Réactions aux communiqués du Premier Ministre

[Martin Cassel]

C'est une surprise de voir Arthur de Milon, candidat perdant des précédentes présidentielles, ministre dans un gouvernement de gauche, car avec ce poste il accepte le programme de gauche que refusent 46,67 % des gens qui avaient voté pour lui, si monsieur de Milon pense pouvoir faire passer ses projets alors que la gauche a la majorité, il devrait réfléchir à deux fois, et malgré le respect que j'ai pour monsieur de Milon, j'ai bien peur que sa carrière passe désormais avant les idées qu'il défend, c'est regrettable.

[Laurent de Montredon]

Il doit y avoir collaboration entre le premier parti de Frôce et la gauche au pouvoir pour trouver des solutions et mettre en oeuvre ces solutions aussi vite que possible pour le bien des Frôceux. Monsieur de Milon a, à mon avis, une certaine légitimité à exercer cette fonction justement parce qu'il a recueilli de nombreux suffrages lors des dernières présidentielles, faisant de lui quelqu'un qui n'est pas ridicule.
Et son acceptation du poste de ministre témoigne de son ouverture d'esprit et, au contraire de ce que vous dites, d'un grand intérêt pour le bien commun et du pays.

[Martin Cassel]

Vous n'aviez pas pensé à cette collaboration obligatoire dont vous parlez, au début monsieur le premier ministre, pourquoi cela ? Ah en effet, vous aviez un accord avec les partis de gauche, et quand il y a accord, la collaboration obligatoire, puisque vous utilisez bien le verbe devoir, n'a plus lieue d'être.
Encore une fois monsieur le premier ministre, il a fallu qu'un de vos ministres démissionne, que vous n'ayez peut-être pas trouvé de remplaçant à Gauche pour vous retourner vers la droite et monsieur de Milon. Vous êtes tout simplement allé voir à droite en disant qu'il doit y avoir une soit disant collaboration obligatoire avec le premier parti de Frôce - Parti qui l'était déjà quand vous aviez été élu et aviez nommé le premier gouvernement et pourtant je n'ai vu aucun membre PRF dedans - au lieu de dire que vous n'aviez guère d'autres choix. Une nouvelle fois monsieur le premier ministre vos paroles et vos premières intentions vous trahissent.

[Laurent de Montredon]

Vous avez bien fait de choisir d'être un acteur politique Monsieur Cassel, parce qu'en terme de commentateur, vous êtes simpliste et dans le faux.

Les derniers chiffres économiques n'étaient pas connus au moment de la nomination du précédent gouvernement. Je ne pouvais donc pas faire appel à une collaboration avec le PRF puisque la situation ne semblait pas l'exiger. Et Monsieur de Milon n'avait pas encore démontré sa légitimité à intégrer un gouvernement suite à son score aux dernières présidentielles.

Bref, vous me reprochez sans doute de ne pas être médium. Et je dois bien avouer que je n'ai pas ce don.

[Martin Cassel]

Il faudrait savoir, est-ce parce que le PRF est premier parti de Frôce ? Est-ce parce que de Milon a eu un bon score lors des présidentielles ? Est-ce à cause de la Crise ? l'auriez-vous nommé sans la démission de l'ancien ministre ?
Vous donnez une réponse différente à chaque fois, comme à chaque fois que vous prenez une décision, donc excusez moi de douter de vos véritables intentions.

[Laurent de Montredon]

Votre problème c'est que vous essayez d'interpréter plusieurs réponses de ma part en mélangeant de multiples causes qui m'ont poussé à prendre telle ou telle décision.

Voici l'ordre des choses :
- de milon perd de peu la présidentielle
- nouveaux chiffres, inquiétants pour l'inflation
- ministre de l'économie démissionne
- je dois en trouver un autre, je lorgne sur Milon

Voici donc l'ordre de mes décisions :
Avant l'annonce des nouveaux chiffres, je nomme un gouvernement de gauche, car nous sommes "l'aile" majoritaire.
On m'annonce de nouveaux chiffres qui nécessitent des mesures cruciales. Entre temps, mon ministre de l'économie démissionne.
Qui dit situation délicate du pays dit alors collaboration. J'avais déjà pensé à Milon au moment de l'annonce du premier gouvernement.
Mais vu la situation, rien ne justifiait que je l'appelle. Une fois les nouveaux chiffres tombés, je peux justifier mon choix.
Les raisons que j'ai donné, outre celle là, c'est que Milon avait travaillé avec SKorpio à la mairie d'aspen et qu'il y avait fait du bon boulot.

Et en conclusion c'est que je ne nommerai jamais quelqu'un par défaut et que j'assume le choix de Milon. Et vous apprendrez peut être plus tard combien il est plus difficile pour moi d'assumer cette position plutôt que de me cacher derrière un choix par défaut.

