[Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communication
Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Dès que tu as fini ta partie Arthur, tu peux la poster ici même.
- Arthur de Milon
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Pour ce qui est du discours sur l'éducation, je suis déjà à plus de 2000 mots... Est-ce trop ?
- Gavroche Finacci
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
HRP / Le jury ne sanctionne jamais les dépassements, seulement les meetings trop courts \ HRPArthur de Milon a écrit :Pour ce qui est du discours sur l'éducation, je suis déjà à plus de 2000 mots... Est-ce trop ?
Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Je confirme. Je ne te dirais jamais : "tu en as fait beaucoup trop" !Gavroche Finacci a écrit :HRP / Le jury ne sanctionne jamais les dépassements, seulement les meetings trop courts \ HRPArthur de Milon a écrit :Pour ce qui est du discours sur l'éducation, je suis déjà à plus de 2000 mots... Est-ce trop ?

Bon boulot Arthur.
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Tant mieux. Attends de lire avant de me féliciter. 
J'ai pris l'initiative d'ajouter quelques propositions afin d'étoffer un peu notre programme en matière d'éducation. J'espère qu'elles vous plairont. De toute façon, on peut toujours modifier. De même, j'ai utilisé plusieurs chiffres : certains sont vérifiés mais d'autres sont bricolés, à partir des statistiques de la France, de l'Italie et de l'Espagne que j'ai pu trouvées... Je vous fait part de mon discours avant la fin de l'après-midi.

J'ai pris l'initiative d'ajouter quelques propositions afin d'étoffer un peu notre programme en matière d'éducation. J'espère qu'elles vous plairont. De toute façon, on peut toujours modifier. De même, j'ai utilisé plusieurs chiffres : certains sont vérifiés mais d'autres sont bricolés, à partir des statistiques de la France, de l'Italie et de l'Espagne que j'ai pu trouvées... Je vous fait part de mon discours avant la fin de l'après-midi.
- Arthur de Milon
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Voilà. Il manque encore la partie sur la justice. J'attends vos remarques, vos critiques et vos suggestions.
À insérer vers la fin du discours précédent, une ou deux phrases indiquant l'arrivée, à l'extérieur du bâtiment, de l'ancien ministre Arthur de Milon, accompagnée de l'image suivante :
À insérer vers la fin du discours précédent, une ou deux phrases indiquant l'arrivée, à l'extérieur du bâtiment, de l'ancien ministre Arthur de Milon, accompagnée de l'image suivante :

Dans cette ambiance surchauffée, sous les ovations des militants, Arthur gravit rapidement les quelques marches qui montaient à la tribune pour prendre la parole. Il attendit que le calme revienne, puis commença :
« Mes chers amis, merci pour votre accueil.
Je suis venu vous parler de l'école. Depuis la nuit des temps, l'éducation du jeune citoyen est au coeur de la politique. C'est un sujet sur lequel on ne peut faire d'impasse et pour lequel il faut apporter des solutions, coûte que coûte. Car le sujet est trop grave, trop important. Il concerne nos enfants, la chair de notre chair. Il implique leur avenir et met en jeu celui de notre nation toute entière. C'est un sujet qui nous concerne tous : enfants, familles, enseignants, politiques. Homme de droite, je crois en des solutions pragmatiques, réalistes. Je combats le dogmatisme comme je combats les idéologiques claniques. Il n'existe pas de système éducatif idéal, de modèle universel à adopter. Il nous faut partir des fruits de l'expérience, de l'étude de ce qui ne fonctionne pas pour y donner des solutions adaptées. C'est de cette manière que le Rassemblement pour une Droite forte aborde les questions éducatives. C'est ainsi que nous recherchons des solutions aux problèmes de notre école.
Applaudissements.
Notre école, c’est l’histoire, le présent et l’avenir de la République. C’est une histoire de passion et de vocation, d’engagement et d’effort, d’amour des Frôceux pour cette institution majeure. Ce sont 7,5 millions d’élèves qui, chaque jour, y apprennent, s’y construisent, grandissent et se préparent à devenir des adultes et des citoyens. Ce sont près de 600 000 professionnels, au premier rang desquels les enseignants, qui accompagnent, instruisent, participent à l’éducation de nos enfants et servent par-là, au quotidien, une certaine idée de la Frôce. Pendant des générations, l’école a été le pivot de l’idéal républicain. Elle apprenait à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en avaient les facultés, elle permettait d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donnait à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’était aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances. Pas une richesse humaine ne devait être perdue. Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, comme en témoignent les mots de Jules Ferry, ce Français qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple ». Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir la promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Ce qui compte est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants décrochent, alors que ce n’était pas le cas autrefois. Échec scolaire, classes et emplois du temps surchargés, enseignants trop nombreux mais pas assez présents, moyens dispersés, établissements éparpillés, élèves mal-orientés, parents ne sachant quoi faire… Notre école éprouve des doutes devant les difficultés qui s’accumulent. La dette éducative est lourde, mais il n’y a pas de fatalité.
L’école peut renouer avec le progrès et l’espérance, tenir à nouveau la promesse républicaine. Il faudra pour cela du courage et de la persévérance. La Frôce porte en elle les atouts de son redressement si elle sait se rassembler et se dépasser autour de son école, de sa jeunesse et de son avenir. Il faudra l’engagement de tous : non seulement de ceux qui la font vivre et l’animent, mais de la société tout entière. Refonder l’école de la République est une mission qui nous engage et nous oblige. L’idéal des Lumières proposait une émancipation de l’homme par l’instruction. Ce bel objectif demeure le nôtre. Si notre système scolaire a su relever avec succès le défi de la massification scolaire, il doit encore progresser vers plus d’exigence, plus de qualité. En somme, il nous faut à présent relever le défi de la démocratisation de l’école. L’objectif est la réussite de chacun. Parce que les réussites individuelles font aussi la réussite collective de notre pays, l’école et l’université, en donnant à tous le bagage indispensable pour affronter l’avenir, sont nos meilleurs atouts pour construire une société de l’intelligence au bénéfice de chacun. Si j’avais la conviction que l’école a besoin de moyens supplémentaires, je les lui procurerais, car aucun investissement n’est plus important à mes yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. Mais le problème de l’école en Frôce ne relève ni des moyens, ni des effectifs. On peut recruter des cohortes d’enseignants supplémentaires, on n’aura pas résolu tous les problèmes. il est certain qu'il faut recruter quelques centaines d'enseignants supplémentaires, mais le problème de notre école est avant tout structurel : les enfants ont beaucoup changé, les familles aussi, mais pas l’école. Notre système éducatif ne pourra progresser que si l’on substitue enfin à la rengaine des moyens, des leviers spécifiques tels que l’autonomie, la confiance ou l’initiative, donnés aux acteurs de terrain. Alors que nous entrons dans une société de la connaissance, le niveau de formation fait plus que jamais la différence entre les nations. Refonder l’école de la République, l’adapter à ses nouveaux défis, accompagner chacun de nos enfants dans leur réussite, c’est construire l’école du XXIe siècle. C’est investir pour l’avenir, car l’école d’aujourd’hui, c’est la Frôce de demain.
Une salve d'applaudissements accueillit l'envolée d'Arthur.
Mes chers amis, j'ai été Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Je connais les problèmes que rencontre notre école.
La proportion d’élèves de 14 ans en difficulté ne cesse d’augmenter : elle est passée à 18% en moins de 10 ans. Le RDF veut promouvoir à l'école la sélection fondée sur le mérite et l'effort. Mais nous ne pouvons laisser de côté les enfants qui ont des difficultés. Nous ne pouvons laisser aucun jeune au bord du chemin. Nous devons avoir des adultes présents et disponibles plus longtemps dans les collèges et les lycées, pour accompagner les élèves en difficulté et ne plus les laisser seuls, livrés à eux-mêmes. Nous proposons d'augmenter le temps de travail devant élèves des enseignants du secondaire à 20 heures par semaine. Nous leur proposerons en outre, sur la base du volontariat, d’être présents 30 heures par semaine dans les établissements, avec en contrepartie une augmentation de leur rémunération de 30%. Nous développerons une étude personnalisée obligatoire pour tous les écoliers et les collégiens le soir après les cours, sous la surveillance d’enseignants à la retraite ou d’étudiants. Cela permettra de les soulager de leurs devoirs et ils pourront se consacrer à autre chose à la maison. Nous demanderons aux chefs d'établissement de désigner un professeur tuteur pour chaque collégien en difficulté, qui sera chargé de l’accompagner dans son travail personnel, mais aussi de l’aider à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes. Nous généraliserons les classes de niveau au collège et au lycée, en pensant le nombre d’élèves par classe en fonction du niveau général : à classe difficile, de 12 à 15 élèves, et inversement. De la même manière que nous prendrons à bras le corps le problème du décrochage scolaire, nous nous attaquerons au problème de l'illettrisme et remettront les fondamentaux au centre de l'enseignement à l'école primaire. Nous ne pouvons plus accepter qu’un élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter ! Or aujourd’hui, c’est le cas de 12% des jeunes qui rentrent au collège. C’est la raison pour laquelle nous devons tout mettre en œuvre pour combattre l’échec scolaire dès l’école primaire. En intervenant rapidement, nous pourrons changer de façon irrémédiable l’avenir de ces enfants. Nous consacrerons la moitié du temps à l’école primaire à l’apprentissage de la langue française dans ses deux dimensions : lecture et écriture. Nous suivrons particulièrement les écoliers en difficulté et accompagnerons leurs familles. Nous prendrons tous les moyens pour éviter les redoublements à l’école primaire, qui n’apportent aucune solution au retard des élèves.
