. de manière à étendre notre production nationale.
Ainsi, en extrayant et en profitant de notre propre énergie, cela permettra à l'ensemble des frôceux qui nous regardent d'acheter leur essence moins chère, ce qui signifiera pour tout à chacun, davantage de pouvoir d'achat pour eux et leur famille ainsi qu'une plus grande prospérité.
Une nouvelle politique énergétique doit voir le jour et verra le jour. Une nouvelle politique énergétique durable, qui fasse travailler en parallèle anciennes et nouvelles technologies de manière à garantir notre capacité à conserver notre prospérité tout en passant progressivement à un modèle de consommation énergétique moins polluant.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Je ne peux vous dire qui je souhaite voir figurer parmi les prochains signataires, par contre, je peux vous dire qui je souhaite voir ne plus figurer parmi les signataires actuels : nous même, la Frôce.
Je suis contre ce traité. Tout d'abord parce que je souhaite que la Frôce de se dote de l'arme nucléaire, facteur de dissuasion et de sécurité pour le peuple frôceux. Or, ce bout de papier interdit aux parties contractantes, et donc à la Frôce également, d'en posséder. Nous vivons dans un monde dangereux, nos ennemis - que ce soit les régimes brutaux, totalitaires, les dictatures et les pays islamistes - s'arment ou tentent de s'armer, nous n'allons pas nous désarmer et leur laisser l'avantage.
Il existe déjà des règles en droit international, nous n'avons pas attendu Mademoiselle Gasparini et son traité pour cela.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Le BNES reste adapté selon moi, car même si l'école primaire et le collège doivent permettre à nos enfants d'acquérir un socle commun de connaissances - qui doit être le même pour tous et partout - le lycée, quant à lui, doit permettre à nos jeunes de se préparer au métier qu'il veulent faire plus tard. De ce fait, c'est à partir du lycée que les élèves doivent s'orienter, en choisissant une voie professionnelle, littéraire ou scientifique par exemple. Quant aux diplômes de fin d'études secondaires doivent sanctionner l'acquisition des compétences nécessaires à la poursuite d'études supérieures dans le domaine choisi.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons qu'il faut un socle commun à l'école et au collège. Puis, qu'il existe un choix d'orientation à faire à l'entrée au lycée, avec un éventail de formations possibles ; soit le lycée général avec le BNES à la sortie, soit un lycée professionnel, soit l'apprentissage, etc.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Nous proposerons d'abroger la loi Marie-Madeleine et de proposer une autre loi, qui elle, porterait sur l'interdiction de la prostitution, mais aussi du racolage et du proxénétisme.
La prostitution est un délit contre l’ordre public et la morale.
De plus, la légitimation de la prostitution en tant que "travail" est loin, très loin de donner plus d’autonomie aux prostituées, cela renforce au contraire l’industrie du sexe.
Le Rassemblement pour une Droite Forte se positionne résolument contre la loi Marie-Madeleine. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la légalisation de la prostitution est un cadeau fait aux proxénètes, aux trafiquants et à l’industrie du sexe. Mais ce n'est pas tout, cela encourage la traite pour exploitation sexuelle, ne permet pas de contrôler l’industrie du sexe, cela l’étend, cela augmente la prostitution clandestine, souterraine, illégale et celle sur la voie publique, cela accroît la prostitution des mineurs, cela ne protège pas les femmes qui sont dans ce milieu, cela accroît la demande de prostitution, cela motive les hommes à acheter des femmes en vue de rapports sexuels dans un cadre social acceptable large et permissif, et enfin, cela ne favorise pas le bon état de santé des femmes.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Je pense également qu'il devient nécessaire de se pencher sur la question de l'extradition. Aussi bien dans le cas d'un frôceux que dans celui d'un étranger. Je m'explique. Si un État libre, démocratique, ami et respectant les droits de l'homme demande à ce qu'on leur livre l'auteur frôceux d'un crime commis chez eux pour qu'il puisse y être jugé ou exécuter sa peine, j'y suis tout à fait favorable. Si nous devions réclamé qu'un étranger soit extradé chez nous afin qu'il soit jugé et qu'il exécute sa peine ici suite à un crime commis en Frôce, j'aimerai également que notre demande soit acceptée.
