Frôce - Archives V2

Je soutiens la demande de Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, pour le bien de nos Institutions.

M. Bertrand aurait pu me téléphoner, m'envoyer un mail, simplement me contacter avant de prendre contact de manière aussi officielle avec Mme la Ministre. Mais bon, on sait tous pourquoi il se conduit ainsi. N'ayez crainte, le premier conseil des Ministres sera tenu demain, comme prévu. Je conseille également à M. Bertrand en son rôle de Président de l'AN de tenir compte de la demande que je lui ai faite concernant l'ouverture d'une séance afin que je puisse prononcer mon discours de politique général.

C'est presque de la mauvaise foi, madame.

M. Bertrand, m'avez-vous appelé, mailé, écrit, avant de vous adresser à Mme la Ministre Hanke ? Non. Je ne vois donc pas en quoi c'est de la mauvaise foi. Concentrez-vous donc sur votre travail (soumis à controverse ces dernières heures) et laissez-moi faire le mien.

Je vois que la communication va bon train entre l'Exécutif et le Législatif!

Bertrand ignorait complètement la présence de Debora da Silva dans le bureau ministériel. Il s'y était rendu pour s'expliquer sur la lettre qu'Abigail Tomas semblait avoir découverte.

M. Bertrand, m'avez-vous appelé, mailé, écrit, avant de vous adresser à Mme la Ministre Hanke ? Non. Je ne vois donc pas en quoi c'est de la mauvaise foi. Concentrez-vous donc sur votre travail (soumis à controverse ces dernières heures) et laissez-moi faire le mien.

Le problème c'est justement que vous ne faîtes pas votre travail.
Ne rejetez pas toute votre frustration sur moi, vous êtes la seule responsable de votre absence. Et il est très maladroit de votre part de vouloir dissimuler cette évidence en vous en prenant à moi. J'ai rappelé le devoir pour Mme Hanke de prendre ses responsabilités en attendant votre retour. Auriez vous voulu que la Nation toute entière vous attende sans broncher? Vous prenez de manière personnelle un courrier qui n'était pas destiné à vous atteindre, vous paraissez bien plus orgueilleuse que je ne l'aurai cru.

Et ce que j'entends par mauvaise foi, c'est de prétendre justifier votre silence par l'attente de pouvoir prendre la parole à l'Assemblée Nationale. Pour une raison très simple, c'est à vous de réclamer un discours de politique générale et non pas à moi de l'exiger, je n'ai pas cette autorité sur votre institution. Ensuite, vous n'avez toujours pas élaboré de feuille de route à partir de laquelle vous inspireriez votre déclaration à l'Assemblée Nationale. Et je constate que les ministres ne vous ont pas attendu pour travailler, il n'en ont pas eu le choix d'ailleurs. Nous sommes au bureau de Mme Hanke, j'ai déposé une lettre à son bureau. J'ai préféré lui déposer ce mot plutôt que de passer un coup de fil, j'en ai le droit le plus strict. Plutôt que de vous plaindre, commencez à faire votre travail! Ce n'est pas moi qui vous empêche de le faire contrairement à ce que vous postulez avec là encore, beaucoup de mauvaise foi.
Mon travail à moi n'a de controversé que le mot que vous utilisez pour le qualifier. En ce qui me concerne je n'ai aucune leçon à recevoir.

Je constate simplement que votre réaction montre la gêne que vous avez de vous être absentée ces derniers jours. Je ne serai pas votre bouc-émissaire, madame.