Données économiques

[Gavroche Finacci]

Vossen n'est entré en fonctions qu'à la moitié de cette période, avant c'était l'action de Montgomery qui comptait et elle a été plutôt bonne, donc je pense que la chute doit être moins sévère.

De plus, en période de récession grave, il est quasi impossible que l'inflation grimpe.

[Silvio de Bratt]

Si vous estimez qu’il n’est pas nécessaire de sanctionner l’inactivité économique, sociale, extérieure, intérieure, de santé de la part des dirigeants politiques en place depuis 3 mois, alors je me plierais à la volonté de la majorité. Quand un gouvernement fait mal son travail ou ne le fais pas du tout, il est sanctionné. Il serait sain qu’il en soit de même pour la Frôce. Quand l’erreur est petite, la sanction est minime. Quand la faute est grande, la sanction est maximale. Je suis donc prêt à écouter un argumentaire opposé au miens (dans mon message précédent).

[Gavroche Finacci]

Vossen a pris ses fonctions le 15 novembre

Ce qui veut dire que les décisions ont été prises par le gouvernement précédent du 1er octobre au 14 novembre, soit la moitié de la période jugée, sans compter que l'effet du SMC (qui doit faire chuter l'inflation et favoriser l'emploi mais avoir un effet plutôt néfaste sur la croissance) n'avait pas encore été pris en compte lors de la mesure précédente.

Il y a donc eu une moitié de temps qui ne mérite pas d'être sanctionnée, voire d'être récompensée et une moitié qui mérite sanction (même si je serais presque plus nuancé en raison de la pause officielle de la fin décembre).

Les chiffres doivent être mauvais, c'est une certitude, mais l'action positive de la première moitié de la période ne doit pas être oubliée et doit nuancer ce déclin. Le but c'est d'avoir des données un minimum réalistes et pas uniquement de punir le PM en place.

Je propose :

Baisse de 2 ou 3 pts du PIB (a peu près la moitié de ce que tu as proposé)
Augmentation du chômage d'environ 1 % (augmentation assez faible avec les effets du SMC)
Baisse de l'inflation à environ 2 ou 3 % (le climat de décroissance et l'action du SMC impactent lourdement les prix)

En mettant en avant que la situation s'est gravement détériorée en décembre alors que le mois d'octobre était encourageant.

[Silvio de Bratt]

Si vous voulez.

Mais dans ce cas, inutile de demander une campagne de qualités et faire de l'économie/social un thème majeur, si c'est pour ne rien faire une fois au pouvoir puis ne pas sanctionner cette inactivité.

Là où je trouve que c'est tout à fait réaliste, c'est que le temps est accéléré, c'est à dire qu'un mois équivaut à une année. Dois je exprimer les % de croissance de la Grèce d'une année sur l'autre depuis 2009 pour démontrer que c'est tout à fait possible ? Argentine ? Chine ? Inde ? Afsud ? Je ne vais pas le faire parce que l'on connait ces chiffres, dans le bon comme dans le mauvais, ça peut changer du tout au tout en une année. Ma logique économique me fait penser qu'un an sans action sur deux années de pouvoir, c'est une catastrophe. D'autant plus quand en dehors des frontières, c'est la plus grave crise du système capitaliste depuis sa création.

L'idée, c'est de faire un électrochoc avant le début de la campagne pour pousser les joueurs/partis à prendre conscience de la charge que représente le pouvoir. Car oui, un pays peut, du jour au lendemain, par imprudence ou incompétence, se retrouver à la rue. Après, c'est mon scénario, je comprends qu'il puisse te "choquer" par sa brutalité mais quand tu observes l'économie mondiale, tu te rends bien compte qu'elle n'est pas régie par les bons sentiments des marchés et des agences ^^

Une récession de -4 % serait un juste compromis si ça te convient. Ça voudrait dire une chute de 5,8 points par rapport aux trois années précédentes, c'est dans ma fourchette.
Pour le chômage, l'idéal serait qu'il arrive à 9 %. Parce qu'il est difficile de n'avoir qu'1 point d'augmentation quand l'économie perd 3 ou 4 points. Déjà qu'avec une croissance molle, les pays européens perdent des emplois, alors avec une récession...

[Gavroche Finacci]

On sanctionne, Silvio, sans le dernier mois clownesque on aurait un chômage en berne, une inflation quasi nulle et une croissance d'un bel acabit vu que le mandat précédent fourmillait de mesures de qualité.

