Site Officiel de Louis-Damien Lacroix de Beaufoy

Journaliste : Monsieur Lacroix, bonsoir, vous effectuez un retour sur la scène politique ce soir, avec cette candidature à la Mairie d'Aspen. Une première question, vous étiez où jusqu'à présent ?
LDLB : Bonsoir. Pour tout vous dire, cela fait plusieurs semaines que j'envisage un retour sur la scène politique de notre pays. Il y a une après-présidence, où il convient de s'isoler un peu et de profiter de sa vie personnelle. Être à la tête d'un pays, c'est quelque chose de fort, mais d'usant. Il y a beaucoup de décisions à prendre et de travail à faire. J'avais besoin de me ressourcer et de faire un peu de vide. Et puis, j'ai une famille dont je dois également m'occuper.
Journaliste : Vous avez déposé votre candidature de façon tardive. Pourquoi ?
LDLB : Je l'ai posée dans les délais. J'ai surtout cherché à bien préparer cette candidature et à la mûrir. Se lancer de façon précipitée dans une élection, c'est déjà manquer de responsabilité et puis c'est aussi s'essouffler sur le temps.
Journaliste : Voulez-vous dire que votre adversaire, Monsieur Marshall s'est jeté sans réfléchir dans cette élection ?
LDLB : Non, il a lui aussi posé sa candidature dans les délais et a même commencé à faire campagne. Je suppose, en tout cas j'espère qu'il avait réfléchi sa candidature depuis quelques temps et qu'il s'est présenté dans cet esprit là, avec un projet d'avenir pour notre capitale.
Journaliste : Son avance ne va-t-elle pas vous pénaliser ?
LDLB : Ce qui fait la qualité d'une campagne, ça n'est pas le nombre de visites à droite à gauche que l'on fait, ça n'est pas plus le nombre de journalistes devant lequel on va poser et encore moins le nombre de mains que l'on va serrer. Ce qui fait la qualité d'une campagne, ce sont les idées, les projets, les propositions et les arguments. Et quand je vous parle d'arguments, je veux dire sur le fond et non sur les actes personnels. Vous savez j'ai suivi avec intérêt le début de cette campagne. J'ai trouvé profondément absurde que des campagnes d'affichage soient faites dans le but de jouer sur l'image des candidats et sur des pseudos scandales. Ce sont les mêmes qui s'insurgent contre la presse quand elle révèle les affaires au grand jour, et ils alimentent le feu eux-mêmes. Est-ce vraiment digne d'une campagne sous notre république à votre avis ? Je vous réponds "non".
Journaliste : Quand présenterez-vous votre projet ?
LDLB : Demain, en même temps que je ferais mon discours d'entrée en campagne, dans mon QG. Vous y êtes d'ailleurs invité.
Journaliste : Vous avez récemment adhéré au RPR, êtes-vous étiqueté par ce parti ?
LDLB : Pour l'heure, j'ai fait une demande d'adhésion à laquelle j'attends tranquillement une réponse. Je n'ai pas de carte RPR et donc, pas le droit de m'approprier l'étiquette de ce parti. Mais je crois que les élections municipales, comme les élections présidentielles sont avant tout une histoire de projet avant d'être une histoire de partis.
Journaliste : Votre femme viendra-t-elle vous soutenir ?
LDLB : Je n'aime pas exposer ma vie privée. J'estime en effet que ce qui sort du cadre professionnel et politique ne concerne que moi et mon épouse. Elle n'a pas besoin de s'afficher en public avec nos enfants pour me dire qu'elle me soutient. Pas plus qu'elle n'a besoin de s'afficher partout devant un parterre de journalistes pour me soutenir réellement. Je puise ma force dans notre complicité et cette complicité est intime. De toute façon, je ne suis pas à la recherche de ce genre de communication, je trouve cela de mauvais goût et maladroit, un peu comme si c'était une obligation de faire défiler toute sa famille pour gagner quelques voix.
Journaliste : Merci Monsieur Lacroix. Bon courage pour votre campagne.
LDLB : Avec plaisir. Merci à vous pour cette interview.
