[001] Johnson 360

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Franck Johnson

[001] Johnson 360

Message par Franck Johnson »

Bonsoir et bienvenue dans Johnson 360 sur Yoctoscope ! Vous allez faire le tour de l'actualité !
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Cette première édition sera évidement en grande partie consacrée à l'élection d'Asuka Finacci à la présidence de la République. Je recevrai à propos de ce sujet, en fin d'émission, Mays Majardeen, le président du PRF qui avait été pas loin d'accéder au second tour. Comment se sont comportés ses proches ? Quel fut leur influence sur le scrutin ? Quel regard porte-t-il sur le futur ? Il me répondra.

Nous allons démarrer avec la traditionnelle Edition de J360 pour avoir en tête les dernières nouvelles.
Dans les titres:

-La Frôce a une présidente: Asuka Finacci.
-H-Design porte plainte.
-Brian Edwards rate le Superbowl.

-On commence avec bien sûr l'élection d'hier et la victoire d'Asuka Finacci qui devient la première présidente de la République. La seconde personne a occuper cette place depuis la fin de la dictature. Avec 62,39% contre les 37,61% de Charles de la Tour, elle est élue d'une manière très significative.
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La nuit va être longue chez les partisans de Mme Finacci qui ont fêté comme il se doit la victoire de leur protégée. Partout, d'Aspen à St-Frôçois, de Casarastra à Nobles, en passant par Elrado, les frôceux ont célébré cet événement symbole de la démocratie instaurée il y a six mois malgré que la participation n'était que de 68,3%. Nos reporters sont partis à la rencontre de supporters d'Asuka Finacci et de Charles de la Tour, l'un à Assolac, l'autre à Farelle.

Miriam une jeune militante socialiste qui votait pour la première fois à Assolac « C'est le destin de notre pays. Choisir son camp, faire campagne et puis voter: c'est cela être citoyen. Quand j'ai vu l'engouement suscité par les premières expériences démocratiques de l'an dernier, j'étais à la fois heureuse pour nous tous mais aussi un peu déçue de ne pas avoir encore dix-huit ans (rires) ». La jeune femme s'était engagée au côté de la Gauche Populaire et Citoyenne qui avait présenté Matiou Callet et avait voté pour lui. Elle avait ensuite rallié la candidature d'Asuka Finacci. « Il ne faut pas que la droite gagne encore une fois ! ». Miriam suivit la soirée électorale avec des amis chez elle, le groupe d'amis certain de la victoire de Finacci. Et lorsque le verdict tombe: c'est l'explosion de joie « C'EST GENIAL ! ENFIN ! ».

A Farelle, Quentin, trente ans, comptable dans une PME, adhérent au Mouvement Libéral Démocrate choisit de redonner sa voix à un candidat libéral. Admirateur du président sortant, Louis-Damien Lacroix de Beaufoy, il avait décidé de participé à la campagne présidentielle de l'intérieur. « Les législatives ont été un coup rude pour notre formation mais la semaine dernière nous avons prouvé que nous n'étions pas morts ». C'est de la permanence du député MLD de sa circonscription qu'il a découvert les résultats. « Charles n'a eu que 33.65 % c'est pire qu'une déception... ». Les petits fours ne firent pas recette ce soir, la plupart des militants rentrèrent tôt chez eux.


Intéressons nous un peu plus à cette personnalité qui a été élue par les frôceux...
Attendez, Breaking News, nous avons en duplex du siège de la GPC Mauro Garibaldi, le président de la Gauche Populaire et Citoyenne. M.Garibaldi m'entendez-vous ? Parfait.Quel est votre ressenti après la victoire de la candidate de gauche ? Sentiez-vous dans l'opinion publique le vent tourner, on se rappelle déjà que le candidat PRF avait à la surprise générale été éliminé au premier tour ?

Je suis heureux que le peuple frôçeux ait enfin tourné la page de la droite. C'est un jour historique. Je félicite Mme la présidente, puisque c'est ainsi qu'il faut désormais l'appeler. Ce n'est pas une victoire exclusivement de l'UGR mais de la gauche dans son ensemble et un terrible désaveux pour la droite.