L'extradition étant souvent permise par l'existence d'un accord préalable entre deux États, nous signerons des accords bilatéraux de coopération liés aux extraditions avec un certain nombre de pays.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 01:01
par Ilan Luvuhu
Pour l'Alliance Nationale, madame Marie Delaunay, représentante parlementaire :
1 / Comment-comptez-vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
La récession qui frappe la Frôce suite aux dernières données de l’INSEEF est le résultat d’une absence de politique économique et sociale de la part des deux gouvernements socialo-communistes dirigés par MM. Mongtomery et Vossen. Par conséquent, je ne peux que dire ma compassion vis-à-vis des frôceux qui ont perdu leur travail ces derniers mois alors que le gouvernement Valbonesi avait laissé une très belle marge de manœuvre à ces politiciens. Pourtant, aujourd’hui : le chômage augmente, la récession détruit notre économie, la production industrielle chute. Que dire de plus si ce n’est qu’une nouvelle politique économique et sociale doit être mise en place au plus vite ? L’Alliance Nationale doit être le fer de lance d’une nouvelle conception de l’économie et de l’intervention étatique qui doit se faire plus présente sans mettre à mal notre situation budgétaire. Il faudra tout d’abord instaurer une préférence nationale à l’emploi pour les frôceux et seulement les frôceux en priorité. Il est quand même hallucinant que des administrations publiques recrutent des étrangers, c’est une honte nationale et c’est le fruit d’une politique dictée par les socialo-communistes. Nous soutiendrons activement les entreprises frôceuses qui se lancent à l’assaut des marchés étrangers parce que c’est désormais la règle, il serait stupide d’être en retrait alors que l’ensemble des pays subventionnent leurs grandes entreprises. Nous le ferons nous aussi. Nous allons instaurer un bouclier fiscal à 50 % pour l’impôt sur le revenu afin de ne pas confisquer le revenu d’un dur labeur pour la simple raison qu’un gouvernement mauvais gestionnaire doit trouver de l’argent pour combler les trous dans ses finances publiques. Pour le chômage nous supprimerons le principe d’une agence unique pour l’emploi qui ne répond en rien aux préoccupations des chômeurs. Il sera venu le temps de créer une agence pour l’emploi dans chaque branche d’activité en coopération avec les partenaires sociaux évidemment. Faut-il rappeler que sous une période aussi spéciale que la dictature, le chômage était quasi inexistant et l’économie nationale n’a jamais connue une seule crise ? Mais peut être qu’à cette époque, les politiques étaient préoccupés par les frôceux et leur emploi, et non par les étrangers, les aides au développement des pays pauvres et la distribution de logements sociaux à des clandestins sans-papiers comme c’est le cas aujourd’hui alors que des citoyens frôceux sont à la rue. Le temps des regrets est éternel, y compris pour une ère politique pas si obsolète que ça à laquelle j’attache une grande importance parce que l’histoire est toujours un formidable outil d’inspiration.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Un nouveau texte doit évidemment voir le jour. Il est toujours bon d’actualiser au plus près des réalités les textes importants qui régissent une partie essentielle de la vie quotidienne de nos concitoyens. L’Alliance Nationale soutiendra un texte qui maintien l’interdiction du port d’armes à l’exception d’une pratique assimilée à de la chasse. Pourquoi ? Parce que nous maintenons l’argumentaire qui est le nôtre et d’une bonne partie de la classe politique frôceuse, à savoir que notre pays est un Etat de droit où les citoyens font confiance à leur forces de sécurité pour assurer leur protection. Je n’ai pas constaté une progression de la violence depuis très longtemps et le commerce souterrain des armes est déjà présent dans les quartiers les plus défavorisés et oubliés par l’Etat. La loi de la jungle que nous promettent l’ADL et le RDF sur cette question est absolument inadmissible. Je peux comprendre que pour des raisons dogmatiques, M. Borgia, libertarien de souche, puisse proposer cela après son aventure américaine. Mais quand je vois l’impact de la légalisation du port d’armes aux Etats-Unis et le récent massacre de l’école de Newton, je me demande sincèrement à quel point il faut être stupide pour promouvoir cela en Frôce. Alors oui, ils vont nous dire qu’ils ont