Re: Grands projets
Posté : 28 nov. 2011, 10:39
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1 Les lycéens sont satisfaits de pouvoir négocier, la mobilisation est suspendueAppelé à réagir à la situation dans les lycées et sur l'intervention possible des forces de l'ordre, le ministre de l'intérieur LAurent de Montredon a répond lors d'une émission de radio matinale :
- Je dois bien l'avouer. Je suis surpris de cette réaction. Surpris car je pensais que la jeunesse considèrerait le service civique comme une chance, une marche supplémentaire vers leur vie active, un tremplin, ou même encore une corde à laquelle se raccrocher en cas de besoin.
Je suis également surpris car je sais que la jeunesse a de l'ambition, a de l'envie en elle, qu'elle a des rêves qu'elle ne demande qu'à réaliser. Je sais très bien que je n'ai pas à faire à des lève tard, des paresseux et que sais je encore, qui sont autant de clichés sur la jeunesse plus déplaisants et faux les uns que les autres.
Ma responsabilité est d'assurer à cette jeunesse un avenir. Et je reste persuadé que le service civique représente une partie de cet avenir. Cependant, je suis à l'écoute. Et je ne peux pas faire comme si l'avenir des jeunes pouvait s'imaginer sans les jeunes. Je demande donc officiellement aux représentants de la jeunesse de s'organiser pour envoyer une délégation qui viendra me rencontrer au ministère de l'intérieur afin de discuter du projet du service civique.
Je demande à ce que les représentants des proviseurs soient également représentés dans cette délégation.
Inutile bien entendu de spécifier qu'il ne sera pas fait appel aux forces de l'ordre pour débloquer les lycées.
Elles seront présentes, oui, mais pour empêcher les faits de vandalisme et pour sécuriser les jeunes qui protestent en toute tranquillité et responsabilité.
Je demande solennellement que la jeunesse frôceuse, du moins une partie de celle-ci, celle là même qui est actuellement à l'entrée des lycées pour les bloquer, de suspendre leur mouvement durant la durée de la discussion entre le ministère de l'intérieur et la délégation qu'ils auront formée. En contrepartie, je ferai le nécessaire pour que la loi actuellement en discussion à l'assemblée, ne soit pas promulguée si elle est votée par les députés, avec l'accord du président de la république, et tant que les discussions ne seront pas terminées.