Votre parti est-il prêt à travailler avec l'UGR ?
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Notre parti a toujours œuvré la l'union de la gauche, et nous n'allons pas déroger à cette politique. Nous travaillerons bien entendu avec l'UGR afin de peser au maximum dans la politique gouvernementale.

Approuverez-vous un gouvernement représentant l'Assemblée Nationale actuelle, ou demandez-vous à Asuka Finacci de dissoudre la chambre des députés ?

Il est évident que l'assemblée ne correspond plus aux attentes populaires et qu'il faut appeler à des législatives anticipées au plus vite. Le peuple doit poursuivre le mouvement historique qu'il a initié et tourner une bonne fois la page pour qu'une vraie politique de gauche puisse être mise en place dans notre pays.


N'avez pas peur d'être englobé dans une majorité présidentielle et finalement de disparaitre au profit de l'UGR ?

La Gauche Populaire et Citoyenne a des idées politiques à défendre, y compris au sein d'une majorité présidentielle. Notre existence n'est donc en rien remise en cause. Nous avons des divergences avec l'UGR mais aussi des points d'accords, rien d'insurmontable.

Un petit mot pour M.Majardeen notre invité en plateau ce soir ?

Qu'il tire les leçon de cette claque assénée par le peuple et je formule le vœux que lui et ses amis ne sombrent pas dans l'opposition systématique et primaire après cette frustration.


Nous revenons donc au reportage. Ce portrait d'Asuka Finascci est signé par notre reporter.
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Première femme a investir la fonction de président de la République, Asuka Finacci s'est imposée cet automne comme une personnalité incontournable sur l'échiquier politique frôceux. En acceptant de participer au gouvernement libéral de Charles de la Tour. Elle prit en main le ministère de l'Education, elle fit preuve de pugnacité pour affirmer ses positions au sein de l'équipe gouvernementale. Grâce à cette expérience, et puis une campagne pour l'élection législative bien menée, elle apparaît comme une leader pour l'UGR. Même si Yevgueni Makhno aurait pu prendre à juste titre se présenter en ses qualités de président du parti, l'investiture d'Asuka Finacci parut normale. Se faisant discrète lors des débats, elle laissa à Yevgueni Makhno le soin de défendre son projet pour la Frôce, elle arriva tout de même à se qualifier pour le second tour en tête avec 30,3 %. Ce soir, c'est un réelle plébiscite puisque les deux tiers de votants l'ont élu. Désormais, le plus dur commence pour elle comme pour l'UGR: gouverner la Frôce et appliquer le programme résolument à contre-courant des politiques de libérales ou conservatrices.

On rappelle donc les résultats de ce second tour de la présidentielle:
Nous en reparlerons tout de suite après la fin de ce journal.

-Le projet de loi sur l'euthanasie a été approuvé par référendum. 62,39% des votons ont voté pour et 37,61 % contre. Ce n'est pas une surprise puisque les libéraux et la gauche avait appelé d'une seule voix à la tenue de ce référendum.

-Dans le reste de l'actualité, H-Design toujours en attente dans l'affaire qui l'oppose avec Z-Design. La société de M.Herbien est accusé d'espionnage industriel par l'entreprise américaine. Le PDG frôceux avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse. On a voulu en savoir plus sur ces pratiques, c'est pourquoi nous avons en direct, le directeur général adjoint de Meade Airlines, Samuel Martin. Bonsoir M.Martin, vous êtes en duplex depuis Casarastra, que pensez-vous de cette affaire ?

 Bonsoir M.Johnson, tout d'abord je ne veux pas commenter les accusations. M.Herbien est quelqu'un de respectable et ce serait malhonnête de ma part d'en remettre une couche. Je crois que la justice frôceuse est indépendante, elle est capable de démêler le vrai du faux dans cette histoire. Attendons les conclusions de l'enquête. 

Mais vous, en tant que dirigeant d'entreprise, n'avez-vous pas peur que cela vous arrive aussi ? Que vous soyez victime d'espionnage ou alors qu'on vous accuse à tord comme l'explique Jean-Philippe Herbien.

