Nous ne devons pas donner l'image d'être une girouette qui ne fait gaffe qu'à ses propres intérêts. Mais si la droite ne s'entend pas et explose, alors cette solution reste envisageable. Pour le moment, Abigail Tomas réfléchit à sa nomination de PM. Et il semblerait qu'Arthur Carapin, même s'il essaye de digérer cette indignation, n'aura aucun problème à soutenir un Premier ministre de droite autre que lui.
Vu le climat actuel au sein de la coalition, il est évident que pour la Frôce le choix d'un autre gouvernement Finacci aurait été pertinent, mais nous devons montrer que nous restons fidèles à la droite, même si celle ci ne l'est pas avec le RDF vu la condescendance avec laquelle nous sommes traités.
Je vais plus tard expliquer dans les médias pourquoi j'ai refusé la proposition de former un gouvernement d'union nationale au risque de nuire à ma carrière puisque toi comme moi nous gagnons moins à soutenir la droite qu'à soutenir la gauche.
Si à court terme nous aurions été avantagés, à long terme nous nous désolidariserions de la droite qui nous reprocherait d'être des vendus.
Pour cette élection, on va laisser faire, on va baisser la tête tout en restant dignes et responsables. Une fois que l'ADL et l'UPF-AN nous mettront des bâtons dans les roues, nous pourrons aller dans le sens d'un projet qui m'a été soumis par André Césari, un parti de centre droit qui serait appelé Mouvement Républicain et Populaire ou Union pour une Démocratie Républicaine.
Nous pourrions travailler avec l'ARC par exemple. Et au pire des cas avec le PSD. C'est toujours mieux que d'avoir une ancre sur sa droite : les nationalistes. Les mêmes qui nous décrédibilisent et sur lesquels nous sommes obligés de compter...
Avec le nouveau parti, je pense que nous défendrons un changement institutionnel ou au mieux, un changement électoral. En ce qui concerne le nom, c'est toi qui va trancher entre UDR ou MRP

Ce parti sera créé à partir du moment où le froid qui prédomine entre le RDF et les nationalistes mènera vers une mésentente manifeste.
Eh oui, Arthur me reproche injustement d'avoir saboté sa carrière potentielle alors que je me suis contenté de le prévenir sur les velléités du Président qui ne veut signer sous son mandat aucun décret de nomination qui porterait un Premier ministre à la direction d'un gouvernement.
Le Président a eu un sens tactique certain pour diviser la droite, au vu de ce qui se passe actuellement dans les négociations. Mais je vais lui montrer que son apprenti a beaucoup appris à ses côtés et qu'il sait comment établir une stratégie en raisonnant à court et à moyen terme pour qu'à long terme nous soyons dans une position confortable.
Pour l'instant, soit Abigail Tomas devient Premier ministre, soit c'est moi. Abigail Tomas était pourtant décidée mais elle souhaite prendre le temps de la réflexion. Si elle accepte, je serai Premier ministre. Si elle refuse, ce sera elle.
Mais il y a des chances pour qu'elle refuse, c'est une femme intelligente. Elle doit se dire que ce mandat sera pourri pour la personne qui sera à la tête du gouvernement et elle ne voudrait surement pas assumer la responsabilité et le symbole d'un tel gouvernement. A moins que ses ambitions et son orgueil politique légitime aient raison de sa réflexion rationnelle.
EL : Le joueur d'André Césari est le même que celui de Silvio de Bratt
PS : Les députés d'Arthur de Milon, on les envoie où ?