Pour qu'une ville fonctionne bien, il faut qu'elle soit correctement dirigée et que le Maire puisse faire émaner de chacun de ses administrés une véritable force de projets.
Quand on est nouveau quelque part, on cherche toujours à s'intégrer dans son nouvel environnement, mais ce n'est parfois pas évident. Il faut favoriser la convivialité et l'entraide pour que chacun se sente chez lui à Aspen.
Pour qu'Aspen donne envie aux gens d'y venir, pour y habiter ou bien en simple touriste, il faut renforcer son image et lui donner un rayonnement national et international.
Une ville propre, une ville saine, c'est une ville que l'on aime et qui gagne en image.
Circuler dans une grande ville est parfois un vrai casse-tête et peut nuire définitivement à l'image d'une ville. Il faut assurer la desserte de toute la ville et en même temps, réduire les bouchons.
Il est importer pour qu'une ville avance, qu'elle soit toujours en action et qu'elle construise les piliers de son avenir.
La sécurité de chaque habitant d'Aspen doit être une priorité des pouvoirs publics. Cette mission doit mener à la collaboration étroite de l'Etat et de la ville pour lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité.
Tout projet a un coût et en matière de financement, les Mairies ont malheureusement peut de leviers sur lesquels se baser. Il faut y remédier et faire en sorte que les villes deviennent un point important du budget de l'Etat.
Je me suis rendu dans l'après-midi au marché du vendredi, comme toujours, pour y faire quelques emplettes et aussi pour aviser une fois encore du fonctionnement de cet évènement local. Je me suis dit que s'il y avait une expérience à partager, ce serait celle-ci, et que ce site de campagne en serait un bon moyen. Le marché du vendredi, c'est un peu sacré. C'est le meilleur endroit pour rencontrer les gens et leur parler. Les commerçants sont très chaleureux et l'impression d'être une sorte de Dieu-vivant ne vous quitte pas. Vous êtes choyé, on vous invite à goûter les produits du terroir, à vous rincer la bouche d'un vin local, rosé ou blanc, de préférence. Et puis à mesure que vous avancez à travers la foule, toujours plus nombreuses, vous êtes attiré par tout un tas de choses, aussi intéressantes les unes que les autres. Seulement aujourd'hui ma visite rituelle a pris un tournant particulier, puisque je suis en campagne. Les commerçants ont donc ajouté à leurs formules de politesse et à leurs discussions joviales des questions sur ce qui les concernaient directement : le tourisme et la fréquentation de leurs étals. Les évènements comme le marché du vendredi sont des évènements que l'on doit conserver et qu'il faut même mettre en avant. Améliorer sa renommée, favoriser son accessibilité et renforcer son caractère festif, ce sont des engagements que je prends aujourd'hui. La vie économique, ce ne sont pas que les multinationales et les grandes entreprises. C'est avant tout l'artisanat. Et quelle est institution la mieux placée pour aider ce secteur bien trop souvent oublié ? La Mairie. Le marché du vendredi, je veux que ça soit une expression qui vienne à l'esprit des gens du monde entier lorsqu'ils entendent le mot "Aspen". Il y a tellement de choses à voir et à partager, que je dis vivement vendredi prochain. Ah et d'ailleurs, ça me rappelle une chose. J'ai marché pendant des heures dans Aspen, pas une seule fois, je n'y ai vu une prière de rue. Peut-être n'étais-je pas au bon endroit au bon moment, en tout cas une chose est sûre, la Mairie doit veiller au respect de la laïcité et donc à la présence de lieux de culte pour chaque religion reconnue en tant que telle, sans aucune exception. Cela résoudra le pseudo-problème des prières de rue, néfastes à la "sécurité" urbaine. J'imagine que Monsieur Marshall y avait pensé lors de son dernier meeting et qu'il avait oublié de préciser ce qu'il ferait concrètement sur le sujet. En tout cas, une chose est sûre, les croyances de chacun sont personnelles et intégrer la moindre suprématie d'une religion sur une autre ou sur l'Etat, cela fait partie des actes qui sortent complètement du cadre politique. Je dis cela à tout hasard.