[Ministère VTEDD] Visite du Ministre du 23 février 2012
Posté : 23 févr. 2012, 17:58
Après avoir assisté aux travaux de clôture de la Commission parlementaire sur les Collectivités territoriales, Marc Albus se rendit à l'aéroport d'Aspen en direction d'Assolac. Vers 14 heures, le convoi ministériel se dirigea vers Orgues-les-Bains où le Ministre avait programmé une visite de la ville, et notamment des éco-quartiers inaugurés en grande pompe au mois de novembre 2011 par la municipalité. Pendant le trajet, Marc pris le temps de lire le dossier de presse et le dossier technique réalisés par ses collaborateurs. Il comptait bien se rendre compte par lui-même de l'état des lieux du projet, quelques mois après son lancement.
La visite fut rapide, le Ministre connaissant déjà bien la ville de son ami, le Maire Salinovitch, il savait ce qu'il voulait voir. Le convoi s'arrêta dans l'éco-quartier International, puis dans celui des Grands Hommes et celui de l'Histoire. Ce fut aussi l'occasion pour le Ministre de vivre son premier bain de foule avec les frôceux depuis sa nomination au gouvernement. Moment intense. Marc resta un instant tétanisé devant le nombre des habitants attroupés autour de lui et de son staff. Puis finalement, il reprit le dessus, serra quelques mains, discuta avec les commerçants et les habitants des trois éco-quartiers.
C'est un grand plaisir de voir que le projet urbanistique et écologique initié par Monsieur Salinovitch est aujourd'hui une réalité !
Marc continua sa visite, discuta un moment avec deux agents municipaux en charge de l'entretien des systèmes d'irrigation des espaces verts communaux. Puis avec une habitante, installé dans l'un des logements sociaux du parc immobilier.
- Dites-moi, Madame. Que pensez-vous de votre logement ?
- Bien, c'est vrai que je n'ai pas à me plaindre ! Il est fonctionnel, et puis c'est un logement social, le loyer est très abordable. Vous savez, le mieux, c'est qu'en plus de ça, j'ai pu me chauffer décemment et sans augmenter ma facture électrique pendant la vague de froid que nous avons connu ces dernières semaines.
- Vous êtes chauffée comment, Madame ?
- Je crois que notre immeuble est doté d'une pompe à chaleur.
- Bien, bien. C'est une piste intéressante que je souhaite voir appliquée à grande ampleur. Merci pour votre témoignage !
Autour d'eux, les journalistes écoutaient attentivement. Dès la conversation terminée, les questions jaillirent.
- Monsieur le Ministre ! Quels sont les projets du gouvernement en matière de construction environnementale ?
- Bien, nous avons actuellement plusieurs textes de loi en préparation. Vous savez, c'est une chance d'avoir la main à la fois sur la politique de la ville et sur les dossiers environnementaux. Ça permet de mieux contrôler les choses, et d'en mesurer les impacts !
- Monsieur Albus, pensez-vous vraiment que toutes les mesures dont vous avez parlé soit réalisables ? N'y aura-t-il pas des contraintes budgétaires ? Aurez-vous le temps de les faire appliquer ?
- Des contraintes budgétaires ? Oui, il y en a toujours ! Mais il faut savoir ce que l'on veut. Quelles seront les coûts si l'on ne se donne pas les moyens de diminuer notre empreinte énergétique ? Avez-vous pensé à la quantité d'argent nécessaire quand il faudra réparer nos erreurs et nos errements en matière de développement durable ? La transition énergétique a un coût, la construction écologique aussi. Vous savez, la sagesse populaire a coutume de dire qu'il vaut mieux prévenir que guérir, et l'une des maximes politiques que je préfère nous vient d'un homme qui a fait montre de sa capacité à comprendre cet adage. Je me souviens encore, quand j'étais encore en France pendant mes études de sciences politiques. Notre maître de conférence n'arrêtait pas de répéter : "Comme le disait si bien Pierre Mendès-France, Messieurs les étudiants, Gouverner c'est prévoir ! Prévoyez donc du temps pour vos études !" Et bien je pense qu'aujourd'hui, nous devons prévoir ces changements, surtout que la Frôce sera une des premières à être frappée en cas de changement climatique majeur : montée des eaux, pertes territoriales, problèmes d'approvisionnement, diminutions des surfaces agricoles... Il nous faut penser à tous ça !
- Monsieur Albus ... !
- Je vous remercie, mais on m'attend à l'Hôtel de Ville.