Aujourd’hui, des jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. Comment concevoir cette situation dans un pays développé tel que le notre ? C'est tout simplement invraisemblable ! Nous devons passer du savoir pour tous à la réussite de chacun, c'est le maitre mot de notre programme en matière d'éducation. Au RDF, nous pensons qu'il faut permettre aux élèves de 14 ans en difficulté à l’école de s’orienter vers la filière professionnelle et l’apprentissage. Loin d'être des voies de garage comme on l'entend souvent dans les jugements dévalorisateurs de certains hommes politiques, ces filières conduisent la quasi-totalité des diplômés à une embauche rapide. Nous y développerons l'alternance, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays. De même, nous promouvrons d'une meilleure orientation des collégiens et des lycéens en prenant davantage en compte leurs aptitudes non académiques et en créant une agence de l’orientation qui dise la vérité aux jeunes sur ce qui les attend.
Les journées qui finissent à 18h, les élèves qui rentrent fatigués à la maison, les pauses trop courtes pour déjeuner à midi, les emplois du temps surchargés, les vacances trop longues et pendant lesquelles nos enfants ne savent que faire de leurs journées, nous n'en voulons plus ! En comparaison avec les pays de l'UE et de l'OCDE, nos écoliers ont les journées de classe parmi les plus lourdes, réparties sur le nombre de jours de classe le plus faible. Il est nécessaire, je dirais même urgent, de réorganiser les rythmes scolaires, à tous les niveaux de l'enseignement. Dans l’intérêt de nos enfants et en fonction de leurs besoins. Le RDF propose de généraliser la semaine de cinq jours à l’école primaire et d'allonger, en contrepartie, l’année scolaire de deux semaines : il nous faudra pour cela ramener tous les congés scolaires à 10 jours et réduire les vacances d’été. Nous supprimerons tous les cours le samedi matin, afin de permettre aux lycéens de bénéficier d’un week-end complet en famille. Nous fixerons le début de la journée de cours à 9h et la fin à 17h maximum à l’école, au collège comme au lycée, afin d’offrir à nos enfants des journées de cours complètes mais équilibrées. Enfin, nous instaurerons dans toues les établissements une pause méridienne obligatoire d’une heure et demie.
L’école de la République appartient d’abord à toutes les familles de Frôce qui lui confient leurs enfants. La famille et l’école sont les deux instances de socialisation à la base de l’éducation de l’enfant et de son émancipation, indispensables et complémentaires. Nous refusons les mesures et les discours qui tendent à opposer famille et école. Nous voulons renforcer le lien entre les deux et associer davantage les parents à la scolarité de leurs enfants. Nous réaffirmerons la possibilité pour les parents de choisir en toute liberté le lieu de scolarisation de leurs enfants. Pour lutter contre l’absentéisme de certains enfants à l’école et rendre à leurs parents les moyens d’assumer leurs responsabilités, nous instaurerons une suspension des allocations familiales. Aller à l'école est une chance et il est grand temps que certains élèves et certaines familles le comprennent. Enfin, nous soutiendrons la mise en place d'un système de chèques-éducation, accordés directement aux familles, sous la forme d'une aide annuelle d'un montant de 8000 pluzins. Cette mesure permettra aux parents de choisir véritablement, en toute liberté et en toute équité, l'école de leur choix, qu'elle soit publique ou privée, pour leurs enfants. Dans la même logique, le fonctionnement de notre système éducatif doit tendre vers plus d’autonomie des établissements : nous confierons à chaque chef d’établissement le soin de gérer en toute autonomie son école, collège ou lycée, de mener son projet éducatif en fixant les objectifs à atteindre, et de recruter son équipe. Ainsi, la création d’un internat ou le port de l’uniforme seront des décisions prises au niveau des établissements. En outre, les élèves doivent apprendre à respecter l’autorité du maitre, qui fonde la transmission du savoir. Il est inadmissible de manquer de respect à un enseignant ! C'est pour cette raison que nous rendrons obligatoire le lever des élèves au début du cours et que nous durcirons sévèrement les sanctions prévues en cas de violences, de menaces ou d’insultes envers des enseignants ou des personnels de l’enseignement. Le message que je veux transmettre aux enseignants aujourd'hui, c'est un soutien sans faille de la droite frôceuse !
Le public applaudit vivement.
L'école, enfin, a une dernière mission. Elle doit apprendre aux jeunes à vivre en société, enrichir leur culture personnelle et donner à nos enfants les clés de compréhension du monde qui les entoure. C"est indispensable pour permettre à ceux qui n'ont pas la chance C'est indispensable pour avoir des citoyens responsables, conscients des enjeux et faisant preuve d'une certaine ouverture d'esprit. C'est ce que nous voulons au RDF. Nous encouragerons les sorties extrascolaires, telles que les voyages linguistiques, les journées culturelles et les visites de monuments historiques ou de musées. Nous demanderons aux enseignants du primaire de lire chaque matin dans leur classe une maxime ou une citation célèbre, à forte valeur morale, et encouragerons les enfants à lire, dès l'école primaire, des oeuvres de grands auteurs, de tous genres et de toutes nationalités. Nous instaurerons au collège, de la 5e à la 3e, une après-midi civique obligatoire par mois : cela pourra prendre la forme d'activités d’aide aux personnes handicapées ou aux personnes âgées, de tutorat à l’égard des plus jeunes, d’entretien des forêts. Nous développerons les stages afin de confronter nos enfants à la réalité du monde : chaque élève de 4e et de 3e effectuera ainsi une semaine de stage chaque trimestre dans une entreprise ou une association. Enfin, en plus du français, nous rendrons obligatoire l'apprentissage de l'italien et du catalan, deux langues reconnues comme officielles par la République frôceuse. L'école est également la première instance sociale extérieure à la famille que les enfants découvrent. Elle doit être à l'image de la nation et former de futurs citoyens. Le drapeau de notre nation devra flotter dans toutes les cours de récréation et les élèves apprendront l'hymne national à l'école primaire. Nous réserverons une heure et demi par semaine, au collège comme au lycée, à la découverte des institutions et de la citoyenneté, ainsi qu'à l'enseignement des valeurs républicaines qui fondent notre communauté nationale, ces valeurs de liberté, de justice et de tolérance auxquelles les Frôceux et les Frôceux tiennent tant. Ces séances pourront être l'occasion de débats sur différents sujets d'actualité ou d'exposés préparés par les élèves.
Applaudissements.
Mes chers amis, j'en arrive maintenant au terme de mon discours. J'ai tenu symboliquement à faire mon retour en politique en vous parlant d'éducation. Je crois en notre école, je crois en la jeunesse de Frôce. C"est cela que je suis venu vous dire aujourd'hui.
Je tiens à remercier Arthur Le Guen, qui m'a accueilli chaleureusement il y a quelques jours de cela et m'a permis de m'engager à ses côtés, à vos côtés, dans cette campagne.
Les militants applaudissent leur président.
Je m'adresse à présent à vous, militants et sympathisants du RDF, citoyens de Frôce. Je vous remercie pour votre soutien précieux et pour votre confiance. Je vous remercie pour votre présence. Oui, un immense merci à vous tous d'être là aujourd'hui pour clamer haut et fort cet amour que vous portez, que nous portons pour notre pays !
Cris et applaudissements de la foule, debout. Les mains appuyées sur son pupitre, Arthur reprit de plus belle :
Je suis heureux d'être parmi vous. J'ai chaud au coeur de vous voir aussi nombreux, de vous voir tous unis autour des mêmes convictions, des mêmes idées. C'est dans des moments comme celui-ci que l'on se sent fier de ses valeurs et que l'on a envie, plus que jamais, de porter ces valeurs avec conviction, avec courage et avec fierté ! Il n'y a rien de plus beau dans une démocratie. Mes amis, j'entends votre espoir. Cet espoir d'une Frôce plus juste, plus grande, plus belle. Cet espoir, nous le partageons. Osez le changement ! Nous ne vous décevrons pas. Mais pour gagner nous avons besoin de vous. Sans vous, sans les Frôceuses et les Frôceux, nous ne sommes rien ! Aidez-nous, aidez votre parti à gagner ! Aidez votre pays ! Aidez la Frôce !
