Frôce - Archives V2

Arthur Carapi tapa sur le micro et déclara:

Maintenant que nous avons un premier ministre, serait-il envisageable d'avoir un semblant de réponse? Merci.

Lors de sa première séance à l’Assemblée Nationale sur les bancs du Gouvernement, George fut mis à contribution très vite, il n’avait guère le choix, c’était à lui de répondre. Il boutonna sa veste, fixa le micro à hauteur de menton puis il répondit à la question qui lui était posée.

Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les députés,
Monsieur le député Carapin,

Le Gouvernement condamne les actions menées par les mouvements indépendantistes dans l’Archipel Cofonoria. Je n’ai nullement l’intention de laisser faire une nouvelle fois de tels agissements. Le droit à la liberté d’expression est garanti et le Gouvernement ne s’y opposera pas, nous demandons seulement que les revendications de ces individus soient défendues dans le plus strict respect des lois de la République et sans importuner le personnel de ces bâtiments publics ou les citoyens s’y rendant pour une question ou une demande. Il y a mille et une façon de faire connaitre ses idées pour éviter l’usage de la violence, surtout dans une démocratie jeune et ouverte comme la nôtre. Il ne s'agit pas non plus de terroristes comme je l'entends trop souvent de votre part, l'alimentation du débat par des termes de cette nature n'arrange rien à la situation et ne grandit personne, encore moins ses auteurs.

Aucune loi n’est à l’ordre du jour pour l’instant. Je suis en charge du ministère de l’Intérieur et je peux assurer la représentation nationale du soutien total du Gouvernement aux forces de sécurité sur place. Je ne suis pas adepte de la législation évènementielle. Chaque évènement ne nécessite pas forcément la prise en compte d’une nouvelle disposition législative. Cependant, si la situation ne s’améliore pas rapidement, alors oui, le Gouvernement prendra des mesures punitives à l’encontre de ces individus, au-delà des mesures déjà appliquées par les forces de sécurité sur zone.

Je vous remercie.

Ovation sur les bancs de la majorité parlementaire.

Arthur Carapin, visiblement perplexe, souris et déclara à l'attention de son groupe et des députés PPL: des paroles, des paroles, comme dit la chanson.

Demandant la parole, le représentant parlementaire UPF demanda:

Madame le Président,
Mes chers collègues,
Ma question est à monsieur le Premier Ministre.

Monsieur le Premier Ministre,

Voilà de longues semaines que votre gouvernement assume les responsabilités de la Frôce. Nous avons découvert, au détour d'un débat, de l'aveu même de monsieur le ministre des Finances, que notre pays, notre État prélève plus d'impôt qu'il en a besoin. Une réduction des taux, et/ ou de l'assiette fiscale, est-elle prévue?

Merci.

Madame le Président,
Mesdames et messieurs les députés,
Monsieur le député Carapin,

Si des retouches pour aider les petites entreprises et les ménages modestes ou moyens sont envisageables, il n'est pas dans nos projets de mener une opération de baisse généralisée, plusieurs chantiers sont étudiés pour favoriser la croissance et par extension l'emploi et nous ne pouvons pas nous priver de sources de financement nous permettant de limiter au maximum le recours au financement de ces investissements par les marchés financiers.

Je vous remercie.

Madame la Présidente de l'Assemblée,
Mesdames Messieurs les Représentants,
Mesdames Messieurs les députés,

Arthur Carapin sourit à la question posée. Il glissa à Marie: Ce n'est que le début de l'ère Vossen.

Monsieur le Représentant Valentino Borgia, le journal Le Temps annonçait, hier, que si je devrais échouer vous seriez celui qui me remplacerait.
Je tiens à vous rassurez, je vous épargnerais cette tâche.
(rires sur les bancs de la majorité)

Les négociations sont en cours et dans un premier temps, j'ai donné quelques instructions à mon équipe Gouvernemental afin qu'elle puisse se mettre au travail.

Les grandes réformes seront annoncées dés la fin de ces négociations.
Notre République doit avoir un Gouvernement, mais il est primordial qu'il soit cohérent et renforcer par des accords, Monsieur Borgia.