Frôce - Archives V2

Chers amis,

Où en sommes nous et surtout, où allons-nous ? Pour l'instant le RPR est inerte, passif. Et je pense que chacun a ses raisons, des raisons évidemment justifiées.
Mais maintenant il faut que nous fassions le point et que nous regardions devant nous. Ça commence par construire un nouveau programme et éventuellement, revoir notre stratégie. Revoir notre stratégie dans un contexte où le PDF nous a littéralement volé la place en étant allié avec le PSD et en ayant orienté le centre gravité du centre droit vers le centre gauche, il suffit de constater le retour aux affaires du RSE...

Quelle stratégie adopter? Quels éléments de langage faut-il avoir ?

Concernant les dernières élections c'est très clair elles s'inscrivaient dans la période de rentrée et c'était pour moi une période tumultueuse avec notamment un déménagement à gérer. J'ai essayé de faire mon possible mais pour éviter un échec cuisant j'ai préféré renoncer et assumer la défaite. Je ne sais pas quels sont vos différents points de vue mais quels qu'ils soient je les comprendrai.

Chacun fait comme il peut et selon ses disponibilités. J'aurais pu moi aussi m'investir dans la campagne, mais c'est tombé en plein dans mes vacances.

En ce qui concerne le positionnement du RPR, je pense qu'il va falloir que nous glissions un peu vers la droite. Puisque le PSD à pris le centre-gauche et le PDF tente d'avaler le centre, reprenons notre place au centre droit et à droite. En clair, affirmons-nous comme LE parti de la droite modérée en Frôce. La disparition totale du PRF nous laisse un boulevard.

Il faut que ce boulevard devienne notre route vers le pouvoir. Maintenant on ses retrousse les manches et va tous fermer leurs claques merdes aux zigotos du PPL et de l'UPF. On d'ailleurs un excellent angle d'attaque sur le PPL : comment un parti qui se dit défenseur de la démocratie peut-il s'allier avec des nostalgiques de la dictature ?

En tant que Président de la République je ne peux pas m'exprimer en public sur de tels sujets, mais dans quelques semaines je reprendrais ma liberté de parole.

Concernant les précédentes élections, nous avons sauvé la mise en nous retirant de la course. Nous n’avions ni le temps, ni l’envie et encore moins les moyens pour participer activement à cette campagne. Nous avons su éviter une humiliation publique et nationale, c’est plutôt un bon point de ce côté-là.

Concernant l’avenir, je ne sais pas quoi vous dire. Il me semble comme nécessaire de placer le parti au centre droit étant donné que le bloc de gauche est maintenant soudé comme jamais avec ces résultats. Pour moi, le PDF est un feu de paille qui n’a pas vocation à poursuivre son avancée. Il me semble donc nécessaire de placer le parti en stand-by jusqu’aux prochaines élections.

Nous sommes d'accord pour réaffirmer la position du parti à droite de l'échiquier politique. Si la stratégie du stand-by jusqu'aux prochaines élections est a priori convenable, ce serait peut être l'excuse de nos adversaires que nous servirions sur un plat en se tirant une balle dans le pied.
A la rigueur, participons dans la mesure du possible aux débats actuels et communiquons régulièrement sur l'avis du RPR. L'autre enjeu est de faire que notre mouvement gagne en adhérents...

Voilà une crise politique... l'union de la gauche a été si éphémère. Comment et de quelle façon pourrions nous en profiter?
Vincent, tiens nous au courant sur la réunion de crise

Pour être tout à fait honnête François, au vu de tes déclarations et des bruits que j’ai entendus à ton propos. Je pense que ta place n’est plus au sein du RPR. Tu as visiblement beaucoup plus d’affinités avec les partis qui sont à droite du RPR, je peux le comprendre. Je pense donc que notre collaboration doit cesser dès à présent, je t’encourage à quitter le parti pour rétablir une situation bien plus équitable pour toi comme pour le RPR qui ne se reconnaitra pas dans un durcissement quelconque de sa ligne politique.

Je refuse toute alliance avec la droite telle qu’elle existe aujourd’hui. Je vais faire campagne, la meilleure possible. Mais je n’accepterais jamais d’alliance avec l’extrême droite.

J’appuie la position de mon ami Vincent. La dernière campagne a démontré des idées auxquelles je n’adhère pas du tout. Il faut recentrer le parti impérativement, ce que la dernière campagne n’a pas du tout fait. L’absence de Vincent a provoqué une perte totale de repères pour beaucoup de militants. Et le vide laissé par la non campagne du RPR a surement posé beaucoup de problèmes. Je n’accepte pas l’idée non plus d’un rapprochement quelconque avec l’extrême droite, le RPR a été constitué pour être un rempart et non un pont.

Pour être tout à fait honnête François, au vu de tes déclarations et des bruits que j’ai entendus à ton propos. Je pense que ta place n’est plus au sein du RPR. Tu as visiblement beaucoup plus d’affinités avec les partis qui sont à droite du RPR, je peux le comprendre. Je pense donc que notre collaboration doit cesser dès à présent, je t’encourage à quitter le parti pour rétablir une situation bien plus équitable pour toi comme pour le RPR qui ne se reconnaitra pas dans un durcissement quelconque de sa ligne politique.

