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[Yevgueni Makhno]

Il n'y a pas de rivalités sur les personnes, mais sur les courants qu'elles véhiculent. Chacun a son droit à la parole, au choix et à sa liberté. Zélie n'a pas à devoir suivre le candidat qui ne lui plait pas, et elle n'a pas à s'en justifier. Personne n'a à justifier son vote, il suffit de faire le choix qu'il nous semblera le plus correct au bon moment.

[Matiou Callet]

Je suis totalement d'accord avec ça et c'est exactement pour ça que je pense que la candidature commune n'est pas réalisable pour le moment.

[Mauro Garibaldi]

Je trouve votre attitude dommage. Je dis bien attitude et pas position car il n'y a rien de politique là dedans. Au contraire la victoire politique semble être la dernière des préoccupations.

Et moi je trouve qu'entre camarades de gauche la moindre des choses c'est d'expliquer ses intentions. Ce n'est pas du stalinisme c'est du respect.

Si la droite peut se permettre ça, je ne pense pas que se soit notre cas. Premièrement vu notre situations catastrophique, et deuxièmement par nature.
Et le pessimisme n'est pas une attitude qui donne de la classe ou de la hauteur...
Tout cela manque cruellement d'ambition. On dirait que le fait de rester éternellement dans l'opposition ne vous dérange pas plus que ça. Mais moi si. Notre vocation est d'être majoritaire dans le pays. Et aucun de nos deux partis ne peux raisonnablement y prétendre seul.

Le but n'est pas de fusionner les partis, ni de gommer les différences, mais de sans cesse œuvrer à les faire évoluer pour que l'accord soit durable et pas au cas par cas pour chaque élections. La gauche et le pays valent mieux que ça.

Regardez l'avancée du précédent programme en quelques jours! Les bases sont là. C'est largement possible!

[Matiou Callet]

Je t'arrêtes tout de suite. Mon attitude provient d'un constat politique. Je suis prêt à certaines concessions mais je ne suis pas prêt à soutenir certains projets. Il me semble que j'ai une proximité certaine avec Yev' mais j'ai bien peur d'être très éloigné d'Asuka et de Zélie (et là encore ça n'a rien de personnel).

Je ne peux rien promettre d'autre de mon attitude électorale future qu'un vote en faveur d'un projet et d'une personnalité de Gauche.

[Mauro Garibaldi]

Ce n'était pas spécialement que pour toi...

Justement si nous ne voulons pas à avoir à voter pour un second tour, pour un candidat avec un programme qui ne nous plait pas, réalisons le ensemble!
Le report des voix se fera d'autant mieux. Surtout que comme je l'ai dis il existe déjà une ébauche.

ex: Zélie aura moins de mal à voter pour Matiou si celui ci porte le programme commun plutôt que celui de l'AGR. Et vice versa.

[Zélie Saint-Déodat]

"Quelques éclaircissements.

Je trouve le programme de l'UGR déjà bien assez à gauche. Alors, j'imagine qu'une contribution de l'AGR ne le ramènera pas vers le centre, mais bien plus encore à gauche. Voilà pourquoi suis-je frileuse à l'idée d'un programme commun dès le premier tour (programme qui, donc, ne serait pas en accord avec beaucoup de mes convictions).

Concernant Callet, maintenant. Ce monsieur, qui m'insulte régulièrement (dernière en date : "pétasse"), n'aura jamais ma voix, même s'il venait à défendre un programme social-démocrate. Je ne l'aime pas. Alors, je suis surement idiote, superficielle et inconséquente. Mais c'est comme cela."

[Matiou Callet]

La première partie me semble logique et respectable, la seconde ne mérite même pas qu'on s'y arrête.
Je m'excuse toutefois du propos "pétasse" : je voulais faire de l'ironie, visiblement vous n'en avez pas rue. Je ne comptais pas vous blesser et je vous demande donc pardon.

[Pedro Sanchez]

Une union de la gauche cela me fait rêver et j'oeuvrerai toujours en faveur d'une union de la gauche plutôt qu'une alliance bancale avec le centre. D'ailleurs je ne crois pas que nous ne sommes pas compatibles. Nous avons des divergences certes mais n'y a-t-il pas un équilibre entre le raisonnement de la gauche radicale et celle d'une gauche plus droite ? Personnellement, je suis certain que l'union est possible, même en terme de programme. Mais cela dépend de la physionomie des élections. En effet, comme il l'a été précisé, les candidatures de deux personnalités de gauche (donc de deux projets) n'entraveraient pas la présence d'un de ces deux candidats au second tour (permettez-moi d'être plutôt pessimiste là-dessus, enfin passons) et laisseraient donc la possibilité d'un ralliement. Tout en sachant que cette élection va se jouer à droite, en particulier, et l'objectif (en terme de tactique politicienne) est de profiter des dissensions de l'autre côté pour s'imposer. On peut penser que le programme de l'UGR pourrait rassembler (en terme de vote, on ne va peut-être pas faire une photo ensemble non plus ^^) l'AGR et quelques voix ML. Dans le cas inverse, si l'AGR passe face au PRF, je crois que notre parti reportera ses voix sur le candidat de la gauche radicale, en tout cas j'assume: je voterai pour le candidat de gauche, quel qu'il soit, au second tour. C'est pourquoi cette élection me parait crédibilisée deux candidatures de gauche... Si on est sûr que l'une des deux sera au second tour...

[Yevgueni Makhno]

La LP ne présentera personne, et le programme de l'UGR comporte une dose de sécurité républicaine qui pourrait leur plaire. Ca n'implique pas de discussions officielles ni meme officieuses, mais un attrait des LPistes pour le programme UGR. Ce qui fait avancer au moins un candidat de gauche pour le second tour.

[Mauro Garibaldi]

Je crois que l'on fait fausse route en pensant que nous serons de toute façon au second tour, rien n'est moins sûr...

Et a mon avis draguer l'électorat libéral est une grosse erreur.