Frôce - Archives V2

L'affaire a longtemps embarrassé la Frôce d'en haut et pour cause : elle touche une personne éminente, connue pour avoir occupé le poste de Président de la République. Mais pour quel homme les autorités frôceuses ont-elles joué des pieds et des mains afin d'assurer protection et oubli d'un tel scandale. L'histoire ne manque pas d'humour puisqu'il sagit ni plus ni moins de Zénodore du Plessis, un homme aux propos très acérés imprégnés de vitriol, défendant la Morale à tout bout de champ.

Seulement, le bonhomme n'est pas aussi exemplaire qu'il voudrait le faire paraître. Sous son petit air moralisateur se cache un grand amateur de 4x4... et d'alcool. Oui, on a beau faire des campagnes de prévention à la TV, certains ont encore des lacunes dans le domaine. Celles de Plessis auraient pu lui couter cher s'il n'avait pas eu des complices pour sa couverture.

L'histoire commence donc en France, après une soirée bien arrosée, Zénodore se dit qu'il va se faire une belle petite balade en ville mais en voiture dans son véhicule tout-terrain, un beau 4x4. Lancé comme un bolide dans la ville, l'adrénaline se mélangeant aux quelques grammes d'alcool, l'immanquable mais logique évènement se produit : il heurte un piéton. L'individu est tué sur le coup. Mais notre chauffard au lieu de s'arrêter, passe la cinquième et se fait la malle. Les témoins présents sur les lieux parviennent à relever le numéro de la plaque. La traque est lancée. Plessis profite alors de sa nationalité frôceuse pour revenir en Frôce, au nez et à la barbe de la police française. Quand cette dernière comprend qu'il est hors de ses frontières, elle prend contact avec les autorités frôceuses dans le but d'obtenir de l'aide et à la clé une extradition. On pourrait donc croire à un élan de solidarité entre confrères mais que nenni !

Désireuse de protéger le haut rang de Zénodore du Plessis, les autorités frôceuses ont catégoriquement refusé d'intervenir laissant ainsi à celui qui venait de commettre un homicide involontaire sous l'influence de l'alcool, une totale sérénité. Aujourd'hui, la famille de l'individu réclame justice chose que la police frôceuse méprise par son silence. Mais heureusement, Bouba est là pour remettre de l'ordre dans tout ça !

Interrogée sur le sujet, Vera lacha quelques mot a la sortie de l'Assemblée.

"Je suis extremement choquée par cette affaire mais je veux croire a la presemption d'innocence,je ne peux croire que Zenodore du Plessis ait pu faire cela. Une enquete doit etre ouverte pour déterminer si l'acte a eu lieu. Les conséquences pourraient etre extreme, nous devons connaitre la verité.

HRP : Je précise juste que j'ai édité le message ci dessus pour le mettre en conformité avec la charte du jeu sur le comité de scénarisation. Le contenu est le même ce sont les termes indapatés qui ont été changés.
HRP2 : Quand j'entends message ci dessus, je parle de l'article et non du message de Vera.

Laurent de Montredon, le ministre de l'intérieur et de la défense, a appris l'affaire à travers une question d'un journaliste, à la sortie du ministère.
Etonné, alors qu'il ne comptait pas répondre aux journalistes, il a pris quelques secondes :

- Dans l'information que vous me rapportez, vous n'indiquez aucunement la date à laquelle se sont produits les faits avancés.
Or, cela met gravement en cause le gouvernement actuel qui n'a jamais été contacté par les autorités françaises pour une affaire de ce genre, sans quoi, si j'en avais été avisé, j'aurai immédiatement pris les mesures nécessaires à la clarification des accusations portées à l'encontre de Monsieur du Plessis.
Sur ce, j'ai à faire.

A la sortie du ministère de l’Économie, où il avait rendez-vous avec le secrétaire d’État Bernin, Arthur de Milon fut interrogé par deux ou trois journalistes qui lui demandèrent son opinion sur l'affaire.

Figurez-vous que je n'étais même pas au courant. C'est une surprise. Je trouve cette histoire choquante mais je respecterai la présomption d'innocence. J'attends le démenti ou l'absence de démenti du Gouvernement.

En sortant tranquillement du PRF, Julian Robson fut interpellé par plusieurs journalistes qui attendaient certainement quelqu'un d'autre, mais en profitèrent quand même pour demander l'avis au petit nouveau.
Mr Robson fut surpris et un peu intimidé

"Euh oui, bonjour...euh je viens de prendre connaissance de l'affaire oui. Je pense qu'il faut se maîtriser et attendre d'être sûr des propos avancés. Nous ne savons pas quand ont eu lieu les faits, j'espère que le Ministre de l'Intérieur va faire ce qu'il faut et si Mr du Plessis est coupable, il est évident qu'il faudra traité l'affaire comme ils se doit... Je vous rem..."


Les journalistes s'en étaient déjà aller pour attendre la venue d'une éventuelle personnalité politique.
J. Robson regagna sa voiture.

Benjamin McGregor pris son téléphone et affirma aux journalistes ...

De quel Gouvernement parlez vous ? Nicolas Sarkozy n'a jamais pris contact avec nous! En tout cas, le PLC part avec de joyeux bonhommes... Parce que les Gouvernements précédents ou j'étais absent étaient des Gouvernements où Kusher ou Valbonesi était présents. Vive la République !

Zénodore étant un partenaire de beuverie, cela ne me choque pas du tout. De manière tout à fait personnelles d'ailleurs, j'ai un cabanon dans le maquis pour te planquer Zéno.

Zénodore du Plessis adore qu'on parle de lui. Dire qu'il tuerait pour cela serait tout de même exagéré. Quoi que...

Bref, notre bonhomme est, depuis la parution du torchon, littéralement harcelé par tous les journaleux du pays, et même d’ailleurs. L'histoire n'est pas glorieuse, et tombe plutôt mal. Aussi, des éclaircissement sont nécessaires. C'est à la sortie de l'hôtel Carlton d'Aspen, où l'homme politique réside depuis son retour au pays, qu'il tient une petite conférence de presse improvisée.

"Je m'insurge avec force contre les procédés des auteurs de ce texte dégueulasse. Je me doutais bien que mon retour en politique ne laisserait pas insensible, mais force est d'avouer que je n'imaginais pas ce genre de campagne vile, nauséabonde et absolument honteuse. Je suis abasourdi.

Alors, évidemment, je réfute en bloc les accusations. Tout ce que relate ce Bouba est faux. Ça ne tient d'ailleurs pas debout... L'individu en question n'a été arrêté par personne, mais on sait qu'il était en état d'ébriété... Personne n'a rien vu, si ce n'est un 4x4, mais on sait que le prétendu chauffeur s'appelait Zénodore du Plessis... Et puis surtout, faire croire que les gouvernements successifs (puisqu'on ne sait même pas duquel il est question) m'auraient protégé à moi, qui suis particulièrement peu aimé par le microcosme politique, est une plaisanterie un peu grosse...

Il va sans dire que j'ai contacté mes avocats pour envisager une réponse juridique à l'affaire. Toujours est-il que pour un premier article, ce canard aura réussi son coup, on parle de lui... Mais j'ose penser que ça va lui coûter cher. très cher."

Ecartant les journalistes, Zénodore du Plessis rejoint un Range Rover Sport noir (un hasard, vraiment...). Il prend le volant et démarre en trombe. Sans écraser personne cette fois...