Frôce - Archives V2

L'évènement de ce mardi 8 janvier, c'est bien sûr le vrai début de la pré-campagne avec la publication des programmes du Rassemblement pour une Droite Forte et de l'Alliance Nationale, et force est de constater que la qualité des deux programmes dépasse les attentes de nombreux spécialistes, notamment du côté de l'Alliance Nationale.

L’Alliance Nationale, scission de l'Union des Patriotes Frôceux, a repris sans surprise nombre de thématiques classiques de la mouvance nationaliste frôceuse, telles que la mise en place de la préférence nationale, la mise en place d'une "éducation patriotique", la suppression du regroupement familial, l'interdiction de la prostitution et l'abaissement de la majorité pénale, tout comme elle a aussi repris quelques thématiques phraser de la droite populiste chez nos voisins européens telles que la lutte contre le "racisme anti-blanc" et la lutte contre les prières de rue.

Mais on peut également noter quelques prises de position plus originales ou surprenantes du parti mené par la députée Marie Delaunay et l'avocat controversé Priam Pastor, avec le remboursement intégral de la contraception pour les jeunes, la suppression des passages à niveaux, la création d'une TVA écologique, le soutien à la création d'une Organisation Mondiale de l’Environnement et la garantie du droit à l'accès aux nouvelles technologies. Il ne fait aucun doute que ces positions pourraient élargir le socle électoral du parti et en faire un concurrent sérieux pour la troisième place, distançant largement les autres partis de droite non libertarienne.

Du côté du Rassemblement pour une Droite Forte, un programme plus court et plus classique dont on peut retenir avant tout des mesures classiques de droite avec la suppression des 39 heures, la réduction du nombre de fonctionnaires, la diminution des budgets publics, la création d'un service minimum, le retour de l'uniforme à l'école et l'intégration de la Frôce à l'OTAN. Il faut également remarquer la promesse d'organisation d'un référendum sur la peine de mort, sujet qui n'a même pas été abordé par l'Alliance Nationale, pourtant plus marquée à droite et la création d'une charte républicaine visant à soumettre l'islam aux lois frôceuses qui ne manquera pas de susciter la controverse.

Dans le sondage du jour :

ADL (19.6%): 53 députés (- 20)
PSD (19.6%): 53 députés (- 31)
AN (15.8%): 42 députés (+ 19)
RSE (14.0%): 37 députés (- 22)
CH (12.1%): 32 députés (+ 32)
RDF (9.5%): 25 députés (+ 25)
UPF (9.4%): 25 députés (- 3)
L'effet programme joue à bloc pour l'Alliance Nationale qui s'empare de la troisième place en gagnant deux points et demi d'intentions de vote, et dans une moindre mesure pour le Rassemblement pour une Droite Forte qui gagne un point et quitte la dernière place. Les principaux perdants sont les deux plus grands partis du pays, l'ADL et le PSD qui se retrouvent à égalité et dont les programmes seront attendus au tournant par les électeurs. En revanche, les annonces du gouvernement avec notamment l'établissement d'une prime à l’acquisition de véhicules neufs actée dès aujourd'hui en conseil des ministres semblent trop tardives pour avoir un impact majeur. La droite jouit dans ce sondage de sa plus grande avance depuis le début de la pré-campagne avec 145 sièges, 11 de plus que la majorité absolue.

De nouvelles listes ont été déposées après celle du RDF hier, ce fut le tour du RSE, de l'UPF et de l'Alliance Nationale. Du côté socialiste, le ministre d'état est désigné sans grande surprise tête de liste et la présence de l'ancien président de l'Assemblée Nationale Stefano Peruzzi parmi les éligibles ne faisait pas de grand doute, en revanche surprise avec le retour d'Hugo Salinovitch au premier plan et la bonne place du nouveau venu Bill Hunter, alors qu'Elise Lantier est totalement absente. Du côté des deux formations nationalistes, peu de surprises, les leaders emblématiques Arthur Carapin et Marie Delaunay sont bien têtes de liste et les fidèles seconds Cassandra Montare et Priam Pastor sont bien installés.

Pour finir, nous rappelons à nos chers téléspectateurs que le vote anticipé pour le référendum constitutionnel sur le type de régime de la nouvelle Constitution débutera jeudi à 20 heures.

