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Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 19 mars 2011, 17:22
par John Wilson
John réconforta sa soeur du mieux qu'il pouvait, elle n'avait pas été épargnée par la vie , il fallait encore que cette avocate ne se prive pas pour la harcelé, il se tourna vers le président de la cour suprême et dit :

- Monsieur le président, je sais que j'aurai du m'exprimer plus tôt, mais j'aimerai avoir la parole après l'inspecteur.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 19 mars 2011, 18:17
par Christian Valmont
Christian très énervé par l'attitude des deux accusés prit la parole pour montrer qu'ici c'était lui qui dirigeait.

Vous voulez m'apprendre mon travail en plus de vous moquer de la cour ?
Maître Le Maud, faites taire votre client ou alors je le fais sortir.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 19 mars 2011, 22:27
par John Wilson
John voulais simplement présenter des excuses pour l'attitude de sa soeur, mais puisque le juge ne voulais pas tant pis. Il sera les poings pour contenir sa colère qu'il avait en lui, john avait une haine profonde contre toute les personnes qui été présente aujourd'hui pour le juger lui et sa soeur.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 19 mars 2011, 22:43
par Brigade d'intervention
Mes hommes et moi sommes entrés dans la salle et j'ai prévenu du pourquoi de notre intervention tout en demandant à l'assistance de sortir du lieu non sans avoir auparavant laisser leur identité. C'est la procédure classique. Pendant que les personnes se dirigeaient donc vers la sortie, j'ai rejoins M. Wilson, lui ai expliqué les motifs de son arrestation et lui ai demandé de me suivre. Je n'avais même pas envisagé de lui passer les menottes, ne le jugeant pas potentiellement dangereux et pensant qu'il obtempérerait immédiatement.
M. Wilson m'a alors demandé deux petites secondes. Je pensais que c'était pour ramasser ses affaires, mais en réalité c'était pour glisser quelques mots à sa soeur, Mlle Kenwood, qui a aussitôt réagi en demandant à la dizaine de gardes présents de faire obstacle entre moi-même et M. Wilson. Ces quelques mots glissés ont vraisemblablement conditionnés le reste de la soirée. Les gardes nous ont insultés et ont aussitôt sorti leurs armes en nous menaçant directement de mort avec des phrases telles que, je cite "Faite un pas et je vous explose la figure".

J'avoue avoir été surpris par cette réaction qui est au-delà de l'excès pour une banale arrestation. J'ai alors tenté de parlementer avec les gardes en leur demandant de déposer leurs armes tandis que mes hommes se plaçaient de manière à pouvoir réagir en cas de coup de feu. M. Wilson est intervenu, expliquant que je ne savais pas qui j'avais en face de moi et me menaçant d'avoir de graves problèmes et d'être par la suite licencié de mon boulot si je continuais à vouloir l'arrêter. Il m'a demandé d'apporter des preuves et que si tel était le cas, il me suivrait alors sans discuter. J'avais un mandat, je ne sais pas quel autre preuve il souhaitait ! Durant cette conversation, les gardes n'avaient toujours pas baissé leurs armes, les invités avaient tous été évacués et mes hommes avaient pu se placer.

J'ai lancé une dernière sommation à toute la petite bande, M. Wilson et Mlle Kenwood compris, leur demandant de déposer leurs armes, et de se placer face contre terre pour qu'on puisse les menotter. La situation était devenue telle que j'avais plus l'impression d'avoir affaire à un braquage de banques qu'à une simple saisie/arrestation.
M. Wilson a alors continué à me parler. Il a, à nouveau, tenté de négocier l'arrestation. Il m'a affirmé qu'il me suivrait si on laissait sa soeur tranquille, tout en continuant à me menacer.
Mlle Kenwood étant sur le mandat d'arrestation et vu le rôle qu'elle avait tenu dans cette soirée, il m'était impossible de la laisser en totale liberté. De plus, M. Wilson n'avait en aucun cas à négocier quoique ce soit. Sentant qu'il commençait à tergiverser, j'ai appuyé un peu plus mes injonctions de se rendre, ce que finalement tout le monde a fait. Nous avons alors menotté M. Wilson, Mlle Kenwood et leurs gardes et les avons emmené au poste.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 20 mars 2011, 17:00
par Christian Valmont
Christian n'avait pas de questions suite aux propos de l'inspecteur mais demanda aux juges puis aux avocats s'ils en avaient avant de poursuivre.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 20 mars 2011, 19:30
par Isabella Nerio
- Non pas de questions Monsieur le Président

