XXIX - PPL org portant réforme du salaire des fonctionnair

[Valentino Borgia]

Devant l'envie de certains de ses députés de réagir, Valentino leur fait aussitôt signe de rester en retrait.

[Marie Delaunay]

Monsieur le ministre de l’Education,

Le texte initial est actuellement en vigueur dans l’ordre juridique national. Le texte initial a été voté par le précédent gouvernement auquel votre parti, le RSE était un membre à part entière. Ce n’est donc pas une facétie volontaire de ma part, c’est uniquement la reprise d’un travail déjà conclu par le passé auquel j’adhère pleinement. Ensuite, concernant la méthode de calcul du salaire, elle est en place depuis le début de la création du Code économique. Le calcul journalier est beaucoup plus simple à calculé. Sur les expressions floues, je ne vois pas d’expressions floues, elle est comprise par tout le monde puisque chacun est venu demander son salaire depuis des années.

Je vous remercie.

(Franchement, c’est une mesure HRP de clarification, faites pas chier pour ça. Ce n’est pas fait pour donner lieu à un débat. C’est une volonté des MJ de simplification du Code économique et de clarification de ce dernier. Allez faire vos chamailleries de gamins ailleurs et sur un véritable projet idéologique.)

[Thomas Rolland]

Madame le député,

Je suis d'avis avec vous, c'est une réforme sans fin idéologique, c'est pourquoi ma demande des textes précédents n'étaient là que pour comparer, voir ce qui change. C'était pour pouvoir simplement débattre et discuter sur des bases communes : pour éviter tout erreur de langage et mé-compréhension, il faut savoir de quoi l'on parle.

J'ai pris donc le temps, de prendre ce fameux texte afin que tout le monde se raffraichisse la mémoire :

Article 2201.-

L'Etat accorde à ses serviteurs les salaires nets journaliers suivants :

•Président de la République : 700 pluzins
•Vice-Président de la République, s'il assume un portefeuille ministériel : 600 pluzins
•Vice-Président de la République, s'il n'assume pas un portefeuille ministériel : 500 pluzins
•Premier Ministre, s'il assume un portefeuille ministériel : 725 pluzins
•Premier Ministre, s'il n'assume pas un portefeuille ministériel : 650 pluzins
•Vice-Premier ministre : 500 pluzins
•Ministre : 400 pluzins
•Secrétaire d’Etat : 250 pluzins
•Président de l'Assemblée Nationale : 600 pluzins
•Vice-Président de l’Assemblée Nationale : 400 pluzins
•Représentant Parlementaire : 300 pluzins
•Président de la Cour Suprême : 600 pluzins
•Juge de la Cour Suprême : 350 pluzins
•Président de la Cour de Justice : 350 pluzins
•Juges de la Cour de Justice : 200 pluzins
•Gouverneur de la Banque de Frôce : 300 pluzins
•Maire : 100 pluzins
•Directeur d'entreprise publique : 200 pluzins
•Magistrat à la Cour des Comptes : 300 pluzins
•Membre du Comité de Scénarisation : 300 pluzins
•Directeur des Renseignements Généraux : 500 pluzins
•Directeur de l'Agence de l'Information Frôceuse : 500 pluzins
•Présidente de la Commission Electorale : 500 pluzins
•Directrice de la Bibliothèque Nationale : 500 pluzins
•Président du Conseil de la République : 500 pluzins
•Directrice de l'Agence Nationale du Droit : 500 pluzins
•Président de la Cour des Comptes : 500 pluzins
•Président du CCC : 500 pluzins
•Président du Comité Olympique Frôceux : 500 pluzins
•Superviseur général : 500 pluzins

Du coup, je l'ai comparé à ce que vous nous proposez, je vous accorde que cela simplifie puisqu'il y a moins de poste en vigueur. Vous avez donc tout mon soutiens, c'est une réforme structurelle normal. La seule chose que j'aimerais qu'on change de nouveaux c'est le préambule : pourquoi pas parler de haut fonctionnaire plutôt que de serviteur ? Après, ce n'est qu'un détail, mais bon chaque terme a sa connotation.

Merci

[Marie Delaunay]

C’est une question à laquelle je n’ai pas de réponse monsieur le ministre, je ne me suis jamais posé la question. Nous sommes toutes et tous des serviteurs de l’Etat mais nos fonctions, enfin, pour certains d’entre nous, font que nous sommes aussi des haut fonctionnaires mais ce n’est en aucun cas une généralité. Il faudrait s’entendre sur la notion de haut fonctionnaire. Autant, un ministre peut être qualifié de haut fonctionnaire, autant, un maire, je ne le pense pas. Par contre, nous sommes tous des serviteurs. Enfin, il s’agit ici de mon interprétation personnelle.

[Elise Lantier]

Saisissant le micro, Arthur déclara:

Madame la Présidente,

Serait-il possible que cet hémicycle soit un endroit de travail? Je rappelle tout de même que nous sommes en séance de débat. Monsieur le ministre, incapable d'assumer son mandat, vient ici polluer le travail des parlementaires. Je demande officiellement que l'ordre règne ici.

Sur vos propos monsieur, sachez oui que mon parti ne travaillera jamais, je dis bien jamais, avec votre équipe de bras cassés et de clowns, comme votre bouffonnerie de ce soir l'atteste. Nous travaillons pour la Frôce, et les textes techniques que ma collègue propose atteste de son sérieux et de celui de notre parti. Ce qui est malheureux est que personne de la majorité n'ait pensé à proposer ces textes, ceci devrait vous faire rougir de honte au lieu de faire le pitre.

Applaudissements debout des députés UPF

Je réclame la sérénité pour l'examen de ce texte provenant d'une opposition qui se veut constructive.

Je ne tolèrerai pas les petites phrases qui nuisent à la qualité du débat.

Madame Delaunay mérite tout votre respect Messieurs les députés!

Soyez en avertis, je veille au grain.

[Luca Pappa]

Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale, Mesdames, Messieurs les Députés, Madame la Députée et Représentante Parlementaire UPF, Marie Delaunay, en dehors de toutes positions partisanes, je vous demanderais de m'accorder quelques heures de répit afin que je puisse étudier pleinement ce nouveau projet. En temps que Ministre des Finances, c'est un changement qui concerne directement mes compétences et si je me réjouis de vos initiatives parlementaires, je pourrais m'inquiéter des conséquences de ceux-ci. Je vous remercie.

[Luca Pappa]

Madame la Président, mesdames, messieurs les députés, mes très chers collègues, je suis ici devant vous pour annoncer que le Gouvernement apporte un avis favorable à cette proposition de Loi.