AIF - Spécial législatives

[Benjamin McGregor]

Il est triste de voir que les quelques minutes où les propositions a gauche, au centre gauche et au centre qui ont parlé d'autres chose, notamment des questions de santé et de bien être du peuple, n'ont pu faire l'objet d'un commentaire.

[Arthur Carapin]

Ou comment vouloir ordonner aux médias leur travail...

[Ilan Luvuhu]

Journée du 29 août :

Cette journée a été celle de la communication, avec 6 nouvelles affiches, l'affiche anti-avortement du PPL ne manquera pas de convaincre les militants "pro-life", alors que le PSD est le premier à mettre son site internet en avant, les deux affiches du RPR n'ont en revanche pas manqué d'être critiquées par les experts en communication, encore une mauvaise nouvelle pour le second parti de la coalition au pouvoir. L'affiche anti RSE et PSD de l'UPF a été un peu plus remarquée, mais la star de la journée est Kyoshiro Sapporo qui s'est fendu d'une affiche humoristique.

Du côté des tractages, notons que le PSD a payé son choix de recourir à une équipe restreinte, les militants ont été pris à parti par des activistes d'extrême droite qui ne sont pas liés à l'UPF d'après la police. Les équipes plus solides du PPL, du PDF et de l'UPF ont passé une meilleure journée.

Deux meetings ce jour, celui de François Bertrand à Anglès, destination très prisée, est le premier du RPR, et on peut dire qu'il a défrayé la chronique avec l'histoire d'une victime de viol dont l'agresseur n'aurait écopé que de sursis, une histoire bien peu crédible à en croire les experts juridiques contactés par l'ensemble des médias. Monsieur Bertrand ne s'est en revanche pas laissé démonter par un policier auteur d'une question pourtant gênante pour le ministre de l'intérieur. Un sentiment très mitigé pour l'entrée en lice du RPR, habitué à de belles retombées lors de la dernière campagne.

De son côté l'UPF tenait sa deuxième réunion publique, à Farelle, sur le thème de la sécurité, le contenu a été plus dense que lors du meeting et marqué par l’intransigeance de l'UPF sur ce domaine, de plus monsieur Carapin, seul orateur de la soirée, a marqué son plus vif rejet d'un référendum sur l'indépendance de l'Archipel Cofonoria. Ses propos qualifiant les occupants de lieux publics de terroristes ne manqueront cependant pas d'alimenter les conversations sur l'Archipel.

Les débats n'ont pas manqué d'activité, celui sur les affaires sociales s'est terminé sur un vif échange entre Jean-Baptiste Marshall et Alessandra Gasparini, le premier qualifiant la seconde de jeune idéologue utopiste, des propos mis sur le compte de la misogynie par Elise Lantier, candidate RSE. Le débat sur la sécurité a vu la première intervention du Premier ministre sortant dans la campagne, critiquant la manie développée par le PPL sur les armes à feu, avant que l'UPF ne mène le débat sur le terrain sur la question du travail des prisonniers, se confrontant à une levée de boucliers du RSE et du PDF. Ce débat se terminera vendredi à 21 heures.

Débat en cours :

Débat sur la sécurité

Les éléments de communication du jour :

Affiche anti-avortement du PPL
Affiche du PSD
Affiche "un homme de parole" du RPR
Affiche "votez pour la Frôce" du RPR
Affiche "Ce qu'est vraiment Kyoshiro Sapporo" de la liste Patriote Indépendante
Tract de l'UPF

Les meetings du jour :

Meeting du RPR sur la sécurité à Anglès
Meeting de l'UPF sur la sécurité à Farelle

[Ilan Luvuhu]

Journée du 30 août :

Une journée relativement calme après un début de semaine bouillant, le moment le plus chaud de la journée émane d'une simple rumeur sur les réseaux sociaux, d'après laquelle un sondage de China Survey ferait perdre la place de leader du PPL au profit du PDF, la direction de China Survey n'a fait aucun commentaire alors que le célèbre journaliste politique Pierre-Alexandre Bonnardot a remis en cause la fiabilité de China Survey, il faut dire que l'institut a souvent été réprimandé pour sa très faible qualité.