des pare-feu, mais ce ne sont que des paroles. On nous interdit de prendre l’exemple des Etats-Unis et l’on nous parle sans cesse du Canada ou de la Suisse, mais quel rapport ? Il y a près de 300 millions d’armes à feu qui circulent légalement aux Etats-Unis, vous rendez vous compte ? Chaque américain dispose statistiquement parlant d’une arme à feu pouvant donner la mort. On me parle d’autodéfense, soit, donc prenons un cas concret : une femme qui sort de soirée, sobre et en totale possession de ses moyens. Elle se dirige vers sa voiture et un homme l’agresse sexuellement sur le parking en pleine nuit. En sachant que la loi interdit le port d’armes dans le domaine public, pouvez-vous me dire à quoi cela va servir d’avoir une arme chez soi ? A rien. Cette loi ne répond pas aux problèmes de notre société et aux malades mentaux qui circulent dans nos rues, je m’opposerai donc de toutes mes forces à une légalisation du port d’armes, de quelque nature que ce soit.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
Malgré la situation économique temporaire du pays désastreuse, il me semble qu’un grand évènement serait fédérateur pour le pays. Cela peut être par exemple les Jeux Méditerranéens. Je le répète : nous avons une récession qui est due à l’incompétence des gouvernements socialo-communistes de ces dernières années mais nous n’avons pas de dette, c’est une chance après de telles années de mauvaise gestion. Nous disposons d’infrastructures de qualité qui pourraient bénéficier d’une rénovation pour certaines d’entre elles par exemple. C’est un gage de création d’emplois, même si cela n’est que temporaire, quand le chômage monte, je ne dis pas non à toutes les opportunités de donner de l’emploi aux frôceux. La Frôce a déjà accueilli de grandes compétitions sur son sol, comme par exemple les Jeux Olympiques d’été de Casarastra en 1982, une formidable réussite pour notre pays alors plongé en pleine ère de restrictions des libertés. D’autres évènements ont eu lieu en Frôce ces dernières années ce qui me conforte dans la capacité des frôceux à se sublimer pour organiser de grands rendez-vous. Je soutiendrais pleinement l’organisation des Jeux Méditerranéens s’ils devaient avoir lieu en Frôce prochainement. Un comité de candidature serait d’ailleurs mis en place dès notre élection pour permettre à la Frôce de décrocher ces jeux mais aussi d’autres évènements sportifs et culturels d’envergure.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
L’énergie nucléaire reste une énergie essentielle au développement économique de notre pays comme d’autres pays du monde tant que les énergies renouvelables ne seront pas en mesure d’être aussi compétitives que le nucléaire. Le nucléaire n’occupe pas en Frôce une place majeure, notre indépendance n’est pas remise en cause. Je n’irais donc pas jusqu’à dire que le nucléaire est une énergie d’avenir, notamment parce que le problème de la sûreté est toujours aussi important, Fukushima est là pour nous le rappeler, certes le risque de tsunami en Frôce est insignifiant mais d’autres problèmes peuvent survenir : un attentat terroriste par exemple qui aurait des conséquences majeures sur notre pays et sur toute la Méditerranée car un nuage radioactif ne s’arrêterait pas aux frontières. Puis au-delà de la question de la sécurité qui me semble primordiale, c’est aussi et surtout la question des déchets radioactifs. Aujourd’hui, des pays comme la Russie acceptent d’accueillir ces déchets contre des sommes d’argent très importantes. Un jour, peut être que ces pays arrêteront et là, la situation sera autre puisque ce sera à la Frôce d’enterrer dans son propre sol ces déchets. Malgré toute la technologie que nous avons, je ne souhaite pas cela pour les générations futures. Mais pour être optimiste, des projets scientifiques internationaux comme le projet ITER près d’Aspen peuvent être source de grandes avancées parce que le nucléaire bénéficie d’un avantage compétitif certain : il est hyper productif et les recherches menées le rendent encore plus productif. Quand on pense qu’il faudrait 750 éoliennes pour remplacer un seul réacteur, je me pose des questions sur ce que nous souhaitons réellement pour l’avenir : nos littoraux envahis d’éoliennes ou des centrales dont l’ensemble du processus de production est sécurité et contrôlé ? L’Alliance Nationale n’est pas favorable à ce que nos littoraux soient envahis d’éoliennes pas plus que nous ne souhaitons voir une centrale nucléaire subir une défaillance technologique importante. Il faut poursuivre les recherches dans les deux camps pour parvenir à ce que les énergies renouvelables prennent le relais de l’énergie nucléaire en atténuant au maximum les conséquences négatives qu’on leur connait.