Cérémonie d’investiture - Valentino Borgia - 21/01/2013

[Arthur de Milon]

Arthur sourit et répondit à Valentino :

Tous mes vœux de succès vous accompagnent Monsieur le Premier Ministre.

[Paul Rogin]

Paul était ému par ce que venait de lui dire Valentino. Il lui dit un mot à l'oreille discrètement:

Merci Valentino. Profite également de ton poste de Premier Ministre et sache que dans quelques années je serai fier de dire que j'ai travaillé avec toi pour notre pays.

[Joseph Vossen]

Joseph Vossen, le Premier ministre sortant, était vêtu d'un costume sobre et porta une cravatte noire pour l'occasion. Avant de quitter ses quartiers, il aurait fait installer une réplique de "La liberté guidant le Peuple" de Delacroix dans son Bureau et aurait laissé un petit mot à l'attention de son successeur afin de le rappeler qu'il n'oublie pas les valeurs et les principes de liberté et de démocratie de notre République.

En tant que Premier ministre sortant il accueilla son successeur.
Il le salua et lui glissa à l'oreille: "vous êtes un homme bien, j'espère seulement pour vous que saurez tenir tête à l'extrême-droite". Il conclua en lui souhaitant bonne chance dans ses nouvelles fonctions.

[Arthur Carapin]

Une petite délégation de l'UPF conduite par le député Jérôme Filin se présenta et resta au fond de la salle.

[Valentino Borgia]

Valentino Borgia attendait la suite.

[François Bertrand]

François Bertrand avait peu fait parler de lui ces derniers temps, en particulier pendant la campagne où on l'attendait au détour avec sa verve toute particulière. Et pour cause, il voulait s'écarter de la politique nationale pour s'attacher à sa commune. Il voulait maintenant garder un pied sur l'échiquier national en maintenant l'autre à l'échelon local.
Un libertarien était au sommet de l'Etat et c'était selon lui une consécration en plus d'être une reconnaissance des théories libertariennes assez marginalisées dans le monde intellectuel.
François était libéral mais ressentait parfois une certaine proximité avec le libertarianisme. Et puis au moins cette fois ci, la droite menait le bateau Frôce, encore que le score de l'Alliance Nationale restait inquiétant. Il avait une pensée pour son ami Arthur Carapin qui avait si longtemps concentré ses efforts. Malgré leurs désaccords idéologiques, ils avaient une sympathie réciproque l'un pour l'autre.
Il se rangea du côté des personnalités présentes et avant de rejoindre ses amis du RDF, ne manqua pas de glisser une phrase à l'oreille du nouveau Premier ministre une fois celui-ci près de lui :

"Tous mes voeux de réussite. Vous représentez l'espoir de toute une nation, la fin du mythe rouge et de l'apogée gauchiste en Frôce"

François n'avait pas assisté à une cérémonie d'investiture depuis celle du Premier ministre social-démocrate qui le précéda. Cette fois ci, sa présence avait un sens.

[Valentino Borgia]

Valentino remercia François Bertrand pour sa phrase puis aperçut le député Filin de l'UPF. Il lui fit signe et se rapprocha de la délégation des patriotes.

Messieurs bonjour,
Je suis ravi que vous soyez parmi nous aujourd'hui. Vraiment.
L'UPF a prouvé qu'elle était une structure qui a sa place dans la République. D'ailleurs, je trouve que vos costumes sont assortis à la tapisserie,

lança-t-il en tentant un trait d'humour.

[Arthur Carapin]

Le député Filin serra la main de M. Borgia: Monsieur le Premier Ministre, je vous remercie, même pour votre touche d'humour. Je vous prie d'excuser notre président qui n'a pu être présent mais qui a particulièrement tenu à ce que des élus de l'UPF soient là.

[Valentino Borgia]

Vous saluerez Monsieur Carapin pour moi.
Profitez bien de la cérémonie.

[Victoria Lopez de Ayala]

La foule de personnalités politiques était à l’Hôtel Belley. Alors qu’elle discutait avec des conseillers de la présidente Finacci, la présidente de la Cour Suprême fit signe aux huissiers présents de mettre en place les derniers détails de la cérémonie. Une fois l’assistance en mesure d’être à l’écoute, Victoria prit l’initiative d’informer Valentino Borgia du déroulement de la cérémonie. La garde républicaine entama une mélodie connue pour signifier le début des festivités. La présidente de la Cour Suprême s’approcha du pupitre. Elle invita Valentino à s’approcher de l’estrade. Victoria prit l’extrait de la Constitution qu’elle avait pris soin de porter avec elle pour la cérémonie.

Monsieur le Premier ministre. Veuillez poser la main gauche sur le livre, lever la main droite puis répéter après moi : « Moi, Valentino Borgia, quarante quatrième Premier ministre de la République Frôceuse, jure solennellement de respecter les principes énoncés par la Constitution et m'engage à faire de mon mieux pour assurer l'équilibre et la continuité des institutions. »