Vive la République ! Et vive la Frôce ! »
Sous les applaudissements d'une foule à présent déchainée, accompagnés d'une vingtaine d'enfants, Arthur Le Guen et Eliott Marshall rejoignirent Arthur de Milon sur la tribune. Les trois hommes s'avancèrent vers le devant de la scène et attendirent quelques minutes que les applaudissements et les cris cessent. L'image donnée par la présence des enfants derrière les orateurs était celle d'un parti dynamique, qui veut faire de la jeunesse un axe essentiel de sa campagne et de son programme. L'hymne national commença à retentir dans l'immense salle et des milliers de voix reprirent en coeur les paroles.
Puis, les deux Arthur quittèrent la tribune pour rejoindre les militants survoltés dans un bain de foule agité. Ils serrèrent longuement les mains des militants et des militantes qui avaient fait le déplacement, pendant qu'Eliott Marshall, le porte-parole du mouvement, répondait aux questions des nombreux journalistes présents. Trois heures après le début du grand meeting, les trois cadres du RDF rejoignirent leurs proches dans les coulisses du palais des congrès.
« Mes chers amis, merci pour votre accueil.
Je suis venu vous parler de l'école. Depuis la nuit des temps, l'éducation du jeune citoyen est au coeur de la politique. C'est un sujet sur lequel on ne peut faire d'impasse et pour lequel il faut apporter des solutions, coûte que coûte. Car le sujet est trop grave, trop important. Il concerne nos enfants, la chair de notre chair. Il implique leur avenir et met en jeu celui de notre nation toute entière. C'est un sujet qui nous concerne tous : enfants, familles, enseignants, politiques. Homme de droite, je crois en des solutions pragmatiques, réalistes. Je combats le dogmatisme comme je combats les idéologiques claniques. Il n'existe pas de système éducatif idéal, de modèle universel à adopter. Il nous faut partir des fruits de l'expérience, de l'étude de ce qui ne fonctionne pas pour y donner des solutions adaptées. C'est de cette manière que le Rassemblement pour une Droite forte aborde les questions éducatives. C'est ainsi que nous recherchons des solutions aux problèmes de notre école.
Applaudissements.
Notre école, c’est l’histoire, le présent et l’avenir de la République. C’est une histoire de passion et de vocation, d’engagement et d’effort, d’amour des Frôceux pour cette institution majeure. Ce sont 7,5 millions d’élèves qui, chaque jour, y apprennent, s’y construisent, grandissent et se préparent à devenir des adultes et des citoyens. Ce sont près de 600 000 professionnels, au premier rang desquels les enseignants, qui accompagnent, instruisent, participent à l’éducation de nos enfants et servent par-là, au quotidien, une certaine idée de la Frôce. Pendant des générations, l’école a été le pivot de l’idéal républicain. Elle apprenait à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en avaient les facultés, elle permettait d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donnait à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’était aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances. Pas une richesse humaine ne devait être perdue. Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, comme en témoignent les mots de Jules Ferry, ce Français qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple ». Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir la promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Ce qui compte est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants décrochent, alors que ce n’était pas le cas autrefois. Échec scolaire, classes et emplois du temps surchargés, enseignants trop nombreux mais pas assez présents, moyens dispersés, établissements éparpillés, élèves mal-orientés, parents ne sachant quoi faire… Notre école éprouve des doutes devant les difficultés qui s’accumulent. La dette éducative est lourde, mais il n’y a pas de fatalité.

Une salve d'applaudissements accueillit l'envolée d'Arthur.
Mes chers amis, j'ai été Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Je connais les problèmes que rencontre notre école.
La proportion d’élèves de 14 ans en difficulté ne cesse d’augmenter : elle est passée à 18% en moins de 10 ans. Le RDF veut promouvoir à l'école la sélection fondée sur le mérite et l'effort. Mais nous ne pouvons laisser de côté les enfants qui ont des difficultés. Nous ne pouvons laisser aucun jeune au bord du chemin. Nous devons avoir des adultes présents et disponibles plus longtemps dans les collèges et les lycées, pour accompagner les élèves en difficulté et ne plus les laisser seuls, livrés à eux-mêmes. Nous proposons d'augmenter le temps de travail devant élèves des enseignants du secondaire à 20 heures par semaine. Nous leur proposerons en outre, sur la base du volontariat, d’être présents 30 heures par semaine dans les établissements, avec en contrepartie une augmentation de leur rémunération de 30%. Nous développerons une étude personnalisée obligatoire pour tous les écoliers et les collégiens le soir après les cours, sous la surveillance d’enseignants à la retraite ou d’étudiants. Cela permettra de les soulager de leurs devoirs et ils pourront se consacrer à autre chose à la maison. Nous demanderons aux chefs d'établissement de désigner un professeur tuteur pour chaque collégien en difficulté, qui sera chargé de l’accompagner dans son travail personnel, mais aussi de l’aider à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes. Nous généraliserons les classes de niveau au collège et au lycée, en pensant le nombre d’élèves par classe en fonction du niveau général : à classe difficile, de 12 à 15 élèves, et inversement. De la même manière que nous prendrons à bras le corps le problème du décrochage scolaire, nous nous attaquerons au problème de l'illettrisme et remettront les fondamentaux au centre de l'enseignement à l'école primaire. Nous ne pouvons plus accepter qu’un élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter ! Or aujourd’hui, c’est le cas de 12% des jeunes qui rentrent au collège. C’est la raison pour laquelle nous devons tout mettre en œuvre pour combattre l’échec scolaire dès l’école primaire. En intervenant rapidement, nous pourrons changer de façon irrémédiable l’avenir de ces enfants. Nous consacrerons la moitié du temps à l’école primaire à l’apprentissage de la langue française dans ses deux dimensions : lecture et écriture. Nous suivrons particulièrement les écoliers en difficulté et accompagnerons leurs familles. Nous prendrons tous les moyens pour éviter les redoublements à l’école primaire, qui n’apportent aucune solution au retard des élèves.
Aujourd’hui, des jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. Comment concevoir cette situation dans un pays développé tel que le notre ? C'est tout simplement invraisemblable ! Nous devons passer du savoir pour tous à la réussite de chacun, c'est le maitre mot de notre programme en matière d'éducation. Au RDF, nous pensons qu'il faut permettre aux élèves de 14 ans en difficulté à l’école de s’orienter vers la filière professionnelle et l’apprentissage. Loin d'être des voies de garage comme on l'entend souvent dans les jugements dévalorisateurs de certains hommes politiques, ces filières conduisent la quasi-totalité des diplômés à une embauche rapide. Nous y développerons l'alternance, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays. De même, nous promouvrons d'une meilleure orientation des collégiens et des lycéens en prenant davantage en compte leurs aptitudes non académiques et en créant une agence de l’orientation qui dise la vérité aux jeunes sur ce qui les attend.

L’école de la République appartient d’abord à toutes les familles de Frôce qui lui confient leurs enfants. La famille et l’école sont les deux instances de socialisation à la base de l’éducation de l’enfant et de son émancipation, indispensables et complémentaires. Nous refusons les mesures et les discours qui tendent à opposer famille et école. Nous voulons renforcer le lien entre les deux et associer davantage les parents à la scolarité de leurs enfants. Nous réaffirmerons la possibilité pour les parents de choisir en toute liberté le lieu de scolarisation de leurs enfants. Pour lutter contre l’absentéisme de certains enfants à l’école et rendre à leurs parents les moyens d’assumer leurs responsabilités, nous instaurerons une suspension des allocations familiales. Aller à l'école est une chance et il est grand temps que certains élèves et certaines familles le comprennent. Enfin, nous soutiendrons la mise en place d'un système de chèques-éducation, accordés directement aux familles, sous la forme d'une aide annuelle d'un montant de 8000 pluzins. Cette mesure permettra aux parents de choisir véritablement, en toute liberté et en toute équité, l'école de leur choix, qu'elle soit publique ou privée, pour leurs enfants. Dans la même logique, le fonctionnement de notre système éducatif doit tendre vers plus d’autonomie des établissements : nous confierons à chaque chef d’établissement le soin de gérer en toute autonomie son école, collège ou lycée, de mener son projet éducatif en fixant les objectifs à atteindre, et de recruter son équipe. Ainsi, la création d’un internat ou le port de l’uniforme seront des décisions prises au niveau des établissements. En outre, les élèves doivent apprendre à respecter l’autorité du maitre, qui fonde la transmission du savoir. Il est inadmissible de manquer de respect à un enseignant ! C'est pour cette raison que nous rendrons obligatoire le lever des élèves au début du cours et que nous durcirons sévèrement les sanctions prévues en cas de violences, de menaces ou d’insultes envers des enseignants ou des personnels de l’enseignement. Le message que je veux transmettre aux enseignants aujourd'hui, c'est un soutien sans faille de la droite frôceuse !
