Frôce - Archives V2

Préambule : La drogue, l’alcool, le racket sont des mots qui font peur. L’Etat se doit de prévenir rapidement et du mieux possible des dangers que sont ces trois éléments. Dès l’école, puis le collège, les élèves doivent être sensibilisés par des professionnels.

Article 1 :
Les directeurs d’établissements scolaires devront planifier les interventions de prévention à la drogue, à l’alcool et au racket.

Article 2 :
Les interventions se feront à raison de 2h par trimestre. Un trimestre pour la drogue un autre pour l’alcool et un dernier pour le racket.

Article 3 :
Les forces de police interviendront pour la prévention contre le racket.
Des médecins et/ou infirmières et anciens toxicomans interviendront pour la prévention à la drogue et l’alcool.

Article 4 :
Les 2h d’interventions seront coupées comme suit. Une heure de présentation et explication des intervenants. La deuxième heure laissera place à un débat.

Article 5 :
Ces 2h trimestrielles sont obligatoires dans tous les établissements scolaire au collège.



Voici une ébauche rapide pour lancer le débat. Vous pouvez donc apporter vos idées concernant la prévention de la drogue, alcool et racket à l'école.

Monsieur le Ministre, je ne doute pas de vôtre de bonne foi sur ce sujet, tout le monde souhaite prévenir des dangers de l'alcool, la drogue ou le racket. Cependant, il faudrait élargir les thèmes. Même si ce serait davantage du ressort du ministère de l'Education Nationale, il faudrait ajouter au racket l'ensemble des violences physiques ET morales ! N'oublions pas que ce qui fait le plus mal à l'école c'est l'exclusion et les brimades. Malheureusement, cela ne peut se régler à 15 ans, on devrait sur ce sujet cibler la maternelle et la primaire.

Par contre, sur les drogues, l'alcool, voire même le tabac, les élèves doivent être sensibiliser à partir du collège. Ensuite, nous savons où nos jeunes se procurent l'alcool et le tabac, renforçons les contrôles auprès des buralistes et des épiceries. On ne peut tolérer que des filles de 14 ans achètent de la vodka pour la consommer entre 12h et 13h, les vendeurs doivent donc être associés à cette campagne. Tout comme les parents qui doivent responsabiliser leurs enfants. Enfin, pour les drogues (qui est un cas à part puisque c'est illégal), il faut lutter contre les trafics en organisant des contrôles. Les dealers viennent là où ils peuvent vendre, il suffit d'un endroit un peu calme à 5 minutes du lycée et les échanges peuvent se faire. On ne pourra pas empêcher tout mais si on peut sur quelques actions stopper un jeune qui peut commencer, ce sera toujours cela de gagné.

Mr de Askalovitch, je suis d'accord avec vous, si on élargi les thèmes cela dépendrait plus du Ministère de l'Education Nationale, même si là c'est déjà limite.

La prévention pour la drogue, alcool et racket, je pense que le collège est bien.
Pour ce qui est de la vente de l'alcool, je suis pour mettre en place le même système qu'aux Etats-Unis, au Canada etc..., c'est à dire pouvoir acheter de l'alcool que dans des magasins prévus à cet effet. Mais c'est un autre sujet. Un projet de loi peut être fait sur ce problème... je vais m'y pencher dessus.

Article 3 :
Les forces de police interviendront pour la prévention contre le racket.
Des médecins et/ou infirmières et anciens toxicomans interviendront pour la prévention à la drogue et l’alcool.

Je reste fermement opposé à ce que les forces de police soient les seules à intervenir sur le racket. Je pense qu'il s'agit avant tout aux professeurs, au surveillants général et aux autres surveillants d'agir et d'informer sur ce thème. La police ne doit intervenir qu'en dernier recours dans de rares cas et situations et si possible dans les établissements où le taux de racket explose. Elle sera alors pleinement dans son rôle de prévention et on renforcera l'effet de dissuasion.

Les forces de police peuvent intervenir pour rassurer contre les fameuses représailles. Rassurer les personnes à qui ça pourrait arriver, leur expliquer comment s'y prendre.

Ce n'est pas le rôle des policiers, tout simplement parce que les policiers ne sont pas dans l'école et qu'ils ne sont pas non plus ceux qui reçoivent les élèves victimes de racket à l'école. Le racket ne les concerne pas directement. Les explications doivent passer par les surveillants et les professeurs, qui sont en première ligne et qui peuvent dénoncer les cas de racket et prendre des sanctions disciplinaires. La police ne peut se baser que sur les dénonciations faites et les plaintes déposées.

Le racket peut s'organiser aux alentours de l'école par des personnes extérieurs à l'école aussi. Là la police doit intervenir.

C'est d'ailleurs ce qui arrive la plupart du temps !

Mr de Askalovitch a bien expliqué la chose. Les rackets ont souvent lieu en dehors du lycée, et là les policiers sont concernés. Du coup autant qu'il fasse une intervention pour le racket en général. Rien n'empèche aux établissements de faire leur propre prévention interne.

Les policiers seuls: Non! Les policiers accompagnés d'intervenants internes à l'établissement : pourquoi pas! Je pense que les élèves se confient plus facilement à leurs professeurs en cas de racket et donc l'histoire est plus poignante qu'une simple plainte déposée dans un commissariat. Les 2 acteurs doivent donc jouer et se compléter.