Réagissez !

[Dimitri Fevernov]

Ils l'ont demandé à qui ce référendum ? A leur propre état. C'est à l'Italie qu'il revient de gérer ce dossier et à elle seule. La Frôce n'a pas à se mêler des affaires internes italiennes.

Quant à la Palestine, son peuple s'est déjà auto-déterminé et le traité signé marque la reconnaissance de ce peuple. Je n'ai pas eu besoin de rappeler que le peuple palestinien était auto-déterminé, j'ai ouvert directement les discussions avec son représentant car la Palestine est un pays, un pays ravagé par les colonies d'Israël. C'est un pays qui a toujours été indépendant, n'en déplaise aux organisations internationales sionistes qui chapeautent et couvrent la mort lente de cette Nation et sa radiation à terme de la carte.

La Sicile est italienne et n'a pas été greffée sur l'Italie, elle en est devenu une région.
La Palestine s'est vue imposer l'état d'Israël (sorti tout droit de la bien-pensance de l'époque et de la recherche du pardon absolu, comme si la création d'un état des juifs allait excuser les milliers de collabos qui les ont vendus à la mort). Israël colonise les territoires palestiniens depuis des années et le fait en totale illégalité. Il était plus que tant qu'un pays tape du poing sur la table et ait le courage de prendre une position ferme sur ce dossier. Le peuple palestinien s'auto-détermine très bien tout seul. Il n'a pas attendu aujourd'hui pour le faire. Et je vous ferais remarquer qu'il ne s'agit nullement d'une région d'Israël mais d'un état à part entière.

[Gavroche Finacci]

Dans cette affaire l'état italien se retrouve juge et partie, il peut être raisonnable en acceptant un référendum ou se montrer opposé à l’autodétermination des peuples en continuant à le refuser. Ce n'est pas comme si on parlait d'un groupuscule de 200 personnes, mais on parle d'un mouvement soutenu par plus de la moitié de la population.

Devant une telle demande d'autodétermination et vu notre implication, je pense qu'une communication officielle en faveur du respect de ce principe aurait du s'imposer.

Si je comprends parfaitement que la présence israélienne est une occupation illégale alors que l'intégration de la Sicile à l'Italie ne l'est pas, dans les deux cas on viole ce principe d'autodétermination.

Mais les gesticulations hostiles ne changeront rien au cours de l'Histoire, tôt ou tard ce référendum aura lieu et tôt ou tard le territoire ancestral de la Couronne d'Aragon sera réuni sous la même bannière car je sens ce vif désir de la part du peuple sicilien.

[Dimitri Fevernov]

Deux choses sont à considérer. D'abord le principe d'unité d'une Nation qui doit être préservé. La Sicile fait partie de l'Italie, c'est à l'Italie de gérer ce problème, dont d'ailleurs, nous n'avons plus aucune nouvelle. Ensuite, vous qui aimez vous baser sur les sondages, je vous rappelle que selon des données diffusés par l'AIF en janvier, 27% de frôceux soutiennent ce rattachement contre 44% qui ne le soutiennent pas. C'est presque le double. Nos concitoyens sont mitigés sur cette question et leur position tend à rejeter ce rattachement. Avant tout considération territoriale ou pseudo-historique, il faut d'abord considérer la question démocratique des frôceuses et des frôceux.

Enfin, la Couronne d'Aragon n'existe plus depuis presque un siècle et c'est tant mieux. Le peuple doit garder le droit de choisir son représentant à l'international et son chef des armées. L'époque des privilèges héréditaires est abolie depuis belle lurette. Vous avez visiblement autant de mal avec la démocratie qu'avec le refus d'ingérence.

[Gavroche Finacci]

Nous n'avons plus aucune nouvelle de cette crise par l'inactivité du président, mais je suis prêt à parier que si je fais une visite dans le secteur vous verrez que le peuple sicilien est bien moins attaché à un nord qui le méprise que vous ne pouvez le croire.

Vous parlez de janvier, quand les plus ardents défenseurs de ce rattachement n'étaient pas encore organisés et ne disposaient d'aucun appareil politique, le jour du référendum vous verrez que ce sondage se retrouve désormais dépassé.