Je refuse toute alliance avec la droite telle qu’elle existe aujourd’hui. Je vais faire campagne, la meilleure possible. Mais je n’accepterais jamais d’alliance avec l’extrême droite.

Je pensais avoir ta confiance. Et quand on fait confiance à quelqu'un, on écoute ce qu'il a à dire au lieu de croire aux bruits de couloir. J'aurai apprécié que tu m'en parles d'abord au lieu de réagir de façon aussi radicale juste sur des propos qui t'auraient été rapportés.

Je vais être clair moi aussi, au début de cette discussion, nous nous sommes entendus sur un point : droitiser le parti comme la gauche semblait s'unir. Non pas le droitiser façon UPF mais incarner la droite modérée en laissant de côté le PSD qui avait tendu la main au RSE.
Le contexte a changé et maintenant vous voulez recentrer le parti. Soit.

Dans la campagne je n'ai jamais repris les idées de Monsieur Carapin. Dans la campagne l'extrême droite s'est rapprochée de moi, oui j'ai répondu mais j'ai répondu honnêtement. A savoir que si les élections mettaient la droite au pouvoir, ce n'est qu'à ce moment qu'une coalition pourrait être envisagée mais le RPR n'exclut rien du tout, c'est à dire le refus ou l'accord. Raison pour laquelle j'ai refusé de faire campagne avec eux. J'assume tous les choix que j'ai pu faire et aucun de ces choix s'est revendiqué du fascisme.
De la même manière que Monsieur Carapin s'est rapproché de moi en insistant pour que je rejoigne son parti, là encore j'ai dit non et comme en public, j'ai insisté sur nos différences en disant qu'il caricaturait (c.f le débat qu'on a eu tous les deux sur l'immigration).
Valentino Borgia s'est aussi rapproché de moi, je lui ait dit que je partageais certaines de ses idées mais là encore j'ai renoncé à le rejoindre pour une raison très simple : je ne joue ni avec mes principes, ni avec mes valeurs.
On a tenté de me séduire, j'ai dit non. Mais ça vous ne le saviez pas, je ne vais pas me vanter d'adhérer au RPR et de porter ses valeurs.

Et d'ailleurs mes valeurs puisqu'on en parle, je le dit et je le répète :
Je suis libéral au point de vue économique, je suis pour un minimum de principes moraux et sociétaux nécessaires au vivre-ensemble sans virer au dogmatisme religieux ou au strict conservatisme. Je suis également pour une politique d'immigration réaliste, choisie et raisonnée. C'est à dire une politique d'immigration qui ne tient compte ni des tabous, ni du sensationnel auquel les spéculateurs veulent attribuer au sujet. Une politique d'immigration qui n'est ni xénophobe ni d'extrême droite car je nuance toujours mes idées. Et là vous remarquerez que j'insiste sur mon rapport aux idées de droite dure pour bien m'en éloigner.

Je regrette sincèrement que vous ayez cette image de moi, chose que je ne comprend vraiment pas. Nous sommes censés nous faire confiance et privilégier la discussion... Mais si vous insistez sur mon départ, alors je partirai.

Mais avant je veux savoir ce que certains hypocrites disent sur moi. Donc ma question est : Qui t'as balancé des conneries Vincent?

J’appuie la position de mon ami Vincent. La dernière campagne a démontré des idées auxquelles je n’adhère pas du tout. Il faut recentrer le parti impérativement, ce que la dernière campagne n’a pas du tout fait. L’absence de Vincent a provoqué une perte totale de repères pour beaucoup de militants. Et le vide laissé par la non campagne du RPR a surement posé beaucoup de problèmes. Je n’accepte pas l’idée non plus d’un rapprochement quelconque avec l’extrême droite, le RPR a été constitué pour être un rempart et non un pont.

Le vide laissé par la non campagne du RPR tu parles bien ça? Moi je me souviens juste que tu t'étais engagée à y participer, à cette campagne. Mais bon c'est pas grave.

Je ne suis pas ici pour dénoncer des individus et les mettre dans des situations défavorables maintenant. Mais il y a eu des discussions annexes pendant la précédente campagne qui ont été tenues et auxquelles aucun membre en accord avec la ligne idéologique du parti ne pourrait tolérer. La force d’un responsable politique, c’est d’avoir des oreilles un peu partout. Et je ne vais pas m’abaisser à rechercher tous les points communs que tu as pu faire entre toi et le PPL par exemple. Jamais tu ne m’entendras reconnaître un quelconque point d’accord avec ce parti parce qu’il n’y en a pas. J’étais par le passé disposé à discuter avec un parti comme le feu PRF auquel j’ai participé il y a des années de cela mais je refuserais toujours, et quel qu’en soit le prix a payé, de discuter avec l’extrême droite.

Je n’ai pas envie de demander un vote interne comme le permet la charte du parti, donc à toi de prendre la bonne décision pour ton intérêt et celui du parti. Il n’y a aura qu’une communication publique à ce sujet où nous rédigerons ton départ du parti comme il est d’usage de le faire entre adultes concernés et disposés à œuvrer pour un bien commun : l’Etat.

Pour information, je ne serais pas candidat pour un deuxième mandat à la Présidence de la République. Je sais qu'il est encore un peu tôt pour en parler, vu que mon mandat se termine le 29 novembre. Aurais-je la joie et le plaisir de voir un candidat RPR à ma succession ?