Le public applaudit vivement.
L'école, enfin, a une dernière mission. Elle doit apprendre aux jeunes à vivre en société, enrichir leur culture personnelle et donner à nos enfants les clés de compréhension du monde qui les entoure. C"est indispensable pour permettre à ceux qui n'ont pas la chance C'est indispensable pour avoir des citoyens responsables, conscients des enjeux et faisant preuve d'une certaine ouverture d'esprit. C'est ce que nous voulons au RDF. Nous encouragerons les sorties extrascolaires, telles que les voyages linguistiques, les journées culturelles et les visites de monuments historiques ou de musées. Nous demanderons aux enseignants du primaire de lire chaque matin dans leur classe une maxime ou une citation célèbre, à forte valeur morale, et encouragerons les enfants à lire, dès l'école primaire, des oeuvres de grands auteurs, de tous genres et de toutes nationalités. Nous instaurerons au collège, de la 5e à la 3e, une après-midi civique obligatoire par mois : cela pourra prendre la forme d'activités d’aide aux personnes handicapées ou aux personnes âgées, de tutorat à l’égard des plus jeunes, d’entretien des forêts. Nous développerons les stages afin de confronter nos enfants à la réalité du monde : chaque élève de 4e et de 3e effectuera ainsi une semaine de stage chaque trimestre dans une entreprise ou une association. Enfin, en plus du français, nous rendrons obligatoire l'apprentissage de l'italien et du catalan, deux langues reconnues comme officielles par la République frôceuse. L'école est également la première instance sociale extérieure à la famille que les enfants découvrent. Elle doit être à l'image de la nation et former de futurs citoyens. Le drapeau de notre nation devra flotter dans toutes les cours de récréation et les élèves apprendront l'hymne national à l'école primaire. Nous réserverons une heure et demi par semaine, au collège comme au lycée, à la découverte des institutions et de la citoyenneté, ainsi qu'à l'enseignement des valeurs républicaines qui fondent notre communauté nationale, ces valeurs de liberté, de justice et de tolérance auxquelles les Frôceux et les Frôceux tiennent tant. Ces séances pourront être l'occasion de débats sur différents sujets d'actualité ou d'exposés préparés par les élèves.
Applaudissements.
Mes chers amis, j'en arrive maintenant au terme de mon discours. J'ai tenu symboliquement à faire mon retour en politique en vous parlant d'éducation. Je crois en notre école, je crois en la jeunesse de Frôce. C"est cela que je suis venu vous dire aujourd'hui.
Je tiens à remercier Arthur Le Guen, qui m'a accueilli chaleureusement il y a quelques jours de cela et m'a permis de m'engager à ses côtés, à vos côtés, dans cette campagne.
Les militants applaudissent leur président.
Je m'adresse à présent à vous, militants et sympathisants du RDF, citoyens de Frôce. Je vous remercie pour votre soutien précieux et pour votre confiance. Je vous remercie pour votre présence. Oui, un immense merci à vous tous d'être là aujourd'hui pour clamer haut et fort cet amour que vous portez, que nous portons pour notre pays !
Cris et applaudissements de la foule, debout. Les mains appuyées sur son pupitre, Arthur reprit de plus belle :
Je suis heureux d'être parmi vous. J'ai chaud au coeur de vous voir aussi nombreux, de vous voir tous unis autour des mêmes convictions, des mêmes idées. C'est dans des moments comme celui-ci que l'on se sent fier de ses valeurs et que l'on a envie, plus que jamais, de porter ces valeurs avec conviction, avec courage et avec fierté ! Il n'y a rien de plus beau dans une démocratie. Mes amis, j'entends votre espoir. Cet espoir d'une Frôce plus juste, plus grande, plus belle. Cet espoir, nous le partageons. Osez le changement ! Nous ne vous décevrons pas. Mais pour gagner nous avons besoin de vous. Sans vous, sans les Frôceuses et les Frôceux, nous ne sommes rien ! Aidez-nous, aidez votre parti à gagner ! Aidez votre pays ! Aidez la Frôce !
Vive la République ! Et vive la Frôce ! »
Sous les applaudissements d'une foule à présent déchainée, accompagnés d'une vingtaine d'enfants, Arthur Le Guen et Eliott Marshall rejoignirent Arthur de Milon sur la tribune. Les trois hommes s'avancèrent vers le devant de la scène et attendirent quelques minutes que les applaudissements et les cris cessent. L'image donnée par la présence des enfants derrière les orateurs était celle d'un parti dynamique, qui veut faire de la jeunesse un axe essentiel de sa campagne et de son programme. L'hymne national commença à retentir dans l'immense salle et des milliers de voix reprirent en coeur les paroles.
Puis, les deux Arthur quittèrent la tribune pour rejoindre les militants survoltés dans un bain de foule agité. Ils serrèrent longuement les mains des militants et des militantes qui avaient fait le déplacement, pendant qu'Eliott Marshall, le porte-parole du mouvement, répondait aux questions des nombreux journalistes présents. Trois heures après le début du grand meeting, les trois cadres du RDF rejoignirent leurs proches dans les coulisses du palais des congrès.
Le directeur de campagne a écrit : - Nombre de spectateurs : 15 292
- Niveau du meeting : 3/4
- Nombre de mots : 2994.
Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Ci-dessous, le meeting niveau 4 sur la sécurité que je publierai en début d'après-midi.
Meeting du Rassemblement pour une Droite Forte

Ville de Casarastra - Province de Catalogne - Région Septimanie
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Ville de Casarastra - Province de Catalogne - Région Septimanie
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Vu le succès rencontré la semaine dernière à l'occasion du meeting d'ouverture du Rassemblement pour une Droite Forte ayant abordé le thème primordial qu'est l'économie, les responsables du parti ont décidé de tenir ce deuxième grand meeting en extérieur. Ce sont donc un peu plus de 25 000 militants et sympathisants qui sont venus, parfois de loin, pour assister à cette grande réunion publique traitant de la sécurité. Le parti d'Arthur Le Guen avait fait impression lors de la tenue de son premier meeting et sa participation active dans la campagne était jusqu'à présent saluée par de nombreux observateurs. Les sondages qui n'étaient pas très favorable au RDF au départ semblaient grimpés en flèches, dépassant désormais ainsi l'UPF et bientôt le Centre Humaniste. Les militants étaient donc remontés à bloc et affichaient encore et toujours plus de confiance et d'optimisme en vu du scrutin de dimanche.

Vers 14 heures, Anthony Le Driant, Président des JDF, les Jeunes pour une Droite Forte, branche jeune au sein du RDF, vint chauffer un peu la foule de militants venus en masse pour l'occasion.
Il aborda le bilan du gouvernement sortant, en insistant particulièrement sur l'augmentation de 7,9 % du taux chômage chez les jeunes, puis il aborda la thématique du changement et de l'espoir en l'avenir si la droite revenait au pouvoir. Son talent oratoire avait fait son petit effet, les militants et sympathisants RDF présents étaient survoltés.
A l'issue de sa courte mais efficace intervention, un clip musical vint entretenir cette atmosphère de liesse populaire.
Il aborda le bilan du gouvernement sortant, en insistant particulièrement sur l'augmentation de 7,9 % du taux chômage chez les jeunes, puis il aborda la thématique du changement et de l'espoir en l'avenir si la droite revenait au pouvoir. Son talent oratoire avait fait son petit effet, les militants et sympathisants RDF présents étaient survoltés.
A l'issue de sa courte mais efficace intervention, un clip musical vint entretenir cette atmosphère de liesse populaire.
La foule était désormais prête. Prête à accueillir l'un de ses champions, le co-fondateur du parti mais également porte-parole et trésorier du Rassemblement pour une Droite Forte, Eliott Marshall.
Son entrée est annoncée par une voix féminine agréable.
Les applaudissements, les cries de joie et d'excitation sont à leur paroxysme.
Arrivé à son pupitre, Eliott tente de prononcer ses premiers mots.
Mes chers amis !
Il ne put contenir sa joie et éclata de rire.
Merci, merci du fond du cœur !
Il attendit quelques instants que le calme fasse son retour puis reprit la parole.
Quel accueil ! Et que de monde !
C'est un réel plaisir pour moi et je pense ne pas trop m'avancer en disant que c'est un réel plaisir également pour notre Président, Arthur Le Guen, d'être ici présent pour tenir, dans cette si belle ville de Casarastra, cette deuxième réunion publique à vos cotés.
Cette passionnante campagne est en train de nous amener vers des sommets. Nous allons, je vous le dis franchement, faire mentir le petit monde aspinois et les sondeurs qui pensaient encore il a une semaine que le match était déjà joué et que le Rassemblement pour une Droite Forte serait dernier.
