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Re: Privatisations et climat social

Posté : 03 août 2010, 00:43
par Jérémy Meunier
Dans quel état d'esprit vont s'y rendre les syndicats ?


1,3,5 : Ils demeurent sceptiques et ne pensent pas en tirer grand chose.
2, 4 : Ils sont plutôt sans avis tranché, ils attendent de voir.
6 : Ils sont confiants et pensent que la discussion peut déboucher sur de nombreuses choses.

Re: Privatisations et climat social

Posté : 04 août 2010, 11:06
par Jérémy Meunier
Les syndicats étant sceptiques et la rencontre ayant lieue aujourd'hui, de quelle humeur est l'interlocuteur de la Confédération Syndicale Frôceuse, Patrick Ovono ?



1, 3, 5 : Sceptique et neutre
2, 6 : Mauvaise humeur, il est parti pour être agressif dans le bras de fer
4 : Bonne humeur, il a la banane

Re: Privatisations et climat social

Posté : 04 août 2010, 11:07
par Jérémy Meunier
Donc Patrick Ovono est de bonne humeur, ce qui facilite la réunion et la discussion. ^^

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 15:46
par Jérémy Meunier
Rectificatif, ce n'est pas Patrick Ovono mais Gérard Menri. ^^
Vincent Valbonesi a écrit :(HRP : Aucun problème, je n'étais pas disponible également, donc on peut commencer aujourd'hui.)

Le Ministre salua les journalistes, il n'avait aucune déclaration à faire avant cette rencontre cruciale pour son projet de loi, un des plus importants pour notre pays. Il discuta en privé avec ses collaborateurs quelques instants avant de se présenter devant le Gerard Menri, le représentant du mouvement syndical de notre pays. Les deux hommes étaient assis autour d'une table, l'un en face de l'autre, tout était prêt pour entamer les discussions.

Monsieur Menri, c'est tout d'abord un plaisir pour moi de vous recevoir. Je suis satisfait que vous ayez pris le temps de venir à ma rencontre pour que l'on discute sereinement et dans un climat agréable, au lieu de paralyser notre pays qui n'en a certainement pas besoin à l'heure ou l'on se parle. Je n'ai jamais eu l'intention d'ignorer les forces syndicales de notre pays, c'est pour cela que j'ai pris la peine d'organiser un débat public sur mon projet de loi concernant les privatisations. J'avais prévu d'organiser un sommet social avec les partenaires sociaux, notre rencontre fera office de "sommet social" entre l'État et les représentants des travailleurs. Je vous propose de discuter ici des conditions de transfert du publique vers le privée, d'un calendrier et d'éventuelles garanties pour les salariés que je m'engagerais à tenir devant des investisseurs privés une fois notre Convention signée. Donc venons en au fond du problème. Quelles sont vos craintes vis à vis de ce projet et qu'attendez vous du Gouvernement ?
Première chose, quel impact a le discours du ministre :

1,4 : Bon.
2 : Mauvais.
3,5,6 : Neutre (aucune)

Deuxième chose, pour répondre à sa question, que les craintes vis à vis du projet :
Les deux premières seront majeures, la dernière mineure.

1 : La privatisation va mettre en péril les emplois.
2 : La privatisation va permettre à terme des délocalisations et la fuite des capitaux à l'étranger.
3 : La privatisation concerne beaucoup trop d'entreprises.
4 : La privatisation va faire augmenter les prix.
5 : La privatisation ne va rapporter qu'aux directeurs d'entreprises et non à la population.
6 : La privatisation va empêcher la régulation du système financier.
7 : La privatisation va perpétrer le manque d'acquis et de droits pour les travailleurs.
8 : La privatisation va à terme, ruiner l'Etat et le priver de sources de bénéfices.

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 15:47
par Jérémy Meunier


Je relance vu qu'il y a double...

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 15:50
par Jérémy Meunier
Donc, deux craintes majeures :
- La privatisation va permettre à terme des délocalisations et la fuite des capitaux à l'étranger.
- La privatisation va perpétrer le manque d'acquis et de droits pour les travailleurs.

