AIF 13/07 - Interiew de Valentino Borgia

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Laetitia Duchamp
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AIF 13/07 - Interiew de Valentino Borgia

Message par Laetitia Duchamp »

AIF - 13/07/2013
Présidentielles Juillet 2013 – Interview de M. Valentino Borgia


1- La Frôce est pour la première fois de son histoire victime d'une prise d'otages. Le groupe terroriste revendiquant l'attaque réclament une rançon pour libérer la famille. Quelle est votre position quant à une possible négociation et quelle sera votre politique dans le domaine de la lutte contre les groupes terroristes ?

Je pense qu'il n'est pa souhaitable de se prononcer sur ce sujet si l'on est pas acteur dans cette affaire Pour autant, les Frôceux ont le droit de connaître ma position en tant que candidat.
Malgré le caractère émotionnel de l'enlèvement de cette famille frôceuse, que je conçois tout à fait, ce n'est pas le rôle d'un Président que de réfléchir en terme d'affect. Je suis opposé à toute forme de négociations hormis celle qui déterminera les conditions de retour de la famille enlevée. Quel point de rendez vous ? Quel moyen de transport ?
Pour le reste, la Frôce ne doit pas céder à ce genre de pratique car, à terme, nous ne risquerons pas de perdre une famille mais plusieurs. Les terroristes doivent bien comprendre que les Frôceux ne sont pas des cibles ambulantes et qu'ils ne sont pas un moyen de pression sur le pays.

En terme de politique anti terroriste, j'ai pu démontrer lorsque j'étais Premier Ministre que je savais agir. La Frôce a prêté main forte à la France dans son combat au Mali afin de repousser la menace terroriste. Et c'est un combat que nous avons réussi. J'ai décidé d'agir sur le terrain malien car un succès terroriste au Mali aurait fait porter une pression bien trop insoutenable sur les pays du nord Maghreb et donc, par effet de ricochet sur le bassin méditerranéen, dont la Frôce.
Les interventions militaires sont donc une voie de recours mais à laquelle je ne souscris qu'en cas d'extrême urgence. Le Mali en était une.
Pour le reste, il est évident qu'il faut que les moyens affectés à des domaines dits secondaires soient portés à la protection de notre espace maritime et aérien, tout en maintenant une sécurité totale de notre territoire. La police urbaine a déjà été renforcée lorsque j'étais ministre de l'intérieur. Les renforts que je lui ai apporté lui ont permis de faire taire les élans d'insécurité qui ont frappé notre pays il y a quelques mois.
Pour le reste, les contrôles doivent continuer. Pour autant, je refuse de faire vivre le pays sous une tension constante en prenant des mesures liberticides sous prétexte de garantir la sécurité nationale.
Le travail doit être fait en amont notamment via l'union de la Méditerranée. Avec toute une série d'accord d'entraide, le bassin méditerranéen pourra pérenniser sa stabilité et aider les pays en difficulté à se sortir de leur marasme afin de lutter eux aussi contre le terrorisme.

2- L'Egypte connait une situation tendue depuis quelques semaines. Quel est votre point de vue sur cette situation politique extrême et quel rôle doit jouer la communauté internationale ?

Je pense que l'Egypte vit sa révolution encore aujourd'hui. Je suis perplexe quand j'entends les commentateurs s'étonner du retour des troubles et surtout nous parler d'une seconde révolution. Pour moi il ne s'agit que de la poursuite du processus de démocratisation de l'Egypte. La France a eu une révolution qui a duré 10 ans. Certes, il y a eu des gouvernements successifs, certes il y a eu des périodes de calme mais régulièrement le pays s'agitait. Durant la Révolution Française, l'armée a aussi eu sa part comme aujourd'hui en Egypte.
Ma vision des choses est donc tout à fait apaisée. Les Egyptiens se cherchent et se trouveront un jour.
C'est pour cela que la communauté internationale doit se contenter d'observer en garantissant la sécurité des ressortissants étrangers et en s'assurant que les droits de l'Homme soient une réalité malgré les troubles.
Quant à la Frôce, elle doit observer elle aussi et se montrer bienveillante et patiente. Le jour venu, nos deux pays se rapprocheront dans le cadre de l'union de la Méditerranée.

3- Quelle est pour vous la place et quels rôles doit jouer la Frôce dans la situation syrienne ?

Le rôle de tout pays responsable et démocratique. La Frôce doit s'assurer du respect des droits de l'Homme et condamner tout acte contraire. Il est important de rappeler que nous vivons dans un siècle où les totalitarismes ne doivent plus avoir libre court.
Pour autant, nous ne devons pas être naïfs. Les problèmes internes d'un pays restent des problèmes internes. Nous n'avons pas à prendre parti. Certains récemment s'y sont aventurés et ont émis des jugements qui aujourd'hui les décrédibilisent.
La Frôce que je présiderai restera donc un pays responsable, crédible et respecté parce qu'il saura faire la part des choses entre ses affaires et celles des autres.

4- Viennent d'être publiés les chiffres de l'économie frôceuse pour le premier trimestre. Le chômage baisse mais l'inflation augmente toujours et la croissance fléchit. Quelle politique comptez-vous mener pour permettre à la croissance de repartir à la hausse et à l'inflation de partir à la baisse?