Les militants se mirent à conspuer les sondeurs.
Non, non, ne les huez pas ! Votez !
Les gens applaudirent et crièrent leur approbation.
Votez ! Et faites votez RDF, parlez-en autour de vous ! Tentez de convaincre vos proches et vos amis ! Rejoignez-nous, nous sommes prêt à faire une place à chacun. Nous voulons développer le grand Rassemblement de la droite dont vous avez tant rêvez.
Voilà la meilleure réponse que nous puissions leur apporter.
Demain, si nous sommes au pouvoir, nous mettrons en place notre projet pour construire, ensemble, la Frôce de demain.
Notre formation politique se positionne à droite de l’échiquier politique, et sans complexe. Notre tendance se rapproche du Conservatisme Libéral. Economiquement, le RDF est libéral, partisan d’une économie ouverte et compétitive, basée sur le respect de la propriété privée, la liberté d'entreprendre et du libre-échange. Nous défendons donc un libéralisme économique mais cela ne nous empêche pas d'avoir également des préoccupations conservatrices, en particulier pour les traditions établies, le respect pour l'autorité, l'ordre et la sécurité.
La sécurité. Un thème essentiel, primordial. Qui n'a jamais été concerné par un tel sujet ? Qui peut prétendre qu'il ne le sera jamais ? Personne bien entendu.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous accordons toute l'importance nécessaire à cette thématique. L'économie et la sécurité sont deux thèmes qui touchent les frôceuses et les frôceux dans leur vie de tous les jours.
Oui, nous croyons en une réelle politique de sécurité et non nous ne sommes pas tomber dans ce que j'appellerai ... l'ultra-sécuritarisme. Nous sommes simplement vigilant, nous souhaitons que chacun puisse vivre en paix et en sécurité, nous souhaitons que la République Frôceuse ne soit pas un espace où il n'y ait que la loi de la jungle. Nous croyons aux règles, en la justice, en la fermeté vis-à-vis des délinquants et des multirécidivistes, nous souhaitons que chacun et chacune d'entre puisse se sentir chez lui, dans sa rue et dans sa ville en sécurité. Nous ne voulons pas céder au politiquement correct et nous laisser dicter notre conduite par une gauche et une extrême-gauche toujours plus archaïque, angélique et laxiste.
Des cries d'approbations se firent entendre.
Voilà pourquoi nous croyons en la prévention qui doit être l’élément moteur de toute politique de sécurité. Celle-ci doit passer et passera à la fois par l’éducation et la dissuasion.
La gauche et l'extrême-gauche vous sortiront, comme à leur habitude, toujours les mêmes salades.
D'abord, ils prendront leur air hautain et vous feront la leçon. Ils vous déverseront leur philosophie classique qui veut que le coupable n'est jamais responsable de ces actes puisqu'il n'est, au fond, qu'une victime de la société. La blague. Parfois, on préfèrerait tous être sourd plutôt que d'entendre ce genre de discours. Vous ne pensez pas ?
Eclats de rires et cries d'approbations s'entremêlèrent.
Nous sommes d'accord.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons également qu'il est de notre devoir de responsabiliser non seulement pénalement les jeunes mais aussi responsabiliser socialement les familles.
C'est pourquoi d'ailleurs nous souhaitons la création de camps militaires pour les mineurs délinquants afin de suppléer les familles dépassées.
L'armée leur fournira, à ces jeunes en perdition, le cadre stricte dont ils ont tant besoin. Ainsi, les familles dépassées tiendront là une solution efficace.
Et si malgré cela, certaines famille refuse de redresser la situation de leurs enfants délinquants, elles devront se voir sanctionner socialement. Comprenez par là, "adieu les aides sociales". Car oui, si on ne sait pas éduquer et tenir ses enfants, si ces derniers se retrouvent déscolarisés et passent leur journée - et parfois une partie de la nuit - dans les rues à déambuler avec leurs amis, il est de notre devoir de sanctionner durement ces familles irresponsables.
Car ces jeunes qui n'ont plus de vie sociale, qui sont livrés à eux-mêmes, commettent pour la plupart des actes malveillants et ont les retrouvent souvent au commissariat du quartier. Nous disons STOP. Assez ! Responsabiliser pénalement les jeunes et socialement les familles devient urgent.
J'en profite que nous parlons des zones sensibles - car c'est souvent dans ces zones de non-droit qu'on y trouvent ces "jeunes" - pour vous dire que nous sommes déterminer à implanter davantage de commissariats.
Une fois au pouvoir, nous supprimerons la police de proximité mise en place par la gauche.
Car - au risque de paraphraser un célèbre homme politique chez nos voisins français - la police n’est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter des délinquants. Les policiers ne sont pas des travailleurs sociaux.
Une fois aux commandes, nous augmenterons également le nombre de policiers, ils seront mieux rémunérés , auront une meilleure formation et des moyens plus importants.
Nous développerons aussi l’utilisation du système de vidéosurveillance sur la voie publique et renforcerons l'utilisation du système de fichage des empreintes en l'appliquant à tous les individus présents sur le sol Frôceux.
Enfin, nous pouvons dors et déjà vous certifier que les budgets de la Sécurité et la Défense seront tous les deux augmentés dans l'immédiat de 5 %.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, vous l'aurez toutes et tous bien compris, nous voulons assurer la sécurité des frôceux qui ont besoin de se sentir d'autant mieux protégés dans leur vie de chaque jour que sont grandes les difficultés économiques suite au bilan lamentable du gouvernement en la matière.
Désormais, je vais passer la main à notre Président - et je vous demande de lui réserver un accueil chaleureux - mon ami, Arthur Le Guen.
C'est sur ces derniers mots qu'Arthur pointa le bout de son nez. Dès qu'il apparu, les militants et sympathisants se mirent à entonner "Le Guen à Belley" tout en démontrant leur excitation et leur joie par des applaudissements nourris.
Il arriva au pupitre, serra amicalement Eliott dans ses bras tout en lui serrant la main puis se tourna vers la foule. Eliott s'éclipsa pour laisser place au Président du RDF.
Son entrée est annoncée par une voix féminine agréable.
Les applaudissements, les cries de joie et d'excitation sont à leur paroxysme.
Arrivé à son pupitre, Eliott tente de prononcer ses premiers mots.
Mes chers amis !
Il ne put contenir sa joie et éclata de rire.
Merci, merci du fond du cœur !
Il attendit quelques instants que le calme fasse son retour puis reprit la parole.
Quel accueil ! Et que de monde !
C'est un réel plaisir pour moi et je pense ne pas trop m'avancer en disant que c'est un réel plaisir également pour notre Président, Arthur Le Guen, d'être ici présent pour tenir, dans cette si belle ville de Casarastra, cette deuxième réunion publique à vos cotés.
Cette passionnante campagne est en train de nous amener vers des sommets. Nous allons, je vous le dis franchement, faire mentir le petit monde aspinois et les sondeurs qui pensaient encore il a une semaine que le match était déjà joué et que le Rassemblement pour une Droite Forte serait dernier.
Les militants se mirent à conspuer les sondeurs.
Non, non, ne les huez pas ! Votez !
Les gens applaudirent et crièrent leur approbation.
Votez ! Et faites votez RDF, parlez-en autour de vous ! Tentez de convaincre vos proches et vos amis ! Rejoignez-nous, nous sommes prêt à faire une place à chacun. Nous voulons développer le grand Rassemblement de la droite dont vous avez tant rêvez.
Voilà la meilleure réponse que nous puissions leur apporter.
Demain, si nous sommes au pouvoir, nous mettrons en place notre projet pour construire, ensemble, la Frôce de demain.
Notre formation politique se positionne à droite de l’échiquier politique, et sans complexe. Notre tendance se rapproche du Conservatisme Libéral. Economiquement, le RDF est libéral, partisan d’une économie ouverte et compétitive, basée sur le respect de la propriété privée, la liberté d'entreprendre et du libre-échange. Nous défendons donc un libéralisme économique mais cela ne nous empêche pas d'avoir également des préoccupations conservatrices, en particulier pour les traditions établies, le respect pour l'autorité, l'ordre et la sécurité.
La sécurité. Un thème essentiel, primordial. Qui n'a jamais été concerné par un tel sujet ? Qui peut prétendre qu'il ne le sera jamais ? Personne bien entendu.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous accordons toute l'importance nécessaire à cette thématique. L'économie et la sécurité sont deux thèmes qui touchent les frôceuses et les frôceux dans leur vie de tous les jours.
