Economie : Situation économique très détériorée en Frôce
La croissance n’est plus le symbole de la réussite économique du modèle Frôceux, c’est la récession qui l’emporte sur cette période avec une récession de 4 % selon les chiffres officiels fournis par l’INSEEF. L’inactivité économique du gouvernement aussi sur le plan social qu’économique, notamment symbolisé par l’absence de propositions du ministre de l’Economie et des Finances, M. Luca Pappa, dans le dernier tiers de la période est pointée du doigt pour expliquer cette sévère chute de la production. L’exemple le plus fameux, symbole de la perte de confiance des acteurs de la vie économique reste la votation de la loi de finances pour une période révolue et le commencement d’une nouvelle année sans l’existence d’un budget autorisant le prélèvement des taxes et impositions pour le financement de l’Etat et des administrations pendent les semaines et mois à venir. Une situation inédite pour un pays de la grandeur de la Frôce. La production industrielle a chuté de 5,7 % sur la période, notamment dans les secteurs de la métallurgie (-1,5 %), la chimie (-1,4 %) et l’automobile (-3,4 %) entraînant également une baisse de l’emploi industriel de 2,1 %.
Cette baisse sensible de la production de richesses s’est accompagné d’une hausse sensible du chômage de près de 1,5 % pour atteindre le seuil symbolique des 9 % de chômeurs dans la population active. Les jeunes sont particulièrement touchés par cette augmentation puisque le seul chômage des jeunes a augmenté de 7,9 % sur la période donnée. Selon des économistes de la Cour des Comptes, il est fort probable que la Frôce connaisse un pic de chômeurs d’ici deux à trois ans si rien n’est fait, cela se traduirait par un nombre de chômeurs approchant la barre des 10 %.
De son côté l’inflation baisse pour atteindre son plus bas niveau depuis plus d’une quinzaine d’années : 2,5 % d'inflation. Cette baisse de l’inflation s’explique notamment par l’entrée en vigueur de la loi sur le SMC qui a permis la baisse des salaires en réponse aux effets provoqués par l’entrée en vigueur de la loi sur le SHG. Cette baisse provient également de la hausse du chômage dans le pays, provoquant un effondrement de la demande. La perte de pouvoir d’achat n’est pas pour autant résolue : étant donné la baisse des salaires, la déflation n’est finalement qu’une adaptation des prix au pouvoir de consommation des travailleurs frôceux.
Suite à la parution de ces indicateurs, l’une après l’autre, les trois principales agences de notation financière (Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's) ont toutes les trois abaissées la perspective à court terme de la Frôce de "stable" à "négative". Les agences rappellent que le bilan de l'ancien ministre de l’Economie et des Finances, George Montgomery, a permis la sauvegarde du "Triple A" de la Frôce, au même titre que la Suède, la Norvège, le Danemark, la Suisse, l’Australie, le Canada, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni, la Finlande et Singapour. La perspective négative impose à la Frôce de régulariser au plus vite sa situation vis-à-vis de son budget, de restaurer la confiance parmi les acteurs de la vie économique, de lancer une lutte contre le chômage tout en évitant une nouvelle hausse brutale de l’inflation.
- Rappel des principaux indicateurs :
- PIB : - 4 %
- Chômage : 9 % (+ 1,5)
- Inflation : 2,5 % (- 2,5)
- PIB : 998,0 milliards de pluzins
- PIB par habitant : 32 090,03 pluzins
- Population : 31 100 000 hab