La croissance est toujours positive et c'est une bonne chose. Je me permets de souligner que je suis dans une position originale puisque je suis le seul des trois candidats à devoir commenter mon bilan. Il est donc facile pour les autres de se montrer de mauvaise foi. Mais pour ma part, je suis extrêmement fier de ce bilan puisque j'ai rendu la croissance aux Frôceux. Aujourd'hui des milliers de Frôceux ont retrouvé un emploi grâce à la politique j'ai mené.
Mais vous avez raison il y a encore du travail.
Il nous faudra réformer le système éducatif pour transformer à la source notre société. Il faut développer les partenariats entre lycées et entreprises et entre universités et entreprises.
Bien sûr, il faut continuer à baisser les charges qui continuent d'étouffer nos entreprises. Les impôts aux particuliers doivent baisser également afin de rendre du pouvoir d'achat et ainsi encourager la consommation.

5- Comment comptez-vous mener la poursuite de lutte contre le chômage ?

La précédente question répond à cette question. Il nous faut encourager la consommation ce qui créera l'activité ce qui encouragera l'embauche. La baisse des charges des entreprises facilitera l'embauche.

6- Nous entendons souvent que les questions d'environnement et de développement durable sont notre avenir. Comptez-vous mettre en place une politique environnementale à l'image d'autres pays européens ?

Personnellement, ce n'est pas une priorité pour moi. Ou plutôt ce n'est pas dans ce sens quil faut prendre les choses. Je considère que l'écologie doit passer après l'économie. Pour autant, il ne faut pas la négliger.
Je m'explique.
Je ne lancerai pas de vaste réforme écologique qui tombera comme un poids mort sur le dos des entreprises qui devront alors se soumettre ou se démettre.
Par contre, je donnerai les moyens aux entreprises de s'équiper en matériel écologique. En baissant les charges, ils auront plus de moyens pour le faire.
Et bien entendu, l'écologie reste un incroyable marché à venir. Mais pour autant je ne veux rien brusquer. Ce marché émergera lorsque les entreprises seront prêtes à le lancer. L'Etat ne doit pas perdre de l'argent à vouloir obliger le secteur privé à adopter ce dogme écologique.

7- Aucun gouvernement, aucun président de la République n'évoque la question des affaires sanitaires et sociales. Quelle sera votre politique dans ces deux domaines ?

Mon gouvernement a abordé cette question et l'a même réformé en profondeur et c'est sans doute parce qu'ils sont aujourd'hui convaincus que ces réformes étaient bonnes. Je ferai en sorte que ce système se poursuive. Il n'est pas question de remettre en question ces acquis qui ont permis notamment en partie à l'Etat d'avoir un budget excédentaire de plusieurs millions de pluzins. C'est certainement aussi pour ça que le gouvernement actuel et le Parlement n'a jamais voulu remettre en question la réforme de l'hôpital.

8- Le président Saint-Imberb a proposé de mettre en place une politique de décentralisation dans notre pays. Quelle est votre position sur le sujet et quelles décisions pourriez-vous mettre en place en cas de victoire ?

J'espère qu'il s'agit d'une blague. Monsieur de Saint Imberb n'a fait que répéter ce que j'ai dit il y a plusieurs années alors même que je menais la campagne pour les législatives qui m'ont porté au pouvoir. La décentralisation a été un vif débat entre moi, Monsieur Carapin et la gauche de l'époque. Monsieur de Saint Imberb n'a donc rien inventé.
En matière de décentralisation je suis partisan d'une décentralisation totale. Je souhaite que les villes s'administrent via des assemblées de quartier qui géreront leurs besoins au quotidien. Ces assemblées seront composées de citoyens habitant le quartier concerné. Le maire restera en poste mais n'aura plus que le rôle d'arbitre et non de décideur.
Quant à l'Etat il gardera uniquement les compétences de police, de justice et de défense. Un ministère du Social peut être sauvegardé également. Pour le reste, il faut que les localités puissent se gérer seules.

9- Selon vous, quels rôles doit avoir le Président de la République ? Comment voyez-vous la fonction suprême ?

Le Président de la République que j'incarnerai sera le ciment de ce pays, il veillera à la cohérence et aux objectifs du gouvernement tout en assurant la séparation des pouvoirs, permettant au Parlement d'examiner et légiférer en toute sérénité.
Le Président est un homme qui incarne le pays et qui doit composer avec les représentants du peuple. De ce fait, il doit être sans cesse l'arbitre car il est le seul conscient, objectivement, des intérêts du pays. Les élus du peuple doivent faire leur travail de remonter les informations mais le Président doit trancher ce qui est faisable de ce qui ne l'est pas, et surtout de ce qui est souhaitable de ce qui ne l'est pas. Le tout dans le respect de la Constitution et des suffrages.

10- Quelle est la première décision, excepté celle du choix de votre Premier Ministre, que vous comptez prendre en cas d'élection ?

La première décision que je prendrai en tant que Président sera de recevoir les représentants des syndicats, des partis politiques, des représentants des différentes catégories socio professionnelles ainsi que le Président de l'Assemblée et le Premier Ministre afin de fixer, en concertation, les trois priorités du pays selon eux.
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