 Ce sont les aléas du business, on dit toujours que c'est un monde de requins, même si c'est un peu exagéré ce n'est pas totalement faux. Il y avait, il y a et il y aura des risques d'espionnages industriels pour n'importe quelle société. Personne n'est à l'abri. Et puis, s'il s'avère qu'Herbien dit la vérité, Z-Design prendra un sacré coup. Dans le cas où Z-Design voulait juste se faire de la pub, je pense que cela lui couterait bien moins cher de sponsoriser par exemple votre émission (rires)

(rires) S'ils alignent l'argent, ils peuvent. Merci M.Martin d'avoir été avec nous.

-Enfin, n'oublions pas de souligner la performance Brian Edwards, malgré la défait de son équipe en finale de conférence face à Pittsburgh 24 à 19, il a été l'un des meilleurs joueurs de son équipe. Pourtant, il garde un souvenir amer de cette rencontre, nous l'avons joint par téléphone en début d'après-midi:

Rageant, je n'ai pas d'autre mot, on rate le Superbowl pour 5 points ! Je suis vraiment déçu, j'aurais tellement voulu participer à ce match contre Green Bay. Et surtout apporter aux Jets un nouveau titre. Une saison c'est tellement long, on voit que tout cela peut se jouer à rien pour quelle passe d'un stade où l'on sont dit qu'elle est réussie à un stade où l'on peut évoquer une saison historique. Ce sera pour l'année prochaine

Nous refermons donc ce journal marqué par l'élection d'Asuka Finacci à la présidence de la République. Nous revenons après la publicité pour la suite de Johnson 360 !
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C'est l'heure de Johnson revient sur..., ce soir je reviens sur la défaite de Charles de la Tour avec seulement 33,65 %. A travers cette défaite, c'est tout le camp libéral qui est désavoué par la Frôce. On dit que le pouvoir use, en tout cas il use vraiment beaucoup, « Le premier parti de Frôce » comme pouvaient le fanfaronner certains députés MLD dans les couloirs de l'Assemblée Nationale, il y a quelques mois va sûrement voler en éclat. On sait que la candidature de Charles de la Tour était la plus risquée pour rassembler au second tour. Les primaires l'ont pourtant désigné représentant du MLD pour cette élection présidentielle. Alors pourquoi ? Pourquoi Chace Gyllenhaal qui aurait peut-être davantage récupérer les voix conservatrices n'y est-il pas aller ? C'est toute la question que doivent se poser les militants ou sympathisants libéraux. Il me semble que de la Tour devait garder un peu de crédit, de part son CV, au sein du parti. Le problème messieurs les libéraux c'est que lors d'une élection présidentielle, il ne s'agit pas de réunir son parti pour gagner mais de rassembler au-delà de celui-ci. Après la cuisante défaite aux législatives attribuées à Charles de la Tour, le courant ne passait pratiquement plus. L'égo de Charles de la Tour aura eu raison de la victoire finale: voilà comment cela est ressenti chez les sympathisants du MLD. Alors, maintenant que l'ex-parti présidentiel n'est plus que l'ombre de lui-même ont se demande bien comment Charles de la Tour va-t-il faire pour ne pas une nouvelle fois payer l'addition.

Il est l'heure de recevoir le troisième homme de cette élection, c'est lui, du moins son camp, qui a fait penché la balance lors de ce second tour. Nous avons beaucoup de questions à poser sur l'avenir du Parti Républicain Frôceux ainsi que sur son avenir personnel. Merci d'avoir accepter notre invitation M.Majardeen. Vous êtes le premier invité invité. Alors, premièrement quel est votre sentiment à l'annonce de ces résultats ?
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Je n'ai pas de sentiment particulier face au résultat du second tour. Comme je l'avais déjà dit, j'ai beaucoup de respect pour madame Finacci, et je dois rendre hommage à son élection convaincante. Je suis néanmoins content que la Frôce connaisse sa première alternance, prouvant que notre pays a réellement trouvé le chemin de la démocratie.


On aurait parlé aussi d'alternance si vous aviez été élu ? Parce que la grande majorité du PRF était à la base fondue dans le ML de Louis-Damien Lacroix de Beaufoy.

