Elysée 2012

[Vincent Valbonesi]

Si on exclut la déclaration de Montebourg en 2007, elles ont toutes été faites dans des périodes où ces personnes étaient directement ou indirectement en concurrence avec Hollande.

Ca m'étonnerait qu'on retrouve des tas de déclarations élogieuses de Villepin sur Sarkozy sur la période 2011/début 2012

Villepin soutient Nicolas Sarkozy et sera dans son gouvernement en cas de réélection de ce dernier ? Première nouvelle

Là on parle hypocrisie, pas coups bas. L'avantage à droite, c'est qu'il y a des luttes fratricides, pas des retournements de vestes honteux comme on peut avoir à gauche. Quand Balladur trahit Chirac, c'est la guerre. Quand Sarkozy n'est pas Premier ministre et que c'est De Villepin qui le devient, c'est la guerre. On peut dire ce qu'on veut, l'hypocrisie n'est certainement pas à droite. Mais cela a un nom : l'opportunisme.

[Asuka Finacci]

S'il y avait eu une primaire à droite, on aurait entendu la même chose, je suis prêt à le parier.

Ici, Sarkozy n'était pas contestable donc c'est facile de mettre en scène une unité.

[Vincent Valbonesi]

C'est pas une mise en scène d'une quelconque unité. Cela s'appelle de la discipline. Quand Mitterrand a conquis le pouvoir en 1981, il était le chef incontesté et avait conquis tout son camp. Il a mis 10 ans mais il est parvenu à ses fins. Là, on assiste à tout sauf à une cohérence partisane. C'est un fait.

[Asuka Finacci]

Il avait eu un concurrent à l'investiture en 1981 ?

Et certains communistes ont été jusqu'à voter Giscard en douce alors niveau unité...

[Vincent Valbonesi]

Le Programme Commun c'est quoi ? Les ministres communistes dans son gouvernement c'est quoi ? Donc ne vas pas contester sur des broutilles que même les grands penseurs de gauche mettent de côté...

[Asuka Finacci]

Le programme commun est mort en 1978, lorsque la gauche s'est sabordée de désunion en désunion pour les législatives.

Le PS avait d'ailleurs violemment critiqué les choix anti-immigrés du PCF début 1981. Pendant ce temps, en mars, le PCF a adopté une résolution qui qualifiait les positions de Mitterrand comme proches de la droite.

Les ministres communistes, ça a aussi existé sous Jospin, et à ce que je sache il n'y avait plus de programme commun.

[Yevgueni Makhno]

(Allez, viens ! Regarde tout ce qu'on peut faire.).

On est bien bien bien bien !

Ne te laisse pas berner par le discours dominant qui méprise Poutou parce qu'il est bon ton de le mépriser et encense (légèrement) "la dynamique Mélenchon" depuis qu'il est bon ton de dire qu'il fait une bonne campagne.

Dire qu'il est bon ton de le mépriser, c'est pas très vrai. Il est nécessaire de le faire, pas bon ton.

[Patrick Carles]

(Allez, viens ! Regarde tout ce qu'on peut faire.).

On est bien bien bien bien !

Ne te laisse pas berner par le discours dominant qui méprise Poutou parce qu'il est bon ton de le mépriser et encense (légèrement) "la dynamique Mélenchon" depuis qu'il est bon ton de dire qu'il fait une bonne campagne.

Dire qu'il est bon ton de le mépriser, c'est pas très vrai. Il est nécessaire de le faire, pas bon ton.

Enfin, on est d'accord pour dire qu'il serait tout autant nécessaire de moquer les postures ridicules et incohérentes de Sarkozy et Hollande ou le programme dépassé de Bayrou. On le fait pas non plus. Donc si, il est bon ton de mépriser Poutou.

[Hugo Salinovitch]

Là on parle hypocrisie, pas coups bas. L'avantage à droite, c'est qu'il y a des luttes fratricides, pas des retournements de vestes honteux comme on peut avoir à gauche. Quand Balladur trahit Chirac, c'est la guerre. Quand Sarkozy n'est pas Premier ministre et que c'est De Villepin qui le devient, c'est la guerre. On peut dire ce qu'on veut, l'hypocrisie n'est certainement pas à droite. Mais cela a un nom : l'opportunisme.

Là tu es de mauvaise foi Vincent: et Boutin qui soutient Sarko après toutes ces déclarations, et Morin? Et Borloo, qui nous joue sa pucelle dans sa ville? Que dire aussi de Copé, Bertrand, qui ne peuvent pas se blairer? Que dire de Baroin, ex futur chiraquien? Alors oui, quand ils sont en compétition interne, les hommes de gauche peuvent être sans pitié entre eux, masi prétendre qu'il n'y a aucune hypocrisie à droite, ni opportunisme, là je ris.

[Yevgueni Makhno]

(Allez, viens ! Regarde tout ce qu'on peut faire.).

On est bien bien bien bien !

Ne te laisse pas berner par le discours dominant qui méprise Poutou parce qu'il est bon ton de le mépriser et encense (légèrement) "la dynamique Mélenchon" depuis qu'il est bon ton de dire qu'il fait une bonne campagne.

Dire qu'il est bon ton de le mépriser, c'est pas très vrai. Il est nécessaire de le faire, pas bon ton.

Enfin, on est d'accord pour dire qu'il serait tout autant nécessaire de moquer les postures ridicules et incohérentes de Sarkozy et Hollande ou le programme dépassé de Bayrou. On le fait pas non plus. Donc si, il est bon ton de mépriser Poutou.

Ca c'est un problème des médias. Personne ne se moquera de Poutou quand il aura plusieurs mandatures bradées.