[Patrick Carles]

"Qui dit situation délicate du pays dit alors collaboration". Faire un lourd parallèle avec les propos et l'attitude d'un ancien grand militaire français est très tentant, mais étant injuste et tragique je m'en priverai.
Cela dit, pour revenir au fond du sujet, ce que vous dites est faux M. Montredon. Les coalitions n'ont aucun caractère magique ou nécessaire dans le genre d'instants que la Frôce traverse. Bien au contraire, la cohérence politique pourrait (devrait ?) même s'imposer afin de donner un élan au pays plutôt que des compromis. Ne serait-ce pas plutôt l'aveu d'une absence de réelle conviction politique et l'abandon d'un poste clé au représentant d'un parti supposé être d'opposition ? Est-ce donc ceci la démocratie ou le pluralisme frôceux ?

[Vincent Valbonesi]

Quelle hypocrisie chez le Premier ministre, si seulement c’était la première fois.

Premièrement, celui-ci nomme un membre de la droite frôceuse parce que celle-ci est la seule en mesure d’apporter les réponses à une crise économique. Voilà la réelle raison. Il suffit de constater le bilan du gouvernement McGregor et Montredon combiné en matière d’économie : le néant. Pas un projet de loi, pas même un soupçon de début de projet. La nomination d’un membre de la droite frôceuse n’est que le constat d’échec, retardé, de la gauche frôceuse dans son œuvre économique et globale depuis qu’elle est à la tête du pays.

Ensuite, quelle collaboration ? La collaboration de M. de Milon ne concerne que lui. Avez-vous vu un seul membre du Forum des Droites soutenir une telle initiative ? Non, personne. Tout comme M. Cassel, je suis surpris de voir que la gauche fait appel à un élu de droite pour gérer le ministère le plus important d’un gouvernement. Ensuite, comment pouvez-vous gouverner alors que M. de Milon se dit lui-même comme étant un capitaliste assumé et vous, favorable à la nationalisation de toutes les banques ? M. de Milon va-t-il devoir renier ses opinions pour servir sous votre croupe M. le Premier ministre ?

Enfin, concernant la situation délicate que connaît notre pays n’est pas un fait imputable à l’extérieur, non, l’inflation qui explose de 16,6% c’est votre absence de politique économique qu’elle sanctionne, et rien d’autre. La récession, une première dans notre pays depuis des années ? Elle sanctionne également votre politique en matière d’emploi. Voilà le bilan de la gauche quand celle-ci est aux affaires. Vous pouvez mentir aux frôceux autant que vous le voulez, la seule chose qui ne peut mentir, c’est les chiffres M. le Premier ministre. Votre bilan est un désastre.

[Yevgueni Makhno]

Vincent, on peut faire mentir les chiffres, facilement.

[Laurent de Montredon]

Le SHG est l'oeuvre de votre camp politique Monsieur Valbonesi et la volonté de l'indexer sur l'inflation également.
Vous avez beau jeu de venir reprocher à la gauche une loi que vos amis de droite ont fait passer à l'assemblée.

Si votre projet pour la Frôce se résume à vouloir ressembler à la Slovénie, je vous laisse seul décisionnaire et vous aurez à le justifier devant les Frôceux. La gauche a de l'ambition pour ses concitoyens et n'a pas vocation à garder la Frôce dans de soit disant limites raisonnables.

De plus, la Frôce compte plus de 5 millions d'habitants, la Slovénie 2 millions,
La slovénie appartient à l'union européenne, pas la Frôce,
Nous sommes à 6% de chomage, alors que la Slovénie est à plus de 8%,
Le PIB par habitant est de 18 000 euros en Slovénie et de plus de 27 000 en Frôce,
Quant à la croissance, à -0.1% chez nous, elle est tombée à -8% en Slovénie ! Avons-nous une économie comparable à la Slovénie ?
Dois-je continuer à énumérer les différences entre ces deux pays ?

Il serait préférable Monsieur Valbonesi plutôt que d'aller voir chez le voisin si l'herbe est aussi jaunâtre que vous souhaiteriez qu'elle soit en Frôce, que vous participiez au travail en commun que je tente de mettre en place.
Malheureusement, il semble que vous ayiez une certaine compétence économique, mais également une incompétence certaine à aller dans le sens du bien des Frôceux.
Si la Slovénie correspond à vos critères idéologiques, je ne vous retiens pas. Je préfère travailler avec des hommes comme Monsieur de Milon, sans doute ignorant quant à la situation économique de la Slovénie mais qui ont, j'en suis convaincu, de véritables solutions ni de droite ni de gauche mais pour l'intérêt du pays.