Le PPL ne ménage pourtant pas ses efforts en matière de communication, menant déjà sa 8e campagne nationale avec une affiche sur le thème de "l'État obèse" qui semble plus appréciée du grand public que l'affiche anti-avortement de la veille. Aussi très actif sur le plan de la communication, le candidat patriote indépendant Kyoshiro Sapporo s'est fendu de deux nouvelles affiches sur la politique énergétique et la vidéosurveillance. Il est à remarquer que la liste Patriote Indépendante est la seule à tant mettre son leader en avant sur ses affiches. Tout le contraire du RSE qui a inclus de très nombreuses mains sur sa première affiche.

Le PSD a fait le seul meeting de cette journée calme, à Uzarie, destination encore inédite pour cette campagne, un meeting à deux orateurs avec le novice Marc de St Imberb associé au vieil habitué Joseph Vossen. Monsieur de St Imberb a vivement plaidé pour la transformation de l'armée frôceuse en en une "arme humanitaire", alors que monsieur Vossen s'est exposé à une controverse en plaidant pour le droit de vote des immigrés aux élections locales, un droit qui existe déjà.

Peu d'action aussi du côté des débats, quelques brefs échanges autour du taser lors du débat sur la sécurité, alors que le débat sur l'éducation ne décolle pas, sans doute en raison du retard d'une heure. Les tractages se sont déroulés dans une bonne atmosphère, les seules nouveautés étant l'arrivée du RSE dans ce domaine et la première apparition de la liste Patriote Indépendante dans le sud de la Province des Prigors.

Débats en cours :

Débat sur la sécurité (fin vendredi 21 heures)
Débat sur l'éducation (fin samedi 22 heures)

Les éléments de communication du jour :

Affiche sur l’État obèse du PPL
Affiche sur l'énergie de la liste Patriote Indépendante
Affiche sur la vidéosurveillance de la liste Patriote Indépendante
Affiche du RSE

Le meeting du jour :

Meeting du PSD à Uzarie sur la diplomatie

[Ilan Luvuhu]

Journée du 31 août 2012

Un vendredi un peu fade, même les tractages ont été fort peu nombreux en ce vendredi, seuls le RSE et le PDF s'y sont adonnés avec des équipes renforcées qui n'ont rencontré aucun incident.

Du côté de la communication, une journée également peu marquante, l'affiche de présentation des candidats du PSD ressemble fortement à celle faite deux mois plus tôt alors que l'affiche quotidienne du PPL s'est attaqué à la taxation excessive, un thème cher au parti de droite.

Un seul meeting en cette journée, il est l’œuvre de Benjamin McGregor dans une petite salle de Casarastra, suite à cette réunion, le PSD devient le premier parti à avoir effectué trois meetings. L'ancien Premier ministre a défendu son action ainsi que celle de la ministre de l'éducation, Natalia Fevernova, et plus particulièrement la réforme visant à faciliter l'apprentissage des langues locales proposée par cette dernière.

Du côté des débats, celui sur la sécurité s'est conclu sur une confrontation des vues globales des deux blocs, alors qu'Arthur Carapin a demandé un système plus punitif, Joseph Vossen l'a moqué en comparant cette vision à celle du Far West alors que Gavroche Finacci a mis en avant son souhait de plus d'humanité et de souhait de réinsertion des prisonniers pour limiter la récidive. Du côté du débat sur l'éducation qui se terminera ce samedi, monsieur Finacci a appelé au renforcement des mesures en places, monsieur Marshall a souhaité plus d'autonomie et monsieur Carapin plus de patriotisme, dans un climat nettement plus détendu que lors des deux premiers débats.

L'information la plus importante est peut être le premier sondage par circonscription effectué par l'IIS

Archipel Cofonoria :

PDF 25.2 % - 15 sièges
PSD 22.3 % - 14 sièges
RSE 21.0 % - 13 sièges
PPL 17.3 % - 10 sièges
UPF 7.7 % - 5 sièges
RPR 6.5 % - 4 sièges

Province des Prigors - Nord :

PDF 23.1 % - 21 sièges
PSD 19.9 % - 18 sièges
RSE 19.8 % - 18 sièges
PPL 15.1 % - 13 sièges
P.I. 8.8 % - 8 sièges
UPF 7.3 % - 6 sièges
RPR 6.0 % - 5 sièges

Province des Prigors - Sud :

PDF 23.9 % - 16 sièges
RSE 20.8 % - 14 sièges
PSD 19.6 % - 13 sièges
PPL 16.2 % - 11 sièges
UPF 7.6 % - 5 sièges
P.I. 6.4 % - 4 sièges
RPR 5.7 % - 4 sièges