Une crainte mineure :
- La privatisation va empêcher la régulation du système financier.

Concernant les attentes des syndicats, le tirage avait montré qu'ils désiraient un abandon total du projet. Quelle est leur position aujourd'hui ?

1,4 : Ils veulent toujours l'abandon du projet et n'en démordent pas.
2,3 : Ils sont d'accord pour des compromis.
5,6 : Ils restent hostiles au projet et attendent des mesures fortes pour rassurer leur crainte avant de revoir leur position.

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 16:42
par Jérémy Meunier
Vincent Valbonesi a écrit :Les réponses du syndicaliste était reçu avec beaucoup d'appréhension de la part du Ministre qui avait pour seul et unique but de détendre la situation sociale et d'éviter un conflit national ouvert avec les forces syndicales.

Monsieur Menri, nous ne pouvons pas abandonner ce projet de privatisation, c'est impossible. C'est la promesse phare de notre campagne, la promesse dans la partie économique sur laquelle le peuple frôceux a porté le Mouvement Libéral au pouvoir. Je ne peux pas faire marche arrière sur cette décision. J'assume entièrement le succès ou l'échec de ce plan, mais je ferais tout le nécessaire pour que l'ensemble des forces actives de notre pays voient dans ce projet une nécessité économique vitale pour nos entreprises. Un code du travail va être débattu dans mon Ministère afin d'améliorer le sort des travailleurs, il y aura également la mise en place d'un système de protection sociale et d'autres mesures. Je suis ici pour améliorer le sort des travailleurs lors de ce transfert, je vous demande de me confier vos demandes vis à vis de cela, je j'abandonnerais pas le projet. Je ne m'attend pas non plus à un soutien de votre part mais le projet passera au parlement, vous le savez autant que moi. Donc essayons, ensemble, de discuter et d'avancer tout en sachant que ce projet sera vote et adopté, quelque soit la mobilisation. Je vous propose de fixer un calendrier et de décider, ensemble, des modalités sociales pour les travailleurs, avançons ensemble sur ce point je vous prie. Faites nous des propositions, nous tomberons d'accord sur certain point.
Bras de fer powaaa. XD

Quelle est la réaction de Gérard ?

1 : Il accepte de revenir sur ses positions et de coopérer docilement.
2,3,5 : Il est réticent mais ouvert à la proposition et au compromis.
4, 6 : Il refuse catégoriquement toute discussion sur la plan de privatisation et n'apprécie pas le ton de défi du Ministre, qui veut faire passer coûte que coûte son projet.

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 16:44
par Jérémy Meunier
Vers quel compromis s'oriente-t-il ?


1,3 : Des propositions pour résoudre les 3 craintes principales.
2,4 : Des propositions pour reporter le projet après avoir mis un code du travail.
5,6 : Des propositions pour apporter un aspect social et un calendrier au programme.

Re: Privatisations et climat social

Posté : 05 août 2010, 16:53
par Jérémy Meunier
Concernant le calendrier :

1,2 : Privatisation progressive respectant un quota de 5 entreprises par trimestre, maximum.
3,4 : Privatisation progressive respectant un quota de 5 entreprises par mois, maximum.
5,6 : Privatisation progressive respectant un quota d'au moins 1 entreprise publique conservée par secteur d'activité, au minimum.

Concernant les exigences sociales :

1 : Interdiction de licenciement de l'ensemble du personnel
2 : Fixation des fourchettes de prix par l'état
3 : Reclassement obligatoire, si licenciement, et régulation de l'état sur les marchés.
4 : Participation aux bénéfices accordée aux employés, pas de licenciement.
5 : Garanties financières et sociales longues en cas de chômage.
6 : Interdiction des délocalisations et du licenciement pour motif économique.
7 : Direction 50-50 entre l'Etat et l'entrepreneur privé (coopération)

Re: Privatisations et climat social

Posté : 06 août 2010, 12:00
par Jérémy Meunier
Vincent Valbonesi a écrit :Le Ministre semblait satisfait du pas fait en avant par le syndicaliste pour parvenir à un éventuel accord entre l'État Frôceux et le mouvement syndical.