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Ce traité est une invention socialo-communiste auquel je n’adhère pas. Il n’est donc pas question une seule seconde de faire signer un autre pays puisque la Frôce elle-même, en cas de victoire, dénoncera ce traité et se retirera de l’ensemble des accords qu’il a pu engendrer. Quand on pense que l’auteure de ce projet prévoyait de se rendre dans tous les pays socialo-communistes de la planète pour le promouvoir, je refuse de collaborer à une telle mascarade. La Frôce n’a pas besoin de s’engager dans une promotion diplomatique d’un traité qui se veut parent pauvre des grands traités promus par les Nations Unies dont l’auteure du TSCP ne veut pas entendre parler. Il s’agit d’un Traité de l’Atlantique Nord mis sous une forme soit disant neutre. Pas plus que nous accepterons de collaborer à l’intérieur de l’OTAN, nous accepterons de promouvoir ce traité. Je le répète donc : il sera dénoncé et supprimé de l’ordre juridique national. Libre aux pays signataires d’en faire ce qu’ils veulent mais ce n’est certainement pas avec la Suisse et la Finlande qui n’ont pas d’armées que le TSCP aurait permis de rétablir la paix dans le monde.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Le BNES est une réussite purement frôceuse que nous devons tous supporter face aux étrangers qui se permettent des commentaires sur notre système d’éducation. Quand je vois que plus de 80 % des lycéens français ont le baccalauréat, je me demande réellement quel est son niveau. La démocratisation de l’enseignement, c’est une excellente chose et c’est l’œuvre de la République. Par contre, niveler par le bas, ça, je ne suis pas d’accord du tout. Un diplôme ne fonctionne pas mieux parce qu’il est obtenu par neuf lycéens sur dix mais le contraire n’est pas vrai non plus. Puis d’un point de vue sociologique : un élève ne peut être bon partout. Moi-même j’ai toujours eu beaucoup de mal avec les mathématiques ou la chimie par exemple, c’est pourquoi je me suis orienté vers une section plutôt littéraire. C’est donc une chance pour moi que d’avoir eu l’opportunité d’étudier dans un système scolaire qui spécialise les parcours. Ma carrière parle pour moi, je suis professeur d’université. Avec un socle commun où chaque matière se vaut, mon parcours aurait surement été très différent. Mais au-delà de mon cas personnel, on favorise l’apprentissage parce qu’un enfant n’est peut-être pas forcément fait pour suivre des études généralistes intellectuelles, on le dirige alors vers le milieu professionnel qui le passionne le plus. Je pense que c’est la même chose pour les séries du BNES : un élève bon en économie doit pouvoir avoir une spécialisation en sciences économiques et sociales, un élève bon en mathématiques et en physique-chimie doit pouvoir avoir une spécialisation en sciences dures. Un diplôme commun à toutes les matières qui valorise aussi bien les mathématiques, la littérature, les langues étrangères, l’économie, le sport et l’histoire n’aurait plus aucune valeur. Le Brevet nationale de l’enseignement supérieur dans sa forme actuelle répond totalement aux aspirations des jeunes élèves qui ont besoin de savoir vers quoi ils vont s’orienter plus tard parce que les réalités plus modernes ne sont pas des réalités où il faut être bon partout mais très bon quelque part.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez-vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
A la lecture du programme de l’Alliance Nationale, la réponse est évidente : oui, il faut abroger cette loi qui n’a strictement aucune raison d’être dans un pays comme le nôtre. Rappelons que ce texte de loi est d’inspiration socialo-communiste et en plus de cela, présenté à l’Assemblée Nationale par M. Gayet, homosexuel connu et reconnu dans tous les milieux possibles. Il serait donc absolument incroyable que je me reconnaisse une seule seconde dans un texte porté par ces individus ayant des idées opposées aux miennes. La prostitution est le plus vieux métier du monde, je ne le nie pas. Mais je me fais plutôt du souci pour toutes ces femmes, contraintes de vendre leur corps pour de maigres revenus en perdant