Le mercredi 9 janvier est l'avant-dernier jour pour le dépôt des candidatures, et c'est le moment choisi par les deux formations favorites, le PSD et l'ADL pour déposer leurs listes. La liste de l'ADL ne comprend que peu de surprises avec la présence du leader emblématique du mouvement Valentino Borgia en tête de liste et la présence d'Abigail Tomas et Catherine de Cassagne, les deux femmes en vue du parti en position éligible alors qu'en revanche Paul Rogin est à une position à la limite de la zone d’éligibilité.

On ne peut pas dire la même chose pour le PSD qui surprend en plaçant en tête de liste le ministre Marc de St Imberb, réputé comme étant plutôt austère et peu controversé, les autres personnages en vue du mouvement ne sont pas en reste avec les controversés Luca Pappa et Benjamin McGregor en position éligible tout comme Fabio Martini, membre historique du parti et de la Cour des Comptes, un signal de sérieux envoyé à l'électorat en cette période difficile. Zélie Saint-Déodat devrait également faire son retour à l'Assemblée Nationale alors que l'étoile montante du parti, Louis Victor est bien placé pour un premier mandat de député. Notons en revanche que l'ex-premier ministre George Montgomery a choisi de se placer en position non éligible alors que Joseph Vossen n'est même pas candidat.

Du côté des programmes, deux nouveautés avec la publication des projets du RSE et de l'UPF. Du côté du RSE, les observateurs mettent en avant un coup de collier à gauche de la part des socialistes, ce qui confirmerait la tendance entrevue lors du communiqué du parti mettant la crise sur le compte d'une politique trop timide de la part du PSD, les mesures phares de la gauche sont donc bien présentes avec la mise en place de la taxe Tobin, le contrôle des prix, la semaine de 37 heures, la couverture à 100 % des frais de santé et la fin de l'enseignement privé. En revanche, l'augmentation du SMC promise reste mesurée et on peut souligner que le parti n'a pas renoncé à la mise en place de la fête de la Liberté malgré le tollé provoqué lors de la proposition de ce nouveau jour férié par Richard Cypher. La principale ombre au tableau est la faible part de mesures écologistes.

Du côté de l'UPF, l'orientation reste typique de la mouvance nationaliste, avec cependant quelques points qu'on attendait plutôt comme libertariens avec la suppression de l'AMA et du SMC et une forte baisse des prélèvements obligatoires. Contrairement aux autres partis de droite, l'UPF a prôné assez largement le non-interventionnisme militaire de la Frôce et la coopération avec les nations africaines. Le parti s'est attiré les moqueries de certains observateurs en prônant simultanément la fin de la double nationalité et la déchéance de nationalité pour les délinquants d'origine étrangère, mais les tendances montrent plutôt une stabilisation du socle électoral de l'UPF.

PSD (19.5%): 52 députés (- 32)
ADL (18.5%): 50 députés (- 23)
RSE (15.3%): 41 députés (- 18)
AN (14.7%): 39 députés (+ 16)
CH (14.1%): 38 députés (+ 38)
UPF (9.9%): 26 députés (- 2)
RDF (8.0%): 21 députés (+ 21)
Le sondage montre un impact assez fort du programme du RSE qui lui permet de reprendre la 3e place à l'Alliance Nationale et à se rapprocher à 4 points du PSD pour le leadership à gauche. Du côté de l'UPF, l'impact est moins fort, mais il suffit à repasser devant le RDF dans la lutte pour éviter le dernier rang. A noter les bons résultats du Centre Humaniste qui profite probablement du climat politique agité suite aux propos controversés du ministre Luca Pappa et le déclin continu de l'ADL qui se montre peu actif depuis le début de cette pré-campagne.

L'actualité du jour est dominée par le début des votes anticipés pour le référendum sur la nouvelle Constitution, pour l'heure le RDF ainsi que l'ancien président Lacroix se sont prononcés en faveur d'un régime présidentiel alors que l'ADL, le Centre Humaniste et le porte-parole du RSE, Stefano Peruzzi, se sont prononcés en faveur d'un régime parlementaire. Aucun sondage n'a été mené, mais d'après de nombreux observateurs le choix du régime parlementaire serait légèrement favori.

Le référendum n'empêche pas la pré-campagne de se poursuivre pour une ultime journée qui a vu le dépôt de la dernière liste, celle du Centre Humaniste mené par l'ancien président François Askalovitch, il sera secondé par Anne Lore Zahara. A noter également la présence du juge de la Cour Suprême Alessandro de Bourbon-Siciles à une position clairement non éligible. Par ailleurs la formation centriste a dévoilé son programme, qualifié de trop superficiel par de nombreux observateurs, à noter les notions de flexi-sécurité et de TVA anti-délocalisation chères aux sociaux-libéraux, qui ont probablement provoqué le refus des fondateurs de l'ARC qui se réclament du keynésianisme de fusionner avec le jeune parti centriste.