Ile de l'Agrume :

PDF 26.3 % - 13 sièges
PSD 21.1 % - 11 sièges
RSE 20.1 % - 10 sièges
PPL 18.4 % - 9 sièges
UPF 8.2 % - 4 sièges
RPR 5.9 % - 3 sièges

Total en sièges :

PDF - 65 sièges ( + 65 )
PSD - 56 sièges ( - 14 )
RSE - 55 sièges ( + 20 )
PPL - 43 sièges ( - 13 )
UPF - 20 sièges ( - 13 )
RPR - 16 sièges ( - 48 )
P.I. - 12 sièges ( + 12 )

Rappelons toutefois que lors de la dernière enquête nationale, l'IIS avait été plus généreux vis à vis des partis de gauche que le reste des instituts.

Débat en cours :

Débat sur l'éducation

Le meeting du jour :

Meeting du PSD sur l'éducation à Casarastra

Les éléments de communication du jour :

Affiche du PSD
Tract du PPL

[Ilan Luvuhu]

Journée du 1er septembre 2012

A 6 jours du vote, la campagne continue à son rythme serein. Aussi serein que les tracteurs du RPR, du PDF, du PPL, du PSD et du RSE qui n'ont subi aucun incident.

La journée a été animée par les démonstrations cofonoriannes du PDF et du RSE. Le RSE a opté en fin d'après-midi pour un décor sobre et classique près d'une usine automobile de Casrastra, le discours de Thomas Rolland fut classique mais efficace, son discours économique très marqué à gauche fut particulièrement virulent vis à vis des politiques d'austérité menées en Europe, comme un symbole son discours s'acheva sur l'Internationale. La tête de liste, Alessandra Gasparini, a quant à elle appelé à un rapprochement des pays méditerranéens et au refus de la Frôce de s'aligner sur une superpuissance, les critiques vis à vis des USA, de la Chine et de la Russie ont d'ailleurs fusé et évoquant la création d'une alliance défensive entre les pays opposés à l'impérialisme.

Du côté du PDF, l'ambiance fut radicalement différente à la tombée de la nuit sur Uzarie, la scène installée en pleine rue s'adaptant à l'ambiance de la ville aux multiples boites de nuit. Les discours furent d'ailleurs régulièrement entrecoupés de musique grâce à la présence du disc jockey Roberto Serna. Le thème de la sécurité fut le fil conducteur des discours de Gavroche Finacci et Rosalinda Hanke. Le premier cité a évoqué deux mesures risquées vis à vis de l'électorat traditionnel centriste, la légalisation du cannabis et des mangas lolicon, alors que mademoiselle Hanke a souhaité une politique d'intégration renforcée et une police à visage plus humain.

En matière de communication, le PPL a entamé sa dixième campagne d'affichage national depuis le début de la campagne, mettant pour la première fois en avant le leader emblématique du parti, Jean-Baptiste Marshall. De son côté la liste Patriote Indépendante a commencé son affichage dans le sud des Prigors avec deux affiches jugées comme étant plutôt énigmatiques.

En ce qui concerne les débats, le débat sur l'éducation s'est fini sur une période où monsieur Marshall s'est retrouvé seul contre tous, défendant corps et âme son système de chèque-éducation qui a fortement déplu aux partis de gauche. Du côté du débat sur l'international, le PSD représenté par le nouveau venu Marc de St Imberb a insisté sur l'abolition de la peine de mort, alors que le RSE a ciblé sa priorité sur le développement des pays du tiers-monde, le PDF quant à lui a mis en avant sa principale mesure symbolique qui est la reconnaissance du gouvernement de Taiwan.

Débat en cours :

Débat sur la diplomatie (fin lundi 21 h)

Les éléments de communication du jour :

Affiche du PPL
Affiche "Dark Vador" de la liste Patriote Indépendante
Affiche "nouvelles technologies" de la liste Patriote Indépendante

Les meetings du jour :

Meeting du PDF sur la sécurité à Uzarie
Meeting du RSE sur l'économie et la diplomatie à Casarastra

[Jean-Baptiste Marshall]

Dernière réaction de Jean-Baptiste Marshall sur sa page facebook au sujet de la campagne :