Parler de la Couronne d'Aragon pour désigner la monarchie en place jusqu'en 1914 est une erreur, c'était la Couronne de Frôce qui désignait ce régime. La Couronne d'Aragon date officiellement du XIIIe siècle, officieusement le roi de Frôce avait une grande autorité sur la Sicile avant l'unité italienne que regrettent désormais beaucoup.

Démocratie et royauté ne sont pas incompatibles, demandez le aux espagnols, dont le roi Juan Carlos a protégé la démocratie face aux tentations des militaires. En revanche le chef d’État illégitime de la Chine n'est pas un roi et ça n'empêche pas ce pays d'être l'antithèse de la démocratie.

Et si vous preniez votre temps avant de dire n'importe quoi, vous verrez que notre programme n'inclut aucun privilège ni financement pour le roi, la famille royale dispose de suffisamment de fonds pour ne pas ponctionner le peuple frôceux. Et il garantit l'ensemble des pouvoirs politiques au Parlement, démocratiquement élu. Le DUC n'a aucune leçon de démocratie à recevoir.

[Dimitri Fevernov]

Visiblement le Président nous a fait mentir tous les deux étant donné qu'il a fait un communiqué il y a quelques heures.
En ce qui concerne le rattachement de la Sicile, je vous parle de janvier parce que c'était à ce moment-là que j'étais Président, j'ai agi sur ce dossier en connaissance des informations que j'avais à ma disposition. Le débat est relancé et a évolué, je vais le suivre avec attention mais je reste convaincu que si la majorité des siciliens et/ou des frôceux ne veulent pas de ce rattachement, nous devons respecter ce choix.

Quant aux privilèges, je ne parlais pas d'argent, mais bien de l'hérédité que l'on remet à l'ordre du jour avec la royauté. Pour être chef de l'Etat, il faudrait être fils ou fille de roi ? Le système d'élection présidentielle va très bien, il constitue l'un des plus démocratiques car tout le monde peut y avoir accès. Le destin de la Frôce appartient au peuple, à sa diversité, c'est à lui de décider et de composer. C'est ça la démocratie. Vous voulez enlever le droit aux citoyens de choisir qui les représentent, au motif que ça s'est fait ailleurs. Les Rois n'ont pas le monopôle de la défense démocratique.

Autrement, je n'ai pas bien compris votre sortie sur la Chine qui n'a à mon avis rien à faire dans ce débat.

[Gavroche Finacci]

Si le "non" l'emporte dans l'un des deux référendums, il est évident que le rattachement ne se fera pas, la Frôce ne tolère pas les unions forcées.

Dans les faits, la personne qui disposera du rôle le plus important, c'est le Président du Conseil des Ministres, qui peut tout à fait être un fils d'ouvrier. Je ne vois pas le problème à disposer d'un symbole à partir du moment où les vrais postes à responsabilités sont accessibles à tous.

Dans le projet du DUC, le roi est un symbole, les représentants sont les députés et le Gouvernement, le peuple frôceux préserve donc pleinement le droit à désigner ses représentants. La démocratie, c'est que le pouvoir revienne au peuple. La démocratie représentative, c'est que le pouvoir revienne au peuple à travers ses représentants. Les représentants du peuple ayant les pouvoirs à leur disposition, notre projet est tout à fait démocratique.

L'Italie est une République et une démocratie
La Chine est une République mais pas une démocratie
L'Espagne n'est pas une République mais elle est une démocratie
L'Arabie Saoudite n'est ni une République ni une démocratie.

Le fait d'avoir un chef d'état élu ne garantit pas la nature démocratique du régime.

[Pierre-Alexandre Bonnardot]

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[Zénodore du Plessis]

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[Arthur Carapin]

Suite à une demande de réaction aux propos de Rebufat, Arthur Carapin déclara:

Ohh ce brave monsieur essaye de nous diviser avec le reste de la droite conservatrice. Néanmoins, je ne peux que remarquer que la renaissance des patriotes ne passe pas inaperçue.

[Ernest Fontaine]

Vous passez votre temps à supplier les journalistes d'en parler. Voilà là seule chose de remarquable dans la "renaissance" patriotique !