Vincent Valbonesi a écrit :Le Ministre semblait satisfait du pas fait en avant par le syndicaliste pour parvenir à un éventuel accord entre l'État Frôceux et le mouvement syndical.
Premièrement, les conséquences de ce plan de privatisation des entreprises publiques, nous les connaissons, nous avons le temps et les moyens nécessaires pour présenter un projet concret et qui soit acceptable pour nous tous. L'avancée syndicale, c'était effectivement un risque, nous l'avons pris, preuve en est que nous ne reculerons pas sur un sujet aussi essentiel que les privatisations. Le Gouvernement et moi même respectons les syndicats de notre pays, nous n'avons jamais eu l'occasion ni l'envie de piétiner qui que ce soit, nous constatons seulement que dés que les syndicats sont disposés à négocier avec l'État et bien les conflits trouvent une issue positive à chaque fois. Cela ne sert à rien de monter sur ses grands chevaux à chaque annonce de ma part.
Deuxièmement, j'en viens à vos propositions, nous allons en discuter longuement car un accord me semble possible si vous y mettez autant de conviction et de volonté que je pourrais en mettre. La privatisation sera progressive, c'est un acquis depuis le début de la présentation de mon projet, il n'a jamais été question de tout privatiser d'un seul coup. Donc nous sommes d'accord sur le fait de privatiser progressivement à raison de 5 entreprises par mois. Nous sommes donc d'accord sur cela. Pour ce qui est des garanties financières et sociales longues, elles entreront dans un projet de loi de m part qui arrivera une fois le plan de privatisation en ordre de marche. Je peux vous garantir que nous travaillons activement à la création d'une allocation pour le travailleur mais cela n'entre pas dans ce plan là, je ne peux donc pas prendre d'engagement sur ce point là. Vous pouvez relire ma feuille de route, et vous vous apercevrez que des mesures seront prises en faveur des travailleurs dans les prochaines semaines. Nous acceptons d'inclure dans les clauses de cessions un engagement de la part des investisseurs de ne pas délocaliser l'entreprise pour une période de 5 ans minimum, sinon, nous supprimerons toutes les mesures fiscales avantageuses en faveur de ces entreprises. Cela ne me choque pas, et je suis totalement d'accord sur ce point là. Il est tout à fait normal d'avantager les entreprises qui restent sur le sol frôceux et de pénaliser, voir de sanctionner ceux qui délocalisent à l'insu des travailleurs de notre pays. Cependant, vu qu'il n'y a pas encore de Code du Travail, la notion de licenciement économique n'est pas encore claire, je ne peux donc pas prendre d'engagement vu que cette mesure n'existe pas en Frôce, ou du moins, n'est pas officiellement reconnue dans les textes. Nous en rediscuterons ensemble si vous le souhaitez lors de la concertation nationale sur la rédaction d'un Code du Travail.
En résumé :
- privatisation progressive : OK
- garanties financière et sociales longues : OK mais plus tard...
- interdiction des délocalisations : Semi-OK (5 ans minimum, ce n'est pas définitif).
- licenciement économique : Ajourné
On a un point accord sur la privatisation progressive.
Sur les garanties financières ?
1,3 : Il exige que les garanties soient fournies AVANT les privatisations.
2,5 : Il demande si des garanties provisoires, en attendant le projet social à venir, peuvent être ajoutées au projet de privatisation.
4,6 : Il accepte mais rappelle que le ministre prend des engagements sur ce point.
Sur l'interdiction des délocalisations ?
1,4 : 5 ans minimum, c'est trop peu, il demande minimum 7 ans.
2,6 : Cela lui convient, mais il demande aussi des sanctions financières, avec la création d'un délit de délocalisation.
3,5 : Il exige que la délocalisation soit interdite sans limitation de durée !
Sur le licenciement économique ?
1,5 : Il demande un engagement immédiat du Gouvernement
2,4 : Il accepte de voir ça plus tard, à tête reposé
3,6 : Il demande à ce que le projet de privatisation prévoie une clause pour éviter ce licenciement économique.