Louis Damien, oui les banlieues sont un maux. C'est un maux, qui est la conséquence d'un autre maux.



Pardon, mais quelle horreur... ça m'ôte les mots de la bouche !

Non, non non... recadrons les choses dans leurs contextes. Le fait d'avoir créé les banlieues et d'en faire de non-droit a fait que les réseaux illégaux s'y installent.Toujours est-il que ça n'enlève rien au fait que la criminalité se concentre dans ces zones là, et je n'y peux rien.
Mais les banlieues en elles-même n'ont pas le monopôle de la criminalité. Elles ont été abandonnées par l'Etat de droit et sont de devenus des minis far-west propices à l'expansion des réseaux.
En aucune cas, les banlieues ne sont la cause du grand banditisme qui existait bien avant.
Là je suis totalement d'accord avec toi.En revahcne, là où il serait intelligent de faire quelque chose, c'est de lancer un plan de réfection des banlieues, en employant justement les gens qui sont au chômage sur place. Je suis sûr que si on leur présentait un contrat de travail, même un CDD, rémunéré comme dans un entreprise de TP classique (SMIC+pénibilité+congés...), ils sauteraient sur l'occasion pour bosser. Et je suis aussi sûr qu'ils réfléchiraient à deux fois avant de dégrader quoi que ce soit qui est le fruit de leur propre boulot.
Par quelles lois précises ?Pour la garde à vue, je ne veux pas me faire justicier, il existe simplement des lois, et vivre en société c'est accepter ces lois. Et je te signale qu'en France, tu ne peux pas exprimer ton opinion comme bon te semble, il existe déjà une censure de la liberté d'expression, et presque une chasse à la liberté de pensée (notamment quand tu penses autrement que la majorité).
Non parce que si c'est uniquement idéologique, la censure, je lui marche dessus.
Non. C'est ce que tu interprêtes comme mon raisonnement. Au passage, va vivre au USA avant de parler de justice. Quand tu vois qu'au Texas ils condamnent un type à mort alors qu'il est innocent... c'est bien pire qu'en France la Justice aux USA.Il n'empêche que la France a un système judiciaire particulier. Comment fais tu dans le cas où un homme est soupçonné de tabasser sa femme ? Si on suit ce que tu dis, tant qu'on n'a pas de preuves il peut rester tranquillement chez lui et continuer à tabasser sa femme, avec une arme contondante (je précise, c'est important). Si la femme porte plainte, la police prend sa déposition, convoque l'homme au commissariat, et l'interroge. Si il s'avère que la femme explique comment elle est battue, avec l'arme contondante, la police transmet l'interrogatoire au Procureur qui autorise une garde à vue prolongée (pour protéger la femme), et une perquisition. Mais... si les flics ne retrouvent pas l'arme contondante en question, alors il n'y a pas de preuves. Donc l'homme est relaché, et peut aller mettre une trempe a sa femme le soir même pour l'avoir dénoncé à la police. Ca, c'est le système américain. C'est ton raisonnement.
Reprenons ton cas, le mec est soupçonné de tabasser sa femme. On le place en garde à vue de façon décente. C'est pas une sous-merde, c'est un être humain. Pendant la durée de garde à vue on l'interroge pour savoir ce qu'il en est.
Si la femme est tabassée, elle aura des bleus ou des blessures sur elles. Et si elle n'en a pas, les flics ouvrent une enquête. Si le mec est coupable officieusement mais qu'aucune preuve ne peut l'inculper, la justice ne peut pas le reconnaître coupable sans preuve. Donc oui il est relâché, c'est con mais ça arrive rarement, il n'existe pas de crime ou de délit parfait. S'il est coupable et qu'il existe des preuves mais qu'il fait valoir qu'il y a vice de procédure dans la garde à vue, la justice prononce un non-lieu. Le type ressort blanchi et peut retabasser sa femme. Là, on dira bravo la police et merci.
Enfin, si le type est innocent et qu'il ne bat pas sa femme, il va être accusé à tort et subir une peine qu'il n'aura pas mérité. Ou s'il est relâché, il aura subi une humiliation et un choc psychologique pour rien. Je passe sur les violences...
Je sais pas à quoi ressemble ta justice mais la mienne n'a pas pour vocation de faire du chiffre et des exemples, mais de démontrer la vérité et de juger si un individu est coupable ou innocent de ce qu'on l'accuse.