Frôce - Archives V2

Regardez-moi cette merde, quelle honte !

http://luttennord.wordpress.com/2012/04 ... n-du-nord/

Daniel Gallon a écrit :

Niamh Fourcade a écrit :J'ai bien envie de parier sur Cheminade quand même.

En gros, tu mises 1€ et tu empoches 751€ ?

Tu mises 1 € et tu empoches 0 comme il ne gagnera pas

La victoire de François Hollande ne m’inquiéterait pas pour l’avenir de la France si son parti, le Parti Socialiste, avait effectué sa transition idéologique pour abandonner tout lien avec les communistes et les anticapitalistes pour devenir un parti socio-démocrate comme c’est le cas dans toute l’Europe. Mais là, quand on entend qu’il faut créer 60 000 postes dans l’éducation alors que notre dette est de 1 700 milliards d’euros et que nous sommes au bord de l’asphyxie, y a de quoi virer de bord et tomber à la mer. Quoi qu’il en dise, s’il est élu, il sera isolé au sein même de la gauche européenne. Les socio-démocrates allemands ne veulent pas d’alliance avec les communistes allemands (Die Linke un truc du genre), mais nous, en France, PS et FDG, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. On a même un PS qui se prostitue devant EELV qui va faire 2% aux présidentielles contre quoi ? 24 réacteurs nucléaires et des dizaines de circonscriptions. Alors imaginez si le FDG entre dans la danse. Donc oui, je le maintiens, il sera isolé, et encore plus s’il fait entré des communistes au gouvernement. Ce qui n’est le cas actuellement dans aucune démocratie au monde. Si non, que l’on me prouve le contraire. La France est clairement à la ramasse de ce point de vue-là.

Après, concernant les sondages, je me pose des questions. Comment peut-on mettre Sarkozy à 30% la semaine dernière et 24% aujourd’hui ? S’il fallait un fait pour démontrer l’inutilité des sondages, en voici un. Le seul verdict qui comptera, ce sera celui du peuple français le 22 avril et le 6 mai au soir. Que l’on cesse de nous polluer l’esprit avec ces sondages. Mélenchon ne fera jamais 17% et Hollande ne fera jamais 30% au premier tour avec une extrême gauche aussi haute, cela n’a aucun sens.

Cela me fait rire quand je lis les pseudos analyses sur le PS. Me PS accpete l'économie d emarché depuis 1920. Le comparer à son homologue allemmand est ridicule, car les partis politiques ne peuvent être détachés de leur histoire nationale. Le regard que le PS français par rapport au PCF ne peut être comparé à celui du SPD au vu de l'histoire de l'Allemagne post 1945.

Pour les communistes: il dirige Chypre, revois tes sources Vincent, et Chypre est une démocratie!

Enin, les propos sur les 24 réacteurs sont de la malhonnêteté: Hollande a toujours été clair sur la centrale qui va être fermée! L'accord avec les verts et le FDG c'est l'union de la gauche tout simplement. La droite elle sillone tout son camp, le PS compose avec le sein.

N’importe quoi.

Le PS ne reconnaît une « économie sociale et écologique de marché régulée » et un « secteur privé dynamique » cf. : article 6 de la déclaration de principe d’avril 2008. Une déclaration de principe n’est même pas une reconnaissance officielle en bon français. C’est pour dire le retard même si un début de commencement a été initié pour mon plus grand plaisir il est vrai.

Donc, tes sources écrites démontrant que le Parti Socialiste, qui n’existait même pas en 1920 au passage (car la SFIO c'était uniquement socialiste et non tout ce qui s'est ajouté depuis), reconnaît l’économie de marché ? Alors qu’en 1920 justement, la SFIO était encore alliée avec le mouvement ouvrier qui n’avait strictement aucune envie d’économie de marché. Enfin bref, vas-y, je t’écoute.