à la fois leur dignité et en mettant en jeu leur santé. Le taux de propagation de maladies sexuellement transmissibles est en hausse constantes chez les prostituées. Le projet contient une mesure visant à la gratuité des moyens de contraception, je ne conteste pas ce point-là de la loi avec lequel l’Alliance Nationale à indiquer dans son programme qu’elle favoriserait la gratuité elle aussi. Cependant, ne soyons pas naïfs, il n’est pas question de poursuivre la politique de la main tendue dans le vide promue par la gauche depuis de longues années. En ce sens, les lois des anciens Premiers ministres, Valbonesi et Valmont devront être rétablies dans l’ordre juridique frôceux puisqu’elles correspondent totalement à nos idées en la matière, notamment la loi sur le proxénétisme du 6 février 2011 qui constitue une réponse adaptée à la répression de ces pratiques. Nous agissons pour le bien des femmes et des hommes qui sont dans l’obligation et la contrainte de se laisser aller à de tels actes. La fermeture de toutes les maisons closes sera décidée, cela n’entrainera pas un retour de ces filles à la rue mais un retour de ces filles dans des filières professionnelles qui ne sont ni dégradantes ni dangereuse pour leur état de santé. Ce n’est pas du féminisme stupide que de souhaiter, pour ces femmes qui ont souvent un avenir devant elle, une véritable vie équilibrée avec un mari, des enfants et un travail.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
La souveraineté de l’Etat Frôceux s’établit sur ses nationaux. Je souhaite que la Frôce établisse une tradition selon laquelle elle n’extrade pas ses nationaux, quel que soit le crime commis. Par conséquent, la logique veut que nous extradions des ressortissants étrangers sur demande de leur pays d’origine ou d’un pays envers lequel ils ont une peine de prison ou autre a effectuée. L’Alliance Nationale le propose déjà dans son programme pour les étrangers coupables d’infraction : il n’est plus question de les entretenir pendant trente ans aux frais de la princesse. Nous négocierons des accords avec les pays d’origines dont les ressortissants en Frôce commettent le plus d’infractions au Code pénal pour permettre des systèmes d’extradition les plus rapides et efficaces possible. Bien évidemment, nous n’extraderons un ressortissant étranger coupable d’une infraction en Frôce que si le pays d’origine accepte de faire appliquer la sanction qui avait été prononcée par notre justice lors de sa condamnation. Un tueur n’a pas vocation à prendre trente ans ferme en Frôce pour ressortir au bout de cinq ans une fois de retour au Congo, que cela soit bien clair. De la même manière, la Frôce acceptera le retour en son sein de ses ressortissants coupables d’infraction et punis pour cela à l’étranger : la Frôce appliquera la sanction décidée dans les limites définies par notre Code pénal et après signature d’accords d’extradition bilatéraux avec les pays concernés. Même si il y aura aussi du cas par cas.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 01:03
par Ilan Luvuhu
Pour le Parti Social Démocrate, monsieur Marc de Saint Imberb, ministre de l’Environnement, de l’Energie et des Transports :
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Nous comptons, au PSD, lutter contre la récession en investissant directement dans l'économie Frôceuse. Il ne serait pas normal de faire payer les Frôceux alors que l'état possède les moyens financiers pour contrer cette récession efficacement. Outre les mesures déjà mises en place, comme par exemple la mise en place de l'Aide à l'Acquisition de Véhicules Propres ou encore l'action sur la TVA, nous comptons investir dans le public comme par exemple en développant le transport ou encore le milieu de la santé.
Mais dans une plus grande mesure, nous avons décider d'agir plus largement sur l'économie, en agissant socialement et démocratiquement. Pour limiter au maximum les licenciements, nous demanderons aux entreprises de ne plus licencier. Je m'explique. Si une entreprise voit son chiffre d'affaire baisser de 20%, au lieu de licencier, elle va réduire son temps de travail de 20%. Les salaires vont ainsi baisser, mais l'état se chargera de compléter les revenus des salariés.
Pour lutter contre la précarisation, nous mettrons en place un "bouclier social". Celui-ci permettra aux personnes licenciées de garder leur revenu intact à au moins 80% si ceux-ci sont à la recherche d'un emploi ou en formation.
