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Limiter l'avortement, ça reste une régression sociale pour moi. Déjà que l'on demande l'avis du père, c'est un non sens, certes il est le géniteur, mais ça n'est pas lui qui porte l'enfant pendant 9 mois, donc sa place devrait, logiquement, être réduite dans le processus décisionnel.
Mais ta seconde question rejoins la première, tout cela n'est qu'un rapport à la religion, pour moi qui me fou copieusement des croyances religieuses, l'avortement est un grand progrès sociétal pour les femmes, mais pour ceux qui sont croyants, ahhhh diantre on tue un enfant.
Une femme peut être enceinte après l'oubli d'un préservatif, n'a t elle pas le droit d'avorter si elle à 20 ans et qu'elle suit des études ? Il ne faut pas être dans l'extrémisme non plus. Il faut modérer la position générale, on autorise mais on évite les abus, c'est la seule position de consensus qui peut exister.

Débat lancé La religion est nous

Pour l'avortement, j'ai mis l'accord du père parce que je pense qu'avec ça, il ne va plus y avoir autant d'avortement qu'avant, les femmes portent certes l'enfant pendant 9 mois, mais le géniteur reste géniteur quoi qu'il arrive, son avis ne doit pas être écarté parce que les humains sont ainsi faits et que c'est aux femmes de porter les enfants.

Justement, c'est traumatisant, pourquoi croire qu'une femme le fait par plaisir ?

HRP : Concernant l'accord du père, je ne suis pas d'accord. Dans certains couples, si le mari apprend que sa femme est enceinte, cela peut virer au drame. Mais en même temps c'est vrai l'avortement doit être la décision du couple, même si dans l'affaire c'est quand même la femme qui fait tout le boulot.

RP : du point de vue social, mon perso est franchement conservateur. Depuis qu'il a rejoint le PRF il a décidé de montré son vrai visage. Je suis sur les positions qu'il faut autoriser l'avortement uniquement en de danger pour la mère, mais également pour l'enfant. Et également cas de viol, en cas d'handicap lourd qui rendrait la vie de l'enfant pratiquement impossible.
Il va falloir que l'on soit logique, si on veut une législation plus stricte concernant l'avortement. Il faut aussi une loi très libérale sur la contraception. Et bien évidemment des cours d'éducation sexuelle dans l'enseignement secondaire.

Je reviens sur un autre point du programme. Si je ne me trompe pas, un plan de privatisions des entreprises froceuses avait été adopté à une très large majorité par l'AN. Comme entre autre, nous avons du changer de système économique ce plan est resté dans les cartons. On pourrait peut-être en profiter pour le relancer ?

D'après moi, la loi est en vigueur non ? ( http://www.republique-froceuse.com/wiki ... 2010-10-07 )

D'accord. Mais dans ce cas il faudrait que l'on sache si on peut vraiment acheter des actions de ces sociétés auprès de la Banque de Frôce. Comme on a changé de système économique, j'ai des doutes.

Vincent Valbonesi a écrit :Mais ta seconde question rejoins la première, tout cela n'est qu'un rapport à la religion, pour moi qui me fou copieusement des croyances religieuses, l'avortement est un grand progrès sociétal pour les femmes, mais pour ceux qui sont croyants, ahhhh diantre on tue un enfant.

Savoir si le foetus est oui ou non un être humain n'est pas un objet de croyance.

Il ne fait assurément pas partie du corps de la femme comme nous l'enseigne la biologie.

HRP : J'ai encore un peu de mal à me positionner sur le sujet, car si en réalité, je suis à fond pour le droit à l'avortement, j'essaie d'adopter une position conservatrice sur le forum, tout en n'exagérant pas pour éviter de me retrouver sur le terrain des nationalistes...

RP : Il est important de limiter le recours à l'avortement. Certes, on n'en est plus à l'époque où avorter était un infanticide, et c'est tant mieux.
Mais le gouvernement, plus enclin à convaincre la gauche que la droite qu'ils s'amusent à assimiler à la dictature dès que ça les arrange, a peut-être adopté pas mal de mesures "sociales" à la va-vite, sans vraiment les réfléchir. L'avortement est toujours un drame dans la vie d'une femme ou d'un couple, il faut donc faire un gros travail de prévention et d'information, autant sur la contraception que sur la pratique de l'avortement lui-même.

Par contre, j'estime que le géniteur a son mot à dire s'il a l'intention d'élever l'enfant et que la situation de la femme ne justifie pas forcément un tel geste.
Aussi, je pense que nous devons sanctionner les cas où des femmes iraient à l'étranger pour avorter parce que la loi de ce pays serait plus souple que la nôtre. Si nous décidons que le délai est de 12 semaines (par exemple), ce n'est pas pour que des femmes partent en Espagne se faire avorter au bout de 14 semaines.

Juridiquement, nous pouvons tout à fait condamner des crimes commis à l'étranger, même si le crime n'est pas reconnu comme tel dans le pays en question (quelqu'un qui va coucher avec des gamines dans un pays qui n'est pas trop regardant là-dessus peut se faire cueillir par la police en sortant de l'avion en Frôce).
Or, l'avortement en-dehors de nos lois constitue un crime.