Au contraire, le programme de l'ADL a semblé plus convaincre les observateurs, qui avaient certes des attentes modestes au vu du programme assez moyen publié en novembre 2012. Les positions libertariennes classiques sont pleinement représentées avec de fortes baisses d'impôts, une baisse du nombre de fonctionnaires et la fin du salaire minimal du côté économique et avec la légalisation des drogues douces et celle des mangas lolicon ainsi que le maintien de la loi Marie Madeleine du côté sociétal. A noter également la volonté du parti libertarien de mettre en place une décentralisation de masse autour des assemblées de quartier.

Le PSD au pouvoir a eu plus de mal à convaincre, il faut dire que les attentes autour du parti social-démocrate sont très hautes entre le besoin de rachat suite à la crise économique et le fait que les programmes précédents ont déjà été reconnus comme très denses. Certains sceptiques ont été très durs qualifiant le programme diplomatique comme étant "digne d'un exercice de 2e année d'école élémentaire", en revanche le PSD a été jugé comme plutôt crédible en matière de transports avec le développement de la SNTF. A noter également les tâtonnements du parti au pouvoir autour du transfert de taxes.

Dans le sondage du jour :

ADL (21.8%): 58 députés (- 15)
PSD (19.0%): 51 députés (- 33)
AN (15.6%): 42 députés (+ 19)
RSE (14.7%): 39 députés (- 20)
CH (12.5%): 33 députés (+ 33)
UPF (8.9%): 24 députés (- 4)
RDF (7.6%): 20 députés (+ 20)
Alors que le PSD peine à bénéficier de l'impact de son programme et que le Centre Humaniste déçoit clairement, l'ADL gagne plus de 3 points, repartant en avant après un début de pré-campagne très compliqué. D'après les simulations, la droite obtiendrait 144 sièges alors que la gauche se contenterait de 90 députés, une première depuis avril 2011, l'ultime élection de l'âge d'or de la droite frôceuse après les scandales de juin 2010.

La campagne à proprement parler commencera ce soir à 23 heures avec l'autorisation pour les partis politiques de publier des affiches et clips électoraux et avec des meetings à venir. Le premier débat télévisé commencera demain à 21 heures.

Réaction du Premier ministre Vossen à la suite de l'intervention d'Eliott Marshall

Ce qu'Eliott Marshall vient d'annoncer justifie mes craintes.
Le RDF qui termine dernier dans les sondages, sousentend être prêt à collaborer avec la droite nationaliste et l'extrème-droite dans le seul but d'arriver au pouvoir.

En tant que démocrate et républicain attaché aux Droits de l'Homme, je ne peux être que consterné par celà.

Si le RDF veut arriver au pouvoir, il faut qu'il obtienne la légitimité du Peuple.

Nous n'avons jamais travailler avec des communistes si c'est que vous insinué.
Croyez-moi, j'ai suffisement d'expérience pour le savoir.
Et même si cela aurait été le cas nous n'aurions pas été dans une situation d'outsider contrairement à vous.

Si vous entrez dans ce type de Gouvernement, le RDF ne sera qu'une marionette.

En réaction aux communiqués du Premier ministre :

Je crois que nous pouvons tous nous passer des conseils du pire Premier ministre de l’histoire de la République.

Joseph Vossen a écrit :Nous n'avons jamais travailler avec des communistes si c'est que vous insinué.
Croyez-moi, j'ai suffisement d'expérience pour le savoir.

M. Adams a été ministre avec l'étiquette GPC, parti se revendiquant ouvertement communiste il me semble, et a collaboré dans une alliance de gauche où le PSD était présent. Votre grande expérience vous a semble-t-elle ramollie la mémoire M. le Premier Ministre. Il est effectivement temps que vous passiez à autre chose.

Il faut vraiment que le 1er ministre consulte un spécialiste. Visiblement, il est atteint de troubles de la mémoire. Ce qui vu son âge avancé n'est pas très étonnant.

Le premier ministre parlait de son Gouvernement où les communistes n'étaient en effet pas présent. Soit. Mais il est vrai qu'entre ceux qui préfère être plus durs avec les plus fortunés et ceux qui désirent exclurent de la société des humains à part entière pour des choix politiques, sociaux ou culturels, je choisirai les premiers.