Marc monta dans sa voiture de fonction, et le convoi se dirigea vers la mairie où une entrevue était prévue avec Hugo Salinovitch. En arrivant à l'Hôtel de Ville, Marc eut un léger sourire . Voilà bien longtemps que je n'ai pas vu Hugo pensa-t-il. Il se dirigea vers l'entrée, où il fut accueilli par le directeur de cabinet d'Hugo.
- Monsieur le Ministre, Monsieur le Maire va vous recevoir.
La visite fut rapide, le Ministre connaissant déjà bien la ville de son ami, le Maire Salinovitch, il savait ce qu'il voulait voir. Le convoi s'arrêta dans l'éco-quartier International, puis dans celui des Grands Hommes et celui de l'Histoire. Ce fut aussi l'occasion pour le Ministre de vivre son premier bain de foule avec les frôceux depuis sa nomination au gouvernement. Moment intense. Marc resta un instant tétanisé devant le nombre des habitants attroupés autour de lui et de son staff. Puis finalement, il reprit le dessus, serra quelques mains, discuta avec les commerçants et les habitants des trois éco-quartiers.
C'est un grand plaisir de voir que le projet urbanistique et écologique initié par Monsieur Salinovitch est aujourd'hui une réalité !
Marc continua sa visite, discuta un moment avec deux agents municipaux en charge de l'entretien des systèmes d'irrigation des espaces verts communaux. Puis avec une habitante, installé dans l'un des logements sociaux du parc immobilier.
- Dites-moi, Madame. Que pensez-vous de votre logement ?
- Bien, c'est vrai que je n'ai pas à me plaindre ! Il est fonctionnel, et puis c'est un logement social, le loyer est très abordable. Vous savez, le mieux, c'est qu'en plus de ça, j'ai pu me chauffer décemment et sans augmenter ma facture électrique pendant la vague de froid que nous avons connu ces dernières semaines.
- Vous êtes chauffée comment, Madame ?
- Je crois que notre immeuble est doté d'une pompe à chaleur.
- Bien, bien. C'est une piste intéressante que je souhaite voir appliquée à grande ampleur. Merci pour votre témoignage !
Autour d'eux, les journalistes écoutaient attentivement. Dès la conversation terminée, les questions jaillirent.
- Monsieur le Ministre ! Quels sont les projets du gouvernement en matière de construction environnementale ?
- Bien, nous avons actuellement plusieurs textes de loi en préparation. Vous savez, c'est une chance d'avoir la main à la fois sur la politique de la ville et sur les dossiers environnementaux. Ça permet de mieux contrôler les choses, et d'en mesurer les impacts !
- Monsieur Albus, pensez-vous vraiment que toutes les mesures dont vous avez parlé soit réalisables ? N'y aura-t-il pas des contraintes budgétaires ? Aurez-vous le temps de les faire appliquer ?
- Des contraintes budgétaires ? Oui, il y en a toujours ! Mais il faut savoir ce que l'on veut. Quelles seront les coûts si l'on ne se donne pas les moyens de diminuer notre empreinte énergétique ? Avez-vous pensé à la quantité d'argent nécessaire quand il faudra réparer nos erreurs et nos errements en matière de développement durable ? La transition énergétique a un coût, la construction écologique aussi. Vous savez, la sagesse populaire a coutume de dire qu'il vaut mieux prévenir que guérir, et l'une des maximes politiques que je préfère nous vient d'un homme qui a fait montre de sa capacité à comprendre cet adage. Je me souviens encore, quand j'étais encore en France pendant mes études de sciences politiques. Notre maître de conférence n'arrêtait pas de répéter : "Comme le disait si bien Pierre Mendès-France, Messieurs les étudiants, Gouverner c'est prévoir ! Prévoyez donc du temps pour vos études !" Et bien je pense qu'aujourd'hui, nous devons prévoir ces changements, surtout que la Frôce sera une des premières à être frappée en cas de changement climatique majeur : montée des eaux, pertes territoriales, problèmes d'approvisionnement, diminutions des surfaces agricoles... Il nous faut penser à tous ça !
- Monsieur Albus ... !
- Je vous remercie, mais on m'attend à l'Hôtel de Ville.
Marc monta dans sa voiture de fonction, et le convoi se dirigea vers la mairie où une entrevue était prévue avec Hugo Salinovitch. En arrivant à l'Hôtel de Ville, Marc eut un léger sourire . Voilà bien longtemps que je n'ai pas vu Hugo pensa-t-il. Il se dirigea vers l'entrée, où il fut accueilli par le directeur de cabinet d'Hugo.
- Monsieur le Ministre, Monsieur le Maire va vous recevoir.