Journal Facebook de Jean-Baptiste Marshall



www.facebook.com/jeanbaptistemarshall

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Une petite remarque concernant les différents débats que j'ai mené jusque là avec mes adversaires. Leurs réactions sont toutes les mêmes et démontrent bien les ressorts politiques sous jacents et la pensée diffuse de gauche et d'extrême-gauche qui imprègne la pensée politique de ce pays. En effet, qui propose de faire zéro déficit, de diminuer la dette, de diminuer le périmètre de l'Etat, de diminuer les impots pour laisser aux gens le fruit de leur travail et de leurs investissements est d'emblée suspecté de radicalisme, d'extrémisme, de "populisme" et pour tout dire de manquer de sérieux.
A contrario, est présenté comme une gestion sérieuse, raisonnée et adulte le fait d'endetter toujours plus, de "relancer" l'économie par des "plans" abscons qui deviennent vite des puits sans fond et sans résultats a part aggraver un peu plus le déficit et taxer "les riches" pour bien étouffer toute vélléité entrepreneuriale. Voila ce qui est présupposé comme une "bonne gestion" en Frôce.

Ce pays marche sur la tête.

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[Ilan Luvuhu]

Journée du 2 septembre 2012

Ce dernier dimanche de campagne fut bien sage, les candidats rechargent leurs batteries avant le sprint final de 4 jours qui s'annonce houleux avec le débat sur l'économie et les derniers meetings, souvent grandioses.

La paix dominicale a été troublée à Uzarie où les tracteurs de l'UPF ont été pris à partie par des passants ivres, un incident qui aurait pu être évité avec une équipe renforcée. Le PPL et le RSE ont en revanche réussi à bien négocier leurs tractages.

Le seul meeting du jour est à mettre à l'actif du PSD sous la houlette de Marc de Saint Imberb et de Luca Pappa. Monsieur de Saint Imberb s'est voulu pédagogue mettant en avant son souhait de la Frôce à se préparer à l'ère post-pétrole avec un développement des transports en commun pendant que le ministre de l'environnement a prôné la rénovation de nombre d'infrastructures à commencer par les routes frôceuses. Ce meeting fait du PSD le seul parti a avoir fait quatre meetings en cette campagne et met de nouveau en avant les puissants moyens humains du parti au pouvoir.

En ce qui concerne les débats, les représentants du PSD ont vivement reproché à Richard Cypher, le représentant du RSE d'éluder leurs interrogations et ont critiqué les propos de mademoiselle Hanke lors du dernier meeting du PDF qui avait montré sa réticence envers une armée tournée vers l'humanitaire. Le débat tant attendu sur l'économie a commencé il y a peu, le PSD a été le plus réactif mettant en avant son projet d'une agence pour l'emploi. Le PDF a quant à lui prôné de nombreux investissements publics au titre de la transition écologique pour relancer l'emploi.

Débats en cours :

Débat sur la diplomatie (Fin : Lundi 21 h)
Débat sur l'économie (Fin : Mercredi 21 h)

Le meeting du jour :

Meeting du PSD sur l'écologie à Assolac

[Ilan Luvuhu]

Journée du 3 septembre 2012 :

La journée fut marquée en premier par le premier sondages de l'INFSES :

PDF 27.2 %
RSE 19.3 %
PPL 18.1 %
PSD 16.2 %
UPF 8.9 %
PI 5.2 %
RPR 3.7 %

Des chiffres à relativiser par le fait qu'ils ne tiennent pas compte des différents évènements du week-end.

Autre évènement majeur, l'agression des tracteurs de la liste Patriote Indépendante par un groupuscule d'extrême gauche à Sainte Marie. En revanche, le tractage du RSE à Kervern s'est déroulé sans incidents.

Du côté des meetings et de la communication, peu de choses à signaler, la seule affiche du jour diffusée par le PSD a rencontré un succès plus que mitigé.

L'activité s'est concentrée sur les débats, en matière d'économie, c'est une journée en deux temps, en premier lieu un accrochage entre le PPL et la gauche sur le rôle de l'Etat, alors que le PPL évoque la haine de la gauche envers la richesse, le RSE a critiqué vivement les bénéfices record des multinationales. Par la suite, c'est l'UPF qui s'est faite remarquer en prônant la réduction drastique des importations, idée jugée irréaliste par le PSD et le PDF. En matière de diplomatie, UPF et RSE ont enfin trouvé un motif d'accord en refusant la reconnaissance du Gouvernement de Taiwan soutenue par le PDF, dans ce même débat, monsieur Marshall a tenu des propos qui ne manqueront pas d'alimenter la polémique sur les "amis pédophiles de monsieur Finacci".