Il me parait seulement injuste de sanctionner totalement George pour l'activité tardive de Luca.

Mais en considérant bien le temps accéléré, va pour ton compromis, 9 % de chômage et une récession de 4 % (par contre je pense toujours avoir raison sur l'inflation, dur de faire monter les prix avec "personne" pour acheter entre le chômage qui grimpe et un salaire minimal en baisse ).

[Silvio de Bratt]

Je te concède l'inflation alors.

PIB : - 4 % (- 5,8)
Chômage : 9 % (+ 1,5)
Inflation : 2,5 % (- 2,5)

Deal ?

[Gavroche Finacci]

Vendu

[Silvio de Bratt]

Combien d'agences de notation changent la note de la Frôce à la suite des publications de l'INSEEF ?

1,2 : 1
3,4 : 2
5,6 : 3

Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's

[Silvio de Bratt]

Economie : Entrée en récession et hausse du chômage en Octobre-Novembre-Décembre 2012

L’Institut national de la statistique et des études économiques frôceux (INSEEF) a publié ce jour les indicateurs économiques pour la période octobre-novembre-décembre 2012, et le constat semble éloquent : le pays connait une crise économique d’une ampleur considérable.

La croissance n’est plus le symbole de la réussite économique du modèle Frôceux, c’est la récession qui l’emporte sur cette période avec une récession de 4 % selon les chiffres officiels fournis par l’INSEEF. L’inactivité économique du gouvernement, notamment symbolisé par l’absence de propositions du ministre de l’Economie et des Finances, M. Luca Pappa, dans le dernier tiers de la période est pointée du doigt pour expliquer cette sévère chute de la production. L’exemple le plus fameux, symbole de la perte de confiance des acteurs de la vie économique reste la votation de la loi de finances pour une période révolue et le commencement d’une nouvelle année sans l’existence d’un budget autorisant le prélèvement des taxes et impositions. Une situation inédite pour un pays de la grandeur de la Frôce. La production industrielle a chuté de 5,7 % sur la période, notamment dans les secteurs de la métallurgie (-1,5 %), la chimie (-1,4 %) et l’automobile (-3,4 %) entraînant également une baisse de l’emploi industriel de 2,1 %.

Cette baisse sensible de la production de richesses s’est accompagné d’une hausse sensible du chômage de près de 1,5 % pour atteindre le seuil symbolique des 9 % de chômeurs dans la population active. Les jeunes sont particulièrement touchés par cette augmentation puisque le seul chômage des jeunes a augmenté de 7,9 % sur la période donnée. Selon des économistes de la Cour des Comptes, il est fort probable que la Frôce connaisse un pic de chômeurs d’ici deux à trois ans si rien n’est fait, cela se traduirait par un nombre de chômeurs approchant la barre des 10 %.

De son côté l’inflation baisse pour atteindre son plus bas niveau depuis plus d’une quinzaine d’années : 2,5 %. Cette baisse de l’inflation s’explique notamment par l’entrée en vigueur de la loi sur le SMC qui a permis la baisse des salaires en réponse aux effets provoqués par l’entrée en vigueur de la loi sur le SHG. Cette baisse provient également de la hausse du chômage dans le pays, provoquant un effondrement de la demande.

Suite à la parution de ces indicateurs, l’une après l’autre, les trois principales agences de notation financière (Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's) ont toutes les trois abaissées la perspective à court terme de la Frôce de "stable" à "négative". Les agences rappellent que le bilan du ministre de l’Economie et des Finances, George Montgomery, a permis la sauvegarde du "Triple A" de la Frôce, au même titre que la Suède, la Norvège, le Danemark, la Suisse, l’Australie, le Canada, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni, la Finlande et Singapour. La perspective négative impose à la Frôce de régulariser au plus vite sa situation vis-à-vis de son budget, de restaurer la confiance parmi les acteurs de la vie économique, de lancer une lutte contre le chômage tout en évitant une nouvelle hausse brutale de l’inflation.

Rappel des principaux indicateurs :
PIB : - 4 %
Chômage : 9 % (+ 1,5)
Inflation : 2,5 % (- 2,5)
PIB : 998,0 milliards de pluzins
PIB par habitant : 32 090,03 pluzins

[Gavroche Finacci]

validé