Il est évident que la réforme du code du travail doit être progressive. Je vais reprendre les questions point par point :
Y'a-t-il des partenaires sociaux en Frôce ?
Oui, les syndicats d'ouvriers et le patronat. (EL/ Ils sont scénarisés par les MJ normalement)
Comme je n'ai pas participé à l'élaboration de notre projet :
- Soit sur une journée de 8 h de travail : 80' de pause
- Soit sur 5 jours de travail : 6.6 heures de pause
Pause rémunérée par l'employeur je suppose, prise au gré du salarié et qui bien sûr n'inclue pas le temps de repas.
J'ai bien compris ?
Par jour, il y aurait en effet 80 minutes soit 1h20 de pause à la charge de l'employeur. Cela ne comprendrait pas la pause repas qui ne serait pas à la charge de l'employeur d'ailleurs. Je pense que la pause-repas doit être de 1 heure.
Après, 10 minutes de pause par heure travaillée, c'est un idéal à atteindre. On peut envisager un juste milieu, genre, 7,5 minutes/heure ou 8 minutes.
8 semaines de CP ? Tiens j'avais pas vu ce point la du programme. Dans certains secteurs (médecine, ...) ça me semble impossible à mettre en place.
Cela ne concernerait pas tous les secteurs mais en priorité les plus pénibles (comme le BTP, par exemple). Et là encore on peut diminuer d'une semaine voire deux.
Au sujet des réformes du code du travail, j'espère que l'UGR se montrera prête au compromis.
J'ai vu vos propositions: 15 minutes de pauses toutes les heures, 3 semaines de congés en plus, j'ai même vu la semaine de 32H dans certains secteurs. Tout ça est bien beau mais cela fera trop en une fois.
Il y aura forcément des compromis à faire. Nous devons en débattre et en discuter car la réforme doit encore une fois être progressive.
Néanmoins, j'attire votre attention sur le fait que la priorité de ces réformes est bel et bien le partage du temps de travail. Les 8 semaines de congés payés vont favoriser l'emploi pour les remplacements, à moindre mesure, le système de pause aussi. Quant aux 32 heures dans certains secteurs, notamment les plus pénibles, cela m'apparait comme une étape nécessaire et un bon moyen d'agir sur le long terme (en limitant notamment l'invalidité des ouvriers).