Nous comptons également baisser la TVA sur les produits baisser en Frôce, pour augmenter la production dans notre pays; mettre en place des déductions fiscales pour les entreprises créant des emplois; aider les PME dans leur formalités. Vous voyez que les mesures possibles ne manquent pas, et contrairement à ce qui se dit à droite, nous pouvons largement améliorer la situation des Frôceux.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Et quelles sont les réalités actuelles ? Sommes-nous dans un monde où chaque citoyen doit être armé en permanence ? Sommes-nous dans un monde de terreur où chaque personne que nous croisons dans la rue porte peut-être un engin de mort sur lui ? Je ne pense pas. Et si certains se voient très bien vivre dans un monde comme celui-là, ce n'est pas mon cas et ce n'est pas le cas des militants de gauche. Le dernier texte sur le port d'armes à feu a peut-être été mal construit, cela ne remet pas en cause nos valeurs ni nos opinions sur le sujet. Seuls les chasseurs, les policiers, les militaires, ou d'autres travailleurs spécifiques comme les convoyeurs de fonds auront le droit de porter des armes à feu. En aucun cas un citoyen lambda. C'est notre position et elle ne bougera pas. Je tiens à rappeler également la victoire démocratique du texte concernant la police de proximité, qui permettra un lien plus étroit entre citoyens et police, et apportera au quotidien une présence rassurante.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
N'importe quel contexte est propice pour aimer le sport. Je dirais même qu'il s'agit d'une valeur commune qui permet le rassemblement en périodes difficiles. J'ai été acteur de cette candidature et même en prenant du recul, il s'agit toujours d'un bel évènement d'une grande ampleur. Je soutiens totalement la candidature de la Frôce pour les jeux méditerranéens. Je tiens également à préciser que le PSD, dans son programme, a proposé la candidature de la Frôce à d'autres compétitions : championnats d’Europe de Football, d'Athlétisme... Au PSD, nous ne prenons pas ce sujet à la rigolade.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Notre position est claire : l'énergie nucléaire devra être développée si besoin dans les trente prochaines années, car honnêtement nous ne pensons pas que les énergies renouvelables nous permettrons d'être longtemps autonomes dans la gestion de l'électricité en Frôce. Bien entendu, ce développement se fera sous très haute surveillance, les consignes de sécurité seront les plus strictes possibles, et les consignes d'entretien des bâtiments également. [/color][/i]
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Tout pays de bonne volonté souhaitant oeuvrer pour la collaboration internationale en faveur de la paix sera un signataire très apprécié de ce traité. Il ne s'agit pas d'un loto géopolitique, dans lequel notre unique but et de se procurer des alliés stratégiques pour mettre la main sur des avantages économiques... Je suis bien évidemment certain que certains ne voient la politique étrangère qu'en allant dans ce sens, mais ce n'est pas mon cas et ce n'est pas celui du PSD. Nous souhaitons avant tout mettre en place un traité qui soit un traité de référence pour tout pays désirant mettre fin ou s'éloigner des pratiques qui ont fait leur temps, comme la dissuasion nucléaire. Aucun pays ne sera préféré, tous seront écoutés.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Il est certain qu'un examen général comportant autant de séries est peu propice aux nouvelles mentalités et aux réformes de l'enseignement supérieur. Des séries aussi nombreuses ne permettent pas aux élèves de posséder un maximum de choix dans leurs études, quand ils ont choisi une voie ils sont limités à celle-ci et celle-ci, trop peu généraliste, ne permet pas toutes les passerelles possibles avec des séries moins nombreuses et plus généralistes. Des solutions sont envisageables. Moins de séries avec un certain n'ombre d'options, plus d'années sur un socle commun... Aucune piste ne sera laissée pour compte tant que nous n'aurons pas entamé de discussions avec les personnes concernées par ce sujet. Néanmoins, la possibilité de fusionner des filières est sérieusement pensée. Pourquoi ne pas mettre en place une filière scientifique, une filière Sciences économiques et sociales ainsi qu'une filière Sciences sociales et Littérature ? Nous allons oeuvrer pour que chaque élève Frôceux puisse suivre un enseignement qui non seulement correspondra à ses attentes, mais qui saura être valorisé dans les études supérieures.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Cette loi ne sera ni modifiée, ni abrogée. Et puis pourquoi la modifier ou l'abroger ? Pour céder à des pensées conservatrices qui n'étaient déjà plus d'actualité il y a un siècle ? Pour céder à une fausse morale ? Je rappelle que cette activité ne dérange personne puisqu'elle n'est exercée que dans des maisons closes, sa pratique sur la voie publique est interdite. De plus, l'activité de prostitution est très encadrée et le proxénétisme est interdit. Je suis pour que l'on laisse les gens pratiquer le métier qu'ils veulent, je condamne cette volonté d'insérer une fausse morale conservatrice dans le domaine public.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Cette procédure devra bien évidemment être traitée, car la Frôce va entrer au Conseil de l'Europe et sera donc soumise à la juridiction de la Cour Européenne des Droits de l'Homme en la matière. Ainsi, nous ne pourrons renvoyer à son pays d'origine un individu promis à la peine de mort.
