Obama, cassé dans l'élan

[Noah Weber]

Non mais ça c'est une réaction universelle hein, y a pas que les américains.
Je m'excuse, mais les Chinois ils ont en pris plein la gueule ces dernières années, avec un nombre bien plus élevé de victimes que les américains, mais ils continuent de s'industrialiser comme des fous et ils sont pas hyper écolo (même si dans l'absolu, c'est le pays qui a le plus investi dans les éoliennes ou même énergie renouvelables, je me souviens plus exactement ^^).

Je crois que l'être humain est pas tellement disposé à anticiper les catastrophe, mais plutôt à réagir quand elles surviennent. Vous croyez pas?

[Alois Evrhart]

moi et beaucoup d'écolo on espère que les grosses catastrophes type Katrina, Deep Water Horizon, Tchernobyl, Grand smog de Londres aient des vertus pédagogiques ... mais avec l'humanité c'est pas facile, elle a une faculté d'oubli impressionnante. Et puis l'homme est très géocentré sur son pays, quand une catastrophe écologique touche un pays ailleurs ba sa nous en touche une sans faire bouger l'autre.

Ptet que quand le cout des catastrophes deviendra plus important que les bénéfices du modèle économique en place ils changeront ...

[Stefano Peruzzi]

Venir à en espérer des catastrophes, il y en a vraiment qui tombent très bas...

[Alois Evrhart]

non t'as mal compris, j'ai pas dis "j'espère que des catastrophes vont arriver", j'ai dit j'espère que si elles arrivent, elles puissent au moins avoir des vertus pédagogiques, vu que c'est une des seules choses positive qu'on puisse éventuellement tirer de tels drames. Il est d'ailleurs super intéressant de voir la corrélation entre catastrophes écologiques et évolutions positives du droit de l'environnement.

[Noah Weber]

Bon, perso, je vois pas trop le rapport entre la catastrophe BP et l'écologie, si ce n'est que notre utilisation de pétrole nous conduit à des drames par simple "imprudence".
Mais pour le reste des catastrophes, si on demande aux gens quelles sont les deux pires catastrophes de ces dix dernières années, on dira le tsunami de 2004, et le tremblement de terre en Haïti. Sauf que ces deux catastrophes ne sont pas de cause humaine, notre destruction de l'environnement n'y est pour rien.

Les catastrophes écologiques et les conséquences humaines comme les migrations, les éventuelles "guerres" liées à l'environnement restent plus ou "anecdotiques" si j'ose me permettre le terme, si on prend en compte le nombre de victimes.

Donc les grosses catastrophes, genre tremblement de terres, on a aucune "morale" à en retirer puisqu'on est pas responsables.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Globalement je suis assez d'accord avec ce que dit Noah, sur les catastrophes.

Je pense qu'Alois parle surtout des castrophes environnementales en fait, celles que l'homme peut déclencher par son action.
Après, faut se dire que si on envisage une décroissance, on fait une croix sur la recherche et le progrès, donc, ce sera préjudiciable pour les générations à venir puisqu'on aura sauvegardé un petit peu le système pour un peu plus de temps, mais que les énergies fossiles seront épuisées.

En fait dire : on ralentit le rythme pour tenir plus longtemps, c'est pas très différent de dire on continue comme on fait actuellement.
A un moment, les denrées fossiles vont manquer, il faudra faire sans. Donc, ça implique deux possibilités pour l'humanité : soit elle s'adapte pour continuer à vivre, soit elle survit (ou pas) sans ses acquis.

[Marie Cossac]

Il faut arrêter les fausses idées sur la décroissance. C'est avant tout une logique qui dit qu'une bonne Société est une Société qui privilégie les liens sociaux sur les biens matériels. On sort de l'économisme et du productivisme. C'est certainement pas "faire moins pour faire moins" (on parle d'antiproductivisme pas de contre-productivisme).

[Alois Evrhart]

Je pense qu'Alois parle surtout des castrophes environnementales en fait, celles que l'homme peut déclencher par son action.

ouep ^^

Après, faut se dire que si on envisage une décroissance, on fait une croix sur la recherche et le progrès, donc, ce sera préjudiciable pour les générations à venir puisqu'on aura sauvegardé un petit peu le système pour un peu plus de temps, mais que les énergies fossiles seront épuisées.

C'est pas du tout ça la décroissance, faut pas faire une étymologie économique du mot, c'est juste un slogan provocateur. Décroitre pour décroitre est aussi débile que croitre pour croitre. Dans les idées de la décroissance vous avez la décroissance du superflus (i-phone, 4x4 etc) mais la croissance du nécessaire jusqu'à une satisfaction des besoins. La recherche est un besoin, pour l'amélioration du rendement énergétique des bâtiments, trouver des médocs etc donc ça croitrait dans une société de décroissance.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

on parle d'antiproductivisme pas de contre-productivisme

Euh... Anti, en latin ça veut dire contre.
Où est la différence ?

C'est pas du tout ça la décroissance, faut pas faire une étymologie économique du mot, c'est juste un slogan provocateur. Décroitre pour décroitre est aussi débile que croitre pour croitre. Dans les idées de la décroissance vous avez la décroissance du superflus (i-phone, 4x4 etc) mais la croissance du nécessaire jusqu'à une satisfaction des besoins. La recherche est un besoin, pour l'amélioration du rendement énergétique des bâtiments, trouver des médocs etc donc ça croitrait dans une société de décroissance.

Ok, dans ce cas je n'ai rien dit. ^^'

[Marie Cossac]

La différence à mon sens est que l'anti-productivisme lutte contre l'idée de "croître pour croître". Le contre-productivisme ça seraît "décroître pour décroître" comme Alois et moi nous échinons à le dire. Ce n'est pas le projet de l'objection de croissance.