[Concertation] Problématique du Logement

[Benjamin McGregor]

Ce sera difficile d'arriver à un projet de loi correct ou un décret d'application sur le problème des Logements si on n'a pas un cap gouvernemental cohérent et clair.

Les autorités locales sont étranglées par les dettes communales et il faut pourtant diminuer le nombre de logements vides partout où c'est possible.

Seule possibilité pour le moment, c'est de réquisitionner les logements déclarés insalubres et faire remettre ces logements aux normes par les propriétaires eux-mêmes sous couverts de la Loi.

Des commentaires?

[Marc de St Imberb]

Grosses dépenses en vue.

[Benjamin McGregor]

L'Etat ne devrait pas dépenser plus qu'il n'en faut si les logements sont remis aux normes par les propriétaires eux-mêmes, non?

[Thomas Rolland]

Grosses dépenses en vue.

Grosse dépense, grosse dépense, on n'est pas sur-endetté que je sache ?! Et puis que faites-vous du Keynésianisme ? Le BTP n'est pas soumis à la concurrence extérieur, je ne vois pas où est le problème. Ca fait partie prenante même d'une politique de relance de gauche...

La vrai question qui se pose est la suivante : à partir de quand on peut réquisitionner ? Comment savoir qu'un logement est vide ? Que faire en plus de les rénnover ? Doit-on s'en servir pour faire baisser les prix du marché ? Comment négocier avec le propriétaire qui loue pour rien le logement vacant, ou qui loue un logement inhabité ?

[Benjamin McGregor]

On ne peut pas s'endetter de toute manière.

[Thomas Rolland]

Si vous voulez relancer, dépenser est inévitable. Aucun Etat ne peut vivre sans dette. Et puis, dans ce cas là on ne peut même pas parler de dette, mais de dépense et d'amortissement ; s'il faut employer un jarguon d'économiste pour défendre la dignité humaine...

[Benjamin McGregor]

Oh mon cher collègue, la Frôce se débrouille sans déficit et sans dette depuis très longtemps, alors je vous en prie, ne remettons pas sur la table les vieilles revendications idéologiques. Il y a moyen de lancer de grands projets qui coutent chers sans s'endetter, et les années passées l'ont démontrées.

[Marc de St Imberb]

La question est de savoir comment se comporter en welfare state sans s'endetter.

[Joseph Vossen]

J'ai 4 propositions qui vous paraitrons certainement comme drastiques:

1)Sanctions administratives à l'encontre des propriétaires qui laisseraient leur bien se dégrader ou le laisserait à l'abandon. Cette proposition sert à lutter - certe de façon minime - contre l'insalubrité urbaine.

2)Il est fort probable que dans certains cas que les propriétaires soient décédés et que leurs héritiers aient renoncés d'hériter d'un logement insalubre; voir même cas de déshérence. Il faut donc penser à élaborer un Texte sur les Renonciations et les Déshérence à la Succession.
Dans le cas où un logement (tout type confondu) ne trouverait d'héritier, l'Etat ou une autorité locale deviendrait de facto propriétaire.

3)Pour les problèmes budgétaires des communes, on pourrait imposer à ces communes très endetées un seuil minimum sur les taxes municipales.

Cela contribuerait au redressement budgétaire de ces communes et cela permettrait à elles de se fixer une limite à leur dépense. Une limite dans le sens où ce principe de seuil minimum aurait un effet dissuasif sur une éventuelle overdose de la dette.

4)Et oui, je suis favorable à une réquisition des logements vides.
Les logements à l'abandon depuis plus de 10 - 15 ans, après constatation par des témoins, du parquet suivie d'une procédure judiciaire, sont déclarés propriétés de l'Etat.

Qu'en dites-vous?

[Thomas Rolland]

Les deux premières idées sont bonnes (même si la deuxième peut poser certain problème : on peut toujours trouver un héritier, mais où s'arrêter ? Au silence de la lettre, ou au cousin germanique du 50ème degré ?). La troisième est inintelligible, ça doit venir de moi. La quatrième : 10-15 ans ?! Mais c'est trop long ! Il faut penser à permettre les procédures d'urgences notamment pour ce qui est asile politique.

@ Benjamin McGregor : ne me faites pas dire ce que j'ai pas dis. Je n'ai pas de propos idéologique, tout ça n'est qu'économique : si vous voulez relancer, l'Etat doit dépenser plus, mais ce plus n'est pas et ne serait être une dette, s'il est dépensé bien. Relisez votre Keynes, c'est de l'économie de base. Ou alors montrez moi comment relancer sans dépenser plus, et sans que ce soit des relances au lance pierre et donc inefficace sur le long terme.