Débat en cours :

Débat sur l'économie

Le sondage du jour :

Sondage de l'INFSES

L'élément de communication du jour :

Affiche du PSD

[Ilan Luvuhu]

Interview de George Montgomery, Premier ministre et tête de liste PSD :

1 / Quel bilan tirez-vous de l'action du Gouvernement Dellas ?

Positif, évidemment. Maxime Dellas a pu exercer, au nom de tous les frôceux, un premier mandat en tant que Chef de gouvernement avec un certain succès. Il n’est pas intéressant de s’attarder sur les derniers évènements qui apparaissent comme illusoire pour beaucoup d’entre nous. Dans son ensemble, Maxime a su faire passer un message fort à une grande partie des frôceux : votre confiance lors des législatives de juillet n’a pas été vaine et nous avons su vous satisfaire. Je ne m’attends pas à une quelconque sanction de l’électorat frôceux. En matière économique, judiciaire, environnementale, sécuritaire, le Gouvernement a été présent et a su répondre aux attentes des uns et des autres. La coalition avec le RPR s’est montrée fructueuse et passionnelle, mais qu’est ce qui n’est pas passionnel dans le monde d’aujourd’hui ? Très peu de choses oui. Donc nous ne pouvons que nous réjouir de l’action de Maxime Dellas à l’Hôtel Belley.

2 / Quel score visez-vous pour cette élection ?

Lors des précédentes législatives, le PSD a terminé premier des élections, je pense qu’il est pour nous essentiel de réitérer cette performance afin de garantir la pérennité de nos mesures et la mise en place d’un partenariat de confiance avec nos électeurs. Un score approchant les 20% serait un excellent résultat pour un parti comme le nôtre, même si nous ne nous interdisons pas d’atteindre les 25% si cette campagne s’avère aussi fructueuse que ce que nous le pensons. Mais tout cela dépendra essentiellement de l’engagement des militants et des cadres du parti pour remporter, avec une certaine avance, et donc une crédibilité supplémentaire, ces élections législatives.

3 / Si votre liste venait à l'emporter, vous serez chargé de former le prochain Gouvernement. Y a-t-il des listes prioritaires dans votre esprit en cas de négociation et au contraire, y a-t-il des listes avec lesquelles vous excluez toute négociation ?

Vous savez, nous sommes en pleine période électorale, je ne trouve pas sain de mener deux combats à savoir celui de la campagne électorale et celui de la stratégie électoraliste dont les frôceux ne supportent plus la médiatisation. Le PSD mène une campagne pour ses idées et ses valeurs. Ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs pourront se joindre à nous, c’est tout à fait naturel. Ceux envers qui le PSD mène un combat idéologique depuis sa création n’ont rien à faire avec nous, mais il s’agit là d’une évidence pour vous comme pour nous. Si nous l’emportons, j’assure aux électeurs frôceux une totale prise de responsabilité et le respect des promesses faites pendant cette campagne, comme ce fut le cas durant cette mandature.

4 / La récession s'installe en Frôce et l'inflation est encore haute, quelles mesures prônez-vous pour relancer la croissance tout en évitant une explosion de l'inflation ?