En revanche, en tant que membres du Conseil de l'Europe, nous aurons pour obligation de livrer un individu à un autre état signataire à la demande de celui-ci. En ce qui concerne les autres pays, il s'agit d'accords bilatéraux à examiner au cas par cas suivant les pays désirant contracter avec nous un accord concernant l'extradition.
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Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 11:21
par Arthur de Milon
Seule une politique économique qui vise à soutenir nos entreprises et à augmenter le pouvoir d'achat des Frôceux permettra d'inverser la tendance en matière d'emploi et de relancer la croissance. À l'heure actuelle, seule la droite propose une telle politique. La majorité actuelle, dont nous connaissons le triste bilan, n'a pas jugé nécessaire de proposer un projet économique ambitieux et préfère, en cette fin de semaine, accélérer le passage de textes législatifs afin de faire croire aux Frôceux qu'ils travaillent. Mais les Frôceux ne sont pas dupes. Ils savent qui a mené notre pays au bord du gouffre économique et qui a fait exploser le chômage. Ils ont vu l'inactivité et l'absence des membres du Gouvernement, à l'exception notable d'un ou deux ministres. Et à l'heure du choix, ils sauront sanctionner une majorité sans chef ni cap, incapable de donner à notre pays l'impulsion nécessaire à son redressement.
Re: AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives
Posté : 17 janv. 2013, 14:04
par Zélie Saint-Déodat
Interrogée au sortir d'une réunion l'Hôtel de Tallard, la Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères, se confie au micro d'une chaine en continue.
"Il y a, à l'issue de la publication de ces interviews, énormément à dire. Un nombre pléthorique d’âneries est évidemment à relever.
Dans le champ des relations internationales, qui me concerne particulièrement, je ne m'attarderai que sur l'ignorance crasse de Monsieur Borgia. Cet homme, qui a souhaité assumer la tête de liste de l'ADL, expose avec force de clarté, son incompétence profonde sur la question.
Alors qu'il est interrogé sur le Traité pour la Sécurité et la Coopération entre les Peuples, texte adopté par l'Assemblée Nationale le 08 Novembre 2012, et promulguée par la Présidente Finacci, le 09 Novembre 2012, Monsieur Borgia apporte une réponse sur le sombre Transglobal Secure Collaboration Program.
Certes, les initiales sont identiques. Mais le Transglobal Secure Collaboration Program ne concerne en aucun cas la Frôce. Aucune de nos entreprises n'en est membre, et le gouvernement ne collabore aucunement avec cette organisation mineure. De même pour la Finlande...
Par contre, le Traité pour la Sécurité et la Coopération entre les Peuples, est, depuis son adoption, le principal levier de notre politique extérieure. L'adhésion de la Finlande a fait l'objet de plusieurs communiqués de la part du Ministère des Affaires Étrangères, ou même de la part du Premier Ministre. Communiqués que Monsieur Borgia n'a, visiblement, jamais lu. Comme il n'a jamais lu le Traité lui-même, faisant montre d'un mépris profond pour, d'une part, l’activité gouvernementale mais aussi parlementaire.
Monsieur Borgia est, au regard des réponses à ces interviews, le seul responsable politique a ignorer l'existence du TSCP. Lacune qu'il a cherché (lui, ou un conseiller) à cacher avec une pathétique recherche sur Google. Et déterrer ainsi un programme dont la Frôce se moque éperdument, est absolument risible.
Monsieur Borgia, vous êtes ridicule. Quand vous ne savez pas répondre à une question, dites-le, ce sera beaucoup plus simple... Et un petit coup de pouce pour vos prochains entretiens : si un journaliste indélicat vous parle de l'ONU, sans détailler le nom qui se cache derrière cet acronyme, il y a de fortes chances pour qu'il s'agisse de l'Organisation des Nations Unies, plutôt que de l'Organisme Namibien d'Urologie..."
Un clin d’œil, et Zélie salut les journaliste pour rejoindre son véhicule de fonction.