Frôce - Archives V2

Hugo Salinovitch a écrit :Pas de crise au Figaro? Pas de guelante des journalistes contre des Unes pro-Sarkozy quotidienne? Vraiment de mauvaise foi ce soir Vincent!

Apportes moi un document qui appui ton propos Hugo

Voilà:

http://www.rue89.com/rue89-presidentiel ... -honnetete

Allez bonne nuit

Hugo Salinovitch a écrit :Voilà:

http://www.rue89.com/rue89-presidentiel ... -honnetete

Allez bonne nuit

Je ne vois pas des journalistes qui se plaignent de la gestion d’un journal, de la gestion éditoriale et qui demande un changement radical teinté de menace. Dire qu’il y a des motifs d’interrogation, c’est remettre en cause quoi que ce soit ? Mais mon français est approximatif il est vrai. Donc je le réaffirme, je ne vois pas de crise au Figaro justification une publication publique. De plus, ce site d’information qu’est Rue89 n’est certainement pas de l’avis de la majorité, tout comme Mediapart, c’est d’un niveau de caniveau.

Mais Le Figaro n’a pas eu besoin de plan de crise, de restructuration, de plan de sauvetage. Il est un des journaux papier les plus acheté (330 000 par jour contre 121 000 pour Libération en 2011) et le site internet d'information le plus consulté de France (8 millions de visiteurs unique). Cela vous déplait il M. Riga ?

Par contre, puisque vous voulez remuez la merde. Je constate que les salariés de Libération n’ont pas l’air très content de la nouvelle politique éditoriale mise en place par un certain M. Demorand. Diantre, ce n’est pas moi qui l’invente, c’est le syndicat qui regroupe tous les journalistes du journal lui-même qui le fait paraître au grand jour de son plein gré.

Voyez donc vous-même…

Mais ils ont raison, Libération est inféodé au PS. Je ne lis que l'Humanité.

Pour revenir sur le débat sur les sondages, j'ai bien entendu ce que tu dis Asuka.

De mon côté je reste très dubitatif. Je reste persuadé que les sondages apportent beaucoup plus de mal que de bien. En effet ils permettent de donner un corps à l'Opinion publique alors que cette notion ne repose finalement sur rien. En quelque sorte, en quête de légitimité, les sondages ont avancés qu'ils représentaient l'Opinion publique (qui, elle, pouvait se trouver quantifiée et donc être considérée comme réelle). Le problème majeur de la démocratie d'Opinion reste qu'elle n'est qu'une pure construction fabriquée par les médias et les instituts de sondage. On la substitue à la parole réellement citoyenne et on la présente avec la pire mauvaise foi du monde comme l'expression du peuple, ce qu'elle n'est pas. C'est d'ailleurs comme ça que Nicolas Sarkozy a pu dire en 2005 au vue des enquêtes d'opinions qui lui étaient favorables "aller contre moi, c'est aller contre le peuple".

Ce qui est profondément regrettable là-dedans, c'est qu'il y a un côté très autoréalisateur dans ces deux sujets (les pronostics des sondages et l'Opinion publique). À défaut, il permet au moins de construire des mythes au rang d'évidences qu'on ne discute pas/plus et c'est, je le pense, grave. Au-delà, les sondages ont également tendance à focaliser l'attention sur les simples résultats, les graphiques et du coup les stratégies électorales et d'alliances et contribuent à l'évacuation des enjeux politiques premiers (les formats télévisuels jouent déjà un bon rôle là-dedans, certes). Et là aussi, c'est vraiment ce qui me gêne profondément. Que les sondages arrangent les médias et les journalistes, certes. Qu'ils aient un effet positif sur le politique ou pour les citoyens, je ne le pense absolument pas.

Dimitri Fevernov a écrit : Après les évictions de Villepin, Lepage (qui d'ailleurs en vient à soutenir Hollande), Nilhous, Borloo et Boutin, la droite n'a plus grand chose à unir. Mais il faut quand même rappeler que l'UMP n'est pas un parti (au sens propre du terme) mais un "front populaire de droite" composé de l'ADR, du Parti radical, du PCD, du Nouveau Centre, de la Gauche Moderne et de quelques gaullistes (si on peut appeler ça ainsi) restants, des vestiges pasquaiens et des bessonnistes.

Sans compter les partis sattellites, comme la CPNT et le MPF, pour ne citer qu'eux.
Alors c'est sûr que de leur côté, y'a plus grand chose à rassembler. Et quand on voit les sondages et les estimations, on est en droit de se demander si y'a pas comme un problème à droite, puisque la gauche représenterait le double en poids politique.

S'il y a moins de "poids politique" à droite c'est parce qu'elle sait s'unir alors qu'à gauche quenini!! Puis je te rappelle que le PS lui est allié avec Parti radical de gauche, Mouvement républicain et citoyen, Génération écologie, Mouvement unitaire progressiste, Nouvel espace progressiste. Voici la source: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lect ... te_note-51 sans parler de ce qu'ils vont devoir faire avec EELV et FG!!