Une politique de croissance est une évidence. En ces temps troubles, le Gouvernement de Maxime Dellas via la ministre de l’Economie, Victoria Lopez de Ayala, a beaucoup fait pour relancer notre économie et améliorer le niveau de vie des frôceux. C’est important de le dire afin de ne pas laisser toute la place à la caricature et à la critique facile d’une certaine gauche dont l’activité concernant l’économie est un mythe autant qu’une légende. Concernant l’inflation, le PSD souhaite une régularisation du salaire minimum à 6,5 pluzins. Oui nous avons soutenu un ministre prônant une baisse à 6 pluzins, mais dans un esprit de concorde, nous nous devons, nous responsables politiques, de faire un effort de compréhension et d’adapter la loi aux réalités de la vie économique. Nous allons également baisser le taux de TVA pour tous les produits dont la production est majoritairement frôceuse afin de relancer avec panache la création d’emplois en Frôce et la productivité de la Nation. Il faut toujours une carotte pour faire avancer l’âne, par conséquent, nous inciterons les entreprises à investir en Frôce avec la baisse de la TVA sur leurs produits frôceux. Au niveau de l’emploi, nous allons réviser totalement le processus des déductions fiscales pour favoriser via des réductions d’impôts les entreprises qui embauchent en Frôce. Le PSD est clair sur ce point : la croissance arrivera une fois que nous aurons solutionné l’augmentation croissante du chômage auquel le Gouvernement de coalition PSD-RPR a dû faire face lors de son accession au pouvoir. Je ne suis pas ici pour défendre un quelconque parti, mais lorsque Vincent Valbonesi a quitté Belley, le chômage était en baisse et la croissance était forte. Après le passage du Gouvernement profondément ancré à gauche d’Hugo Salinovitch, le chômage est réapparu avec puissance et le pays est entré en récession. J’ai donc la faiblesse de croire que plus d’Etat et plus d’argent public n’ont aucun impact sur l’activité économique et la confiance des investisseurs dans notre potentiel de croissance. En revanche, associer les entreprises, les ménages, les investisseurs et l’Etat, c’est la solution d’avenir, le PSD n’a aucun ennemi, il n’y a pas un agent économique plus important ou plus fréquentable qu’un autre. Le PSD travaille pour la santé économique du pays, pas pour la réélection d’un syndicaliste, ni pour la satisfaction des attentes du patronat. La finance n’est pas non plus notre ennemi, on l’a bien vu en France, c’est une image, une phrase médiatique qui n’est en rien suivi des faits puisqu’il suffit de travers la Manche pour constater un discours pro-finance. Le PSD n’entrera pas dans ce terrain-là, nos propositions pour la croissance et l’emploi sont au nombre de 15, nous les mettrons en place si les frôceux nous font une nouvelle fois confiance.

5 / Les occupations de lieux publics se multiplient dans l'Archipel Cofonoria, pensez-vous qu'un référendum sur le statut de l'Archipel Cofonoria soit souhaitable ?

Cela fait des décennies que les indépendantistes basques demandent un référendum, a-t-il eu lieu ? Non. L’Espagne est-elle à feu et à sang ? Non. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’un référendum pour régler la question du statut de l’Archipel Cofonoria. Je l’ai déjà exprimé en qualité de Premier ministre, je le dis à nouveau : la Frôce est une et indivisible. A la question, Cofonoria doit-elle devenir indépendante, je réponds non, à la question l’Etat doit-il mettre en place une politique de décentralisation accrue à destination des régions, je réponds oui. Le dialogue est l’unique réponse à ce conflit ouvert par des individus dont le sens des responsabilités ne me saute pas aux yeux. Le PSD soutient un acte de décentralisation vers les régions, c’est un pas important que nous franchiront si les frôceux nous font confiance. Mais ce n’est certainement pas avec des envahissements, des dégâts matériels aux frais du contribuable ou des actions violentes que la situation redeviendra normale.

6 / Toujours en ce qui concerne les occupations de lieux publics, souhaitez-vous que les troubles à l'ordre public deviennent un délit ?

S’il est porté atteinte à la paix publique, oui, la création d’un délit en ce sens me parait opportune. Tant que l’évaluation d’un tel trouble est laissée à la discrétion de l’autorité civile et non militaire, je ne vois aucune raison de s’opposer à la pénalisation d’un tel acte. Rappelons tout de même que les frôceux qui ne partagent pas les idées des envahisseurs cofonorians sont très souvent pris en otage alors qu’ils n’ont pourtant, rien demandé à personne. Le droit de manifester existe, la loi l’encadre, ils peuvent très bien l’utiliser mais occasionner une gêne ou des dégâts dans un lieu ou une place publique, c’est intolérable. Je ne souhaite pas légiférer sur cette question actuellement étant donné la fin de la mandature, mais si les frôceux donnent à nouveau leur confiance au PSD, alors oui, nous légifèrerons en ce sens.

7 / En matière de politique internationale, quelle puissance doivent être selon vous les alliés principaux de la Frôce ?