La grande majorité, je n'irai pas jusque là. Je n'ai jamais été au Mouvement Libéral, beaucoup ne l'ont jamais été, et nos idées ne sont pas les mêmes. Donc, oui, nous aurions parlé d'alternance si j'avais été élu, mais les électeurs ont décidé que je ne serais pas le principal acteur de cette alternance, et je respecte ce choix pleinement.


Arrêtez-moi si je me trompe mais vous n'avez pas appeler à voter pour l'un ou l'autre des candidats. Pourtant on se rappelle que Vincent Valbonesi a déclaré qu'il fallait créer un « front antilibéral » au soir du premier tour, tout cela est-il vraiment digne d'un parti politique qui fait presque 30% au premier tour d'une élection présidentielle ? Les frôceux n'auraient-il pas souhaité plus de clarté ?

J'ai décidé en mon âme et conscience de ne pas donner de consigne de vote, car j'ai confiance en l'intelligence de mes électeurs pour savoir pour qui ils doivent voter. La réaction à chaud de Vincent Valbonesi est à prendre dans son contexte, et n'engageait pas le Parti Républicain Frôceux. Je peux vous assurer que lors des discussions qu'il y a eues en interne, il n'était pas question de créer un front antilibéral. Chacun a voté comme il l'entendait au PRF, et je ne pense pas qu'il aurait été souhaitable que nous nous engagions en faveur de l'un ou l'autre des candidats.

Pourtant vous ne pouvez nier qu'en terme d'idées, vous êtes plus proche du MLD que de l'UGR non ? Les querelles de personnes sont donc plus importantes que le programme ?

C'est certain, nous avons beaucoup plus à faire avec le MLD qu'avec l'UGR. Pour l'élection présidentielle, le contexte est très particulier, car malgré ce que peuvent en dire certains, la personnalité du président façonne énormément la vie politique du pays. Ce n'est pas pour rien qu'on dit qu'une élection présidentielle est la rencontre d'un homme avec les Frôceux. Et plutôt que de querelles de personnes, je m'avancerai à parler d'incompatibilités d'humeurs. Or, pour qu'une équipe soit efficace, il faut que l'ambiance y soit bonne, et l'alchimie ne fonctionne pas toujours entre certaines personnes.

Quel regard portez vous sur Charles de la Tour ?

Je n'ai personnellement aucune animosité envers Charles de la Tour. Je n'ai jamais travaillé avec lui et je pense entretenir des rapports corrects avec lui. Je ne peux pas me mettre à la place de ceux qui ont fait partie de son gouvernement et qui en gardent un souvenir difficile.
Je ne pense pas qu'il soit lieu de parler d'humiliation. Une défaite est une défaite, d'autres sont passés par-là avant lui, à lui et au MLD de voir ce qui n'allait pas et ce qui doit être changé, ce n'est pas à moi de leur donner de conseils.


En parlant de gouvernement. En se basant sur le premier tour de l'élection présidentielle ou même sur les dernières législatives aucune majorité se dégage. Les trois partis que sont l'UGR, le PRF et le MLD sont très proches. Le PRF s'attend-t-il donc à s'allier au sein d'un gouvernement, ou même faire partie d'un gouvernement d'union nationale ?

Je n'aime pas l'idée d'un gouvernement d'union nationale. Une telle configuration ne laisse place à aucune opposition modérée, et donne la part belle aux extrêmes, tout en décourageant les électeurs. Pour ce qui est de notre présence dans un éventuel gouvernement, cela dépendra de l'attitude de la présidente de la République, si elle décide de dissoudre l'Assemblée Nationale, de l'identité du Premier ministre qu'elle nommera. Rien n'est moins sûr en ce moment dans le paysage politique frôceux, et la balle est dans le camp de la présidence.


Le PRF appelle-t-il à une dissolution afin de clarifier les choses ?

Nous n'appelons pas à une dissolution, mais nous ne serons pas choqués qu'il y en ait une. C'est un mouvement classique dans les pays démocratiques lorsqu'il y a une alternance, car le président doit pouvoir se donner les moyens d'appliquer le programme pour lequel il a été élu. Quoi qu'il en soit, cette décision appartient pleinement à madame Finacci.

M.Madarjeen, avez-vous pris votre non-présence au second tour comme un désaveu des frôceux ? Le PRF était tout de même le premier parti de Frôce. On a le sentiment que ce fut un gachi. Si c'était à refaire, vous vous représenteriez ?