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 21 mars 2011, 00:41
par Alessandra Gaverny
Aucune question

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 21 mars 2011, 13:33
par Christian Valmont
Bon les accusés, le plaignant et le témoins sont passés, c'était le moment des plaidoiries.

Bien, comme personne n'a plus de questions, maître Gaverny, nous vous écoutons.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 22 mars 2011, 15:27
par Alessandra Gaverny
Chers membres de la Cour,

Sans vouloir vous offenser, car vous n'y êtes absolument pour rien, je pense très sincèrement que ce procès en appel n'est qu'une vaste supercherie.

Après un procès en première instance qui s'est déroulé de manière chaotique puisque, selon la défense, les juges auraient eu du simple fait de leur présence une influence négative sur M. Wilson et Mme Kenwwod, la défense a finit par plaider coupable à la quasi-totalité des chefs d'accusation.
Après avoir reconnu les faits, voila que la défense s'empresse de faire appel. Pour nous apporter de nouvelles preuves à leur dossier qui amoindriraient les peines prononcées ? Absolument pas. Uniquement dans le but, aussi surprenant que cela puisse paraitre, de rester muet comme une tombe ou de partir dans de grands tirades larmoyantes dignes des plus mauvaises heures du théâtre de la Comedia Del'Arte.

M. Wilson et Mme Kenwood sont coupables, la défense l'a reconnu. Nous pouvons ajouter aujourd'hui qu'ils sont également coupables d'avoir fait perdre, de manière tout à fait volontaire au vu du déroulé de ce procès en appel, le temps de la plus importante instance judiciaire frôceuse et de ses membres.
C'est pourquoi il me paraitrait inconcevable qu'aujourd'hui les peines émises en première instance soient rabaissées. Au contraire, devant la volonté affichée de se moquer ouvertement de la justice frôceuse, il me semble même que celles-ci devraient être fortement renforcées. M. Wilson et Mme Kenwood se moquent de la manière la plus explicite qui soit de tout le monde depuis le début de cette affaire:
- l'entreprise Gaverny et son PDG M. Gaverny qui ont tout tenté pour endiguer les malversations de M. Wilson et de ses associés. Officieusement et amicalement d'abord, officiellement et par les voies courantes légales ensuite.
- l'inspecteur Foley et ses hommes, qui se sont retrouvés menacés de mort alors qu'ils étaient simplement dans l'exercice de leurs fonctions et ne faisaient que leur devoir face à un couple frère/soeur qui juge visiblement que la vie d'un homme ne vaut pas une robe.
- les juges de la Cour de Justice ensuite, qui ont vu leur intégrité morale remise en cause par un homme dont la morale est loin d'être la plus clean qui soit.
- Et enfin vous mêmes, juges de la Cour Suprême, à qui l'on a confié ce procès en appel suite à la demande de la défense. Cette même défense qui n'a pas daigné prononcer un seul mot dans le but de faire avancer l'affaire, mais uniquement menaces et insultes. Cette même défense qui aura au final fait perdre son temps à tout le monde ici présent. Que nous dirons leurs avocats cette fois-ci ? Que c'est le sourire des juges qui a affecté les capacités articulatoire des prévenus ?

M. Wilson et Mme Kenwood se moquent complètement de leurs actes et des conséquences qui pourraient en résulter.

Re: Procès en Appel :Gaverny c/Wilson

Posté : 22 mars 2011, 15:45
par Christian Valmont
Merci maîte Gaverny, maître Le Maud la cour vous écoute.