Oui, nous croyons en une réelle politique de sécurité et non nous ne sommes pas tomber dans ce que j'appellerai ... l'ultra-sécuritarisme. Nous sommes simplement vigilant, nous souhaitons que chacun puisse vivre en paix et en sécurité, nous souhaitons que la République Frôceuse ne soit pas un espace où il n'y ait que la loi de la jungle. Nous croyons aux règles, en la justice, en la fermeté vis-à-vis des délinquants et des multirécidivistes, nous souhaitons que chacun et chacune d'entre puisse se sentir chez lui, dans sa rue et dans sa ville en sécurité. Nous ne voulons pas céder au politiquement correct et nous laisser dicter notre conduite par une gauche et une extrême-gauche toujours plus archaïque, angélique et laxiste.
Des cries d'approbations se firent entendre.
Voilà pourquoi nous croyons en la prévention qui doit être l’élément moteur de toute politique de sécurité. Celle-ci doit passer et passera à la fois par l’éducation et la dissuasion.
La gauche et l'extrême-gauche vous sortiront, comme à leur habitude, toujours les mêmes salades.
D'abord, ils prendront leur air hautain et vous feront la leçon. Ils vous déverseront leur philosophie classique qui veut que le coupable n'est jamais responsable de ces actes puisqu'il n'est, au fond, qu'une victime de la société. La blague. Parfois, on préfèrerait tous être sourd plutôt que d'entendre ce genre de discours. Vous ne pensez pas ?
Eclats de rires et cries d'approbations s'entremêlèrent.
Nous sommes d'accord.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons également qu'il est de notre devoir de responsabiliser non seulement pénalement les jeunes mais aussi responsabiliser socialement les familles.
C'est pourquoi d'ailleurs nous souhaitons la création de camps militaires pour les mineurs délinquants afin de suppléer les familles dépassées.
L'armée leur fournira, à ces jeunes en perdition, le cadre stricte dont ils ont tant besoin. Ainsi, les familles dépassées tiendront là une solution efficace.
Et si malgré cela, certaines famille refuse de redresser la situation de leurs enfants délinquants, elles devront se voir sanctionner socialement. Comprenez par là, "adieu les aides sociales". Car oui, si on ne sait pas éduquer et tenir ses enfants, si ces derniers se retrouvent déscolarisés et passent leur journée - et parfois une partie de la nuit - dans les rues à déambuler avec leurs amis, il est de notre devoir de sanctionner durement ces familles irresponsables.
Car ces jeunes qui n'ont plus de vie sociale, qui sont livrés à eux-mêmes, commettent pour la plupart des actes malveillants et ont les retrouvent souvent au commissariat du quartier. Nous disons STOP. Assez ! Responsabiliser pénalement les jeunes et socialement les familles devient urgent.
J'en profite que nous parlons des zones sensibles - car c'est souvent dans ces zones de non-droit qu'on y trouvent ces "jeunes" - pour vous dire que nous sommes déterminer à implanter davantage de commissariats.
Une fois au pouvoir, nous supprimerons la police de proximité mise en place par la gauche.
Car - au risque de paraphraser un célèbre homme politique chez nos voisins français - la police n’est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter des délinquants. Les policiers ne sont pas des travailleurs sociaux.
Une fois aux commandes, nous augmenterons également le nombre de policiers, ils seront mieux rémunérés , auront une meilleure formation et des moyens plus importants.
Nous développerons aussi l’utilisation du système de vidéosurveillance sur la voie publique et renforcerons l'utilisation du système de fichage des empreintes en l'appliquant à tous les individus présents sur le sol Frôceux.
Enfin, nous pouvons dors et déjà vous certifier que les budgets de la Sécurité et la Défense seront tous les deux augmentés dans l'immédiat de 5 %.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, vous l'aurez toutes et tous bien compris, nous voulons assurer la sécurité des frôceux qui ont besoin de se sentir d'autant mieux protégés dans leur vie de chaque jour que sont grandes les difficultés économiques suite au bilan lamentable du gouvernement en la matière.
Désormais, je vais passer la main à notre Président - et je vous demande de lui réserver un accueil chaleureux - mon ami, Arthur Le Guen.
C'est sur ces derniers mots qu'Arthur pointa le bout de son nez. Dès qu'il apparu, les militants et sympathisants se mirent à entonner "Le Guen à Belley" tout en démontrant leur excitation et leur joie par des applaudissements nourris.
Il arriva au pupitre, serra amicalement Eliott dans ses bras tout en lui serrant la main puis se tourna vers la foule. Eliott s'éclipsa pour laisser place au Président du RDF.

Il attendit quelques instants, semblant profiter un maximum de l'ovation qui lui était réservée et qui n'avait cessée depuis son arrivé.
Merci les amis, merci à tous !
Le calme revint plus ou moins, il débuta donc son discours.
Mes très chers amis,
C'est, encore une fois, avec un grand enthousiasme que je m'exprime devant vous en cet après-midi dans cette si belle ville. Casarastra est une ville qui me tient particulièrement à cœur. J'y ai beaucoup de souvenirs. Dont un en particulier qui m'a beaucoup marqué. Car c'est ici même qu'à l'âge de 5 ans, avec mon père, je suis venu assister pour la toute première fois de ma "petite" vie à un match de foot. C'était pas si loin d'ici, au stade Casa Arena. Si mes souvenirs sont bons, ce jour là, c'était une rencontre amicale entre l'équipe de Casarastra et l'équipe d'Aspen. Par contre, je ne saurai vous dire qui, ce jour, l'avait emporté.
Quelques rires éclatèrent dans l'audience.
Mais cela n'a aucune importance.
Ce qu'il faut retenir, c'est que cette ville m'évoque beaucoup de belles choses. Donc quand je vous dis "J'aime cette ville", ce n'est pas pour flatter votre égo et introduire mon meeting correctement, non, je le pense très sincèrement. Je parle avec mes trippes quand je parle de cette ville et qui aurait su, que des années plus tard, je tiendrai un discours aussi important en étant à la tête de mon propre parti, et ce, devant un public aussi accueillant et chaleureux.
Mais s'il y a bien un autre sujet que j'aborde en parlant avec mes trippes, c'est quand je parle de l'avenir et du quotidien de mes compatriotes.
Et je suis toujours outré qu'un gouvernement puisse mettre en péril l'avenir et le quotidien d'un frôceux par des mesures qui vont dans le mauvais sens, aussi bien en matière d'économie qu'en matière de sécurité. Car oui, la sécurité est primordial pour chacun d'entre nous.
S'il y a bien une mission qui doit être assuré par l'Etat, c'est celle d'assurer la sécurité de ses concitoyens, celle de leur accorder le droit d'être en sécurité. Et cela passe par plusieurs moyens.
Tout d'abord, Eliott l'a déjà évoqué tout à l'heure, la question des quartiers sensibles, ces zones de non-droit. Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons que la présence de la force publique doit y être constante, visible et massive. Aucune rue, aucune cave, aucune cage d'escalier, ne doit être abandonné à la racaille.
Nous souhaitons, au Rassemblement pour une Droite Forte, que se multiplie immédiatement une fois notre retour au pouvoir, les opérations coups de poing dans ces quartiers sur la forme d'un véritable travail fond.
Ensuite, j'aimerai revenir sur ce qu'à déjà évoqué Eliott tout à l'heure, à savoir l’utilisation du système de vidéosurveillance sur la voie publique. Cette mesure est parfois mal comprise par certains, voir caricaturée par d'autres.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons que ce sujet doit dépasser tous les clivages et que nous devons nous rassembler pour montrer à ces voyous qu'ils n'ont aucun espoir et que nous allons agir. Il ne peut y avoir de naïveté et d'angélisme en la matière. La sécurité est un domaine bien trop important pour cela.
Nous devons nous rassembler sur ces questions, la vidéosurveillance par exemple : on en a besoin ! Il n'y a pas d'un coté les caméras de gauche, et de l'autre les caméras de droite. Il y a le fait que les délinquants, grands ou petits, craignent par dessus tout d'être pris dans les images, parce que ce sont des preuves judiciaires, mais aussi et surtout parce que c'est ma meilleure façon de protéger la police de toutes polémiques. Nous souhaitons d'ailleurs que l'on dote les véhicules de police de caméras embarqués.
Avec la vidéosurveillance, vous l'aurez compris, il ne s'agit pas du tout d'interférer dans la vie privée des frôceux, il s'agit que nous soyons le plus efficace possible.
Nous laisserons, au Rassemblement pour une Droite Forte, celles et ceux souhaitant crier à l'atteinte à la liberté individuelle le faire, car nous, nous pensons que la liberté individuelle, elle est gravement atteinte lorsque des voyous font régner la terreur devant des immeubles d'habitations ou dans des quartiers tout entier.
Le Rassemblement pour une Droite Forte se fixe un objectif : celui d'être en première ligne dans l'affrontement de l'insécurité.
Autre point. Une fois au pouvoir, nous réévaluerons les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité frôceuse. Nous prendrons nos responsabilités. La nationalité frôceuse doit pouvoir être retirée à toutes personnes d'origine étrangère qui auraient volontairement porté atteinte à la vie de quelqu'un. La nationalité frôceuse se mérite et nous pensons qu'il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on commet un crime aussi grave, on n'est plus digne d'avoir la nationalité frôceuse.
