[Archivé] Conseil des Ministres (28/07 - 31/07)

[Jacques Richard]

Étant cité, l'humble Secrétaire d'État fit savoir sa reconnaissance vis à vis du chef de l'État :

- Merci monsieur le président, c'est compris au sujet des débats internes.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien ne quitta pas Charles des yeux. Il le sentait soudain sur la défensive et lui expliqua :

- J'allais justement y venir, Charles, à cette histoire de plainte. Sachez que je vous soutiens pleinement dans votre démarche. Je trouve qu'il s'agissait de la meilleure décision à prendre. Donc cela ne me pose aucun problème, sachez-le.

Il lui adressa un sourire et reprit :

- Bien alors, nous procèderons ainsi. Les jours fériés seront abordés à part dans une loi les encadrant. Jacques, si vous vous en sentez le temps et le courage, vous pourriez peut-être vous en occuper, ou du moins poser les bases de sorte que Charles n'ait qu'à peaufiner ou corriger quelques détails. Qu'en dites-vous Charles ? Si cela peut vous décharger un peu, c'est bon à prendre non ?

Il s'adressa ensuite à Isa, avec ce même respect qui ne l'avait pas quitté depuis le début de son mandat :

- C'est vrai, le mariage fait plus sentimental. Et peut-être que finalement, c'est la façon dont on le regarde qui fait qu'il a une connotation religieuse. Il faudra en débattre en effet. Nous verrons à ce moment-là. Je confirme mon feu vert pour le code des régions.

Il posa ses deux mains à plat sur la table et ajouta, à l'attention de tous :

- Mesdames, Messieurs, si personne n'a rien à ajouter, je pense que nous pouvons lever la séance. J'aimerais simplement préciser que je suis très satisfait de la cohésion que nous montrons en public et qu'il me semble bénéfique, pour cette cohésion, de demeurer solidaires. J'évoque notamment les désagréments qu'a rencontré Charles et qui peuvent également vous arriver. Nous ne devons pas laisser la place à l'insulte ou à la diffamation dans les débats publics. Ce genre de comportement est honteux, et ne réflète nullement le vrai visage de la politique frôceuse qui est un visage d'ouverture et de respect. Sachez donc, que vous aurez toujours mon soutien si vous agissez comme Charles, en ayant recours à la Justice. Et n'hésitez pas à vous soutenir publiquement. Là dehors, il y a quelques chiens enragés, qui n'attendent qu'une chose, nous voir divisés et exploser, à terme. Ne leur faisons pas ce plaisir. Bien sûr, cela ne vous enlève pas votre droit de critique et de parole. Ils semblent n'avoir trouvé qu'une philisophie de vie : taper sur du libéral, parce que c'est à la mode. Alors soit, à nous de nous montrer plus malin et de combler leur vide en proposant des projets et en travaillant pour la Nation. Des questions ?

[Isabella Nerio]

Non pas pour moi, Monsieur le Président, tout est clair

[Charles de la Tour]

Charles ne savait pas quoi dire. Les paroles du Président de la République lui étant allés droit au coeur, il répondit par un sourire et par un bref merci presque inaudible.

- Personnellement, je n'ai plus rien à ajouter sur ce conseil des Ministres

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien se leva et déclara :

- Bien. Dans ce cas, la séance est levée. Merci pour votre présence et pour votre participation qui fait plaisir à voir. Bonne journée et bonne période estivale à tous.

Le Président fit un salut au Gouvernement puis partit à sa voiture, pour retourner au Palais d'Anthelme.