Frôce - Archives V2

Madame, Messieurs,

Suite à divers conflits entre le RSE et le PSD, la Frôce ne dispose plus d'une majorité.

En temps normal, j'aurais tenté de constituer un gouvernement minoritaire avec un de ces deux partis, mais nous ne sommes pas en temps normal, la nation est attaquée par des terroristes, l'enquête avance bien mais nous avons besoin d'un minimum de stabilité pour porter le coup final.

C'est pourquoi j'ai pris la décision de vous inviter à constituer un gouvernement d'unité nationale le temps de mettre fin à cette sombre période, nous discuterons ensuite de l'opportunité de laisser ce gouvernement en affaires courantes jusqu'aux élections ou de rechercher une nouvelle coalition.

Je vous laisse le temps indispensable à la réflexion, si rien ne sort de cette réflexion, je ferai appel à la loi martiale le temps de neutraliser les terroristes.

Monsieur le Premier ministre,

Je représenterais le Rassemblement Pour la République lors de cette réunion.

Je vous remercie.

Je représenterais le feu-PDF lors de cette réunion.

Mais je tiens à dire qu'il est absolument irresponsable de la part de certains de provoquer cette crise. L'heure est grave et un état divisé est un état à la proie des terroristes.

Je vous remercie de votre présence,

Monsieur Valbonesi, le RPR a t-il des revendications préalables à la participation ou au soutien à un Gouvernement d'unité nationale ?
Monsieur Lacroix, le PDF a t-il des revendications préalables à la participation ou au soutien à un Gouvernement d'unité nationale ?

Pas de revendication particulière hormis le fait que l'UPF n'aura à mon sens rien à faire dans un gouvernement républicain au vu de leur programme politique et de leur appel permanent à la répression.
Pour le PPL, je ne prendrais pas position, s'il y a des personnes compétentes dans ce parti, ça ne doit pas être un frein à la stabilité de l'état.

Ce Gouvernement d'union nationale ne va, à mon avis, pas aboutir en passant par des représentants de parti. RSE et PSD ne pourront travailler ensemble, PPL/RSE non plus et PSD/PPL encore moins. Il faudrait demander les avis des personnes encartées directement, histoire d'éviter la "Décision Unique" décrétée par le chef d'un parti.

Jean-Baptiste, qui avait reçu l'invitation du premier ministre pour représenté le PPL lors de cette réunion, arriva dans la cour à bord de son véhicule à l'Hôtel Belley. Un garde républicain lui ouvrit la porte. Jean-Baptiste se dirigea vers le perron où l'attendait le premier ministre. Les deux hommes ne s'entendaient absolument pas. La dernière campagne législative y était pour quelque chose. Mais Jean-Baptiste savait qu'il était là pour les intérêts supérieurs de la Nation.

Une fois devant le premier ministre, Jean-Baptiste lui tendit la main.

Monsieur Finacci, bonsoir.
Si je suis ici ce soir, c'est dans l'intérêt supérieur de la Nation. Nous traversons, vous en avez conscience, une grave crise. J'en ai fait les frais personnellement. Je pense qu'il est plus sage de coopérer afin de lutter plus efficacement contre le terrorisme.

Je suis favorable à une union nationale, à l'exception des membres de l'UPF et du PPL qui n'ont rien a faire dans une telle union avec les autres partis progressistes et républicains de la Nation.

Monsieur Marshall, je vous souhaite un bon rétablissement. Je voudrais connaitre les conditions du PPL sur la participation ou le soutien à un gouvernement d'unité nationale.

Monsieur Montgomery, j'ai bien pris note des revendications du PSD, j'y réfléchirai quand je connaitrai les volontés des autres partis.

Je suis d'accord avec monsieur Marshall, une union doit rassembler des personnalités de tous horizons à partir du moment où elles font preuve de bonne volonté. Le but est de former une majorité temporaire stable le temps de surmonter une crise, ce n'est pas une coalition au sens régulier du terme.