Au fond, la principale cause de la violence, mes chers amis, c'est la permissivité et la démission. C'est l'angélisme et le laxisme.
Or, nous nous proposons de lutter contre ces fléaux.
Peut-on en dire autant de la gauche ?
Les militants répondit par la négative tous en cœur.
Une fois de retour aux affaires, le Rassemblement pour une Droite Forte proposera une réforme profonde du droit pénal applicable aux mineurs. Là aussi, il ne s'agit pas d'une question partisane mais simplement d'une question de réflexion et de logique.
La délinquance actuelle ne provient pas d'un mal-être comme semble le penser la gauche angélique et donneuse de leçon. La délinquance actuelle résulte plutôt d'un mépris pour les valeurs fondamentales de notre société.
La question de la responsabilité des parents, comme nous l'évoquions tout à l'heure, est clairement posée.
Nous souhaitons que la responsabilité des parents soient mise en cause lorsque des mineurs commettent des infractions. Les parents négligeant devront voir leur responsabilité engagé sur le plan pénal.
Il m'est arrivé de voir des rapports de police il y a quelques années. Eh bien, permettez-moi de vous dire que quand je vois qu'un mineur de 12-13 ans, à une heure du matin, dans le quartier d'une ville, lance des cocktails Molotov sur un bus qui passe, ne pensez-vous pas qu'il y ait un problème de responsabilité des parents ?
Il ne s'agit pas de sanctionner, mais il s'agit de faire réagir.
Autre point de notre projet politique : l'instauration d'un service national obligatoire de 6 mois. C'est un point qui nous est très cher. Nous nous battrons pour qu'il se concrétise. Ce service devra être effectué par les jeunes hommes et les jeunes femmes entre leur 18ème et 20ème années. Ces derniers auront le choix entre un service civil ou un service militaire modernisé. Dans le cas d'un service militaire dit "modernisé", les jeunes frôceux concernés auront un second choix à faire, celui d'être affectés dans l'armée, auprès des pompiers ou dans la sécurité civile. Celles et ceux ayant choisi le service civil auront le choix entre plusieurs organisations humanitaires nationales (assistance aux SDF, aux personnes âgées vivant seules, soutien scolaire, etc.) ou internationales (séismes, catastrophes humanitaires, participation au grand plan de développement des pays du tiers-monde, etc.).
Autre question, d'une importance cruciale pour nous au Rassemblement pour une Droite Forte, celle du droit au port d'arme. Oui, nous croyons en l'autodéfense et pensons que chaque citoyen frôceux y a droit. Nous proposons d'assouplir la réglementation sur la vente et le port d'armes de manière à pouvoir autoriser tous citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques d'en posséder librement de manière à pouvoir se défendre et défendre sa famille. Pour cela, les citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques devront obtenir un Permis de Possession-Acquisition (PPA) afin de pouvoir se procurer une ou plusieurs arme(s) et devront avoir réussi le Cours frôceux de sécurité dans le maniement des armes à feu. De plus, une enquête devra être effectuée par la police pour chaque demandeur afin de contrôler leurs antécédents judiciaires et personnels. Enfin, un délai minimal de trois mois sera requis avant de pouvoir obtenir ce permis. Nous sommes très loin des caricatures faite par certains, qu'ils soient de gauche d'extrême-gauche ou autre.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous partons du principe qu'en face des citoyens honnêtes, il y a ceux qui ne respectent pas la loi. Or, ces derniers sont déjà armés. En Frôce, comme dans tous les pays du monde interdisant le port d'arme, posséder une arme à feu n'est en rien difficile si l'on fait déjà partie des réseaux criminels. Seuls les honnêtes citoyens ont aujourd'hui toutes les peines du monde à se protéger par eux-mêmes. En désarmant les honnêtes citoyens, vous les privez de leur droit d'autodéfense.
Il n'y a pas à craindre la mesure que le RDF avance sur le port d'arme puisque ce dernier ne pourra être appliqué en Frôce qu'avec des contrôles stricts, à savoir un casier judiciaire vierge et un examen psychologique et médical.
Nous pensons que tout ceci est nécessaire dans le cadre d'une légalisation de la détention et du port d'arme en Frôce.
Une aucune raison de se laisser guider notre façon de penser ni de craindre quoi que ce soit. Ce que la gauche et de manière plus générale, ce que les anti-droit au port d'arme craignent c'est qu'ils perdent le contrôle sur vous.
Car un Peuple disposant du droit au port d'arme, disposant du droit à l'auto-défense, est un Peuple Libre. Or, c'est ce que nous souhaitons pour vous, au Rassemblement pour une Droite Forte.
Les frôceux n'attendent pas de nous que nous nous réfugions derrière une posture. Il ne s'agit pas d'opposer ceux qui aurait le monopole du cœur d'un coté et le monopole de la fermeté de l'autre. Il s'agit d'être à la hauteur des responsabilités que les frôceux nous confient à chaque élection.
Nous pensons en toute modestie être à la hauteur de nos responsabilités.
C'est la raison pour laquelle nous nous présentons devant vous. Le seul sujet qui vaille dans cette campagne, c'est la Frôce, c'est vous, ce sont nos enfants et nos petits-enfants, et ce sujet, nous le porterons, le Rassemblement pour une Droite Forte le portera. Qu'allons nous faire pour elle, pour vous. Voilà de quoi nous voulons parler avec les frôceux, voilà pourquoi nous avons décidé de présenter notre propre liste et de donner tout ce que l'on a à donner dans cette campagne.
Vive la République et vive la Frôce !
Sur ces derniers mots, la foule se mirent à applaudir tout en criant son excitation.
Eliott Marshall et Arthur de Milon vinrent rejoindre Arthur Le Guen sur scène. Tous les trois saluèrent la foule tandis qu'un groupe d'une petite cinquantaine de personnes, composé de femmes, d'hommes et d'enfants arrivèrent également sur la scène derrière les trois hommes politiques du RDF.
Tout à coup, l'hymne national retentit, ils chantèrent tous en cœur.
La femme et le fils unique (âgé de 5 ans) d'Arthur Le Guen l'avaient rejoint. Arthur entonna l'hymne nationale avec son fils dans les bras.
Merci les amis, merci à tous !
Le calme revint plus ou moins, il débuta donc son discours.
Mes très chers amis,
C'est, encore une fois, avec un grand enthousiasme que je m'exprime devant vous en cet après-midi dans cette si belle ville. Casarastra est une ville qui me tient particulièrement à cœur. J'y ai beaucoup de souvenirs. Dont un en particulier qui m'a beaucoup marqué. Car c'est ici même qu'à l'âge de 5 ans, avec mon père, je suis venu assister pour la toute première fois de ma "petite" vie à un match de foot. C'était pas si loin d'ici, au stade Casa Arena. Si mes souvenirs sont bons, ce jour là, c'était une rencontre amicale entre l'équipe de Casarastra et l'équipe d'Aspen. Par contre, je ne saurai vous dire qui, ce jour, l'avait emporté.
Quelques rires éclatèrent dans l'audience.
Mais cela n'a aucune importance.
Ce qu'il faut retenir, c'est que cette ville m'évoque beaucoup de belles choses. Donc quand je vous dis "J'aime cette ville", ce n'est pas pour flatter votre égo et introduire mon meeting correctement, non, je le pense très sincèrement. Je parle avec mes trippes quand je parle de cette ville et qui aurait su, que des années plus tard, je tiendrai un discours aussi important en étant à la tête de mon propre parti, et ce, devant un public aussi accueillant et chaleureux.
Mais s'il y a bien un autre sujet que j'aborde en parlant avec mes trippes, c'est quand je parle de l'avenir et du quotidien de mes compatriotes.
Et je suis toujours outré qu'un gouvernement puisse mettre en péril l'avenir et le quotidien d'un frôceux par des mesures qui vont dans le mauvais sens, aussi bien en matière d'économie qu'en matière de sécurité. Car oui, la sécurité est primordial pour chacun d'entre nous.
S'il y a bien une mission qui doit être assuré par l'Etat, c'est celle d'assurer la sécurité de ses concitoyens, celle de leur accorder le droit d'être en sécurité. Et cela passe par plusieurs moyens.
Tout d'abord, Eliott l'a déjà évoqué tout à l'heure, la question des quartiers sensibles, ces zones de non-droit. Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons que la présence de la force publique doit y être constante, visible et massive. Aucune rue, aucune cave, aucune cage d'escalier, ne doit être abandonné à la racaille.
Nous souhaitons, au Rassemblement pour une Droite Forte, que se multiplie immédiatement une fois notre retour au pouvoir, les opérations coups de poing dans ces quartiers sur la forme d'un véritable travail fond.