Effectivement, je reconnais mon erreur, il y a un dirigeant communiste en Europe. Mais quand on voit l’état de ce pays aujourd’hui, il ne s’agit que d’une ère provisoire. D’un côté, avec 1,1 millions d’habitants, on peut aussi dire qu’il y a des maires socialistes en Espagne et en France. Disons un pays qui compte un peu dans le monde ? Disons plus de 5-10 millions d’électeurs, sauf si c’est trop demandé.

Valbonesi va pouvoir écrire dans le Figaro à ce rythme. Le PS n'a plus rien à voir avec les communistes. Déjà que le PCF n'a plus grand chose à voir avec lui-même, alors le PS n'en parlons pas. Ils représentent l'aile modérée de la bourgeoisie, et d'ailleurs les 60 000 postes qu'ils veulent créer dans l'éducation nationale seront ponctionnés sur d'autres postes du secteur public. Donc vas-y, tu peux voter pour eux, foi de communiste.

NB: Le FDG n'a pas d'accord avec le PS, contrairement aux verts.

Revois tes cours d'histoire et le congres de Tours mon cher Vincent. (au passage, le PS est l'héritier de la sfio ET IL SE CONSID7RE COMME TEL°;

Encore heureux que la gauche veut réguler le marché,le dogme du marché sans contrôle a montré ses limites dernièrement.

Pour Chypre, l'état du pays n'est dû à ce dirigeant mais à une situation antérieure mauvaise, une partition de l'île, un budget militaire incoroyable. J'aime ta mauvaise foi dogmatique. Chypre ne compte donc pas? Revois des cours de stratégie de part sa position....

Gustavo Riga a écrit :Valbonesi va pouvoir écrire dans le Figaro à ce rythme. Le PS n'a plus rien à voir avec les communistes. Déjà que le PCF n'a plus grand chose à voir avec lui-même, alors le PS n'en parlons pas. Ils représentent l'aile modérée de la bourgeoisie, et d'ailleurs les 60 000 postes qu'ils veulent créer dans l'éducation nationale seront ponctionnés sur d'autres postes du secteur public. Donc vas-y, tu peux voter pour eux, foi de communiste.

NB: Le FDG n'a pas d'accord avec le PS, contrairement aux verts.

Mais Le Figaro n’a pas eu besoin de plan de crise, de restructuration, de plan de sauvetage. Il est un des journaux papier les plus acheté (330 000 par jour contre 121 000 pour Libération en 2011) et le site internet d'information le plus consulté de France (8 millions de visiteurs unique). Cela vous déplait il M. Riga ?

Par contre, puisque vous voulez remuez la merde. Je constate que les salariés de Libération n’ont pas l’air très content de la nouvelle politique éditoriale mise en place par un certain M. Demorand. Diantre, ce n’est pas moi qui l’invente, c’est le syndicat qui regroupe tous les journalistes du journal lui-même qui le fait paraître au grand jour de son plein gré.

Voyez donc vous-même…

(Ce jour, à midi et demi, la rédaction du quotidien Libération, réunie en assemblée générale, a adopté, à l’unanimité moins une voix contre et cinq abstentions, le texte suivant.)

COMMUNIQUÉ DE L’ÉQUIPE DE LIBÉRATION

Lundi 2 avril, l’assemblée générale convoquée par la SCPL s’est réunie dans la salle du hublot. Une large majorité des personnels de Libération y a participé dans une ambiance calme et résolue.
Au cours de cette assemblée, s’est exprimé un grand malaise, qui tient d’abord au sentiment d’être dépossédé du journal. Bien souvent, nous ne nous y reconnaissons plus.
La direction semble ne pas avoir de politique relative à chaque domaine du journal, du sport à l’économie, de la politique à la société, du web à la culture. Elle ne tient aucun compte de ce que les rédacteurs, eux, peuvent en savoir selon leurs compétences et leur aptitude à travailler ensemble. De là, le sentiment général d’être l’objet d’un mépris, encore accentué par l’attitude autoritaire et arrogante de la direction. Et ce, dix mois après que l’équipe a voté à une large majorité une motion de défiance. Un an après l’arrivée de Nicolas Demorand, la greffe n’a pas pris.