Ah et tant que j'y pense, quand je vois l'UMP sortir l'argument de la dette en Corrèze, je me marre. Entre 2003 et 2008, le département est passé de 35 millions de dette à 300 millions, sous la houlette de la droite qui en passant a fait pareil au plan national. 2008, Hollande arrive, se récupère le RSA et les autres joyeusetés de la décentralisation étatique à financer. Il s'en sort avec une dette de 345 millions. C'est ce qu'on appelle limiter la casse et surtout il a pris les mesures nécessaires pour renflouer les caisses petit à petit, chose que la droite n'a jamais fait, ni sur le plan local, ni sur le plan national. Donc personnellement, je serais plus rassuré avec un Hollande président qui sait gérer les comptes, qu'avec un Sarkozy qui s'offre le luxe de faire des cadeaux aux grands donateurs de sa campagne et à leurs amis (et qui au passage s'augmente de salaire, comme s'il gagnait pas déjà assez, c'est quand même nous, les contribuables qui payons ses frais de bouche, son loyer et ses laquais.

C'est faux puisque Hollande a été maire de Tulle de 2001 à 2008!! Donc la dette en Corrèze c'est pas Sarkozy encore!!

Pour aller dans le sens de Patrick, j'ajouterai que le sondage tue le débat démocratique et surtout les thématiques. De la même manière que la prépondérance des communicants dans les équipes de campagne. Je m'explique.

D'une part, les sondages forment quelque chose d'inexistant, comme le souligne Patrick, qui est l'opinion publique. Mais de ça, je dirai que ce n'est pas le plus grave. Je pense que le sondage n'a aucune valeur représentative, dans le sens où il est mené comme une enquête de satisfaction en rapport avec la communication ou la belle gueule des candidats. Le sondage est un outil marketing servant à établir la satisfaction d'un échantillon de la population dit "représentatif" au sujet d'un produit marketing qui est la communication.
Et comme les communicants ont en retour les sondages, ils n'ont qu'à ajuster la communication de leur poulain. C'est un cercle vicieux qui empêche tout débat honnête et confrontation d'idées.

D'autre part, l'installation grandissante des communicants fausse à son tour le débat. Je n'ai pas grand chose à développer là dessus, tant je n'arrive pas à ordonner ma pensée.

Pour conclure, j'ai du mal avec le marketing politique. L'utilisation de méthodes marketing par le politique pour faire de la politique et non du politique est une dénaturation totale de la démocratie. Mais bon, un système qui pèse sur le pouvoir de la quantité n'a que ce qu'il mérite.

C'est faux puisque Hollande a été maire de Tulle de 2001 à 2008!! Donc la dette en Corrèze c'est pas Sarkozy encore!!

Les maires n'ont aucun pouvoir sur le conseil général. Le conseil général de Corrèze était sous le contrôle de l'UMP jusqu'en 2008 et a endetté le département à des niveaux record.

Paul Rogin n'a vraiment rien compris. Les programmes du Front de gauche et du PS sont incompatibles. Le Parti socialiste défend une "austérité juste". Il ne compte pas revenir sur la réforme des retraites, ni embaucher dans le secteur public. Il ne compte pas revaloriser le SMIC, mais a l'intention de l'indexer sur la croissance. Il n'a pas l'intention de mettre en place une VIème République. Il a défendu le "oui" à la constitution européenne de 2005 et s'est honteusement abstenu sur le mécanisme européen de stabilité. Tout nous sépare, c'est le parti de la bourgeoisie modérée. Le Front de gauche incarne autre chose, et il n'est pas question pour nous d'accepter des postes dans un gouvernement socialiste.

Alors, bourgeois, je vous appelle solennellement à voter François Hollande. C'est votre candidat, soutenez-le !

Gustavo Riga a écrit :Paul Rogin n'a vraiment rien compris. Les programmes du Front de gauche et du PS sont incompatibles. Le Parti socialiste défend une "austérité juste". Il ne compte pas revenir sur la réforme des retraites, ni embaucher dans le secteur public. Il ne compte pas revaloriser le SMIC, mais a l'intention de l'indexer sur la croissance. Il n'a pas l'intention de mettre en place une VIème République. Il a défendu le "oui" à la constitution européenne de 2005 et s'est honteusement abstenu sur le mécanisme européen de stabilité. Tout nous sépare, c'est le parti de la bourgeoisie modérée. Le Front de gauche incarne autre chose, et il n'est pas question pour nous d'accepter des postes dans un gouvernement socialiste.

Alors, bourgeois, je vous appelle solennellement à voter François Hollande. C'est votre candidat, soutenez-le !

Pas mieux.