Re: Morale
Posté : 05 juin 2011, 14:58
Je l'avais compris dans ce sens. Enfin pour répondre, je dirais vice-versa. Si on veut diminuer de le nombre de vol il faut anéantir le système en place basé sur la propriété.Yevgueni Makhno a écrit :Pourquoi considérer l'évolution comme une évolution croissante ?Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Pour faire évoluer le nombre de vols, il suffit de rester dans le système en place et de renforcer davantage le fossé entre les niveaux de vie...
Je ne l'entendais pas comme ça en fait. Ma question doit plutot se lire comme ça: "Comment acceptons nous la mort de quelqu'un, ou l'inverse ?".Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :En évitant d'être un mouton de panurge. Genre, je tue parce qu'il a tué. La mise à mort est un acte violent. Et ce cercle de violence doit à un moment ou à un autre être rompu. Pour se faire, il faut du recul, du pardon et de la mâturité.
Ta réponse est intéressante. Je trouve que la mâturité n'a rien à faire là dedans. Dans le cas que tu utilises, la vengeance (ça a l'air d'être ça), je crois qu'on ne peut pas dire ce qui est bien ou mal, il n'y a que des réactions saines. Vouloir tuer quelqu'un parce qu'il a tué quelqu'un de poche, vouloir le voir croupir en prison jusqu'à sa mort, vouloir le voir torturé etc, je trouve que c'est sain. Ca montre l'humanité au fond de nous et l'amour qu'on avait pour celui qui a été tué, ainsi que la haine qu'on peut avoir pour celui qui tue.[/quote]
Ressentir ça effectivement c'est sain, je suis d'accord. Tant que ça n'est pas appliqué. Le fait de ne pas tuer justement, même si on en a envie montre que l'on fait aussi preuve "d'amour" pour une vie finalement. J'ai mis "mâturité" car j'avais pas d'autres mots sur le moment.
Pour ta première remarque, j'avais mal compris. XD
Je répondrais simplement que pour accepter la mort de quelqu'un il faut lutter et se raisonner. Le fait de la refuser est stupide car c'est un fait inévitable et contrairement à ce qu'on fait croire, l'Homme ne ressucite pas.
Parce que l'on ôte la vie et que j'estime de l'Homme n'a pas à décider de qui doit vivre et de qui doit mourir. Après ma réponse est implacable sur le coup mais à bien réfléchir, il y a des éléments nécessitant parfois de tuer (légitime défence, par exemple, basée sur l'instinct de survie). Et il y a aussi la définition du terme "vie". Qu'est-ce que la vie et comment on la définit ? A partir de quand ? A partir de la réponse à cette question, on peut débattre du reste.Mais pourquoi c'est mal de tuer ? Pourquoi cette affirmation implacable ?Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Tuer, c'est mal.
La vie d'un individu n'appartient pas à l'Etat mais à lui et à lui seul. Que l'Etat ordonne la mort d'un individu ça n'est pas une décision rationnelle, c'est une décision inhumaine. Et ce, d'autant plus qu'on sait que l'Etat c'est une poignée d'êtres humains se basant sur leurs émotions...Si l'Etat ordonne lui même la mort, alors il n'y a pas d'émotions dans sa décision, c'est une décision rationnelle.Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Il y a des morts souhaitables mais elles ne doivent pas aboutir car exprimées dans des conditions surchargées d'émotions.
Ce qui est encore pire.Et une façon de gagner de l'argent.Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :La religion, c'est la plus pathétique excuse de l'Homme pour justifier des massacres. Elle représente pour moi la dictature de la sipritualité.![]()
Alors les Lumières, elles ont inspiré, oui. Mais en toute honnêteté inspirer ne suffit pas pour créer. Et s'il n'y avait pas eu des gens pour mener la révolution en 1789, le pensée humaniste serait tombée dans l'oubli. Le plus important, ce ne sont pas des théories, ce sont les actes, même si les philosophes ont parfois inspiré des actions par la suite, ça ne suffit pas à mon sens.Y'a quelques jours de ça, sur un site communautaire très connu, j'ai donné un extrait d'auteur à Callet. Je crois qu'il faut surtout retenir un passage qui est "sécurisation paresseuse". La philosophie est une discipline de l'esprit. Ca ne veut pas dire que c'est une discipline exact, ou juste, mais qu'elle permet simplement de discuter et de réfléchir sur de nombreux sujets. Ca a l'air barbant, mais c'est très intéressant, c'est l'histoire des idées. La théorie brut est chiante, mais lorsqu'on arrive soit même à faire le cheminement de l'idée dans l'acte, alors on se dit "merde, j'ai éclairci un pan de l'acte pour moi". Puis Louis, je crois que tu adhères à tout ce qui est progrès humaniste, depuis les Lumières... Si des philosophes n'avaient pas théorisé ou créée de nouvelles idées, les Lumières ne seraient pas ce qu'elles furent.Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :La philosophie c'est une façon de parler pour ne rien dire en essayant de se montrer intelligent.
Il me semble que c'est Proudhon, justement qui disait il me semble que philosopher était une forme de médiocrité philosophique. A un moment ou à un autre, parler pour ne rien dire, ça ne fait que brasser du vent sans plus...
[/quote]La philosphie est plutot une série d'idées, de paradigmes. Ca permet de découvrir l'étendue des idées, des explications, donc de remettre en question ce qu'on pense, mais pas soi meme.Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Cela dit, la philosophie permet parfois de se remettre en question et ça c'est intéressant voire nécessaire.
Dans la mesure où on parle de convictions personnelles et de pensées, je dirais qu'on se remet soi-même en question. Après je joue peut-être sur les mots.