Premièrement, les conséquences de ce plan de privatisation des entreprises publiques, nous les connaissons, nous avons le temps et les moyens nécessaires pour présenter un projet concret et qui soit acceptable pour nous tous. L'avancée syndicale, c'était effectivement un risque, nous l'avons pris, preuve en est que nous ne reculerons pas sur un sujet aussi essentiel que les privatisations. Le Gouvernement et moi même respectons les syndicats de notre pays, nous n'avons jamais eu l'occasion ni l'envie de piétiner qui que ce soit, nous constatons seulement que dés que les syndicats sont disposés à négocier avec l'État et bien les conflits trouvent une issue positive à chaque fois. Cela ne sert à rien de monter sur ses grands chevaux à chaque annonce de ma part.

Deuxièmement, j'en viens à vos propositions, nous allons en discuter longuement car un accord me semble possible si vous y mettez autant de conviction et de volonté que je pourrais en mettre. La privatisation sera progressive, c'est un acquis depuis le début de la présentation de mon projet, il n'a jamais été question de tout privatiser d'un seul coup. Donc nous sommes d'accord sur le fait de privatiser progressivement à raison de 5 entreprises par mois. Nous sommes donc d'accord sur cela. Pour ce qui est des garanties financières et sociales longues, elles entreront dans un projet de loi de m part qui arrivera une fois le plan de privatisation en ordre de marche. Je peux vous garantir que nous travaillons activement à la création d'une allocation pour le travailleur mais cela n'entre pas dans ce plan là, je ne peux donc pas prendre d'engagement sur ce point là. Vous pouvez relire ma feuille de route, et vous vous apercevrez que des mesures seront prises en faveur des travailleurs dans les prochaines semaines. Nous acceptons d'inclure dans les clauses de cessions un engagement de la part des investisseurs de ne pas délocaliser l'entreprise pour une période de 5 ans minimum, sinon, nous supprimerons toutes les mesures fiscales avantageuses en faveur de ces entreprises. Cela ne me choque pas, et je suis totalement d'accord sur ce point là. Il est tout à fait normal d'avantager les entreprises qui restent sur le sol frôceux et de pénaliser, voir de sanctionner ceux qui délocalisent à l'insu des travailleurs de notre pays. Cependant, vu qu'il n'y a pas encore de Code du Travail, la notion de licenciement économique n'est pas encore claire, je ne peux donc pas prendre d'engagement vu que cette mesure n'existe pas en Frôce, ou du moins, n'est pas officiellement reconnue dans les textes. Nous en rediscuterons ensemble si vous le souhaitez lors de la concertation nationale sur la rédaction d'un Code du Travail.
En résumé :
- privatisation progressive : OK
- garanties financière et sociales longues : OK mais plus tard...
- interdiction des délocalisations : Semi-OK (5 ans minimum, ce n'est pas définitif).
- licenciement économique : Ajourné

On a un point accord sur la privatisation progressive.
Sur les garanties financières ?

1,3 : Il exige que les garanties soient fournies AVANT les privatisations.
2,5 : Il demande si des garanties provisoires, en attendant le projet social à venir, peuvent être ajoutées au projet de privatisation.
4,6 : Il accepte mais rappelle que le ministre prend des engagements sur ce point.

Sur l'interdiction des délocalisations ?

1,4 : 5 ans minimum, c'est trop peu, il demande minimum 7 ans.
2,6 : Cela lui convient, mais il demande aussi des sanctions financières, avec la création d'un délit de délocalisation.
3,5 : Il exige que la délocalisation soit interdite sans limitation de durée !

Sur le licenciement économique ?

1,5 : Il demande un engagement immédiat du Gouvernement
2,4 : Il accepte de voir ça plus tard, à tête reposé
3,6 : Il demande à ce que le projet de privatisation prévoie une clause pour éviter ce licenciement économique.