Frôce - Archives V2

Le candidat socialiste à l’élection présidentielle, George Montgomery, s’est rendu dans la région de Farelle pour constater lui-même l’étendue des dégâts sur l’environnement et sur l’activité touristique locale. Il a rencontré des professionnels de la pêche à leur demande puis s’est rendu sur les plages souillés par le pétrole brut, en bottes, aux côtés des volontaires et des services de la sécurité civile qui œuvrent pour une dépollution rapide des plages. Après ce déplacement sur le terrain accompagné d’une meute de photographes et de journalistes, George Montgomery, s’est entretenu avec des associations de protection de l’environnement qui ont pu faire état de leurs grandes inquiétudes face à ce cataclysme écologique. L’ancien Premier ministre, qui fut ministre de l’Environnement par le passé, s’est ensuite exprimé devant les médias.

« Le naufrage de ce pétrolier battant pavillon grec est une tragédie écologique et économique de première importance pour notre pays mais aussi et surtout pour la Méditerranée. Je veux assurer aujourd’hui mon soutien aux volontaires qui font acte de courage et d’abnégation en essayant de nettoyer au plus vite les plages. J’estime que nous sommes face à une urgence écologique d’une gravité exceptionnelle, il faut donc des mesures exceptionnelles pour réduire au maximum l’impact du naufrage sur notre écosystème. J’ai pu m’entretenir avec les pêcheurs, ils sont très inquiets et ils ont raison de l’être. Leur gagne-pain est menacé. L’Etat doit agir et se porter garant d’un revenu minimum pour eux le temps que la situation redevienne saine et viable. Je suis pleinement inscrit aux côtés des pêcheurs qui sont les premières victimes de cette catastrophe »

Quelques jours après la marée noire, la situation semble aller de mieux en mieux. Si quelques boulettes de mazout se déposent toujours sur les littoraux frôceux, la situation semble sous contrôle puisque ces quelques boulettes n’auront pas d’impacts sur l’écosystème, déjà très fragilisé ces derniers jours. De même, notons que les efforts du Maroc et de l’Espagne ont payés, la brèche du navire étant désormais colmatée. Désormais, les deux pays dirigent les opérations, avec le soutien de la Frôce, afin de pomper le pétrole qu’il reste dans les cuves du navire. Mais cette marée noire a eu des conséquences autres qu’écologiques puisqu’elle a également des conséquences diplomatiques. Contrairement à ce qui a été évoqué par le palais d’Anthelme, Madame Anne Lore Zahar, président par intérim de la République frôceuse ne s'est pas rendue à la rencontre entre les trois pays majoritairement touchées par la marée noire. Les gouvernements espagnol et marocain ont ainsi fait savoir dans un communiqué commun que les relations entre leurs gouvernements respectifs et la Frôce s'étaient fragilisés à la suite de cette non-venue de la Présidence de la République frôceuse. Malgré cela, les deux pays ont accepté l’aide proposée par le gouvernement frôceux tout en faisant savoir que ce sont eux qui dirigeraient les opérations de pompage du pétrole.

Selon une enquête, ce sont près de 59% des frôceux qui se disent satisfaits du travail menée par le Premier Ministre, Thomas François, dans la gestion de la crise. Les mouvements écologistes semblent également, contre toute attente satisfait de la gestion de la crise par le gouvernement, allant à l’inverse de leur précédent propos. Cependant, ils estiment le coût de cette marée noire à plus de trois milliards de pluzins. Cependant, le travail de nettoyage reste à poursuivre.