Re: [Débat] Réforme de l'hôpital frôceux
Posté : 11 févr. 2013, 16:13
Mme Tomas,
J'entends l'ensemble de vos arguments, et je les trouve relativement justes. Notre point de discorde pourrait ainsi se résumer à ce postulat : vous pensez que la mise en concurrence renforce l'efficacité humaine du service, et je crains qu'elle ne renforce plutôt l'efficacité économique au détriment de l'humain. Malheureusement, j'ai peur de n'avoir guère plus d'argument à vous opposer pour vous prouver que vous vous fourvoyez ... Donc il est possible que ce soit moi qui me trompe. J'ai pris connaissance de l'exemple allemand, et j'espère sincèrement que les indicateurs retenus pour les études liées, démontrent une réalité objective.
Je resterai, quoi qu'il en soit, relativement circonspect, dans la mesure où le système de santé que les civilisations occidentales ont développé, voit valorisé le soin au malade. La prévention vis à vis du patient sain se trouve ainsi reléguée à l'arrière plan, et n'est clairement pas un objectif financièrement valable et intéressant pour le producteur de soins, qu'il soit privé ou public. La médecine traditionnelle chinoise faisait en sorte que seul le médecin dont les patients n'étaient pas malades, étaient payés. Evidemment, s'il était possible de trouver un moyen de concilier un tel principe avec l'organisation économique moderne de notre société, je pense que le niveau de vie de l'ensemble de la population augmenterait ... Mais je doute que ce puisse être le cas. J'avoue en tous cas qu'à mon sens, la privatisation importante des établissements sanitaires m'inquiète, en ce que j'imagine, mais peut-être est-ce à tort, qu'elle ne peut conduire le soignant à chercher à ce que le malade ne revienne pas ... Tout ceci de manière bien inconsciente, bien entendu !
Enfin, j'espère que vous entendrez mes états d'âmes, plus comme une mise en garde d'un doux rêveur humaniste, que comme un appel à la révolution socialiste ... Enfin ... Si j'osais ... Si vous le souhaitez, et que votre compagnon n'y voit pas d'inconvénient, nous pourrions parler de toute cette utopie autour d'un verre, au Café de l'Assemblée par exemple ...
J'entends l'ensemble de vos arguments, et je les trouve relativement justes. Notre point de discorde pourrait ainsi se résumer à ce postulat : vous pensez que la mise en concurrence renforce l'efficacité humaine du service, et je crains qu'elle ne renforce plutôt l'efficacité économique au détriment de l'humain. Malheureusement, j'ai peur de n'avoir guère plus d'argument à vous opposer pour vous prouver que vous vous fourvoyez ... Donc il est possible que ce soit moi qui me trompe. J'ai pris connaissance de l'exemple allemand, et j'espère sincèrement que les indicateurs retenus pour les études liées, démontrent une réalité objective.
Je resterai, quoi qu'il en soit, relativement circonspect, dans la mesure où le système de santé que les civilisations occidentales ont développé, voit valorisé le soin au malade. La prévention vis à vis du patient sain se trouve ainsi reléguée à l'arrière plan, et n'est clairement pas un objectif financièrement valable et intéressant pour le producteur de soins, qu'il soit privé ou public. La médecine traditionnelle chinoise faisait en sorte que seul le médecin dont les patients n'étaient pas malades, étaient payés. Evidemment, s'il était possible de trouver un moyen de concilier un tel principe avec l'organisation économique moderne de notre société, je pense que le niveau de vie de l'ensemble de la population augmenterait ... Mais je doute que ce puisse être le cas. J'avoue en tous cas qu'à mon sens, la privatisation importante des établissements sanitaires m'inquiète, en ce que j'imagine, mais peut-être est-ce à tort, qu'elle ne peut conduire le soignant à chercher à ce que le malade ne revienne pas ... Tout ceci de manière bien inconsciente, bien entendu !
Enfin, j'espère que vous entendrez mes états d'âmes, plus comme une mise en garde d'un doux rêveur humaniste, que comme un appel à la révolution socialiste ... Enfin ... Si j'osais ... Si vous le souhaitez, et que votre compagnon n'y voit pas d'inconvénient, nous pourrions parler de toute cette utopie autour d'un verre, au Café de l'Assemblée par exemple ...