La liste des griefs est longue :
- Des Unes racoleuses qui tantôt défigurent Libération, tantôt vont à l’encontre des valeurs qui ont toujours été les siennes.
- De pseudo-événements basés sur des interviews et non sur des reportages et enquêtes.
- Un traitement éditorial partisan en matière politique, qui semble inféoder le journal au PS.
- La mise à l’écart de continents entiers du journal, comme le social, l’environnement, l’immigration.
- Des embauches de cadres répondant à une logique discrétionnaire, sur fond de précarisation croissante des pigistes.
- Des divergences évidentes au sein de l’équipe de direction qui conduisent à la confusion tant rédactionnelle qu’organisationnelle.
- Des opérations publicitaires contestables lancées sans consultation de la SCPL en dépit des engagements pris par la direction.
Le sentiment prévalent est que l’équipe de direction s’est surtout souciée d’asseoir son pouvoir plutôt que de se mettre au service du journal. Libération ne se fera pas sans son équipe. L’équipe demande à entendre la direction sur l’ensemble de ces points, et se déterminera en conséquence.

L’équipe réunie en AG.

Après les évictions de Villepin, Lepage (qui d'ailleurs en vient à soutenir Hollande), Nilhous, Borloo et Boutin, la droite n'a plus grand chose à unir. Mais il faut quand même rappeler que l'UMP n'est pas un parti (au sens propre du terme) mais un "front populaire de droite" composé de l'ADR, du Parti radical, du PCD, du Nouveau Centre, de la Gauche Moderne et de quelques gaullistes (si on peut appeler ça ainsi) restants, des vestiges pasquaiens et des bessonnistes.

Sans compter les partis sattellites, comme la CPNT et le MPF, pour ne citer qu'eux.
Alors c'est sûr que de leur côté, y'a plus grand chose à rassembler. Et quand on voit les sondages et les estimations, on est en droit de se demander si y'a pas comme un problème à droite, puisque la gauche représenterait le double en poids politique.

Pour corroborer les propos d'Hugo, il y a d'autres pays où des communistes sont au gouvernement et participent à la vie politique du pays dans la démocratie. Chypre a un Président communiste. Mais il y a aussi l'Ukraine où des ministres communistes sont présents, le Brésil, la Finlande ou encore l'Afrique du Sud. Ces pays sont loin de la dictature ou de l'isolement politique d'ailleurs.

Pour les réacteurs nucléaires, je n'ai qu'une chose à dire, ou plutôt à montrer, histoire d'en finir avec cette vieille attaque stupide et usée :
http://www.youtube.com/watch?v=wFrssw7YPCI

Ah et tant que j'y pense, quand je vois l'UMP sortir l'argument de la dette en Corrèze, je me marre. Entre 2003 et 2008, le département est passé de 35 millions de dette à 300 millions, sous la houlette de la droite qui en passant a fait pareil au plan national. 2008, Hollande arrive, se récupère le RSA et les autres joyeusetés de la décentralisation étatique à financer. Il s'en sort avec une dette de 345 millions. C'est ce qu'on appelle limiter la casse et surtout il a pris les mesures nécessaires pour renflouer les caisses petit à petit, chose que la droite n'a jamais fait, ni sur le plan local, ni sur le plan national. Donc personnellement, je serais plus rassuré avec un Hollande président qui sait gérer les comptes, qu'avec un Sarkozy qui s'offre le luxe de faire des cadeaux aux grands donateurs de sa campagne et à leurs amis (et qui au passage s'augmente de salaire, comme s'il gagnait pas déjà assez, c'est quand même nous, les contribuables qui payons ses frais de bouche, son loyer et ses laquais.

Pas de crise au Figaro? Pas de guelante des journalistes contre des Unes pro-Sarkozy quotidienne? Vraiment de mauvaise foi ce soir Vincent!