Frôce - Archives V2

Laurent de Montredon ne se déplacera pas. Il fait cependant envoyer un mot ainsi qu'une bonne bouteille de vin. Selon certains, le mot, en plus de souhaiter un promt rétablissement à Georges Bernin, lui recommande le vin qui accompagne le dit mot pour ses vertues régénératrices.

Le Premier Ministre s'est déplacé à la Clinique d'Aspen pour saluer son désormais ex ministre des Finances et autres compétences financières et économiques. Il s'est aventuré dans la pièce avec une boite de chocolat et un livre pour apprendre l'anglais, l'espagnol et le néerlandais. Il s'est entretenu avec Monsieur Bernin durant de nombreuse dizaines de minutes pour ressortir de la chambre 57 minutes après y être entré. A sa sortie, le Premier Ministre McGregor a répondu brièvement aux journalistes...

Georges Bernin va très bien, il va profiter de son repos forcé pour reprendre des forces. Il me charge de vous dire qu'il est triste de ne pas être mort véritablement quelque minute de plus, il semblerait qu'il ait cru apercevoir Dieu récitant la vérité divine. Étrangement, et là je vous assure j'avais du mal à y croire, il m'a garantis que ce n'était absolument pas Vincent Valbonesi. J'ai alors de suite demandé s'il s'agissait de notre ex Président de la République qui distribue la bonne parole jusque dans les tribunaux bientôt? Et là, il semblerait que Georges lui ai demandé si Zenodore du Plessis avait une copie au Paradis, et Dieu lui aurai répondu " Ici non, mais prenons l'ascenseur, descendez au moins un, il y a de forte chance pour qu'il y soit en chair et en feu. " Je vous dis franchement, je ressort de cet hopital frustré et, Vincent Valbonesi n'est pas Dieu et il ne dit pas la vérité absolue ! Quel scandale ! J'y croyais !

Sous des rires forts audibles, Benjamin McGregor quitta la foule et rejoignit sa voiture.

Hugo Salinovitch entra voir Georges Bernin dans sa chambre. Après y être une bonne demi heure, il en sortit, et s'exprima rapidement devant les journalistes présents:

Je suis rassuré que M. Bernin soit encore parmi nous. Malgré les derniers rebondissements, il reste une personne avec qui j'ai eu plaisir à militer. Je lui souhaite un prompt rétablissement.

Appelé par l'Hôpital militaire d'Aspen, le Docteur Boremanne arriva dans la chambre de Georges Bernin. Il était accompagné d'une infirmière de l'hôpital militaire.

- Bonjour M. Bernin. Vous avez eu de la chance ...

Se tournant vers l'infirmière ...

- C'est quoi cette bouteille de vin ? L'alcool est interdit dans les hôpitaux. Mettez moi ça dans le placard du bureau des infirmières, immédiatement. Pendant que vous y étiez vous auriez pu lui mettre une intraveineuse de bière. Dorénavant, toute demande de visite, concernant M. Bernin, devra passer par moi avant d'être accepté. Il faut que j'appelle le ministère de la défense, les journalistes ont transformé l'entrée de l'hôpital en salle de presse.

Malgré sa réponse sêche au docteur Boremanne, le ministre avait tout de même transmis ses ordres et un cordon de sécurité entourait désormais l'entrée de l'hôpital tenant les journalistes à distance.

Tu sortiras quand les médecins te diront que tu pourras sortir

Le Dr Boremanne déboula dans la chambre de Georges Bernin ...

Bonjour, M. Bernin. J'ai consulté vos derniers examens, je vous donne votre bon de sortie. Par contre vous appellerez à la Clinique Isis Nephtys, pour prendre rendez-vous, en début de semaine.

Ah, oui ... Vous pourrez récupérer votre bouteille de vin au bureau des infirmières. Bonne journée.