Nous sommes une Nation occidentale avec un mode de vie très européen. Notre civilisation, c’est celle de la liberté et des droits de l’homme, celle de la lutte contre l’obscurantisme et les oppresseurs de quelque nature que ce soit. Nos alliés sont les Nations qui partagent ce point de vue et ce point commun avec nous. Qu’il s’agisse du Japon ou des Etats-Unis, de la France ou de l’Allemagne. Le passé est le passé, souvenons-nous mais n’en parlons plus. La Frôce a connue une période difficile il y a encore quelques années de cela. Le droit d’inventaire a été exercé il me semble avec brio et talent par une foule de personnalités d’horizons différents. D’un point de vue régional, nous devons travailler avec l’Espagne, l’Italie et bien sur la France. Nous avons cette chance d’être au milieu de ces trois puissances avec lesquelles je souhaite, au nom du PSD et de l’ensemble des militants du parti, nouer des liens puissants. Il faut savoir aller au-delà des questions idéologiques pour ne pas se couper des Nations les plus proches culturellement et géographiquement de nous. En ce sens, je regrette l’attitude d’une partie de la gauche qui base ses propositions et sa politique étrangère sur le type d’économie en place dans tel ou tel pays. Cela ne s’est jamais vu nulle part à l’exception des dictatures et des totalitarismes. Je demande donc de la mesure et du pragmatisme dans ce domaine-là si sensible des affaires extérieures.

8 / Le ministère de l'éducation a récemment lancé un débat poursuivant l'alignement du système scolaire frôceuse sur les systèmes scandinaves, plus pauvres en heures de travail que la plupart des systèmes latins. Approuvez-vous ce choix ?

Oui, je l’approuve pleinement. On constate que le trop de cours n’est pas du tout un gage de bons résultats ou de bon classement à l’international. Alors oui, il ne faut certainement pas tout baser sur l’image qu’on de nous les autres pays mais il faut y être attentif. Si un organisme indépendant comme l’OCDE place l’école française très loin de l’excellence suédoise ou finlandaise en la matière, ça reste un problème de taille. L’école frôceuse gagnera plus à être aligné sur un système de l’Europe du Nord, même si culturellement, nous sommes différents il n’est pas question de nier cette réalité, mais en s’inspirant au plus possible d’un système qui a fait ses preuves, il est probable que les résultats suivront. C’est un débat long et médiatique, qui demande une certaine remise en question de notre système. L’école frôceuse n’est pas en crise mais elle doit se protéger d’une éventuelle crise à ce niveau-là, l’exemple des pays scandinaves est donc un exemple à suivre.

9 / Pensez-vous que l'usage de l'énergie nucléaire doit être maintenu en Frôce ?

Nous souhaitons la réduction progressive de la part du nucléaire civil dans notre mix énergétique. Il n’est pas sérieux de donner une date de fin du nucléaire comme certains partis semblent s’y amuser, c’est un manque profond de courage politique que de ne pas reconnaitre le fait qu’actuellement, les énergies renouvelables ne sont pas au niveau de productivité que le nucléaire civil. La part du nucléaire n’est pas si élevée que ça, nous travaillerons à la diminuer tout au long de notre mandat en encourageant les particuliers dans l’investissement écologique, les entreprises dans la recherche de moyens de production plus propres et l’Etat dans la conversion de son parc automobile par exemple. Mais dire qu’il n’y aura plus de nucléaire en Frôce dans 10 ou 15 ans, c’est un mensonge.

10 / Le revenu minimal actuel connu sous le nom d'AMA est de 225 plz. Pensez-vous que ce montant soit adapté aux réalités frôceuses ?

L’Allocation Minimum d’Activité a été votée par le PSD lors de son examen à l’Assemblée Nationale. C’est une satisfaction pour nous que d’être l’un des rares partis à l’époque à avoir soutenu publiquement et ouvertement malgré nos positions idéologiques, cette initiative. Elle permet le comblement d’un manque évident de soutien de la collectivité à chacun d’entre nous dans une situation compliquée ou difficile comme nous pouvons tous en rencontrer au cours de notre vie. Il ne s’agit pas de financer la fainéantise comme je l’entends à la droite de la droite, il s’agit avant tout d’apporter une contribution, certes faible, à l’existence d’un ménage, d’une famille monoparentales ou encore d’un étudiant. Le PSD soutient une augmentation de l’AMA de 50%, ce qui représente un coût maitrisable pour nos finances publiques et qui ne nécessiterait pas le prélèvement d’un impôt direct ou indirect supplémentaire, ce qu’un doublement comme le propose certains provoquerait inéluctablement. C’est ça aussi le vote PSD : le pragmatisme, l’effort mesuré et financé, et non la gestion calamiteuse des politiques publiques.