Cette élimination fut un coup dur, je ne vous le cache pas. Beaucoup de militants ont été surpris, même si pour ma part, je me prépare toujours à toutes les éventualités. Nous sortions d'une cohabitation difficile, et notre début de mandat a été entaché par un conflit superfétatoire avec le président de la République, où nous avons ni plus ni moins payé les pots cassés de la gestion interne du Mouvement Libéral, notamment avec cette tristement célèbre affaire John Wilson. Nous ne voulions pas de cette crise politicienne, mais nous l'avons prise de plein fouet car nous étions là au moment où ça s'est fait. Effectivement, les rapports de force ont changé, aucun des trois partis ne semble dominer en ce moment, et nous nous retrouvons dans un système tripartite assez inédit. Mais comme le dit si bien Bismark, dans un système à trois puissances, il faut être l'une des deux. Cette fois-ci, le PRF a passé son tour, mais cela ne signe pas la fin de notre engagement. Nous serons encore présent lors des rendez-vous à venir, et si c'était à refaire, je le referais sans hésiter.

Donc comme le souhaite M.Garibaldi sur notre antenne tout à l'heure vous ne tomberez pas dans l'opposition systématique ?
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Il n'a jamais été question que le PRF sombre dans l'opposition systématique. Je pense que malgré nos fortes divergences avec l'UGR, nos deux mouvements ont toujours su conserver des rapports constructifs à l'Assemblée Nationale, et il n'en sera pas autrement parce que les rôles ont été inversés. Donc, si monsieur Garibaldi se sent capable de proposer une offre politique acceptable lorsqu'il sera aux affaires, le PRF est tout à fait enclin à le soutenir.

Finalement, qui est le réel patron du PRF: Valbonesi ? Capell ? Valmont ? Vous-même ? On ne sait jamais qui décide. Vous pouvez nous le dire une bonne fois pour toute ?

Le PRF est un parti démocratique, personne ne se prend plus pour le patron que les autres. Je préside l'action du parti, puisque tel est mon rôle, mais les décisions importantes sont prises collégialement.

D'où la défaite à la présidentielle ? Vous nous avez parler d'une rencontre entre un homme et le peuple. Cet homme s'impose dans son parti mais aussi chez les frôceux. Le PRF serait donc plus efficace dans la configuration d'une élection législative ?

Peut-être que le PRF n'était pas assez préparé pour une élection présidentielle, cela ne se construit pas du jour au lendemain. Quoi qu'il en soit, je pense que nous avons su prouver que nous étions une équipe unie et sérieuse, et nous espérons en effet le prouver lors des prochaines élections législatives.


Enfin, un adjectif pour qualifier la présidence de Louis-Damien Lacroix de Beaufoy ?

A oublier.

Pourquoi cela ?

Je ne suis pas un grand adepte de l'eugénisme, mais j'ai malheureusement pu constater qu'il subsistait une certaine hérédité dans les relents dictatoriaux de certaines dynasties. Louis-Damien Lacroix de Beaufoy était tout de même prêt à dissoudre l'Assemblée Nationale et piétiner la récente expression du peuple pour régler les affaires du parti politique dont il était issu, et plus précisément régler ses comptes avec un seul homme, qui ne représentait pas grand chose en réalité. À cela, nous devons malheureusement ajouter une fin de mandat très poussive, où le président a passé plus de temps à placer des obstacles dans l'action du gouvernement et de la majorité, en avortant des Conseils des ministres selon son bon vouloir et en multipliant les demandes de nouvelles délibérations à l'Assemblée Nationale, qu'à assumer la fonction pour laquelle les Frôceux lui avaient accordé leur confiance.

Merci d'avoir été notre invité pour cette première émission Mays Madarjeen !

Ce fut un plaisir, merci de m'avoir invité !

Merci aussi à vous, chers téléspectateurs qui avaient suivi cette première édition de Johnson 360. On rappelle qu'Asuka Finacci est la nouvelle présidente de la République, la première femme a accéder au pouvoir avec 66,35% des voix en battant Charles de la Tour, le candidat du président sortant. A bientôt !
Verrouillé

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