Ensuite, j'aimerai revenir sur ce qu'à déjà évoqué Eliott tout à l'heure, à savoir l’utilisation du système de vidéosurveillance sur la voie publique. Cette mesure est parfois mal comprise par certains, voir caricaturée par d'autres.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous pensons que ce sujet doit dépasser tous les clivages et que nous devons nous rassembler pour montrer à ces voyous qu'ils n'ont aucun espoir et que nous allons agir. Il ne peut y avoir de naïveté et d'angélisme en la matière. La sécurité est un domaine bien trop important pour cela.
Nous devons nous rassembler sur ces questions, la vidéosurveillance par exemple : on en a besoin ! Il n'y a pas d'un coté les caméras de gauche, et de l'autre les caméras de droite. Il y a le fait que les délinquants, grands ou petits, craignent par dessus tout d'être pris dans les images, parce que ce sont des preuves judiciaires, mais aussi et surtout parce que c'est ma meilleure façon de protéger la police de toutes polémiques. Nous souhaitons d'ailleurs que l'on dote les véhicules de police de caméras embarqués.
Avec la vidéosurveillance, vous l'aurez compris, il ne s'agit pas du tout d'interférer dans la vie privée des frôceux, il s'agit que nous soyons le plus efficace possible.
Nous laisserons, au Rassemblement pour une Droite Forte, celles et ceux souhaitant crier à l'atteinte à la liberté individuelle le faire, car nous, nous pensons que la liberté individuelle, elle est gravement atteinte lorsque des voyous font régner la terreur devant des immeubles d'habitations ou dans des quartiers tout entier.
Le Rassemblement pour une Droite Forte se fixe un objectif : celui d'être en première ligne dans l'affrontement de l'insécurité.
Autre point. Une fois au pouvoir, nous réévaluerons les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité frôceuse. Nous prendrons nos responsabilités. La nationalité frôceuse doit pouvoir être retirée à toutes personnes d'origine étrangère qui auraient volontairement porté atteinte à la vie de quelqu'un. La nationalité frôceuse se mérite et nous pensons qu'il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on commet un crime aussi grave, on n'est plus digne d'avoir la nationalité frôceuse.
Au fond, la principale cause de la violence, mes chers amis, c'est la permissivité et la démission. C'est l'angélisme et le laxisme.
Or, nous nous proposons de lutter contre ces fléaux.
Peut-on en dire autant de la gauche ?
Les militants répondit par la négative tous en cœur.
Une fois de retour aux affaires, le Rassemblement pour une Droite Forte proposera une réforme profonde du droit pénal applicable aux mineurs. Là aussi, il ne s'agit pas d'une question partisane mais simplement d'une question de réflexion et de logique.
La délinquance actuelle ne provient pas d'un mal-être comme semble le penser la gauche angélique et donneuse de leçon. La délinquance actuelle résulte plutôt d'un mépris pour les valeurs fondamentales de notre société.
La question de la responsabilité des parents, comme nous l'évoquions tout à l'heure, est clairement posée.
Nous souhaitons que la responsabilité des parents soient mise en cause lorsque des mineurs commettent des infractions. Les parents négligeant devront voir leur responsabilité engagé sur le plan pénal.
Il m'est arrivé de voir des rapports de police il y a quelques années. Eh bien, permettez-moi de vous dire que quand je vois qu'un mineur de 12-13 ans, à une heure du matin, dans le quartier d'une ville, lance des cocktails Molotov sur un bus qui passe, ne pensez-vous pas qu'il y ait un problème de responsabilité des parents ?
Il ne s'agit pas de sanctionner, mais il s'agit de faire réagir.
Autre point de notre projet politique : l'instauration d'un service national obligatoire de 6 mois. C'est un point qui nous est très cher. Nous nous battrons pour qu'il se concrétise. Ce service devra être effectué par les jeunes hommes et les jeunes femmes entre leur 18ème et 20ème années. Ces derniers auront le choix entre un service civil ou un service militaire modernisé. Dans le cas d'un service militaire dit "modernisé", les jeunes frôceux concernés auront un second choix à faire, celui d'être affectés dans l'armée, auprès des pompiers ou dans la sécurité civile. Celles et ceux ayant choisi le service civil auront le choix entre plusieurs organisations humanitaires nationales (assistance aux SDF, aux personnes âgées vivant seules, soutien scolaire, etc.) ou internationales (séismes, catastrophes humanitaires, participation au grand plan de développement des pays du tiers-monde, etc.).
Autre question, d'une importance cruciale pour nous au Rassemblement pour une Droite Forte, celle du droit au port d'arme. Oui, nous croyons en l'autodéfense et pensons que chaque citoyen frôceux y a droit. Nous proposons d'assouplir la réglementation sur la vente et le port d'armes de manière à pouvoir autoriser tous citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques d'en posséder librement de manière à pouvoir se défendre et défendre sa famille. Pour cela, les citoyens frôceux de plus de 21 ans, ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas d'antécédents psychiatriques devront obtenir un Permis de Possession-Acquisition (PPA) afin de pouvoir se procurer une ou plusieurs arme(s) et devront avoir réussi le Cours frôceux de sécurité dans le maniement des armes à feu. De plus, une enquête devra être effectuée par la police pour chaque demandeur afin de contrôler leurs antécédents judiciaires et personnels. Enfin, un délai minimal de trois mois sera requis avant de pouvoir obtenir ce permis. Nous sommes très loin des caricatures faite par certains, qu'ils soient de gauche d'extrême-gauche ou autre.
Au Rassemblement pour une Droite Forte, nous partons du principe qu'en face des citoyens honnêtes, il y a ceux qui ne respectent pas la loi. Or, ces derniers sont déjà armés. En Frôce, comme dans tous les pays du monde interdisant le port d'arme, posséder une arme à feu n'est en rien difficile si l'on fait déjà partie des réseaux criminels. Seuls les honnêtes citoyens ont aujourd'hui toutes les peines du monde à se protéger par eux-mêmes. En désarmant les honnêtes citoyens, vous les privez de leur droit d'autodéfense.
Il n'y a pas à craindre la mesure que le RDF avance sur le port d'arme puisque ce dernier ne pourra être appliqué en Frôce qu'avec des contrôles stricts, à savoir un casier judiciaire vierge et un examen psychologique et médical.
Nous pensons que tout ceci est nécessaire dans le cadre d'une légalisation de la détention et du port d'arme en Frôce.
Une aucune raison de se laisser guider notre façon de penser ni de craindre quoi que ce soit. Ce que la gauche et de manière plus générale, ce que les anti-droit au port d'arme craignent c'est qu'ils perdent le contrôle sur vous.
Car un Peuple disposant du droit au port d'arme, disposant du droit à l'auto-défense, est un Peuple Libre. Or, c'est ce que nous souhaitons pour vous, au Rassemblement pour une Droite Forte.
Les frôceux n'attendent pas de nous que nous nous réfugions derrière une posture. Il ne s'agit pas d'opposer ceux qui aurait le monopole du cœur d'un coté et le monopole de la fermeté de l'autre. Il s'agit d'être à la hauteur des responsabilités que les frôceux nous confient à chaque élection.
Nous pensons en toute modestie être à la hauteur de nos responsabilités.
C'est la raison pour laquelle nous nous présentons devant vous. Le seul sujet qui vaille dans cette campagne, c'est la Frôce, c'est vous, ce sont nos enfants et nos petits-enfants, et ce sujet, nous le porterons, le Rassemblement pour une Droite Forte le portera. Qu'allons nous faire pour elle, pour vous. Voilà de quoi nous voulons parler avec les frôceux, voilà pourquoi nous avons décidé de présenter notre propre liste et de donner tout ce que l'on a à donner dans cette campagne.
Vive la République et vive la Frôce !
Sur ces derniers mots, la foule se mirent à applaudir tout en criant son excitation.
Eliott Marshall et Arthur de Milon vinrent rejoindre Arthur Le Guen sur scène. Tous les trois saluèrent la foule tandis qu'un groupe d'une petite cinquantaine de personnes, composé de femmes, d'hommes et d'enfants arrivèrent également sur la scène derrière les trois hommes politiques du RDF.
Tout à coup, l'hymne national retentit, ils chantèrent tous en cœur.
La femme et le fils unique (âgé de 5 ans) d'Arthur Le Guen l'avaient rejoint. Arthur entonna l'hymne nationale avec son fils dans les bras.
Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Spectateurs : + 25 000
Niveau du meeting : 4/4
Nombre de mots : 3 297
Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat
Je l'ai publié un peu plus tôt que prévu, ça n'a pas d'importance l'heure à laquelle on le publie de toute façon.
Ça me laisse le temps de me consacrer à l'interview de la CE cet après-midi.
Ça me laisse le temps de me consacrer à l'interview de la CE cet après-midi.